Pratiques d'orientation en milieu d'éducation
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Pratiques d'orientation en milieu d'éducation

De l'impasse à l'enrichissement par le codéveloppement

  1. 198 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Pratiques d'orientation en milieu d'éducation

De l'impasse à l'enrichissement par le codéveloppement

À propos de ce livre

Comment les professionnels de l'orientation en milieu d'éducation se retrouvent-ils dans des impasses?? Sur quoi portent-elles?? Comment les dénouer?? Pour susciter la réflexion autour de ces questions, le Groupe d'accompagnement des professionnelles et des professionnels de l'orientation (GAP-Orientation) a mis sur pied dix groupes de codéveloppement dans diverses régions du Québec de 2012 à 2016. Des femmes et des hommes, tous professionnels de l'orientation, ont ainsi accepté de partager une impasse qu'ils ont rencontrée dans le cadre de leur travail, et comment celle-ci a transformé leurs pratiques. Leurs témoignages, adossés aux travaux scientifiques, constituent le socle du présent ouvrage.Plusieurs défis contemporains de la pratique d'orientation scolaire et professionnelle dans le système d'éducation sont ainsi explorés?: l'accompagnement dans une transition, l'indécision, l'orientation en contexte interculturel, l'intimidation qui interfère dans la persévérance aux études et le processus de choix scolaire ou professionnel, le soutien aux personnes handicapées ou souffrant de troubles de santé mentale, la prise en compte du rôle joué par les parents dans le choix d'orientation et, enfin, le positionnement des professionnels de l'orientation au sein de leur institution.La lecture de cet ouvrage permettra au professionnel de l'orientation ou à l'étudiant en sciences de l'orientation, d'ici et d'ailleurs, de réfléchir sur sa pratique, de déceler des pistes d'intervention, d'expliciter ses représentations du métier de conseiller d'orientation, comme ses valeurs, ses croyances, ses modèles d'action et d'interaction ou son rôle au sein de l'établissement. Elle permettra aussi d'instruire sur les fondements du codéveloppement professionnel comme moyen d'affiner sa pratique.

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PARTIE II
DE L’IMPASSE À L’ENRICHISSEMENT PAR LE CODÉVELOPPEMENT
CHAPITRE 3
Trois mythes tenaces à propos de l’indécision au moment de la transition secondaire-collégial
France Picard
1 / L’état d’irritation: quand le voyant jaune s’allume
La transition secondaire-collégial sonne l’heure du choix d’un cégep et d’un programme d’études associé à une carrière future ou, à tout le moins, à un domaine professionnel. Elle survient en outre au moment où le jeune adulte peut être confronté à d’autres formes de transition typiques de cette étape de la vie, dont le fait de quitter le foyer familial, de devenir autonome sur le plan financier, de vivre en couple et peut-être d’avoir un premier enfant (Galland, 2007; Shanahan, 2000). L’arrivée au cégep constitue également une année charnière où l’étudiante et l’étudiant vérifient la correspondance entre leur choix scolaire et le contenu effectif du programme d’études suivi, ce qui pourra influencer la décision de persévérer, de changer de programme ou d’abandonner les études (Chenard, 1988; Coulon, 1997; Rivière, 1996; Tinto, 1994). C’est une période d’intégration à un milieu où les écarts culturels sont plus ou moins prononcés entre le cégep et la famille, sur les plan des valeurs, des façons de vivre le métier d’étudiant ou des attentes scolaires (Coulon, 1997; Dandurand, 1995; Dumont, 1997). Cette conjoncture à la fois socioéconomique, ethnoculturelle et développementale complexifie les questions d’orientation scolaire et professionnelle. Qui dit choix dit prise de décision et indécision qui peut s’ensuivre.
Camille, Johanne, Lisa, Marjorie, Noémie et Solange, des professionnelles de l’orientation qui ont pris part aux séances de codéveloppement, se sont toutes heurtées à des impasses liées à l’accompagnement d’élèves, d’étudiantes ou d’étudiants indécis au moment de la transition vers le collégial. Elles ont dépeint l’indécision comme un passage interminable, voire souffrant, à la fois pour les jeunes en transition et pour elles-mêmes. Elles ont décrit les manifestations de l’indécision par ce flou, cette incapacité à préciser ses intérêts ou ses aptitudes de même que les récurrents «je ne sais pas» qui y sont associés, ce mutisme lors des rencontres, cette difficulté à passer à l’action, ce désir de repousser l’heure du choix scolaire ou ce besoin quasi frénétique d’explorer «toutes» les possibilités, par crainte de vivre du regret après avoir éliminé certaines options.
Yann Forner a noté que l’indécision est un état irritant autant pour la personne indécise que pour le praticien, «car elle peut se révéler particulièrement résistante aux tentatives de modification, pouvant parfois croître à mesure que l’on cherche à la réduire» (Forner, 2007, p. 214). Dans la foulée, Camille et ses collègues ont traduit cette irritation par leur sentiment d’impatience. Elles ont aussi évoqué l’impuissance, le doute et la crainte de commettre des fautes professionnelles, ce qui peut éveiller un sentiment d’incompétence et d’insatisfaction au travail. Nous empruntons à ces professionnelles la métaphore du voyant lumineux jaune pour témoigner de cet état d’irritation face à l’indécision qui peut facilement tourner au rouge et conduire à un état d’impatience pouvant compromettre la continuité de l’intervention.
Dans le présent chapitre, nous voulons tenter de détruire trois mythes tenaces susceptibles de conduire à des impasses professionnelles touchant l’intervention liée à l’indécision au moment de la transition secondaire-collégial. Ces mythes ont trait au taux alarmant d’indécision à la fin du secondaire ou à l’arrivée au cégep, à l’indécision chronique, ainsi qu’à ce lien entre l’orientation et la réussite des études. Nous chercherons à illustrer comment se construit ce cercle vicieux d’irritabilité et d’impuissance, dans lequel s’enlisent aussi bien les jeunes indécis que les professionnels de l’orientation. Nous explorerons diverses solutions que des membres du groupe de codéveloppement et les animateurs-accompagnateurs (AA) ont proposées pour sortir de ces impasses.
2 / Un taux alarmant d’indécision à la fin du secondaire ou à l’arrivée au cégep
Selon les sources évoquées, on avance que l’indécision pourrait toucher entre 50% et 75% des élèves à la fin du secondaire ou au cégep. Ces statistiques viennent appuyer un taux d’indécision considéré comme étant alarmant qui caractérise la transition secondaire-collégial. D’où viennent ces statistiques? Que recouvrent-elles? S’agit-il d’un taux d’indécision scolaire qui concerne le choix d’un programme d’études ou d’indécision professionnelle qui a trait au choix d’une carrière ou un domaine professionnel? Ces statistiques décrivent le comportement de quelle(s) génération(s) de la population étudiante?
2.1 / Des études menées au Québec jusqu’en 2000
L’enquête la plus souvent citée pour témoigner de l’indécision des jeunes est sans contredit celle menée par le Bureau de la statistique du Québec, réalisée à la demande du Conseil permanent de la jeunesse (1992). Dans les milieux professionnels de l’orientation, on y évoque un taux d’indécision des élèves à la fin du secondaire se situant autour de 60%. De quoi s’agit-il? Cette enquête a été menée en 1988 et 1989 auprès de quelque 1 500 jeunes adultes, deux ans après la fin de leurs études collégiales. On leur demandait de répondre à la question suivante: «À la fin de ton secondaire, avais-tu une idée précise, peu précise ou pas du tout précise de ton choix de carrière?» Il s’agit donc d’une mesure d’indécision professionnelle. La proportion de 60% renvoie précisément à ces répondants qui estimaient qu’à la fin du secondaire, ils avaient une idée «peu» ou «pas du tout» précise de leur choix de carrière. Notons que cette évaluation rétrospective de l’indécision professionnelle peut introduire certains biais attribuables à la fiabilité de la mémoire. En outre, ces répondants ont aujourd’hui autour de 45 ans. Leur contexte de choix scolaire et professionnel, d’insertion socioprofessionnelle et d’accès à l’information présente des différences notables par rapport aux actuelles cohortes étudiantes en processus de transition au cégep. Ces différences contextuelles limitent la généralisation que l’on peut faire de cette étude pour décrire la situation actuelle.
Un peu plus tard, dans le cadre des États généraux sur l’éducation en 1995, l’Ordre des conseillères et des conseillers d’orientation du Québec chiffrait à 75% la proportion d’élèves à la fin du secondaire qui n’avaient pas d’idée sur leur future orientation; cette donnée est rapportée par le Conseil supérieur de l’éducation (2002)1. Nous n’avons aucune précision additionnelle sur la source de cette affirmation, sur la définition de ce que le concept d’orientation recouvre ni sur la population étudiée. Enfin, dans une étude réalisée en 2000 auprès de plus de 800 étudiantes et étudiants de cégep, Guay et al. (2006) ont observé qu’un étudiant sur deux était décidé par rapport à sa carrière. On estime que ces répondants pourraient être aujourd’hui dans la mi-trentaine.
Ces études sont certes éclairantes pour donner un aperçu de la situation vécue au fil des générations d’élèves ou d’étudiantes et d’étudiants qui se sont succédé au secondaire et au cégep. Notons que les deux études rapportées traitent spécifiquement du concept d’indécision professionnelle. Forner (2009) a noté que les taux d’indécision professionnelle sont généralement supérieurs à ceux d’indécision scolaire. Nous reviendrons sur ce point un peu plus loin.
2.2 / Une étude menée au Québec après les années 2000
Afin de dresser un portrait plus actuel du taux d’indécision scolaire et professionnelle à l’arrivée au cégep, nous avons utilisé l’échelle d’indécision à quatre positions de Forner (2009). En 2009, nous avons mené une étude auprès d’une cohorte de quelque 1 000 étudiantes et étudiants à l’arrivée au cégep, en incluant un groupe d’étudiantes et d’étudiants admis au volet «Orientation» de la session d’accueil et d’intégration (SAI, aujourd’hui appelé Tremplin DEC) et un autre groupe composé d’une population étudiante issue des programmes préuniversitaires et techniques qui présentaient des caractéristiques semblables à celles du groupe de la SAI sur le plan de la moyenne générale au secondaire.
Comme le montre le tableau 3.1, en ce qui concerne l’indécision scolaire, on observe:
qu’environ le tiers des étudiants des deux groupes ne présente aucune indécision liée au choix de leur programme d’études (Je suis définitivement fixé…);
que le tiers ou plus présente une indécision moyenne (Je pense à une voie de formation, mais je ne suis pas définitivement fixé), un niveau d’indécision que Forner et Autret (2000) considèrent comme ayant une valeur adaptative (nous y reviendrons);
qu’un dernier tiers ou plus présente une indécision scolaire élevée (J’envisage plusieurs voies de formation) ou totale (Je n’ai aucune idée précise sur ma future formation).
Ces résultats tracent un portrait plus contemporain de l’ampleur de l’indécision au moment de la transition secondaire-collégial. En outre, ils apportent des nuances en distinguant bien l’indécision scolaire et professionnelle, cette dernière étant généralement plus élevée parmi les populations étudiantes (Forner, 2009). Il importe de tenir compte de cette distinction lors de l’entretien de conseil en orientation dans un contexte de transition secondaire-collégial, alors que la décision liée au choix d’un programme d’études a en quelque sorte préséance sur le choix d’une carrière qui peut être précisé a posteriori. Ces résultats décrivent bien les caractéristiques de la population étudiante des programmes inclus dans notre étude2.
TABLEAU 3.1 / L’indécision scolaire et professionnelle chez les étudiants inscrits à la SAI et ceux du groupe de comparaison, automne 2009
Image
Source: Picard, Boutin et Skakni, 2010, p. 39.
2.3 / L’indécision en tant que symptôme de l’injonction au projet
En quoi l’indécision scolaire et professionnelle peut-elle mener à l’impasse dans les interventions en orientation dans le contexte de la transition secondaire-collégial? Camille et ses collègues ont rapporté diverses attitudes ou interventions adoptées lors de l’entretien de conseil qui enclenchent le cercle vicieux de l’indécision décrit par Forner (2007). Vouloir résoudre l’indécision à la place de l’élève ou plus que l’élève, l’enjoindre de choisir un programme d’études dans un délai court précédant le 1er mars, se définir professionnellement ou définir sa satisfaction au travail par la capacité de l’élève, de l’étudiante ou de l’étudiant de s’engager activement dans un processus réfléchi d’orientation scolaire et professionnelle sont autant de formes d’injonction au projet dont l’inefficacité a été décrite (Boutinet, 2007; Biémar, Philippe et Romainville, 2003). Des interventions en orientation axées sur l’élimination de l’état d’indécision, sans en comprendre la fonction, peut produire l’effet contraire, soit l’accroissement de l’indécision.
En séance de codéveloppement, des avenues ont été explorées pour recadrer le cercle vicieux de l’indécision, décrit par Forner (2007), pour en faire un cercle vertueux:
légitimer l’indécision dans un processus de choix scolaire ou de carrière se déroulant dans un espace temporel parfois plus long que les délais institutionnels (la date limite des demandes d’admission au cégep ou à l’université est le 1er mars);
cerner le «plus de la même chose» qui nourrit l’impasse professionnelle liée à l’indécision et cesser de reproduire certaines attitudes ou interventions s’y rattachant (p. ex. le c.o. pose une question: l’élève ne répond pas; le c.o. enchaîne avec de nouvelles questions: l’élève ne répond pas non plus);
définir les responsabilités réciproques de l’élève, de l’étudiante ou de l’étudiant indécis ainsi que ses propres responsabilités professionnelles en lien avec l’indécision;
le cas échéant, surseoir au processus de choix scolaire et professionnel.
Sur ce dernier point, Grenier (2006) propose un moratoire sur le choix scolaire et professionnel en amenant l’élève, l’étudiante ou l’étudiant indécis à s’interroger dans l’ici et maintenant:
Qu’est-ce que tu aurais le goût d’apprendre ou d’expérimenter dès maintenant, en attendant de trouver ton orientation? Qu’est-ce que tu aurais le goût d’apprendre ou d’expérimenter qui pourrait t’être utile dans la vie quel que soit ton futur choix de carrière? Quelles compétences ou habiletés personnelles aimerais-tu développer maintenant? […] Quel programme d’études pourrais-tu entreprendre en attendant de trouver ta «véritable» orientation? (s. p.)
Dans le même ordre d’idées, selon Forner et Autret (2000), un niveau moyen d’indécision scolaire à l’arrivée à l’enseignement supérieur n’est pas problématique en soi. Cette interprétation de l’indécision met en lumière le fait que l’indécision peut être une réponse adaptée à une situation donnée. Il peut être pertinent de se questionner avec l’élève, l’étudiante ou l’étudiant indécis sur la fonction qu’exerce l’indécision au moment de la transition secondaire-collégial:
Que signifie ce mutisme à propos de leurs intérêts ou de leurs aptitudes?
Que cherchent-ils à exprimer, à faire ou à préserver en demeurant indécis?
Quels avantages retirent-ils momentanément de l’indécision scolaire ou professionnelle?
En France comme au Québec, l’arrivée à l’enseignement supérieur ne constitue nullement l’aboutissement du choix scolaire, mais peut provoquer des interrogations typiques de l’indécision et, le cas échéant, conduire à un changement de programmes d’études salutaire.
3 / L’indécision chronique
Dans les travaux traitant de l’indécision, une distinction est établie entr...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Page légale
  3. Table des matières
  4. Liste des encadrés, figures et tableaux
  5. Liste des sigles et acronymes
  6. Introduction
  7. Partie I: LES TRANSITIONS À L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR SOUS LA LOUPE DU CODÉVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
  8. Partie II: DE L’IMPASSE À L’ENRICHISSEMENT PAR LE CODÉVELOPPEMENT
  9. Partie III: DES INTERROGATIONS SUR LES RÔLES AU CŒUR DE LA PRATIQUE DU CONSEIL D’ORIENTATION
  10. Conclusion
  11. Notices biographiques
  12. Quatrième de couverture