
- 252 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
À propos de ce livre
Récit par lui-même de la vie bien remplie d'un philosophe, poète, soldat, historien et ambassadeur, fort engagé dans la politique de son temps entre l'Angleterre d'Élisabeth et la France de Louis XIII. Tenu par le secret il nous en dit hélas peu sur les arcanes des cabinets, mais ses descriptions des cours royales sont captivantes par leur réalisme. Il nous en apprend aussi beaucoup sur la vie militaire lors des campagnes, alors saisonnières, que se livraient les souverains d'une Europe troublée. Ce gentilhomme philosophe, diplomate bravache, nous offre un aperçu surprenant de l'esprit d'une époque aujourd'hui bien curieuse.
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Informations
Notes
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- Roman de chevalerie en vers par Spencer.
Quoique Sa Seigneurie, avec sa scrupuleuse exactitude, n’ait voulu écrire sur ses ancêtres que ce qui était d’une incontestable notoriété, il est pourtant probable qu’il a dû avoir sous les yeux quelques notes de famille : car Dugdale, dans son Baronage, vol. II, p. 258, édition de 1676, cite un curieux passage sur l’origine du nom d’Herbert, d’après un manuscrit qu’il avait vu entre les mains de notre auteur, lord Herbert. H. W.
Cette insurrection eut lieu dans la neuvième année du règne d’Édouard IV, sous les ordres de sir John Coniers et de Robert Riddesdale, en faveur de Henri VI. William, comte de Pembroke, et son frère sir Richard Herbert furent envoyés contre eux et devaient être joints par le comte de Devonshire ; mais une dispute s’étant élevée entre les deux comtes sur l’emplacement de leurs quartiers, le comte de Devonshire se sépara de Pembroke qui, ayant attaqué seul l’ennemi à Danesmoore, près d’Edgecot, comté de Northampton, fut battu et fait prisonnier avec son frère, et tous deux furent mis à mort avec Richard Widville, comte de Rivers, père de la reine, par les ordres du duc de Clarence et du comte de Warwick, qui s’étaient révoltés contre Édouard. H. W.
Il avait appris les langues étrangères dans l’espérance de devenir secrétaire d’État, mais des désappointements à la cour le firent entrer dans les ordres, et il devint prébendier de Lincoln et recteur de Barneston, près de Salisbury. Il mourut entre 1630 et 1640. Ses poésies furent imprimées à Londres en 1635 sous le titre du Temple, et son Prestre du Temple en 1652. Lord Bacon lui a dédié une traduction de Psaumes en vers anglais. H. W.
Depuis vicomte de Wimbledon. Voir son article dans Royal and noble authors. H. W.
Lait qu’on fait tourner avec du vin ou un acide quelconque. (N. du trad.)
Les antidotaires faisaient ordinairement partie des anciens dispensaires, parce que les poisons étant à la mode, les antidotes devaient l’être aussi. H. W.
Johannes Fernelius, médecin de Henri II de France, a publié des Opera medicinalia et l’Universa medicina, in-4, 1564, et in-folio, 1577. Lud. Mercatus, médecin de Philippe II et Philippe III d’Espagne, est l’auteur des Opera medica et chirurgica, Francfort, in-folio, 1620. Daniel Sennertus a publié les Institutiones medicinæ, 1620, et Johannes Heurnius un ouvrage sous le même titre, 1597. H. W.
C’est là une raison très peu chrétienne pour pardonner à nos ennemis, et ce n’est vraiment pas là ce qu’on peut appeler le pardon. Est-ce pardonner que de remettre une offense dans l’espoir qu’elle sera doublement punie ? Un des passages les plus étranges de Shakespeare, c’est cette horrible réflexion d’Hamlet lorsqu’il dit qu’il ne veut pas tuer le roi pendant ses prières, de peur de l’envoyer au ciel, et alors que deviendra ma vengeance ? De pareils sentiment doivent être notés et blâmés, surtout dans les auteurs, qui assurément ne veulent pas prêcher la méchanceté ni la vengeance. Les autres motifs de Sa Seigneurie sont mieux fondés, quoique toujours assez égoïstes. Il ne paraît pas raisonner en philosophe vraiment humain en avouant qu’il continue à pardonner quoique ce soit le moyen, dit-il, d’encourager les injures. La beauté de la vertu consiste à faire le bien même à son propre préjudice. H. W.
Antoine de Pluvinel, premier écuyer de Louis XIII, roi de France. Il a publié un très bel in-folio en français et en allemand intitulé : Instruction du roi en l’exercice de monter à cheval, Paris, 1619. Il est composé de dialogues entre le jeune roi, le duc de Bellegarde et lui-même, et orné d’un grand nombre de belles planches, par Crispin de Pas, qui montrent tout le système du manège, avec beaucoup de portraits des grands personnages de la cour. H. W.
Les courses de chevaux ont été instituées en Angleterre sous le règne de Jacques Ier.
Robert Devereux, comte d’Essex, favori de la reine Élisabeth, encourut sa disgrâce par sa hauteur et son incapacité : il résolut alors de se venger et entreprit de détrôner la reine. Arrêté et condamné à mort, il se reconnut coupable et fut exécuté à l’âge de trente-quatre ans, en 1601. (Note du traducteur.)
Il est peut-être impossible, après tant de temps, de savoir au juste quelle était cette dame ; mais il n’est pas douteux que ce fût la même personne qu’il mentionne plus loin, en l’appelant la plus belle de son temps. H. W.
Ou Mello, ancienne baronnie et château situés dans le Beauvaisis, coutume et bailliage de Soissons. Après avoir appartenu primitivement à une famille qui en porta le nom dès l’année 1103, ils passèrent dans celle de Neelle, puis dans la maison de Montmorency, en 1524, en la personne de François, père du grand connétable Anne de Montmorency, mort à la bataille de Saint-Denis, en 1567. Il eut pour fils le duc Henri, aussi connétable, dont il est question dans ces mémoires. Le beau château de Mello, bâti sur une éminence qui domine le village de ce nom et une vallée pittoresque, est aujourd’hui la propriété de M. le baron Seillière, qui, en lui rendant toute son ancienne splendeur, en a fait une résidence aussi intéressante pour le touriste que pour l’amateur des arts. (N. du trad.)
Henri de Montmorency, second fils du grand connétable Anne de Montmorency, qui fut tué à la bataille de Saint-Denis, 1567, et frère du duc François, homme d’État et guerrier renommé. Henri ne se distingua pas moins dans ces deux carrières et se couvrit de gloire aux batailles de Dreux et de Saint-Denis. Il fut fait connétable par Henri IV, quoiqu’il ne sût ni lire ni écrire, et mourut couvert de l’habit de saint François, en 1614*. C’était le père du brave et infortuné duc Henri, le dernier de cette illustre et ancienne lignée qui avait pris pour devise : Dieu ayde au premier baron chrétien ! La duchesse de Ventadour, dont il est ici question, était Marguerite, seconde fille du connétable, qui avait épousé Anne de Levis, duc de Ventadour. H. W.
* Le connétable voulut mourir en habit de capucin. Un gentilhomme, nommé Montdragon, lui dit : « Ma foi ! vous faites finement ; car si vous ne vous déguisez bien, vous n’entrerez jamais en paradis. » (Tallemant des Réaux, Historiette du connétable de Montmorency.)
Ce serment est un reste du temps des superstitions et des romans, qu’une époque soi-disant éclairée conserve encore. Le service solennel pour l’investiture des chevaliers, qui n’a aucun rapport avec la religion, est une des scènes de cette parade profane. Comme le serment passe pour ne plus engager à rien, c’est une singulière dérision que de prendre le ciel à témoin d’une pareille bagatelle. Ne serait-ce pas, en effet, une étrange chose si tous les chevaliers, à l’exemple du trop consciencieux lord Herbert, se croyaient obligés à se couper la gorge avec un homme chaque fois qu’une jeune miss aurait perdu sa fontange ! H. W.
Ici se trouve une lacune dans le manuscrit original. H. W.
Il devint ensuite écuyer de Louis XIII. Voir les figures de Crispin de Pas dans l’ouvrage de Pluvinel (N. du trad.)
En français dans le texte.
Isaac Casaubon, célèbre érudit protestant, né à Genève en 1559, où il enseignait le grec, Henri IV le fit venir à Paris en 1598, et le nomma son bibliothécaire. Après la mort de ce prince, Casaubon passa en Angleterre et obtint de Jacques Ier une pension et de riches bénéfices. Il mourut à Londres en 1614. Il a écrit plusieurs commentaires sur les auteurs grecs. (Note du traducteur)
Damien de Montluc, sieur de Balagny, fils du prince de Cambrai et de Renée de Clermont d’Amboise, sœur du brave Bussy. C’était un duelliste fameux, et Tallemant l’appelle le Bouteville de son temps. « Puymorin le tua, dit-il, dans la rue des Petits-Champs. Il est vrai qu’un valet le blessa par derrière d...
Table des matières
- Dédicace
- Avertissement pour la première édition
- Chapitre I
- Chapitre II
- Chapitre III
- Chapitre IV
- Chapitre V
- Chapitre VI
- Chapitre VII
- Chapitre VIII
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
- 7
- 8
- 9
- 10
- 11
- 12
- 13
- 14
- 15
- 16
- 17
- 18
- 19
- 20
- 21
- 22
- 23
- 24
- 25
- 26
- 27
- 28
- 29
- 30
- 31
- 32