Plaidoyer pour une réforme du français
eBook - ePub

Plaidoyer pour une réforme du français

  1. 179 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub

Plaidoyer pour une réforme du français

À propos de ce livre

Appuyé par la lecture de plusieurs dizaines d'ouvrages et fruit d'une longue réflexion personnelle, l'ouvrage proposé fait le point sur la complexité souvent inutile du français et propose des moyens simples de le réformer.Le français est une langue compliquée. La réformer en vue de la simplifier n'est pas une mince tâche d'autant plus que l'opposition à toute modernisation est vive, tant en Europe qu'au Québec.L'orthographe du français est souvent déroutante, influencée par le grec et le latin, certes, mais aussi le fruit d'erreurs de transcription, de fantaisies scripturales, de caprices de grammairiens, etc. Y mettre unpeu d'ordre relève du tour de force. Pourtant c'est possible.Quant à la grammaire française, elle est probablement l'une des plus capricieuses et arbitraires au monde. Elle est pourtant l'âme du français et modifier sa mécanique délicate ne va pas de soi.

Foire aux questions

Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramètres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptés aux mobiles peuvent être téléchargés via l'application. La plupart de nos PDF sont également disponibles en téléchargement et les autres seront téléchargeables très prochainement. Découvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
  • Essentiel est idéal pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large éventail de sujets. Accédez à la Bibliothèque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, développement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimité et une voix standard pour la fonction Écouter.
  • Intégral: Parfait pour les apprenants avancés et les chercheurs qui ont besoin d’un accès complet et sans restriction. Débloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres académiques et spécialisés. Le forfait Intégral inclut également des fonctionnalités avancées comme la fonctionnalité Écouter Premium et Research Assistant.
Les deux forfaits sont disponibles avec des cycles de facturation mensuelle, de 4 mois ou annuelle.
Nous sommes un service d'abonnement à des ouvrages universitaires en ligne, où vous pouvez accéder à toute une bibliothèque pour un prix inférieur à celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! Découvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'écouter. L'outil Écouter lit le texte à haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accélérer ou le ralentir. Découvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser l’application Perlego sur appareils iOS et Android pour lire à tout moment, n’importe où — même hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous êtes en déplacement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Oui, vous pouvez accéder à Plaidoyer pour une réforme du français par André Racicot en format PDF et/ou ePUB ainsi qu'à d'autres livres populaires dans Éducation et Théorie et pratique de l'éducation. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.
Annexe 1
Pour en finir avec les sigles
La prolifération des sigles est une véritable plaie dans les textes anglais et, comble de malheur, le français est en voie d’être contaminé. Malheureusement, la langue administrative en raffole ; pensons au domaine de la santé : CSSS, CRSSS, CHSLD ; au monde de l’éducation : CSDM, FNCSF, etc.
Les fonctionnaires de l’administration fédérale créent des sigles pour tout et pour rien au point que certains textes deviennent illisibles et comportent même des tables de sigles pour aider le lecteur à s’y retrouver.
La contradiction n’échappera à personne. Au départ, le sigle a pour objet d’éviter la répétition d’une appellation trop longue qui encombre le discours. Il est censé rendre le texte plus fluide et plus lisible, or, c’est exactement le contraire qui se produit.
Les anglophones recourent plus facilement aux sigles que les francophones. Il suffit de lire un journal ou un magazine états-unien pour s’en rendre compte et beaucoup de rédacteurs tiennent pour acquis que les sigles employés seront compris par tout le monde. Pourtant ce n’est pas le cas. L’existence même d’un site comme Acronymfinder.com est éloquente. Passer en revue les listes hallucinantes d’abréviations de toutes sortes nous donne l’impression d’entrer dans un monde ésotérique.
Prenons un cas simple, IMO. Dans les textos et les courriels : In My Opinion. Mais l’acronyme peut aussi vouloir dire In Memory Of, ou encore désigner l’International Maritime Organisation. De fait, Aconymfinder.com recense 145 transcriptions possibles pour IMO…
Heureusement, il est facile d’éliminer les trois quarts des sigles avec un peu de volonté et d’imagination.
Prenons un Centre de santé et de services sociaux. La tentation est forte de répéter ad nauseam CSSS. Mais imaginons que ce sigle cohabite avec plusieurs autres… Le lecteur risque d’y perdre son latin et de ne plus se rappeler au juste à quoi il correspond.
Un premier truc : revenir au mot souche, soit le Centre de santé.
À moins qu’il n’y en ait plusieurs dans le texte, le lecteur saura immédiatement de quoi il est question. On fera la même chose avec d’autres termes : l’Organisation, le Comité, la Fédération, etc. De temps à autre, on pourra rappeler au lecteur qu’il s’agit, par exemple, de la Fédération des commissions scolaires du Québec et éviter le mystérieux FCSQ. Cette alternance entre la forme longue et la forme courte peut rendre l’emploi d’un sigle complètement inutile.
Deuxième truc : employer un pronom.
Si un terme revient continuellement, on peut le désigner de temps à autre par un pronom, à la condition que le contexte soit clair.
Troisième truc : identifier le coupable !
Votre appellation est envahissante ? La tentation du sigle vous guette ? Alors pourquoi ne pas parler de la direction, des dirigeants ? Un exemple : vous parlez du Collège des médecins du Québec, que vous aurez raccourci en Collège tout court. Celui-ci parle au nom des médecins, alors pourquoi ne pas dire que les médecins s’opposent à telle politique du gouvernement ? Tout le monde comprendra et ce sera plus clair que de parler du CMQ.
Quatrième truc : utiliser des synonymes.
Vous parlez d’un Rapport sur l’avancement du français. Très tentant de le déchiqueter en RAF… Mais beaucoup plus clair de parler du Rapport tout court, d’employer le pronom il pour s’y référer. De plus, il ne faut pas oublier qu’un rapport peut être une étude, un document, etc. Encore une fois, si le contexte est clair, on peut employer ces synonymes. Le résultat en vaut la peine : votre rapport peut être désigné des huit manières suivantes : le Rapport sur l’avancement du français, le Rapport, il, le document ou l’étude, et, finalement, les auteurs ou les spécialistes ou les linguistes. En fin de compte, nul besoin de sigle.
J’ai longtemps traduit des textes administratifs fédéraux et je m’employais à réduire le plus possible le nombre de sigles. Mes textes en français étaient beaucoup plus lisibles que l’original anglais, toujours encombré de sigles énigmatiques et souvent jamais explicités par-dessus le marché.
Un dernier conseil.
Pourquoi attribuer un sigle à une organisation, un groupe, un document duquel il ne sera plus question par la suite ?
Bien entendu, il ne s’agit pas d’éliminer tous les sigles, car ils ont parfois leur utilité, et surtout pas ceux qui font partie de la langue courante, comme la FTQ, la CAQ et autres TVA.
Annexe 2
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 en orthographe rectifiée selon les principes exposés dans cet ouvrage
Déclaration des droits de l’home et du citoyen de 1789
Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’home sont les seules causes des malheurs publics et de la coruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solenèle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’home, afin que cette Déclaration, constament présente à tous les membres du corps social, leur rapèle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconait et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’home et du citoyen.
Le texte révisé de 161 mots comprend dix rectifications orthographiques. Il se lit et se comprend aisément.
Annexe 3
Les louvoiements de la majuscule
Vous parlez du mur de Berlin et le doute vous saisit : faut-il écrire le Mur ou le mur ? Le Fonds d’indemnisation des victimes ou le fonds d’indemnisation des victimes ? L’Université de Niamey ou bien l’université de Niamey ? Le Parti Québécois ou le Parti québécois ?
On ne sait plus à quel saint se vouer parce que plusieurs graphies son...

Table des matières

  1. Introduction
  2. PREMIÈRE PARTIE
  3. DEUXIÈME PARTIE
  4. La grammaire
  5. TROISIÈME PARTIE
  6. QUATRIÈME PARTIE
  7. Un blogue
  8. Annexe 1
  9. Annexe 2
  10. Annexe 3
  11. Conclusion
  12. Résumé des propositions
  13. Bibliographie
  14. Webographie