De la Servitude volontaire
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De la Servitude volontaire

ou Contr'Un

  1. 123 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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De la Servitude volontaire

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À propos de ce livre

Avertissement: Libre à vous de choisir des fac-similés de piètre qualité; le présent ouvrage a été entièrement recomposé, revu, corrigé et annoté au besoin, l'orthographe modernisée, car déchiffrer et interpréter ralentit et gâche le plaisir de lire; bref, tout a été fait pour rendre votre lecture plus accessible et agréable, et à un prix équivalent, sinon moins cher par rapport à l'existant.Ouvrage posthume d'Etienne de La Boétie.Il s'agit d'un texte politique essentiel. L'auteur se pose la question: Pourquoi un seul peut gouverner un million, alors qu'il suffirait à ce million de dire non pour que le gouvernement disparaisse?NB: les droits d'auteur sur cet ouvrage seront intégralement reversés aux Restos du Coeur ou, à défaut, à une autre association caritative laïque et apolitique.

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Informations

Le Discours en français actuel

« Il tiranno, que è uno solo, ed uno contra tutti,
ha sempre un interesse non solamente diverso,
ma per lo più direttamente opposito a quello de tutti. »
(Alfieri ; Della Tirannide, cap. V.)
« Le tyran, qui est seul, et seul contre tous,
a toujours un intérêt, non seulement différent,
mais directement opposé à celui de tous »
(Vittorio Alfieri ; De la Tyrannie, chap. V.)




« Je ne vois pas de bien d’avoir plusieurs maîtres
Qu’un seul soit le maître, qu’un seul soit le roi. »
Voilà ce que déclara Ulysse en public, selon Homère.
S’il eût dit seulement : «Je ne vois pas de bien d’avoir plusieurs maîtres », c’était suffisant. Mais au lieu d’en déduire que la domination de plusieurs ne peut être bonne, puisque la puissance d’un seul, dès qu’il prend ce titre de maître, est dure et déraisonnable, il ajoute au contraire :
«Qu’un seul soit le maître, qu’un seul soit roi. »
Il faudrait peut-être excuser Ulysse[1] d’avoir tenu ce langage, qui lui servait alors pour apaiser la révolte de l’armée : je crois qu’il conformait plus son discours aux circonstances qu’à la vérité.
Mais à la réflexion, c’est un extrême malheur que d’être assujetti à un maître dont on ne peut jamais être assuré qu’il soit bon, et qui a toujours le pouvoir d’être méchant quand il le voudra. Quant à obéir à plusieurs maîtres, c’est être autant de fois extrêmement malheureux.
Je ne veux pas débattre ici la question tant de fois agitée, à savoir si d’autres sortes de régimes sont meilleurs que la monarchie. Encore voudrais-je savoir, avant de chercher quel rang la monarchie doit occuper parmi les divers modes de gouverner la chose publique, si l’on doit même lui en accorder aucun ; car il est malaisé de croire qu’il y ait rien de public dans ce gouvernement où tout est à un seul. Mais réservons pour un autre temps cette question qui mériterait bien un traité à part, et qui provoquerait toutes les disputes politiques.
Pour le moment, je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent ; qui n’a pouvoir de leur nuire qu’autant qu’ils veulent bien l’endurer ; et qui ne pourrait leur faire aucun mal s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire. Chose vraiment importante — et pourtant si commune qu’il faut plutôt supporter que s’en ébahir -, de voir un million d’hommes misérablement asservis, le joug sur le cou, non qu’ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils semblent fascinés et comme ensorcelés par le seul nom d’un, qu’ils ne devraient pas redouter — puisqu’il est seul — ni en aimer les qualités — puisqu’il est envers eux inhumain et cruel. La faiblesse de nous autres hommes est telle qu’il faut souvent que nous obéissions à la force ; obligés de temporiser car nous ne pouvons pas être toujours les plus forts. Si donc une nation est contrainte, par la force des armes, au pouvoir d’un seul — comme la cité d’Athènes à celui des trente tyrans[2] —, il ne faut pas s’étonner qu’elle serve, mais bien le déplorer ; ou bien plutôt, ne s’en étonner ni ne s’en plaindre, mais supporter le malheur avec patience, et se réserver pour un avenir meilleur.
Notre nature est ainsi faite que les devoirs communs de l’amitié absorbent une bonne part de notre vie. Il est raisonnable d’aimer la vertu, d’estimer les belles actions, d’être reconnaissants pour les bienfaits reçus, et de réduire souvent notre propre bien-être pour accroître l’honneur et l’avantage de celui qu’on aime, et qui le mérite. Si donc les habitants d’un pays trouvent parmi eux un de ces grands personnages qui leur ait donné des preuves d’une grande prévoyance pour les sauvegarder, d’une grande hardiesse pour les défendre, d’un grand soin pour les gouverner ; s’ils s’habituent à la longue à lui obéir et à se fier à lui jusqu’à lui accorder quelques avantages, je ne sais s’il serait sage de l’ôter de là où il faisait bien pour le placer là où il pourra faire mal ; il semble, en effet, naturel d’avoir de la bonté de ne pas craindre de mal de la part de celui dont on n’a reçu que du bien.
Mais, ô Dieu bon, qu’est donc cela ? Comment appellerons-nous ce malheur ? Quel est ce vice, ce vice horrible, de voir un nombre infini de personnes, non seulement obéir, mais servir ; non pas être gouvernés, mais être tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, femmes ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ? De les voir souffrir les rapines, les paillardises, les cruautés, non d’une armée, non d’un camp barbare contre lesquels chacun devrait défendre son sang et sa vie, mais d’un seul ! Non d’un Hercule ni d’un Samson, mais d’un seul hommelet, et le plus souvent le plus lâche et efféminé de la nation ; qui n’a jamais flairé la poudre des batailles ni guère foulé le sable des tournois, qui n’est pas seulement inapte à commander aux hommes, mais encore incapable de servir la moindre femmelette ! Appellerons-nous cela lâcheté ? Appellerons-nous vils et couards ces hommes soumis ? Si deux, si trois, si quatre cèdent à un seul, c’est étrange, mais toutefois possible ; on pourrait peut-être dire avec raison que c’est faute de cœur. Mais si cent, si mille souffrent l’oppression d’un seul, ne dira-t-on pas qu’ils ne veulent pas, qu’ils n’osent pas s’en prendre à lui, et que ce n’est pas couardise, mais plutôt mépris ou dédain ?
Enfin, si l’on voit non pas cent, non pas mille hommes, mais cent pays, mille villes, un million d’hommes ne pas assaillir celui qui les traite tous comme autant de serfs et d’esclaves, comment pourrons-nous nommer cela ? Est-ce lâcheté ? Or il est en tout vice quelque borne naturelle, qu’ils ne peuvent pas dépasser. Deux hommes, et même dix, peuvent bien en craindre un ; mais si mille, un million, mille villes ne se défendent pas contre un seul homme, cela n’est pas couardise, elle ne va pas jusque-là ; pas plus que la vaillance n’exige pas qu’un seul homme escalade une forteresse, attaque une armée, conquière un royaume. Quel vice monstrueux est donc celui-ci, qui ne mérite pas même le titre de couardise, qui ne trouve pas de nom assez laid, que la nature désavoue et que la langue refuse de nommer ?...
Qu’on mette d’un côté cinquante mille hommes en armes, d’un autre autant ; qu’on les range en bataille, qu’ils en viennent aux mains ; les uns, libres, combattent pour leur liberté, les autres combattent pour la leur ravir. Auxquels promettra-t-on la victoire ? Lesquels, à votre avis, iront le plus courageusement au combat : ceux qui espèrent pour récompense de leurs peines le maintien de leur liberté, ou ceux qui n’attendent pour salaire des coups qu’ils donnent et qu’ils reçoivent que la servitude d’autrui ? Les uns ont toujours devant les yeux le bonheur de leur vie passée et l’attente d’un bien-être égal pour l’avenir. Ils pensent moins à ce qu’ils endurent le temps d’une bataille qu’à ce qu’ils endureraient à jamais, vaincus, eux, leurs enfants et toute leur postérité. Les autres n’ont pour les enhardir qu’une petite pointe de convoitise qui s’émousse soudain contre le danger, et dont l’ardeur s’éteint à la moindre goutte de sang de leur première blessure. Aux batailles si renommées de Miltiade, de Léonidas, de Thémistocle[3] , qui ont eu lieu il y a deux mille ans ,et qui vivent encore aujourd’hui aussi fraîches dans la mémoire des livres et des hommes que si elles venaient d’être livrées hier, en Grèce, pour le bien des Grecs et pour l’exemple du monde entier, qu’est-ce qui donna à un si petit nombre de gens, comme l’étaient les Grecs, non pas le pouvoir, mais le courage de supporter la force de tant de navires alors que la mer en était chargée ; de vaincre tant de nations qui étaient en si grand nombre que tous les soldats grecs, pris ensemble, n’auraient pas fourni assez de capitaines aux armées ennemies ? Dans ces journées glorieuses, c’était moins la bataille des Grecs contre les Perses que la victoire de la liberté sur la domination, de l’affranchissement sur la convoitise.
C’est chose très étrange d’ouïr parler de la vaillance que la liberté met au cœur de ceux qui la défendent ! Mais ce qui arrive, partout et tous les jours : qu’un homme seul en mate cent mille et les prive de leur liberté, qui le croirait, s’il ne faisait que l’entendre dire et non le voir ? Et si cela n’arrivait que dans des pays étrangers, des terres lointaines et qu’on vînt nous le raconter, qui ne penserait ce récit inventé et non véritable?
Or ce tyran seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni de le défaire (déposer). Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s’agit pas de lui ôter quoi que ce soit, mais de ne rien lui donner. Pas besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu qu’il ne fasse rien contre lui-même. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu’ils en cessant de servir, ils en seraient quittes. C’est le peuple qui s’asservit et qui se coupe la gorge ; qui, ayant le choix d’être soumis ou d’être libre, quitte la liberté et prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche... S’il lui coûtait quelque chose pour recouvrer sa liberté, je ne l’en presserais pas ; même si ce qu’il doit avoir de plus cher est de rentrer dans ses droits naturels et, pour ainsi dire, de bête redevenir homme. Mais je n’attends même pas de lui une si grande hardiesse ; j’admets qu’il aime mieux je ne sais quelle assurance de vivre misérablement, qu’un espoir douteux de vivre comme il l’entend. Mais quoi ! Si pour avoir la liberté il suffit de la désirer, s’il n’est besoin que d’un simple vouloir, se trouvera-t-il une nation au monde qui estime encore la payer trop cher en pouvant la gagner par un simple souhait ? Et qui regretterait sa volonté de recouvrer un bien qu’il devrait racheter au prix du sang, et dont la perte devrait rendre à tout homme d’honneur la vie amère et la mort salutaire ? Certes, comme le feu d’une petite étincelle grandit et se renforce toujours, et plus il trouve de bois, plus il est prêt à en brûler, mais se consume et finit par s’éteindre, sans qu’on y jette d’eau, de lui-même quand on cesse de l’alimenter, de même, plus les tyrans pillent, plus ils exigent ; plus ils ruinent et détruisent, plus où leur donne, plus on les sert. Ils se fortifient d’autant, deviennent de plus en plus frais et dispos pour tout anéantir et tout détruire. Mais si on ne leur donne rien, si on ne leur obéit pas, sans combattre, sans frapper, ils restent nus et défaits et ne sont plus rien, de même que la branche, n’ayant plus de suc ni d’aliment à sa racine, devient sèche et morte.
Pour acquérir le bien qu’il exige, l’homme hardi ne redoute aucun danger, l’homme avisé ne refuse aucune peine. Seuls les lâches et les engourdis ne savent ni endurer le mal, ni recouvrer le bien qu’ils se bornent à convoiter. La vertu d’y prétendre leur est ôtée par leur propre lâcheté ; il ne leur reste que le désir naturel de le posséder. Ce désir, cette volonté est commune aux sages et aux imprudents, aux courageux et aux couards, pour souhaiter toutes choses dont la possession les rendrait heureux et contents. Il est une seule chose que les hommes, je ne sais pourquoi, n’ont pas la force de désirer : c’est la liberté, qui est toutefois un bien si grand et si doux ! Qu’elle soit perdue, tous les maux s’ensuivent, et même les biens qui demeurent après elle, perdent entièrement leur goût et leur saveur, corrompus par la servitude. La seule liberté, les hommes ne la désirent pas, semble- t-il, parce que s’ils la désiraient, ils l’auraient ; comme s’ils refusaient de faire cette précieuse acquisition parce qu’elle est trop facile.
Pauvres et misérables peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler vos maisons et dépouiller des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que vous ne pouvez prétendre que rien soit à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement en location vos biens, vos familles, et vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas par des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez hissé où il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, n’a que deux mains, n’a qu’un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini qui peuple nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tient-il tous ces yeux qui vous épient[4], si ce n’est vous qui les lui avez donnés ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ?
Les pieds dont il foule vos cités, d’où les a-t-il, si ce ne sont pas les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure[5], vous nourrissez vos enfants, dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il en fasse les instruments de ses convoitises et les exécuteurs de ses vengeances[6]. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans des sales et vils plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort et rude, et qu’il vous tienne la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous en délivrer, mais seulement de le vouloir.
Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser ou l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, sous son propre poids tomber et se rompre.
Les médecins conseillent justement de ne pas toucher les plaies incurables, et peut- être ai-je tort ...

Table des matières

  1. De la Servitude volontaire
  2. Déjà parus
  3. Quelques mots sur l'Auteur
  4. Avertissement de l'Auteur/Traducteur
  5. Le Discours en français actuel
  6. Le Discours dans le texte
  7. Page de copyright