Comment vous rendre malheureux
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Comment vous rendre malheureux

Avec vos 40 stratégies habituelles

  1. 300 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Comment vous rendre malheureux

Avec vos 40 stratégies habituelles

À propos de ce livre

Le nec plus ultra du guide à ne pas suivreÊtes-vous las des sempiternels et sérieux livres de développement personnel qui vous promettent l'amour, le bonheur et une vie fabuleuse? Préféreriez-vous perfectionner les habitudes qui vous maintiennent dans un cul-de-sac et dans la misère? Si c'est le cas, ce livre, Comment vous rendre malheureux avec vos 40 stratégies habituelles vous aidera à mettre le doigt sur les comportements éprouvésqui augmentent les sensations d'insatisfaction, siphonnent votre énergie et finissent par saboter votre vie.En suivant les conseils présentés dans ces pages avec un humour pince-sans-rire, vous acquerrez d'importantes aptitudes dysfonctionnelles qui vous permettront d'entretenir l'insatisfaction – mettre l'accent sur le négatif, vous appesantir sur ce que vous n'êtes pas, vous isoler de vos amis et des êtres chers, mal manger, trop boire, et bien plus encore. Si vous êtes déjà malheureux ou insatisfait, ces pages joueront un peu un rôle de miroir pour vous. Mais, si par le plus étrange des hasards, vous décidez que vous voulez plutôt être heureux, ce guide irrévérencieux vous indiquera quoi ne pas faire.

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Informations

PARTIE 1

Adoptez un style de vie misérable

Quelle chose misérable que la vie ! Vous vivez comme un coq en pâte, mais cela ne suffit pas.
Bertold Brecht
Quand je rencontre pour la première fois une personne qui s’inquiète d’une période prolongée de morosité dans sa vie, je procède en général à une évaluation complète. Ainsi, j’en apprends beaucoup sur l’état général de sa santé, sur les événements traumatisants récents dans sa vie, sur l’histoire de sa vie et sur son éducation. Je pose des questions liées à chacun des critères de diagnostic concernant les troubles de dépression. Un premier rendez-vous avec moi ressemble à un mélange de bavardage autour d’un thé et d’interrogatoire de la CIA.
Vers la fin de la rencontre, je passe souvent à une autre vitesse. « William, j’aimerais que vous imaginiez pendant quelques instants que nous sortons et que nous saisissons au vol les 12 prochaines personnes qui passeront devant cet édifice. Nous allons leur donner votre vie. Votre rythme de sommeil. Votre niveau d’exercice. Votre régime alimentaire. Votre nombre de contacts sociaux. Nous allons leur donner votre boulot, votre patron, votre maison, votre famille, votre situation financière, tout. 24 heures sur 24, ils devront vivre exactement comme vous l’avez fait récemment. Dans un mois, nous reviendrons pour voir comment ils s’en tirent. D’après vous, dans quel état seront-ils ? »
Un peu désorienté de découvrir qu’il est venu consulter un fou, William tique un peu, et ses paupières papillonnent. Ensuite, mon patient — que son nom soit William, Johanna, Kamal ou Carmelita — répond presque toujours la même chose : « Je pense qu’ils seraient déprimés. » Et habituellement, je suis d’accord.
Notez bien ce que je ne fais pas. Je ne donne pas aux otages imaginaires de William son histoire d’enfance, les pertes qu’il a subies dans sa vie ou tout autre facteur pouvant avoir un lien avec l’apparition de sa morosité. Je leur donne simplement la vie qu’il mène en ce moment. Habituellement, cela suffit à rendre son humeur du moment compréhensible. Parfois, je dois ajouter : « Et nous ferons en sorte qu’ils pensent comme vous. » Rendu à ce point, il est plus que certain qu’il sera d’accord que cette humeur tombe parfaitement sous le sens. Mais le plus souvent, il suffit de donner à nos otages son comportement.
Cela veut-il dire qu’aucune des autres causes de la morosité n’est pertinente ? Bien sûr que non. Le fait qu’il s’est presque noyé à l’âge de 11 ans et le harcèlement qu’il a subi pendant toute sa scolarité secondaire lui collent encore à la peau. Le divorce de l’an passé, le diabète qu’on lui a diagnostiqué et le cambriolage chez lui il y a six mois influent encore profondément sur son humeur. Il faudra qu’il regarde tout cela. Mais tous ces événements l’ont amené à adopter un style de vie qui suffit actuellement tout juste à maintenir la flamme. Si je me concentre uniquement sur son histoire et si je passe sous silence son style de vie actuel, nous n’irons nulle part. C’est comme si je me battais contre un feu de forêt en partant à la poursuite des campeurs négligents qui en sont à l’origine. Ce serait peut-être utile, mais insuffisant.
Si William est tellement insatisfait de son humeur actuelle, pourquoi ne change-t-il tout simplement pas de comportement ? La réponse se situe dans le rapport qui existe entre l’humeur et l’impulsion. Plus l’humeur s’assombrit, plus la tendance naturelle nous pousse à nous replier sur nous-mêmes, à nous protéger et à conserver de l’énergie. Nous nous retirons dans les profondeurs de la grotte pour guérir. William fait ce qui lui vient naturellement, à un point tel qu’il lui semble impossible de faire quoi que ce soit d’autre.
Dans un tel cas, le lien de cause à effet fonctionne dans les deux sens. Pour que notre humeur ressemble à celle de William, nous n’avons pas besoin de divorcer, d’être harcelés, d’avoir le diabète ou d’être cambriolés. Il nous suffit d’adopter son style de vie. La misère n’est pas hors de notre portée, même pour ceux d’entre nous qui ont plus de chance. Penchons-nous maintenant sur les 10 stratégies les plus utiles.

LEÇON 1

Évitez tout exercice

La rédaction d’un livre qui donne des trucs utiles pour la vie suit une tradition bien établie. L’auteur commence par des éléments secondaires et introduit graduellement les éléments de plus en plus puissants. Ce subterfuge sert en partie à maintenir le lecteur en haleine pour qu’il poursuive sa lecture. Mais dans cet ouvrage-ci — plutôt pervers —, faisons perversement l’inverse.
Imaginons qu’une personne vient d’annoncer qu’elle veut assombrir son humeur, mais qu’elle estime que 40 stratégies, c’est trop. Si elle était disposée à en adopter seulement 10, quelles seraient les 10 les plus efficaces ? Et si elle voulait en adopter seulement cinq ? Trois ? Et si elle ne voulait en adopter qu’une ? Dans ce cas, le choix est simple. Pour augmenter le degré de misère, il suffit de réduire le niveau d’exercice.
Bien entendu, cette recommandation pose un problème, car pour la majorité des gens vivant dans des sociétés développées, c’est absolument impossible à réaliser. Le niveau moyen d’exercice du citoyen est déjà si bas qu’il ne peut plus baisser, à moins que ledit citoyen ne soit atteint d’une forme de paralysie générale. Les adolescents se plaignent d’avoir des crampes si on les force à aller faire une commission chez l’épicier. Les gens de 30 ans s’arrêtent pour reprendre leur souffle quand ils montent une volée de marche. Les gens de 40 ans tournent sans arrêt dans les aires de stationnement comme des Airbus qui vont atterrir pour trouver une place qui sera 10 mètres plus près de la pâtisserie.
Le niveau très bas de la forme physique compte probablement pour beaucoup dans la misère inhérente aux sociétés occidentales. Peut-être que les hommes des cavernes trouvaient peu agréable de se faire poursuivre par des tigres à dents de sabre, mais au moins, cela leur donnait l’occasion de se dépenser physiquement.
Cependant, pour ce qui est des gens dont le style de vie les amène à bouger suffisamment pour déclencher de temps en temps un détecteur de mouvement, la réduction de la quantité d’exercice est une stratégie valable. Il existe une quantité phénoménale de preuves reliant l’inactivité à la morosité.
Des chercheurs obligeants se sont penchés sur la question sous tous les angles. Lorsque des tests sont effectués sur des gens pour déterminer leur forme physique et psychique, on découvre typiquement un rapport inversé entre les deux. Les personnes particulièrement malheureuses, celles à qui l’on a diagnostiqué une dépression clinique, sont en moyenne moins physiquement en forme que leurs congénères plus vaillants.
Les gens intelligents qui cherchent la misère souligneront la faille dans cette recherche, c’est-à-dire le problème de l’œuf ou de la poule. Les gens sédentaires sont-ils plus malheureux, ou les gens malheureux font-ils moins d’exercice ? Il semblerait que la bonne réponse soit : les deux. En évitant de faire de l’exercice, l’évitement gagne en puissance. Faites moins d’exercice, et votre humeur s’assombrira, ce qui entraînera une plus grande tendance à l’inaction. Si vous réussissez à mettre en action quelques cercles vicieux de ce genre, vous serez sur le bon chemin… de la misère.
Toujours pas convaincu ? Prenez par exemple des personnes actives et réduisez leur niveau d’activité. En aussi peu que deux semaines, la fatigue et la morosité commencent à s’installer1. Choisissez quelques personnes malheureuses et envoyez certaines d’entre elles faire de l’exercice (une demi-heure, trois fois par semaine). Puis choisissez-en d’autres et demandez-leur de ne pas en faire du tout2. Généralement, les personnes qui feront de l’exercice se sentiront moins déprimées, alors que celles qui n’auront pas fait d’exercice le resteront. L’effet de l’exercice sur l’augmentation de la bonne humeur est presque aussi puissant que celui des médicaments ou de la psychothérapie. Par conséquent, ceux qui veulent être encore plus malheureux dans leur vie doivent absolument et à tout prix éviter d’être physiquement en forme.
Fort heureusement, la société occidentale y veille. Au cours des époques précédentes, vous pouviez, par mégarde, faire de l’exercice en accomplissant presque n’importe quelle activité : courir après un buffle, récolter du riz, ramasser du bois pour le feu, éviter les voisins hostiles... De nos jours, nous avons créé une culture dans laquelle l’exercice n’est pas essentiel et devient même un inconvénient. Il est rare que vous ayez un poids à soulever ou à porter, vous n’avez jamais besoin de marcher plus d’un pâté de maisons, et les ascenseurs (grosso modo des chariots élévateurs pour personne) peuvent vous amener à n’importe quel étage de n’importe quel édifice.
Actuellement, les gens qui veulent se remettre en forme se retrouvent souvent à prendre leur voiture pour aller dans un commerce spécialement conçu à cette intention : ils changent de vêtements et montent sur des machines spéciales à exercice qui ne font rien d’autre que les aider à dépenser l’énergie inerte, puis ils changent de nouveau de vêtements et rentrent à la maison. Comme certains centres d’entraînement sont dotés d’escaliers roulants, ils n’ont pas besoin de se fatiguer à monter des escaliers avant d’arriver sur le StairMaster.
Bien sûr, ceux qui regardent les émissions télévisées nocturnes sauront que ce genre de commerce n’est pas essentiel, puisqu’ils peuvent simplement se procurer à bon marché ce genre de machines pour faire les exercices à la maison. Mais vous pouvez facilement éviter cela. Si, par exemple, après vous être réveillé, vous découvrez un jour avec frayeur que vous ou un ami bien intentionné avez acheté un tel appareil, rien n’est perdu. Faites ce que la plupart des gens font. Suspendez un vêtement quelconque sur l’appareil. Désormais, il est improbable que l’appareil soit utile à quoi que ce soit d’autre.
La seule précaution à prendre au sujet de l’exercice, c’est qu’il faut religieusement l’éviter. Tout comme les études mentionnées plus haut le disent, bouger une demi-heure trois fois par semaine suffit à désorganiser la misère chez la plupart des gens. Et faire plus d’exercice que ça est encore pire. Alors, il ne suffit pas de laisser votre abonnement au gymnase expirer. Vous devez vous appliquer davantage :
  • • Prenez votre voiture où que vous alliez, même si un déplacement à pied pourrait s’avérer plus rapide.
  • • Assurez-vous de passer deux fois plus de temps sur votre postérieur que sur vos pieds.
  • • Achetez un podomètre et visez moins de 1 000 pas par jour.
  • • Choisissez vos activités de loisirs (et votre profession) en fonction de leur qualité de sédentarité. Surfer sur Internet est parfait, alors que surfer dans la baie ne l’est pas. Le travail de bureau dessert bien votre intention, alors que le travail physique ne la dessert pas.
Le cœur malheureux est un organe fragile. Il ne faut pas lui permettre de battre rapidement.

LEÇON 2

Mangez ce que l’on vous dit de manger

Le corps humain est une machine immensément complexe. Et comme la plupart des machines, il a besoin d’une variété de composantes pour bien fonctionner. Il a besoin de combustible — de toute évidence — sous la forme de sucres simples ou de complexes d’hydrates de carbone. Il a aussi besoin de graisses, de protéines et d’un cocktail savant d’acides aminés et de minéraux. S’il y a une déficience ou un excès de l’une de ces composantes, toutes sortes de choses peuvent se produire. Et parmi elles, il y a l’installation ou l’aggravation de la misère.
Il peut sembler presque impossible d’avoir un corps parfaitement équilibré alors qu’il est banalement facile d’y semer la discorde et le chaos. Dans les milieux ambiants primitifs où le corps a évolué, le régime alimentaire variait toutefois de façon énorme. Un jour, il y avait de l’antilope, et le lendemain, il y avait des noix. à l’époque, on ne pouvait pas compléter un repas de baies sauvages en avalant une pilule de compléments alimentaires par jour ou en commandant un smoothie bio au bar à jus du coin. L’humain s’est adapté en développant la capacité à engranger de nombreux nutriments grâce aux parois cellulaires qui sélectionnent ce dont elles ont besoin dans le flux sanguin et qui ignorent presque tout le reste. Par conséquent, il peut être plus difficile que vous le croyez d’arriver à un déséquilibre.
En revanche, les défis que nous posait autrefois le milieu ambiant nous aidaient d’une façon. Ils nous confrontaient à nos besoins de goûts différents. Certains nutriments, comme le sel, étaient difficiles à trouver. La nature compensait donc en nous attribuant la pulsion d’aller chercher ailleurs de telles substances pour nous en nourrir. S’il y en avait autour de nous, nous en emportions sans hésitation lorsque la tribu changeait de place. « Yogourt au lait écrémé ? Hum, non merci. Mais avons-nous encore du sang de sanglier salé ? »
Puis l’agriculture moderne est arrivée. Lorsque notre société s’est suffisamment développée pour que nous puissions compter sur un approvisionnement fiable de n’importe quelle denrée désirée, ces goûts régis par la rareté des matières ont commencé à nous faire dérailler. De nos jours, nous levons le nez sur les sources de potassium, une substance qui est pourtant si nécessaire, mais nous ingurgitons autant de sucre, de sel et de graisse que nous pouvons en trouver.
Si dans notre culture de l’abondance, nous obéissons à nos instincts primitifs, nous ingérerons probablement des aliments qui occasionneront naturellement des problèmes, certains d’entre eux étant de nature émotionnelle. Alors que nos corps sont conçus pour un régime alterné de festoiement et de famine, nous mangeons habituellement trop lorsque de la nourriture nous est présentée, et nous emmagasinons les calories sous forme de gras. L’obésité est directement liée à la morosité, mais indirectement aussi aux problèmes conduisant à la misère, comme l’inactivité, les maladies cardiaques ou encore le diabète.
Vous pourriez penser qu’il faut faire de gros efforts pour trop manger et se causer des problèmes. Mais ce n’est pas le cas. Il suffit d’ajouter une seule cannette de boisson gazeuse à votre régime alimentaire par jour (ou l’équivalent en jus de fruits) pour ingérer quotidiennement 10 cuillerées à thé de sucre (deux fois la ration quotidienne recommandée par l’Organisation mondiale de la santé). Sur une année, ceci vous fournira 47 000 calories provenant du sucre, ce qui équivaut à environ 6 kg de graisse.
De plus, on a déterminé que certaines carences alimentaires (même si dans la plupart des cas, les recherches ne sont pas concluantes) étaient liées à la baisse d’énergie et d’humeur :
  • • Un grand nombre des vitamines B, en particulier la B6 (pyridoxine), la B9 (acide folique) et la B12 (cobalamine).
  • • La vitamine D (bien qu’il faille ajouter que la majeure partie de la vitamine D du corps est produite grâce à l’exposition au soleil).
  • • Les acides gras de type oméga 3. La recherche ne l’affirme pas absolument, mais elle laisse entendre qu’il existe un lien entre la déficience en oméga 3 et la morosité.
  • • Le fer. Les déficiences en fer apparaissent surtout chez les femmes, les végétariens et les athlètes.
En évitant la consommation d’aliments contenant ces éléments, vous pourrez non seulement voir votre humeur s’assombrir, mais également constater une dégradation de l’état général de votre santé.
Presque tout ce dont le corps a besoin peut se trouver au supermarché du coin. Le fait même que nous en ayons besoin signifie toutefois que ces denrées existent depuis trop longtemps pour pouvoir faire l’objet de brevets. Comme personne n’a le monopole du brocoli, il n’y a pas d’incitatif quelconque à en faire la publicité. Par contre, il existe une grande variété de produits assemblés à partir d’ingrédients traités et additionnés de produits chimiques. Ces produits sont spécialement conçus pour combler les envies des hommes des cavernes. Comme les recettes de ces mixtures sont brevetées, les entreprises peuvent gagner énormément d’argent si elles réussissent à faire connaître aux gens leurs produits et à créer chez eux l’envie d’y goûter.
Par conséquent, vous possédez un allié involontaire en cherchant à assombrir votre humeur : l’industrie publicitaire. Il suffit de mettre un carnet près de votre téléviseur, de prendre en note tous les produits médiatisés et d’utiliser vos notes comme liste hebdomadaire de commissions. Si vous les achetez, vous serez déséquilibré en quelques semaines, mentalement et physiquement. De plus, vous serez sur la bonne voie pour vous détériorer à...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Page de titre
  3. Copyright
  4. Table des matières
  5. Introduction : les rêves d’une autre époque
  6. Partie 1 : Adoptez un style de vie misérable
  7. Partie 2 : Pensez comme une personne malheureuse
  8. Partie 3 : L’enfer, c’est les autres
  9. Partie 4 : Vivez une vie dénuée de sens
  10. Conclusion : Mettez un terme au projet « Misère » en vivant au dernier étage
  11. Remerciements
  12. Notes
  13. Bibliographie et ouvrages recommandés
  14. À propos de l’auteur