Système scolaire franco-ontarien
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Système scolaire franco-ontarien

D'hier à aujourd'hui pour le plein potentiel des élèves

  1. 486 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Système scolaire franco-ontarien

D'hier à aujourd'hui pour le plein potentiel des élèves

À propos de ce livre

Si de nombreuses publications traitent des pratiques dites «?exemplaires?» du système d'éducation scolaire franco-ontarien, force est d'admettre qu'aucune ne décrit en profondeur ses politiques, ses initiatives et les programmes mis de l'avant dans les dernières années. Des données révèlent une augmentation du taux de diplomation des élèves du secondaire fréquentant un établissement francophone de la province. Ces résultats impressionnants sont attribuables aux politiques et aux programmes instaurés par le ministère de l'Éducation de l'Ontario, mais aussi à l'apport concerté des directions de conseil scolaire et d'école, du personnel enseignant, des professionnels, des parents et d'autres acteurs qui ont investi temps et énergie à la réussite de leurs jeunes. Tous avancent dans la même direction pour respecter les trois objectifs fixés au début des années 2000 par le Ministère?: améliorer le rendement des élèves, réduire les écarts en matière de rendement et accroître la confiance du public. En 2014, son programme Atteindre l'excellence rappelle l'importance des trois objectifs et en fixe un quatrième?: promouvoir le bien-être.Plus de trente chercheurs et praticiens du domaine de l'éducation décrivent et analysent, dans le présent ouvrage, les politiques et les programmes qui ont fait la réputation du système scolaire ontarien, et ce, en les mettant en relation avec la situation de valorisation culturelle et linguistique (soit un contexte francophone «?minoritaire?») dans laquelle évolue ce système scolaire. Les auteurs souhaitent que la lecture de ce livre soit enrichissante, voire mobilisatrice, et qu'elle stimule la mise en place de nouvelles pratiques permettant de développer davantage le plein potentiel de tous les élèves.

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CHAPITRE 1
Historique des écoles de langue française en Ontario
PAUL-FRANÇOIS SYLVESTRE STÉPHANE LÉVESQUE
Octobre 2016 a marqué le 230e anniversaire de la première école en Ontario, une école entièrement de langue française. Les écoles franco-ontariennes comptent donc plus de deux siècles d’histoire. D’octobre 1786 à nos jours, divers règlements, lois, crises scolaires et associations d’éducation ont jalonné le parcours de nos écoles de langue française. Ce chapitre se veut une mise en perspective de l’évolution de l’éducation en Ontario français.
1.1.La présence française dans les «Pays-d’en-Haut»
Il importe d’abord de situer le contexte de la première école de langue française en Ontario. L’explorateur Antoine Laumet, sieur de Lamothe Cadillac, fonde le fort Pontchartrain le 24 juillet 1701. En plus d’arriver avec 50 soldats, il amène avec lui 50 colons, qui s’établissent des deux côtés de la rivière Détroit (les villes actuelles de Détroit et de Windsor). Ces colons français fondent les premières familles sur le territoire des Pays-d’en-Haut et la mission des jésuites deviendra ainsi la première paroisse de l’Ontario, celle de l’Assomption (1767). C’est dans cette petite communauté que la première école de l’Ontario verra le jour.
Il y a eu cependant quelques tentatives d’éducation en Ontario avant cette date, sous le régime français. Les missionnaires jésuites se sont établis au cœur de la Huronie vers 1634 afin d’évangéliser les Hurons (ou Wendats). Le père Jérôme Lalemant écrit, dans la Relation des Jésuites de 1639, que les Jésuites tiennent dans leur maison une «petite escole pour les enfans» des Hurons-Wendat convertis (Centre de recherche en civilisation canadienne-française [CRCCF], 2004)1. Ils leur enseignent les bases du catéchisme et de l’histoire sainte. Il est difficile de prouver par les textes que les Jésuites enseignent la langue française aux Hurons-Wendat. En effet, les Jésuites cherchent avant tout à évangéliser les Autochtones directement dans la langue huronne. Les historiens s’entendent pour dire que ce premier projet d’éducation en Ontario s’est soldé par un échec.
Dans les années 1670, l’intendant Jean Talon et le gouverneur Louis Buade de Frontenac permettent à René-Robert Cavelier de La Salle d’ériger un fort à Cataracoui (Kingston). Construit en 1676, le fort Frontenac attire plusieurs Autochtones qu’on tente de sédentariser en leur apprenant, entre autres, les rudiments de l’agriculture. Dans un mémoire de 1677, La Salle mentionne que les Récollets instruisent les enfants autochtones «à la française» et qu’ils leur ont fait construire une maison pouvant servir d’école (CRCCF, 2004)2. Dans un autre témoignage d’époque, le missionnaire Louis Hennepin note que les Récollets obligent les enfants autochtones à converser fréquemment avec les petits Français. Ainsi, les uns et les autres s’enseignent mutuellement leur langue maternelle. Cependant, l’entreprise ne connaît pas de succès3.
À la suite de la Conquête de 1760 et de l’instauration du régime britannique, les familles francophones établies sur le territoire de l’actuel Ontario sont trop peu nombreuses et trop pauvres pour pouvoir soutenir des écoles. Les parents les mieux nantis préfèrent envoyer leurs enfants dans les collèges et les couvents de Montréal ou de Québec.
1.2.La première école en Ontario est francophone
En 1785, l’abbé Jean-François Hubert est nommé évêque coadjuteur de Québec. Puisque ce dernier a déjà été curé de la paroisse de L’Assomption (Windsor), l’un de ses premiers gestes consiste à envoyer des institutrices de Québec à son ancienne paroisse du sud de l’Ontario.
FIGURE 1.1
Mgr Jean-François Hubert
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Source: Université de Montréal, Division des archives (P00581FP06672).
Deux jeunes filles, des noms d’Adémard et de Papineau, arrivent en octobre 1786 et inaugurent la première école de l’Ontario financée par les deniers de la paroisse. Dans une lettre en date du 24 août 1787, le curé de l’Assomption, François-Xavier Dufaux, écrit à l’évêque Mgr Jean-François Hubert pour lui dire qu’il a ouvert l’école paroissiale et installé les deux enseignantes: «Cette petite maison leur sert ainsi qu’à leurs pensionnaires de dortoir. La salle commune des habitants leur sert d’école; elles ont huit pensionnaires et cinq externes» (Lajeunesse, 1960, p. 296).
Le 22 août 1790, Dufaux écrit de nouveau à Mgr Hubert pour lui signaler que «le zèle, les soins et les travaux de Mlle Papineau y seront longtemps reconnus; sa conduite honnête et chrétienne aussi que celle de Mlle Adhemar ne peuvent donner lieu à la critique des honnêtes gens, elles en sont estimées» (Lajeunesse, 1960, p. 300).
Cette correspondance atteste que la première école en Ontario aura duré au moins quatre ans. L’historien Robert Choquette (1980, p. 150) confirme que «quoique fondée sous le régime britannique, la première école de l’Ontario est [...] une école française». Cette école est bien entendu privée puisque l’État n’interviendra pas directement dans le domaine de l’éducation de la colonie du Haut-Canada (Ontario) avant 1797. Ce sera de façon très modeste pour favoriser la création de grammar schools, sorte d’écoles secondaires de district. Le résultat de cette première tentative du nouveau lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe demeure piètre puisqu’il n’y a que huit grammar schools en 1807, vingt en 1829. Les élèves ont entre 5 et 17 ans et l’enseignement se donne le plus souvent par un ministre du culte anglican. Ces écoles ne sont pas vraiment de niveau secondaire car, des 280 élèves inscrits en 1829, 60 apprennent encore à lire et à écrire, 112 étudient la grammaire et l’arithmétique, 108 commencent leur cours secondaire en étudiant le latin (Hope et al., 1950, p. 12).
Suivant la loi de 1797 sur les grammar schools, le Haut-Canada adopte la loi des common schools en 1816. Ces «écoles communes» sont le plus souvent des écoles élémentaires, mais à peine 50% des enfants d’âge scolaire les fréquentent. Peut-être est-ce en raison du «deux poids, deux mesures» dont fait preuve le gouverneur en conseil qui ne donne que 2$ par enfant inscrit à une école commune, comparativement à 18$ par enfant inscrit à une grammar school? Selon Robert Gourlay, premier statisticien de l’époque, ce déséquilibre fait en sorte qu’il en coûtait pas moins de 10$ par enfant pour une année scolaire, ce que peu de parents de l’époque pouvaient payer (Gourlay, 1822, p. 354).
Chose importante à noter, la loi des common schools de 1816 est basée sur le principe de gestion locale. C’était donc les commissaires d’école qui embauchaient les enseignants. Par le fait même, la langue d’enseignement dans une école de l’Ontario était, jusqu’à la fin du XIXe siècle, tributaire de la langue de l’enseignante ou de l’enseignant. Dans l’Est ontarien, par exemple, il est possible d’ouvrir des écoles gaéliques alors que les mennonites de langue allemande fondent leurs écoles dans la région de Waterloo. Dans plusieurs régions, le français est sur le même pied que l’anglais, l’allemand ou même le gaélique. À l’école de Sandwich (Assomption), on parle davantage le français que l’anglais en 1830. Une école privée à Kingston s’affirme comme bilingue en 1807; on y admet même gratuitement à de rares occasions «quelques élèves en plus de ceux qui avaient droit à ce privilège d’après la loi» (Godbout, 1972, p. 88).
Durant les 50 années qu’il vécut sous l’Acte constitutionnel (1791-1841), le Haut-Canada est sans cesse le théâtre de luttes virulentes entre l’Assemblée législative et le Conseil exécutif nommé par le lieutenant-gouverneur. Comme le souligne l’historien Arthur Godbout (1980, p. 37), «de 1816 à 1840, il y eut beaucoup plus de discussions que de réalisations en fait d’éducation». Le législatif et l’exécutif accouchèrent d’excellents projets de loi relatifs au bon fonctionnement des écoles, mais tous restèrent en plan. Un fait demeure cependant: les jeunes francophones de l’Ontario ne souffrirent pas plus du manque d’écoles que les jeunes anglophones au cours des 25 années qui précédèrent l’Acte d’union des deux colonies du Canada.
Le 31 mars 1838, Londres nomme John George Lambton, comte de Durham, au poste de gouverneur en chef du Haut et du Bas-Canada. Il a pour mission de faire enquête sur tous les aspects des affaires publiques notamment à la suite des Rébellions de 1837-1838. Dans son controversé rapport de 1839, Durham fustige les dirigeants des colonies pour leur inertie face à l’ignorance généralisée de la jeune génération. Il écrit: «Même dans les districts les plus populeux, il n’y a que peu d’écoles, et celles-là d’une qualité très inférieure; dans les endroits de colonisation les plus reculés, on n’en retrouve pratiquement pas» (Durham, 1839, cité dans Godbout, 1980, p. 37). La situation est encore plus critique chez les Canadiens français que Durham considère comme un peuple sans histoire et sans littérature: «Il est impossible d’exagérer leur manque d’instruction; aucun moyen d’instruction n’a jamais été prévu pour eux et ils sont presque tous dépourvus au point qu’ils ne savent ni lire ni écrire» (Durham, 1839, cité dans Charland, 2000, p. 28-29). Fortement imbu de l’impérialisme britannique, Durham recommande la réforme du système d’éducation et l’anglicisation des Canadiens français par la voie d’écoles publiques. Durham propose aussi de nommer un surintendant des écoles. Le rapport Durham conduira à la création du Canada-Uni en 1840.
Lors de la première Assemblée législative du Canada-Uni, le projet de loi scolaire soumis par Lord Sydenham est adopté (18 septembre 1841). La loi s’applique tant au Canada-Est (Québec) qu’au Canada-Ouest (Ontario). Les protestants du Canada-Est réussissent à faire ajouter une clause selon laquelle des citoyens de foi religieuse autre que celle de la majorité puissent élire leurs propres commissaires d’école et puissent établir des écoles aux mêmes conditions que celles étant publiques. Cette clause sert les catholiques du Canada-Ouest (Ontario) et demeure la pierre angulaire de la législation ontarienne sur les écoles dites «séparées» (confessionnelles).
1.3.Le rôle du surintendant Egerton Ryerson
La nouvelle loi scolaire de 1841 prévoit la nomination d’un surintendant de l’instruction publique par le gouverneur en conseil. Or, devant l’impossibilité de nommer rapidement un fonctionnaire satisfaisant à la fois les franco-catholiques et les anglo-protestants, le nouveau gouverneur Charles Bagot opte pour une solution à tout le moins inusitée: il procède à la nomination de trois personnes au poste, soit surintendant appuyé par deux assistants (un assistant pour le Canada-Est et un assistant pour le Canada-Ouest). Cet arrangement purement canadien satisfait les parties. Après une brève période sous Robert Murray, c’est Egerton Ryerson, un pasteur méthodiste de famille loyaliste, qui prend la relève du poste d’assistant au surintendant pour le Canada-Ouest en 1844.
Deux ans plus tard, la loi scolaire des common schools de 1846 centralise le système des écoles en Ontario pour ainsi favoriser les réformes: règlements, programmes, manuels, formation et certification des enseignants, inspecteurs, tout est contrôlé par Toronto.
Egerton Ryerson, qui jouit dorénavant du titre de surintendant, n’a aucune réserve à l’égard de l’enseignement du français (ou de l’allemand) dans les écoles ontariennes. Le règlement prévoit qu’on peut substituer le français ou l’allemand à l’anglais et accorder des certificats en conséquence si on le demande. Bien que l’anglais soit la langue dominante, on n’impose pas d’embaucher un professeur d’anglais dans les localités où la majorité des habitants et des conseillers sont français ou allemands. Selon Robert Choquette (1980, p. 159), «les Franco-Ontariens ne font donc pas l’objet de discrimination linguistique dans la loi scolaire de l’Ontario du dix-neuvième siècle». D’ailleurs, Ryerson lui-même affirma lors d’un conflit linguistique dans le comté de Glengarry:
Comme la langue française est reconnue dans ce pays aussi bien que la langue anglaise, il est tout à fait concevable et légitime que les membres du conseil scolaire permettent l’enseignement scolaire dans ces deux langues dont les parents désirent qu’ils les apprennent toutes les deux (Gaffield, 1993, p. 31).
FIGURE 1.2
Egerton Ryerson
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Source: Canadian Heritage Gallery (no 20128).
La loi scolaire de 1846 donne un véritable coup de pouce aux écoles franco-ontariennes à Bytown (Ottawa), où les Sœurs Grises (aujourd’hui les Sœurs de la Charité d’Ottawa) arrivent en 1845, puis dans l’Est ontarien où elles rayonnent à partir de 1848. La première école à Bytown est bilingue (1845), mais les autres seront françaises puisque la loi le permet. Les Sœurs de Saint-Joseph (Toronto), les Frères des Écoles chrétiennes (Est ontarien), les Sœurs de Saints Noms de Jésus et de Marie (Windsor), les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame (Kingston et Ottawa) vont rapidement leur emboîter le pas. Il faut préciser ici que les évêques du Canada français sont de véritables recruteurs de communautés religieuses; c’est notamment le cas de Mgr Joseph-Eugène-Bruno Guigues, O.M.I. (Ottawa, 1847-1874), de Mgr Armand-François-Marie de Charbonnel (Toronto, 1850-1860) et de Mgr Pierre-Adolphe Pinsoneault (London, 1856-1866). Certains peuvent compter sur l’appui de confrères québécois tels que Mgr Ignace Bourget et Mgr Jean-Jacques Lartigue, de Montréal.
1.4.La contribution herculéenne des communautés religieuses
En matière d’éducation, il n’est pas exagéré d...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Page légale
  3. Table des matières
  4. Préface la réalité franco-ontarienne: un horizon à découvrir
  5. Remerciements
  6. Avant-propos
  7. Liste des encadrés, figures et tableaux
  8. Liste des sigles
  9. Introduction
  10. AXE 1 Contexte de l’école de langue française en Ontario
  11. AXE 2 Politiques et programmes des écoles ontariennes
  12. AXE 3 Initiatives dans les écoles de langue française en Ontario
  13. AXE 4 Organismes régulateurs et programme d’insertion professionnelle
  14. Annexe A Témoignages Le petit poucet franco-ontarien devient doyen de la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa
  15. Mon cheminement en tant que francophone aux quatre coins de l’Ontario
  16. Notices biographiques
  17. Quatrième de couverture