La dernière guerre de Vendée

La duchesse de Berry et les légitimistes 1830-1840

Laurent Morival, La Geste

• Éditeur: La Geste
• Année: 2020
• Imprimer l'ISBN: 9791035309916
• ISBN de l'eBook: 9791035309916

Avant de repérer les principaux acteurs de la légitimité, les faits recueillis rendent compte d'une opposition multiforme qui trouve une expression politique. Ensuite, l'objectif est de montrer comment les « insoumis » à l'armée et des ruraux se sont mêlés à l'épopée de la duchesse de Berry, dont l'échec était prévisible avant même la tentative de soulèvement de juin 1832. A partir du début du mois de juin 1832, la répression s'accentue dans le cadre de l'état de siège, puis elle trouve une nouvelle orientation sous la responsabilité de Paulze d'lvoy, préfet de la Vendée de 1833 à 1841. Durant cette période, l'autorité préfectorale s'est affermie. Les actes de la « chouannerie » deviennent de plus en plus rares. Quelques « insoumis » à l'armée échappent à la répression. Ils ne vivent pas isolés. Ils sont soutenus par la famille, les voisins, les nobles locaux mais aussi par les réseaux clandestins. Les années 1835-1836 marquent alors un tournant. La violence disparaît progressivement. Les autorités n'envisagent plus avec sévérité les actions isolées. La répression s'estompe. Les mesures de clémence judiciaire permettent d'envisager une forme de réconciliation. Les crises économiques et politiques des années 1839-1840, en France, n'affectent pas la Vendée. Aucun trouble sérieux n'apparaît. Mais le département n'est pas pour autant pacifié. Les autorités restent vigilantes. Au moindre incident, l'imaginaire répressif l'emporte. Cette fin de décennie permet cependant d'envisager la pacification. Mais le légitimisme reste une valeur. Toutefois les ruraux ne prennent plus les armes et la noblesse légitimiste trouve une autre voie d'opposition dans l'écriture pour justifier l'échec de 1832 et commence à s'impliquer dans le domaine économique, afin de rentrer en compétition avec les libéraux.

Table des matières

• ABRÉVIATIONS
• Préface
• INTRODUCTION GÉNÉRALE
• PARTIE I LES TROUBLES « POLITIQUES » ET LES SOLDATS DE LA LÉGITIMITÉ
• Introduction de la première partie
• CHAPITRE I QUELQUES PRÉCISIONS SUR LES PRINCIPALES SOURCES UTILISÉES
• CHAPITRE 2 LES CRIMES COMMIS PAR LES BANDES ARMÉES
• CHAPITRE 3 L’ACTION SÉDITIEUSE, UN MOYEN D’EXPRIMER UNE OPINION
• CHAPITRE 4 LES ACTEURS DU LÉGITIMISME POPULAIRE
• CHAPITRE 5 DE LA « CHOUANNERIE » AUX ASSISES, LES « CHOUANS » COUPABLES DE CRIMES
• Conclusion de la première partie
• PARTIE II L’ÉPOPÉE LÉGITIMISTE : RESPONSABILITÉS, ESPOIRS ET DÉSILLUSIONS (AOÛT 1830-JUILLET 1832)
• Introduction de la deuxième partie
• CHAPITRE 6 LES PEURS PARTAGÉES AU LENDEMAIN DE LA RÉVOLUTION DE JUILLET 1830
• CHAPITRE 7 L’ORGANISATION LÉGITIMISTE EN 1830-1831
• CHAPITRE 8 LA TENTATIVE DE SOULÈVEMENT
• Conclusion de la deuxième partie
• PARTIE III DE L’ÉCHEC DU SOULÈVEMENT À UNE TENTATIVE DE PACIFICATION (ÉTÉ 1832-1835)
• Introduction de la troisième partie
• CHAPITrE 9 LA VENDÉE EN ÉTAT DE SIÈGE 3 JUIN 1832-10 JUIN 1833
• CHAPITRE 10 L’AFFERMISSEMENT DE L’AUTORITÉ PRÉFECTORALE
• CHAPITRE 11 VERS LA FIN PROGRESSIVE D’UNE FORME D’OPPOSITION POLITIQUE
• Conclusion de la troisième partie
• Partie IV VERS UNE RÉCONCILIATION DIFFICILE ET FRAGILE (1835-1840)
• Introduction de la quatrième partie
• CHAPITRE 12 VERS UNE NOUVELLE FORME DE CONFLIT : LA MOBILISATION ET L’OPPOSITION PSYCHOLOGIQUES
• CHAPITRE 13 L’ANNÉE 1836 OU LE DÉBUT DU PARDON
• CHAPITRE 14 DEUX ANNÉES RÉVÉLATRICES DU CALME EN VENDÉE (1839-1840)
• CHAPITRE 15 UNE NOUVELLE VOIE POUR LA LÉGITIMITÉ
• Conclusion de la quatrième partie
• CONCLUSION GÉNÉRALE
• PRINCIPALES SOURCES UTILISÉES
• Bibliographie indicative
• ANNEXES
• Remerciements