
- 2,408 pages
- French
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eBook - ePub
Oeuvres complètes de Sénèque
À propos de ce livre
Découvrez ou redécouvrez toutes les oeuvres du philosophe Sénèque dans cette édition complète.Les lettres à Lucilius, De la colère, De la vie heureuse, Des Bienfaits, Du ReposLes consolations à Marcia, à Helvia et Polybe, De la Providence, Les Fragments, Questions naturelles, De la Brièveté de la vie, De la Constance du sage, De la tranquillité de l'âme, De la clémence, Apocoloquintose, Petites pièces de vers, Les tragédies mythologiques comme Médée, Hercule furieux, Thyeste, Hippolyte, les Troyennes, Oedipe, les Phéniciennes, Agamemnon, Hercule sur l'oeta, Octavie.
Foire aux questions
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Informations
I.
Plus d'une fois, mon excellente mère, l'élan
de mon cœur m'a porté à vous consoler ; chaque fois je l'ai
contenu. Bien des motifs m'engageaient à oser. D'abord, il me
semblait que j'allais déposer tout le faix de mes ennuis, si
j'essuyais au moins vos larmes, dussé-je n'en pas tarir le
cours ; ensuite je me flattais d'avoir un ascendant plus fort
pour vous tirer de votre abattement, quand je me serais relevé le
premier ; enfin j'appréhendais que la fortune, n'ayant pu
triompher de moi, ne triomphât de quelqu'un des miens. Ainsi je
m'efforçais de mon mieux, une main sur ma blessure, de me traîner
jusqu'à vous pour panser les vôtres. Mais d'autres considérations
ajournèrent mon projet. Je savais qu'il n'est pas bon de toucher à
une plaie toute vive et encore saignante ; les consolations
pouvaient l'enflammer et l'aigrir ; et dans les maladies mêmes
du corps, rien n'est plus dangereux que les remèdes prématurés.
J'attendais donc que la violence même du mal l'eût brisé, qu'ainsi
préparé pour la cure et mûri par le temps, il se laissât toucher et
manier à loisir. D'ailleurs en compulsant tout ce que les plus
beaux génies ont laissé de monuments écrits sur les moyens
d'apaiser et de modérer les chagrins, je n'y trouvais aucun exemple
d'homme qui se fît consolateur des siens, quand lui-même était
pleuré d'eux. Dans cette situation nouvelle, j'hésitais, je
craignais d'ulcérer au lieu de guérir. Et puis, ne fallait-il pas
un langage tout neuf, pris loin des formes journalières et banales
de consolation, à un homme qui, pour raffermir ses proches,
soulevait sa tête pour ainsi dire du milieu même de son
bûcher ? Les grandes douleurs en outre, toutes celles qui
passent la mesure commune, interdisent le choix des paroles ;
car elles étouffent souvent jusqu'à la voix. N'importe ; je
ferai effort, non par confiance en mon propre génie ; mais ce
qui peut le mieux vous consoler, c'est de m'avoir moi-même pour
consolateur. Vous qui ne me refuseriez aucune chose, vous ne
refuserez pas, je l'espère, bien que tout chagrin soit rebelle,
d'agréer les soins d'un fils qui veut adoucir vos regrets.
II.
Voyez combien je me suis promis de vous
trouver facile : je compte obtenir sur vous plus d'empire que
la douleur, toute-puissante chez les malheureux. Je ne veux point
d'abord l'attaquer de front, mais lui aider plutôt, lui fournir de
nouveaux stimulants ; je veux rompre tout appareil et rouvrir
ce qui déjà peut s'être fermé. « Quel genre de consolation
est-ce là ? dira-t-on : faire revivre des maux effacés,
et placer l'âme en face de toutes ses infortunes, lorsqu'à peine
elle suffit à une seule ! » Mais qu'on y
réfléchisse : tout mal assez pernicieux pour s'accroître en
dépit des remèdes le plus souvent cède à la méthode contraire. Oui,
je remettrai sous vos yeux toutes les afflictions, toutes les
scènes lugubres de votre vie ; je n'agirai pas mollement avec
vous, j'emploierai le fer et le feu, et par là
qu'obtiendrai-je ? Que votre âme, déjà victorieuse de tant
d'assauts, rougira d'endurer si mal une dernière, une seule
atteinte après tant de cicatrices. Laissons les pleurs et les
gémissements sans fin à ses âmes timides, qui amollies au sein
d'une longue prospérité s'affaissent au choc de la moindre
disgrâce ; mais ceux dont chaque pas dans la vie fut marqué
par une infortune, doivent essuyer les plus rudes attaques avec une
ferme et inébranlable constance. La continuité du malheur a du
moins cet avantage, qu'à force de tourments elle finit par
endurcir. La fortune vous a sans relâche accablée de maux
inouïs : elle n'a pas même excepté l'heure de votre naissance.
Vous perdîtes votre mère dès que vous fûtes arrivée au jour, ou
plutôt même en y arrivant, exposée pour ainsi dire sur le seuil de
la vie. Élevée sous les lois d'une marâtre, votre soumission, il
est vrai, votre piété toute filiale l'ont obligée à se montrer mère
pour vous ; mais une bonne marâtre coûte toujours cher.
L’oncle le plus tendre, le meilleur et le plus courageux des hommes
vous est ravi alors que vous attendiez sa venue ; et le
destin, craignant que des rigueurs moins rapprochées ne vous soient
trop légères, vous enlève dans le même mois un époux chéri qui vous
a rendue mère de trois enfants. Quand vous pleuriez votre oncle,
cet autre sujet de larmes vous est annoncé, et tous vos fils se
trouvent absents ; comme si vos maux s'étaient à dessein
accumulés sur le même moment pour que vous n'eussiez pas où reposer
votre douleur. Pour ne point parler des périls, des alarmes sans
nombre qui n'ont cessé de vous assaillir sans vous vaincre, naguère
sur ce même sein qu'ils venaient de quitter, vous avez recueilli
les cendres de trois petits-fils. Vingt jours après que mon fils
expiré dans vos bras eut avec vos derniers baisers reçu de vous les
honneurs funèbres, vous apprenez que je vous suis ravi. Il vous
manquait jusque-là de porter le deuil des vivants.

III.
La plus grave, la plus pénétrante de toutes
les atteintes qui vous aient frappée, ce fut la dernière, je
l'avoue ; elle n'a point rompu seulement l'épiderme, elle a
déchiré le cœur et les entrailles. Mais si la moindre blessure
arrache de longs cris au soldat novice qui redoute plus la main de
l'opérateur que le fer de l'ennemi, le vétéran, fût-il percé de
part en part, voit trancher ses chairs sans s'émouvoir et sans
gémir, comme si c'étaient celles d'un autre : opposez même
courage au traitement qu'il vous faut subir. Loin de vous ces
lamentations, ces accents plaintifs, et tout ce fracas ordinaire de
douleur féminine. Vous auriez perdu le prix de tant de souffrances
si elles ne vous avaient appris à souffrir. Eh bien ! vous
semblé-je procéder timidement avec vous ? Je ne vous ai rien
voilé de vos misères, je les ai toutes amoncelées sous vos yeux. Je
l'ai fait dans un digne but ; car je veux vaincre vos
chagrins, et non pas seulement les restreindre.
IV.
J'y parviendrai, je l'espère, si je vous
montre d'abord que rien dans mon sort ne doit faire juger
malheureux ni moi, ni à plus forte raison les miens, qui
souffriraient de mon malheur ; et si, passant à votre destinée
particulière, laquelle dépend toute de la mienne, je vous prouve
qu'elle n'est point au-dessus de vos forces. Je commencerai par ce
que votre tendresse est le plus impatiente d'ouïr, et vous dirai
que je n'éprouve aucun mal. Quand je ne pourrais vous en
convaincre, je vous démontrerai du moins que le faix sous lequel je
vous parais fléchir peut se supporter. Que si encore vous ne m'en
croyez pas, je m'applaudirai davantage de me trouver heureux dans
une situation qui ne fait presque que des misérables. Ne jugez
point sur ouï-dire ; c'est moi qui, pour empêcher que des
préjugés ne vous troublent, vous déclare que je ne suis pas
malheureux. J'ajouterai, pour vous tranquilliser plus encore qu'il
est impossible que je le sois jamais.

V.
Heureux l'homme tel que l'a créé son auteur,
s'il n'abdique pas sa destinée ! Grâce à la nature, il ne lui
faut pas grands apprêts pour bien vivre : chacun peut se faire
son bonheur. Les choses du dehors n'ont qu'une mince
importance : leur poids est faible dans la balance des biens
et des maux : et ni les succès n'exaltent le sage ni les
revers ne l'abattent. Car il s’est toujours efforcé de
placer en lui le plus qu'il peut de ses biens, de puiser dans son
âme toutes ses joies. Est-ce donc que je me donne pour sage ?
Je n'ai garde. Si j'avais droit à ce titre, non content de nier que
je fusse à plaindre, je me dirais le plus fortuné des hommes et
l'égal presque de Dieu même. Jusqu'ici, ce qui suffit déjà pour
adoucir toute amertume, je me suis mis à la suite des sages ;
trop faible encore pour me défendre seul, je me suis réfugié dans
le camp de ces hommes qui savent se protéger eux et les leurs. Ils
m'ont prescrit de veiller sans cesse comme à un poste militaire, et
de prévoir bien à l'avance les tentatives et les coups de main de
la Fortune. Elle accable l'homme qu'elle surprend ; elle est
facile à repousser pour qui l'attend toujours. Ainsi l'arrivée de
l'ennemi renverse ceux qu'elle trouve au dépourvu ; mais si
avant la guerre on s'est préparé à la guerre, en bon ordre et
dispos, on soutient aisément le premier choc, toujours le plus
étourdissant. Jamais je ne me suis fié à la Fortune, lors même
qu'elle semblait en paix avec moi : toutes ses faveurs, dont
elle me comblait si libéralement, richesses, honneurs, célébrité,
j'ai su les tenir assez loin de moi pour qu'elle pût les retirer
sans m'entraîner du même effort. Entre ces choses et moi, j'ai mis
un grand intervalle : elles disparurent, elles ne me furent
point arrachées. L’adversité ne brise que les âmes qu'avait
leurrées la prospérité. Ceux qui s'affectionnent aux dons de la
Fortune comme à des biens personnels et permanents, qui veulent
s'en faire des titres à la considération, tombent dans l'abattement
et le désespoir dès que leurs vains et puérils esprits, incapables
de toute solide jouissance, ont vu fuir ces hochets menteurs et
passagers. Mais quand la bonne fortune n'enfle point l'homme, la
mauvaise ne le rapetisse point, il est pour toujours invincible à
toutes deux, il a fait ses preuves de courage, il s'est assuré
pendant le calme de toutes ses ressourcés contre la tempête. Pour
moi, j'ai toujours cru que ces objets après lesquels tous soupirent
ne renferment pas la moindre parcelle du vrai bien : je les ai
trouvés vides de substance, parés d'un vernis brillant mais
trompeur, et n'ayant rien au fond qui répondit aux apparences. Dans
ce qu'on appelle mal, je ne vois rien de si effrayant ni de si dur
que me le faisait craindre l'opinion au vulgaire. Le mot en
lui-même, par une sorte de préjugé et de convention, frappe
désagréablement l'oreille ; il semble sinistre et d'odieux
augure ; ainsi l'a voulu le peuple : mais les arrêts du
peuple se cassent souvent au tribunal des sages.
VI.
Laissant donc l'opinion commune qu'entraîne la première vue des choses telle qu’on l'a cru saisir, voyons ce que c'est que l'exil. Rien au fond qu'un changement de lieu. Pour ne point sembler circonscrire la portée du mot et dissimuler les rigueurs qu'il comporte, j'ajoute que ce changement de lieu est suivi d'inconvénients, tels que la pauvreté, l'ignominie, le mépris, épouvantails que je combattrai plus tard. Je ne veux tout d'abord traiter que cette question : Quelle amertume ce changement apporte-t-il en soi ? Vivre expatrié, dit-on, est une chose insupportable. Eh bien ! voyez toute cette population à laquelle suffisent à peine les demeures de notre immense capitale : la plupart ont quitté leur patrie. Des municipes, des colonies, de tous les points du globe ils sont accourus en foule. Les uns y sont amenés par l'ambition, par les devoirs d'un emploi public, par la charge d'une ambassade, par l'amour du plaisir qui cherche, où la fortune abonde, un lieu commode à la corruption ; certains s'y rendent par goût pour les beaux-arts ou pour les spectacles ; tel y est entraîné par l'amitié, tel autre par ses talents, qu'il trouve à produire dans tout leur éclat sur ce grand théâtre ; celui-ci vient y vendre sa beauté, celui-là son éloquence. Toute espèce d'hommes afflue dans cette ville qui propose de riches salaires aux vertus comme aux vices. Faites comparaître devant vous tous ses habitants ; demandez à chacun d'où il est ; vous verrez que la plupart ont déserté leur pays natal pour la ville, il est vrai, la plus grande et la plus belle du monde, mais qui pourtant n'est point la leur. Après cette Rome, que l'on peut dire la commune patrie, passez en rev...
Table des matières
- Œuvres complètes de Sénèque
- DE LA COLÈRE
- Livre I
- Livre II
- Livre III
- CONSOLATION A MARCIA
- I.
- II.
- III.
- IV.
- V.
- VI.
- VII.
- VIII.
- IX.
- X.
- XI.
- XII.
- XIII.
- XIV.
- XV.
- XVI.
- XVII.
- XVIII.
- XIX.
- XX.
- XXI.
- XXII.
- XXIII.
- XXIV.
- XXV.
- XXVI.
- PETITES PIÈCES DE VERS
- I. A la Corse
- II. Sur la même
- III. Plainte
- IV. Autre plainte
- V. Autre
- VI. Autre
- VII. A un ami
- VIII. Puissance du temps
- IX. Un vœu
- X. A la ville de Cordoue
- CONSOLATION A HELVIA
- I. - 1
- II. - 1
- III. - 1
- IV. - 1
- V. - 1
- VI. - 1
- VII. - 1
- VIII. - 1
- IX. - 1
- X. - 1
- XI. - 1
- XII. - 1
- XIII. - 1
- XIV. - 1
- XV. - 1
- XVI. - 1
- XVII. - 1
- CONSOLATION A POLYBE
- XX. - 1
- XXI. - 1
- XXII. - 1
- XXIII. - 1
- XXIV. - 1
- XXV. - 1
- XXVI. - 1
- XXVII.
- XXVIII.
- XXIX.
- XXX.
- XXXI.
- XXXII.
- XXXIII.
- XXXIV.
- XXXV.
- XXXVI.
- XXXVII.
- DE LA VIE HEUREUSE
- I. - 2
- II. - 2
- III. - 2
- IV. - 2
- V. - 2
- VI. - 2
- VII. - 2
- VIII. - 2
- IX. - 2
- X. - 2
- XI. - 2
- XII. - 2
- XIII. - 2
- XIV. - 2
- XV. - 2
- XVI. - 2
- XVII. - 2
- XVIII. - 1
- XIX. - 1
- XX. - 2
- XXI. - 2
- XXII. - 2
- XXIII. - 2
- XXIV. - 2
- XXV. - 2
- XXVI. - 2
- XXVII. - 1
- XXVIII. - 1
- DU REPOS
- XXVIII. - 2
- XXIX. - 1
- XXXI. - 1
- XXXII. - 1
- DE LA CONSTANCE DU SAGE
- I. - 3
- II. - 3
- III. - 3
- IV. - 3
- V. - 3
- VI. - 3
- VII. - 3
- VIII. - 3
- IX. - 3
- X. - 3
- XI. - 3
- XII. - 3
- XIII. - 3
- XIV. - 3
- XV. - 3
- XVI. - 3
- XVII. - 3
- XVIII. - 2
- XIX. - 2
- DE LA PROVIDENCE
- I. - 4
- II. - 4
- III. - 4
- IV. - 4
- V. - 4
- VI. - 4
- DE LA TRANQUILLITÉ DE L’ÂME
- Lettre de Sérénus à Sénèque
- Réponse de Sénèque
- APOCOLOQUINTOSE
- Présentation
- I. - 5
- II. - 5
- III. - 5
- IV. - 5
- V. - 5
- VI. - 5
- VII. - 4
- VIII. - 4
- IX. - 4
- X. - 4
- XI. - 4
- XII. - 4
- XIII. - 4
- XIV. - 4
- XV. - 4
- DE LA CLÉMENCE
- Livre I - 1
- Livre II - 1
- DE LA BRIÈVETÉ DE LA VIE
- I. - 6
- II. - 6
- III. - 6
- IV. - 6
- V. - 6
- VI. - 6
- VII. - 5
- VIII. - 5
- IX. - 5
- X. - 5
- XI. - 5
- XII. - 5
- XIII. - 5
- XIV. - 5
- XV. - 5
- XVI. - 4
- XVII. - 4
- XVIII. - 3
- XIX. - 3
- XX. - 3
- DES BIENFAITS
- Livre I - 2
- Livre II - 2
- Livre III - 1
- Livre IV
- Livre V
- Livre VI
- Livre VII
- LETTRES A LUCILIUS
- Lettre I. Sur l'emploi du temps
- Lettre II. Des voyages et de la lecture
- Lettre III. Du choix des amis
- Lettre IV. Sur la crainte de la mort
- Lettre V. De la philosophie d'ostentation et de la vraie philosophie. — La crainte et l'espérance
- Lettre VI. De la véritable amitié
- Lettre VII. Fuir la foule.
- Lettre VIII. Travail du sage sur lui-même. — Mépris des biens extérieurs
- Lettre IX. Pourquoi le sage se fait des amis
- Lettre X. Utilité de la retraite. — Vœux et prières des hommes
- Lettre XI. Ce que peut la sagesse contre les défauts naturels. — Il faut se choisir des modèles
- Lettre XII. Avantages de la vieillesse. — Sur la mort volontaire
- Lettre XIII. Sur la force d'âme qui convient au sage. — Ne pas trop craindre l'avenir
- Lettre XIV. Jusqu'à quel point il faut soigner le corps
- Lettre XV. Des exercices du corps. — De la modération dans les désirs
- Lettre XVI. Utilité de la philosophie. — La nature et l'opinion
- Lettre XVII. Tout quitter pour la philosophie. — Avantages de la pauvreté
- Lettre XVIII. Les Saturnales à Rome. — Frugalité du sage
- Lettre XIX. Quitter les hauts emplois pour le repos
- Lettre XX. Même sujet. — Inconstance des hommes
- Lettre XXI. Vraie gloire du philosophe — Éloge d'Épicure
- Lettre XXII. Manière de donner les conseils. — Quitter les affaires. — Peur de la mort
- Lettre XXIII. La philosophie, source des véritables jouissances
- Lettre XXIV. Craintes de l'avenir et de la mort. — Suicides par dégoût de la vie
- Lettre XXV. Dangers de la solitude. — Se choisir un modèle de vie
- Lettre XXVI. Éloge de la vieillesse
- Lettre XXVII. Il n'est de bonheur que dans la vertu. — Ridicules de Sabinus
- Lettre XXVIII. Inutilité des voyages pour guérir l'esprit
- Lettre XXIX. Des avis indiscrets. — Que le sage plaise à lui-même, non à la foule
- Lettre XXX. Attendre la mort de pied ferme, à l'exemple de Bassus
- Lettre XXXI. Dédaigner les vœux même de nos amis et l'opinion du vulgaire
- Lettre XXXII. Compléter sa vie avant de mourir
- Lettre XXXIII. Sur les sentences des philosophes. — Penser à son tour par soi-même
- Lettre XXXIV. Encouragements à Lucilius
- Lettre XXXV. Il n'y a d'amitié qu'entre les gens de bien
- Lettre XXXVI. Avantages du repos. — Dédaigner les vœux du vulgaire. — Mépriser la mort
- Lettre XXXVII. Le serment de l'homme vertueux comparé à celui du gladiateur
- Lettre XXXVIII. Les courts préceptes de la philosophie préférables aux longs discours
- Lettre XXXIX. Aimer mieux la médiocrité que l'excès
- Lettre XL. Le vrai philosophe parle autrement que le rhéteur
- Lettre XLI. Dieu réside dans l'homme de bien. — Vraie supériorité de l'homme
- Lettre XLII. Rareté des gens de bien. — Vices cachés sous l'impuissance. — Ce qui est gratuit coûte souvent bien cher
- Lettre XLIII. Vivre comme si l'on était sous les yeux de tous. — La conscience
- Lettre XLIV. La vraie noblesse est dans la philosophie
- Lettre XLV. Sur les subtilités de l'école
- Lettre XLVI. Éloge d'un ouvrage de Lucilius
- Lettre XLVII. Qu'il faut traiter humainement ses esclaves
- Lettre XLVIII. Que tout soit commun entre amis. — Futilité de la dialectique
- Lettre XLIX. La vie est courte. Ne point la dépenser en futilités sophistiques
- Lettre L. Que peu d'hommes connaissent leurs défauts
- Lettre LI. Les bains de Baïes. Leurs dangers, même pour le sage
- Lettre LII. Sages et philosophes de divers ordres
- Lettre LIII. Des maladies de l'âme. — La philosophie veut l'homme tout entier
- Lettre LIV. Sénèque attaqué de l'asthme. — Préparation à la mort
- Lettre LV. Description de la maison de Vatia. — L'apathie ; le vrai repos
- Lettre LVI. Bruits divers d'un bain public. — Le sage peut étudier même au sein du tumulte
- Lettre LVII. La grotte de Naples. — Faiblesses naturelles que la raison ne saurait vaincre
- Lettre LVIII. De la division des êtres selon Platon. — La tempérance, le suicide
- Lettre LIX. Leçons de style. — La flatterie. — Vraies et fausses joies
- Lettre LX. Vœux imprévoyants. — Avidité des hommes
- Lettre LXI. Se corriger, se soumettre à la nécessité
- Lettre LXII Même au sein des affaires on peut étudier
- Lettre LXIII. Ne point s'affliger sans mesure de la perte de ses amis
- Lettre LXIV. Éloge du philosophe Q. Sextius. — Respect dû aux anciens, instituteurs de l'humanité
- Lettre LXV. Opinions de Platon, d'Aristote et des stoïciens sur la cause première
- Lettre LXVI. Que tous les biens sont égaux et toutes les vertus égales
- Lettre LXVII. Que tout ce qui est bien est désirable. — Patience dans les tourments
- Lettre LXVIII. La retraite : n'en point faire vanité
- Lettre LXIX. Que les fréquents voyages sont un obstacle à la sagesse
- Lettre LXX. Du suicide. Quand peut-on y recourir ? Exemples mémorables
- Lettre LXXI. Qu'il n'y a de bien que ce qui est honnête. — Différents degrés de sagesse
- Lettre LXXII. Tout abandonner pour embrasser la sagesse
- Lettre LXXIII. Que les philosophes ne sont ni des séditieux ni de mauvais citoyens. — Jupiter et l'homme de bien
- Lettre LXXIV. Qu'il n'y a de bien que ce qui est honnête
- Lettre LXXV. Écrire simplement et comme on pense. — Affections et maladies de l'âme. — Trois classes d'aspirants à la sagesse
- Lettre LXXVI. Sénèque, quoique vieux, prend encore des leçons. Il prouve de nouveau que l'honnête est le seul bien. — N'estimer dans l'homme que son âme
- Lettre LXXVII. La flotte d'Alexandrie. — Mort volontaire de Marcellus. — Juger d'une vie par son dénouement
- Lettre LXXVIII. Le mépris de la mort, remède à tous les maux. — L'opinion, mesure des biens et des maux
- Lettre LXXIX. Scylla, Charybde, l'Etna. — La gloire est l'ombre de la vertu
- Lettre LXXX. Futilité des spectacles. — Certains grands comparés à des comédiens
- Lettre LXXXI. Des bienfaits, de l'ingratitude, de la reconnaissance
- Lettre LXXXII Contre la mollesse. — Subtilités des dialecticiens
- Lettre LXXXIII. Dieu connaît toutes nos pensées. — Exercices et régime de Sénèque. — Sophisme de Zénon sur l'ivresse
- Lettre LXXXIV. La lecture. Comment elle sert à la composition. — Les abeilles
- Lettre LXXXV. Que le sage s'interdise même les passions les plus modérées
- Lettre LXXXVI. Maison de campagne et bains de Scipion l'Africain. Bains modernes. — Plantation des oliviers
- Lettre LXXXVII. Frugalité de Sénèque. — Du luxe. — Les richesses sont-elles un bien ?
- Lettre LXXXVIII. Des arts libéraux
- Lettre LXXXIX. Division de la philosophie. — Du luxe et de l'avarice
- Lettre XC. Éloge de la philosophie. — Les premiers hommes. — La philosophie n'a pas inventé les arts mécaniques
- Lettre XCI. Sur l'incendie de Lyon, l'instabilité des choses humaines et la mort
- Lettre XCII. Contre les épicuriens. Le souverain bien n'est pas dans la volupté
- Lettre XCIII. Sur la mort de Métronax. — Mesurer la vie sur l'emploi qu'on en fait, non sur sa durée
- Lettre XCIV. De l'utilité des préceptes. — De l'ambition, de ses angoisses
- Lettre XCV. Insuffisance des préceptes philosophiques. Il faut encore des principes généraux. — Sur l'intempérance
- Lettre XCVI. Adhérer à la volonté de Dieu. — La vie est une guerre
- Lettre XCVII. Du procès de Clodius. — Force de la conscience
- Lettre XCVIII. Ne point s'attacher aux biens extérieurs. — L'âme, plus puissante que la Fortune, se fait une vie heureuse ou misérable
- Lettre XCIX. Sur la mort du fils de Marullus. — Divers motifs de consolation
- Lettre C. Jugement sur les écrits du philosophe Fabianus
- Lettre CI. Sur la mort de Sénécio. — Vanité des longs projets. — Ignoble souhait de Mécène
- Lettre CII. Sur l'immortalité de l'âme. — Que l'illustration après la mort est un bien
- Lettre CIII. Comment l'homme doit se méfier de l'homme. — Ne point rompre avec les usages reçus
- Lettre CIV. Une indisposition de Sénèque. — Tendresse de sa femme pour lui. — Les voyages ne guérissent point les maux de l'âme. — Vivre avec les grands hommes de l'antiquité
- Lettre CV. Ce qui fait la sécurité de la vie. — Des mauvaises consciences
- Lettre CVI. Si le bien est corps. — Fuir les subtilités
- Lettre CVII. Se préparer à toutes les disgrâces. — Suivre sans murmurer les ordres de Dieu
- Lettre CVIII. Comment il faut écouter les philosophes. — Attalus, Sotion, Pythagore. — Tout rapporter à la vie pratique
- Lettre CIX. Si le sage est utile au sage, et comment
- Lettre CX. Vœux et craintes chimériques de l'homme
- Lettre CXI. Le sophiste. Le véritable philosophe
- Lettre CXII. Difficulté de réformer les mauvaises habitudes
- Lettre CXIII. Si les vertus sont des êtres animés : absurdes questions. — Suivre la vertu sans espoir de récompense
- Lettre CXIV. Que la corruption du langage vient de celle des mœurs. — Mécène écrivain. — Salluste
- Lettre CXV. Que le discours est le miroir de l'âme. — Beauté de la vertu. — Sur l'avarice
- Lettre CXVI. Qu'il faut bannir entièrement les passions
- Lettre CXVII. Quelle différence les stoïciens mettaient entre la sagesse et être sage. — Du suicide
- Lettre CXVIII. Des élections à Rome. — Du bien et de l'honnête
- Lettre CXIX. Qu'on est riche quand on commande à ses désirs
- Lettre CXX. Comment nous est venue la notion du bon et de l'honnête. — L'homme est rarement semblable à lui-même
- Lettre CXXI. Que tout animal a la conscience de sa constitution
- Lettre CXXII. Contre ceux qui font de la nuit le jour. — Le poète Montanus
- Lettre CXXIII. Mœurs frugales de Sénèque. — Fuir les apologistes de la volupté
- Lettre CXXIV. Que le souverain bien se perçoit non par les sens, mais par l'entendement
- QUESTIONS NATURELLES
- Livre I – Étude de Dieu et de la nature, la plus grande de toutes. Météores ignés. Arc-en-ciel. Miroirs. Verges. Parhélies.
- Livre II – L'air. Les nuages. Les éclairs. La foudre. – Doctrine des Toscans sur les augures. – Ne pas plus craindre la foudre que tout autre danger de mort.
- Livre III – Les eaux terrestres : d'où elles se forment. – La terre, pareille au corps humain. – Les poissons. Le rouget. – Luxe des tables. – Déluge final.
- Livre IV – Éloge de Lucilius. – Dangers de la flatterie. – Origine et description du Nil. – Phénomènes de la grêle, de la neige, de la glace, de la pluie. – La glace, comme consommation de luxe.
- Livre V – Ce que c'est que le vent. Diverses sortes de vents. Leurs avantages. Comment l'homme en a fait des instruments de malheurs.
- Livre VI – Des tremblements de terre. Pompéi. – Système de Thalès. – Sources du Nil. Aristote, Théophraste, Callisthène tué par ordre d'Alexandre. – La philosophie nous aguerrit contre tous les fléaux.
- Livre VII – Des comètes.
- FRAGMENTS
- Sur la superstition
- De l'amitié
- Sur la vie de son père
- Épitaphe de Sénèque
- LES TRAGÉDIES DE SÉNÈQUE
- INTRODUCTION AUX TRAGÉDIES
- HERCULE FURIEUX
- Personnages
- Argument
- Acte Premier
- Acte Second
- Acte Troisième
- Acte Quatrième
- Acte Cinquième
- THYESTE
- Argument - 1
- Acte Premier - 1
- Acte Second - 1
- Acte Troisième - 1
- Acte Quatrième - 1
- Acte Cinquième - 1
- LES PHÉNICIENNES
- Personnages - 1
- Argument - 2
- Acte Premier - 2
- Acte Second - 2
- Acte Troisième - 2
- Acte Quatrième - 2
- HIPPOLYTE
- Argument - 3
- Acte Premier - 3
- Acte Second - 3
- Acte Troisième - 3
- Acte Quatrième - 3
- Acte Cinquième - 2
- ŒDIPE
- Argument - 4
- Acte Premier - 4
- Acte Second - 4
- Acte Troisième - 4
- Acte Quatrième - 4
- Acte Cinquième - 3
- LES TROYENNES
- Argument - 5
- Acte Premier - 5
- Acte Second - 5
- Acte Troisième - 5
- Acte Quatrième - 5
- Acte Cinquième - 4
- MÉDÉE
- Argument - 6
- Acte Premier - 6
- Acte Second - 6
- Acte Troisième - 6
- Acte Quatrième - 6
- Acte Cinquième - 5
- AGAMEMNON
- Personnages - 2
- Argument - 7
- Acte Premier - 7
- Acte Second - 7
- Acte Troisième - 7
- Acte Quatrième - 7
- Acte Cinquième - 6
- HERCULE SUR L’ŒTA
- Personnages - 3
- Argument - 8
- Acte Premier - 8
- Acte Second - 8
- Acte Troisième - 8
- Acte Quatrième - 8
- Acte Cinquième - 7
- OCTAVIE
- Personnages - 4
- Argument - 9
- Acte Premier - 9
- Acte Second - 9
- Acte Troisième - 9
- Acte Quatrième - 9
- Acte Cinquième - 8
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