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Le Salon des Artistes Exilés en Californie
Acteurs, intellectuels, anonymes fuyant le nazisme, accueillis par Salka Viertel
- 693 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
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Le Salon des Artistes Exilés en Californie
Acteurs, intellectuels, anonymes fuyant le nazisme, accueillis par Salka Viertel
À propos de ce livre
Une biographie sur
Salka Viertel, une actrice juive qui a immigré à
Hollywood et qui était connue comme la scénariste de l'actrice suédoise
Greta Garbo. En outre, elle avait un salon à Santa Monica, en Californie, où une grande partie des intellectuels européens en exil avait l'habitude de se rendre. Salka était une femme très moderne et intéressante pour l'époque, qui devrait être connue comme elle le mérite.
Dans le livre, des sujets tels que la prétendue bisexualité de Salka Viertel et le nombre d'amis connus qu'elle avait, pour n'en citer que quelques-uns, sont abordés : Albert Einstein, Charles Chaplin, Sergei Eisenstein, F. W. Murnau, Max Reinhardt, Arnold Schönberg, Thomas Mann, Bertolt Brecht, Greta Garbo, Montgomery Clift... De plus, comme Gertrude Stein et d'autres femmes célèbres, elle avait son propre salon littéraire qui vit passer des écrivains tels que Truman Capote, Christopher Isherwood, Gore Vidal, etc. Parmi les autres thèmes, citons Berlin dans les années 1920, le passage du muet au parlant, vu depuis Hollywood. Puis la montée d'Hitler et ce qu'elle a signifié pour les juifs ; l'exil des intellectuels qui ne pouvaient pas retourner dans leurs pays respectifs à cause de la Seconde Guerre mondiale. Plus tard, la guerre froide et la chasse aux sorcières contre le communisme. La vérité est que le contexte de la vie de Salka Viertel et de son cercle d'amis englobe les grands événements du XXe siècle.
Pour ce projet, l'auteur a reçu les bourses du Shanghai Writing Program (Chine, 2016) et du Baltic Centre (Suède, 2017).
" Un récit très intéressant et même à notre époque, il est très actuel, car à mes yeux, nous n'avons pas beaucoup progressé en matière d'acceptation des "sentiments interpersonnels" en général. Un grand livre, très intéressant, sur Hollywood dans les années trente et quarante et
Dans le livre, des sujets tels que la prétendue bisexualité de Salka Viertel et le nombre d'amis connus qu'elle avait, pour n'en citer que quelques-uns, sont abordés : Albert Einstein, Charles Chaplin, Sergei Eisenstein, F. W. Murnau, Max Reinhardt, Arnold Schönberg, Thomas Mann, Bertolt Brecht, Greta Garbo, Montgomery Clift... De plus, comme Gertrude Stein et d'autres femmes célèbres, elle avait son propre salon littéraire qui vit passer des écrivains tels que Truman Capote, Christopher Isherwood, Gore Vidal, etc. Parmi les autres thèmes, citons Berlin dans les années 1920, le passage du muet au parlant, vu depuis Hollywood. Puis la montée d'Hitler et ce qu'elle a signifié pour les juifs ; l'exil des intellectuels qui ne pouvaient pas retourner dans leurs pays respectifs à cause de la Seconde Guerre mondiale. Plus tard, la guerre froide et la chasse aux sorcières contre le communisme. La vérité est que le contexte de la vie de Salka Viertel et de son cercle d'amis englobe les grands événements du XXe siècle.
Pour ce projet, l'auteur a reçu les bourses du Shanghai Writing Program (Chine, 2016) et du Baltic Centre (Suède, 2017).
" Un récit très intéressant et même à notre époque, il est très actuel, car à mes yeux, nous n'avons pas beaucoup progressé en matière d'acceptation des "sentiments interpersonnels" en général. Un grand livre, très intéressant, sur Hollywood dans les années trente et quarante et
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Informations
Sujet
Histoire“Je suis tellement heureux d'avoir passé ce temps à Mabery Road, sinon je n'aurais jamais réalisé quelle femme merveilleuse tu es.”
CHRISTOPHER ISHERWOOD
Le Salon des Artistes Exilés en Californie


Illustration 1: Photo de Salka Viertel. © Katharina Prager, (2018). Berthold Viertel: Eine Biografie der Wiener Moderne. Vienne: Böhlau Verlag.
Introduction

Salka Viertel (Sambir, 1889 – Klosters, 1978) était une actrice de cinéma et scénariste juive. Elle épousa le poète et réalisateur de cinéma et de théâtre Berthold Viertel, avec qui elle eut trois enfants. Comme d’autres épouses d’artistes et d’intellectuels européens, son mari s’est vu offrir un contrat à Hollywood et les Viertel émigrèrent aux États-Unis alors que la Californie commençait à être perçue comme un haut lieu du cinéma. Là, au bord de l’Océan Pacifique, Salka créa un salon renommé fréquenté par des artistes populaires et qui, avec l’ascension d’Hitler, accueillit de nombreux Européens fuyant l’Allemagne nazie. À cette époque, Salka se sépara de son mari et fut embauchée par la Metro-Goldwyn-Mayer en tant que scénariste pour l’actrice suédoise Greta Garbo, qui deviendra son amie proche. Cependant, au début de la guerre froide, Salka fut soupçonnée d’être communiste. Les studios lui fermèrent leurs portes et elle ne put plus travailler. La chasse aveugle aux sorcières contre les étrangers et le manque de libertés que la politique américaine exerçait contre ceux qui, des décennies plus tôt, lui avaient offert un avenir, précipitèrent la fin de son rêve américain et son retour en Europe, où elle vivra un second exil en Suisse.
Salka Viertel, comme d’autres femmes juives de l’époque, qu'elles soient écrivaines, poètes germanophones tels que Vicki Baum, Gina Kaus, Hilde Spiel, Nelly Sachs ou Else Lasker-Schsler, vécut le génocide en exil ou dans des camps de concentration et d’extermination, comme la jeune Ruth Klüger, à Auschwitz. Toutes ressentirent le besoin d’écrire leurs mémoires, conscientes que leurs vies étaient liées à une époque et reflétaient donc celles de leurs contemporains.
En avril 1969, Salka Viertel publie ses mémoires en anglais. Ils s’intitulaient The Kindness of Strangers parce que, disait-elle, elle avait toujours pu compter sur la gentillesse des étrangers. Ses paroles étaient un clin d’œil au personnage de Blanche DuBois dans Un tramway nommé Désir. Un an plus tard, l’édition allemande se dissocie du titre original et préfère évoquer le « cœur incorrigible1 » de l’auteure, bien qu’il reste lié à la célèbre œuvre de Tennessee Williams, lorsque le manque de rectitude morale du personnage féminin est remis en question, et que cette dernière répond : « Qu’est-ce que la rectitude ? Une ligne peut être droite, ou une rue… Mais un cœur humain ?"2 Certes, il fallut attendre 1995 pour trouver la seule édition en langue espagnole sortie par les Ediciones del Imán. Le titre fut de nouveau changé et fut traduit comme Los extranjeros de Mabery Road, mettant en évidence le nom de la rue où Salka Viertel a vécu à Santa Monica et, à son tour, le point de rencontre pour les intellectuels européens en temps d’exil. La publication, préfacée par son fils cadet, le romancier Peter Viertel, montrait à quel point ces mémoires avaient été peu publiées.
Salka Viertel y raconte avec lucidité les différents événements qui ont marqué la première moitié du XXe siècle. Son livre est une chronique d'une grande valeur historique et politique, bien qu'à l'époque, il soit passé inaperçu parce qu'il avait été écrit par une femme. Mais il y a un autre facteur décisif, c'est qu'elle n'a pas été complètement honnête au sujet sa vie privée. Elle préféra garder les confidences et les expériences de nombre de ses amis en sécurité et a même fait taire les noms des célébrités qui passaient chez elle pour sauver les apparences.
Sans parler, au fil du temps, des amis qui à leur tour écrivent des mémoires et qui à un moment donné lui font référence, des livres que je cite dans la section bibliographique, en plus de divers documents trouvés dans des archives et des bibliothèques internationales comme la Deutsches Literaturarchiv à Marbach, l'université de Californie du Sud à Los Angeles, la Bibliothèque Margaret Herrick et l'Académie des arts et sciences du cinéma à Beverly Hills, le Musée et bibliothèque Rosenbach à Philadelphie, la Deutsche Nationalbibliothek et Deutsches Exilarchiv 1933-1945 à Francfort-sur-le-Main, la Bibliothèque du Congrès à Washington, la bibliothèque présidentielle Franklin D. Roosevelt à New York, la Deutsche Kinemathek à Berlin, le Jewish Museum à New York ou l'Akademie der Künste Archiv à Berlin, tous montrent la vie d'une femme profondément moderne pour son époque et qui doit avoir sa place dans l'histoire.
Je remercie toutes ces personnes qui ont retracé une partie de cette histoire, en me fournissant des documents pour mes recherches, qui ont répondu à mes questions ou m'ont accordé les autorisations nécessaires pour la publication. Merci pour votre aide et, bien sûr, pour la gentillesse de Michaela Ullmann (Université de Californie du Sud) ; Kristine Krueger (Académie des arts et des sciences du cinéma. Bibliothèque Margaret Herrick) ; Dr. Marcel Lepper, Thomas Kemme et Dörthe Perlenfein (Deutsches Literaturarchiv Marbach) ; Michael Schwarz et Sabine Wolf (Akademie der Künste) ; Regina Elzner (Deutsche Nationalbibliothek) ; Rosemary Hanes (Library of Congress) ; William Baehr (Franklin D. Roosevelt Presidential Library) ; Thomas Kuhnke ; Andrew Viertel ; Katharina Prager ; Don Bachardy ; Phyllis Green (The Christopher Isherwood Foundation) ; Scott Reisfield ; Alexandra Tyrolf ; Mark A. Vieira ; Robert A. Schanke ; Nina Bahrendt (Villa Aurora) ; John (GarboForever) ; Elizabeth E. Fuller (The Rosenbach Library) ; Daniela Maurer (Israelitische Kulturgemeinde Wien) ; Małgorzata Budzyńska, Alan Schwartz et David Behrman. Et, bien sûr, merci à Lena Pasternak et Patrik Muskos (Centre Baltique) pour avoir fait confiance à mon travail et m'avoir accordé une résidence à Visby, en Suède, pour compléter cette biographie.
Salka Steuermann

Salka Viertel, née Saloméa Sara Steuermann, voit le jour dans une famille juive le 15 juin 1889 à Wychylowka dans la banlieue de Sambir3, lorsque sa province, Galicie, faisait partie de l’Empire austro-hongrois, avant d'appartenir à la Pologne et aujourd'hui l’Ukraine. Sambir est, à la fin du XIXe siècle, une petite ville de vingt-cinq mille habitants où cohabitent ukrainiens, polonais et juifs. Son père, Josef Steuermann, a un cabinet d’avocats et est élu premier maire juif de la ville. Sa mère, Augusta, voulait être chanteuse d’opéra mais abandonne soudainement son rêve; sa peau pâle, ses yeux clairs et sa couleur de cheveux blonds pouvaient facilement être confondus avec la race aryenne. Salka est l’aînée de quatre frères et sœurs. Sa sœur Rose est née en 1891; Edward, en 1892; le plus petit, Zygmunt, surnommé Dusko, en 1898.
Son enfance se déroule au sein d’une famille juive aisée et non pratiquante, qui aime les arts et a un penchant pour la musique qui remonte à ses arrière-grands-parents. Comme ils vivent à la campagne, à deux kilomètres de Sambir, les enfants ne vont pas à l’école et deux gouvernantes, l'une allemande et l'autre française, ont la charge de leur éducation. Salka parle couramment ces deux langues, en plus du polonais et ukrainien, qu'elle parle avec sa famille et avec Niania, une nounou analphabète qui prend soin d’elle comme une deuxième mère. Son enfance à Wychylowka est agréable en raison de l’environnement naturel idyllique dans lequel baigne la banlieue, entourée d’une forêt, d'une rivière, d'un verger aux arbres fruitiers abondants et, derrière eux, les montagnes vertes des Carpates, qui prennent des teintes terreuses ou sont couvertes de neige selon la saison.
Dès son plus jeune âge, Marie Stuart, le livre de Friedrich Schiller, devient son fidèle allié car, grâce à lui, Salka découvre sa grande passion pour le théâtre. Le rôle de Marie Ire d’Écosse, qu'elle connait par cœur, tellement même qu'elle le récite à la maison devant ses frères et les domestiques. Mais aussi devant les aînés, bien qu’ils montrent peu d'intérêt, peut-être parce qu’ils sentent déjà, à cause de son caractère un peu rebelle, que son avenir pourrait s'orienter vers le théâtre. Et ils n’aiment pas cela, ils ne pensent pas non plus que ce soit une profession sûre pour une femme. Parfois, pendant que Salka joue, les femmes de sa famille se moquent d’elle en ce qui concerne son deuxième prénom, Sara, comme la célèbre actrice Sarah Bernhardt ! Elles rient la tête baissée. Alors que d’autres, comme son père, restent silencieux, essayant d'écouter une Marie Stuart un peu précoce, mais amicale et passionnée. Les yeux gris de Salka montrent souvent de la curiosité pour toute chose, devenant parfois lumineux et même mélancoliques. Ou ses cheveux roux, habituellement décoiffés, sont peignés pour l'occasion et ressemblent à une gravure du même livre. Il est vrai que jouer la reine d’Écosse lui coûtera beaucoup dans sa future carrière d’actrice. Non seulement parce que c’est un rôle convoité par les actrices expérimentées qui sont au sommet, mais aussi parce que dans cette scène improvisée, vous devez faire face au fait qu'elle n'est pas considérée comme belle, même en faisant des mouvements drôles à la fin de sa prestation. En revanche, sa sœur Rose, simplement assise, ne faisant rien en particulier, réussit à se démarquer des femmes de sa famille grâce à son immense beauté.
À l’âge de dix ans, Salka souffre d'une cambrure dans le dos et, pour la corriger, fréquente l’institut orthopédique de la belle ville de Lviv. L'enseignement est dispensé dans l'institut, même si l’enseignement religieux est facultatif et qu’ils acceptent des élèves mixtes, ce qui est inhabituel pour l’époque. Le centre est dirigé par deux réfugiés du secteur russe de la Pologne. Rapidement, les sujets concernant l’histoire et la littérature polonaises, enseignés par Madame Dalecka, encouragent la créativité de la jeune Salka, qui commence à écrire des histoires et des poèmes avec une atmosphère triste et patriotique marquée, en dépit du fait que, dans d’autres matières de science, elle montre quelques lacunes scolaires.
Sa passion pour la lecture l’amène à dévorer des livres de George Sand comme Indiana et Consuelo, dont les thèmes choquent sa grand-mère et les femmes plus âgées d'une manière générale. Elle récite également du William Shakespeare, le poète polonais Juliusz Słowacki, et à l’adolescence, son désir de devenir actrice devient plus grand. Cependant, sa mère et ses tantes, qui sont plutôt rusées, détournent l’attention de Salka vers son trousseau, pensant que, le voyant si beau, elle sera excitée de se marier et oubliera le théâtre.
Ses parents, Josef et Augusta, se disputent souvent et Salka prend habituellement le parti de son père parce qu’elle le trouve plus fragile, tandis qu'elle pense que sa mère est la plus forte de la famille et n’a donc pas besoin de son soutien. Il est clair que Salka s’entend mieux avec son père, même s'il ne montre pas beaucoup d’affection envers ses enfants.
Salka rencontre Stas, un jeune homme qui travaille avec son père. Tous deux sortent ensemble à quelques reprises, avec le consentement de la famille, mais, de façon inattendue, il tombe malade et meurt. Comme il était son fiancé, elle se sent soudainement très triste. Une tante du garçon, la voyant si mélancolique et découragée à seulement quinze ans, la convainc de passer une audition à Vienne. Une fois sur place, Salka assiste à une représentation de la grande Sarah Bernhardt, qui est en tournée en Europe dans La Dame aux camélias et tout à coup, cette représentation a un profond impact sur Salka.
Lorsqu'elle passe l'audition dans la ville viennoise, on lui dit immédi...
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