Vingt mille Lieues Sous Les Mers
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Vingt mille Lieues Sous Les Mers

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Vingt mille Lieues Sous Les Mers

À propos de ce livre

Vingt Mille Lieues sous les mers est l'un des romans les plus connus de Jules Verne, paru en 1869-1870. Il le rĂ©digea en sa villa La solitude dans la commune du Crotoy. L'Ɠuvre fut diffusĂ©e tout d'abord en feuilleton dans le Magasin d'Éducation et de RĂ©crĂ©ation du 20 mars 1869 au 20 juin 18701 et le premier tome parut en octobre 1869. RetardĂ© par la Guerre de 1870, le second tome ne fut publiĂ© qu'en juin 1870 et la grande Ă©dition illustrĂ©e ne parut que le 16 novembre 1871.2.
Il s'agit d'une sorte de roman initiatique oĂč se mĂȘlent descriptions didactiques, aventure, imaginaire et confrontation avec le monde et l'inconnu.

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Informations

Éditeur
Youcanprint
Année
2017
ISBN de l'eBook
9788892686496
Partie 1
Chapitre
1

Un écueil fuyant

L’annĂ©e 1866 fut marquĂ©e par un Ă©vĂ©nement bizarre, un phĂ©nomĂšne inexpliquĂ© et inexplicable que personne n’a sans doute oubliĂ©. Sans parler des rumeurs qui agitaient les populations des ports et surexcitaient l’esprit public Ă  l’intĂ©rieur des continents les gens de mer furent particuliĂšrement Ă©mus. Les nĂ©gociants, armateurs, capitaines de navires, skippers et masters de l’Europe et de l’AmĂ©rique, officiers des marines militaires de tous pays, et, aprĂšs eux, les gouvernements des divers États des deux continents, se prĂ©occupĂšrent de ce fait au plus haut point.
En effet, depuis quelque temps, plusieurs navires s’étaient rencontrĂ©s sur mer avec « une chose Ă©norme » un objet long, fusiforme, parfois phosphorescent, infiniment plus vaste et plus rapide qu’une baleine.
Les faits relatifs Ă  cette apparition, consignĂ©s aux divers livres de bord, s’accordaient assez exactement sur la structure de l’objet ou de l’ĂȘtre en question, la vitesse inouĂŻe de ses mouvements, la puissance surprenante de sa locomotion, la vie particuliĂšre dont il semblait douĂ©. Si c’était un cĂ©tacĂ©, il surpassait en volume tous ceux que la science avait classĂ©s jusqu’alors. Ni Cuvier, ni LacĂ©pĂšde, ni M. Dumeril, ni M. de Quatrefages n’eussent admis l’existence d’un tel monstre — Ă  moins de l’avoir vu, ce qui s’appelle vu de leurs propres yeux de savants.
A prendre la moyenne des observations faites Ă  diverses reprises — en rejetant les Ă©valuations timides qui assignaient Ă  cet objet une longueur de deux cents pieds et en repoussant les opinions exagĂ©rĂ©es qui le disaient large d’un mille et long de trois — on pouvait affirmer, cependant, que cet ĂȘtre phĂ©nomĂ©nal dĂ©passait de beaucoup toutes les dimensions admises jusqu’à ce jour par les ichtyologistes — s’il existait toutefois.
Or, il existait, le fait en lui-mĂȘme n’était plus niable, et, avec ce penchant qui pousse au merveilleux la cervelle humaine, on comprendra l’émotion produite dans le monde entier par cette surnaturelle apparition. Quant Ă  la rejeter au rang des fables, il fallait y renoncer.
En effet, le 20 juillet 1866, le steamer Governor-Higginson, de Calcutta and Burnach steam navigation Company, avait rencontrĂ© cette masse mouvante Ă  cinq milles dans l’est des cĂŽtes de l’Australie. Le capitaine Baker se crut, tout d’abord, en prĂ©sence d’un Ă©cueil inconnu ; il se disposait mĂȘme Ă  en dĂ©terminer la situation exacte, quand deux colonnes d’eau, projetĂ©es par l’inexplicable objet, s’élancĂšrent en sifflant Ă  cent cinquante pieds dans l’air. Donc, Ă  moins que cet Ă©cueil ne fĂ»t soumis aux expansions intermittentes d’un geyser, le Governor-Higginson avait affaire bel et bien Ă  quelque mammifĂšre aquatique, inconnu jusque-lĂ , qui rejetait par ses Ă©vents des colonnes d’eau, mĂ©langĂ©es d’air et de vapeur.
Pareil fait fut Ă©galement observĂ© le 23 juillet de la mĂȘme annĂ©e, dans les mers du Pacifique, par le Cristobal-Colon, de West India and Pacific steam navigation Company. Donc, ce cĂ©tacĂ© extraordinaire pouvait se transporter d’un endroit Ă  un autre avec une vĂ©locitĂ© surprenante, puisque Ă  trois jours d’intervalle, le Governor-Higginson et le Cristobal-Colon l’avaient observĂ© en deux points de la carte sĂ©parĂ©s par une distance de plus de sept cents lieues marines. Quinze jours plus tard, Ă  deux mille lieues de lĂ  l’Helvetia, de la Compagnie Nationale, et le Shannon, du Royal-Mail, marchant Ă  contrebord dans cette portion de l’Atlantique comprise entre les États-Unis et l’Europe, se signalĂšrent respectivement le monstre par 42°15’de latitude nord, et 60°35’de longitude Ă  l’ouest du mĂ©ridien de Greenwich. Dans cette observation simultanĂ©e, on crut pouvoir Ă©valuer la longueur minimum du mammifĂšre Ă  plus de trois cent cinquante pieds anglais, puisque le Shannon et l’Helvetia Ă©taient de dimension infĂ©rieure Ă  lui, bien qu’ils mesurassent cent mĂštres de l’étrave Ă  l’étambot. Or, les plus vastes baleines, celles qui frĂ©quentent les parages des Ăźles AlĂ©outiennes, le Kulammak et l’Umgullick, n’ont jamais dĂ©passĂ© la longueur de cinquante-six mĂštres, — si mĂȘme elles l’atteignent.
Ces rapports arrivĂ©s coup sur coup, de nouvelles observations faites Ă  bord du transatlantique le Pereire, un abordage entre l’Etna, de la ligne Inman, et le monstre, un procĂšs-verbal dressĂ© par les officiers de la frĂ©gate française la Normandie, un trĂšs sĂ©rieux relĂšvement obtenu par l’état-major du commodore Fitz-James Ă  bord du Lord-Clyde, Ă©murent profondĂ©ment l’opinion publique. Dans les pays d’humeur lĂ©gĂšre, on plaisanta le phĂ©nomĂšne, mais les pays graves et pratiques, l’Angleterre, l’AmĂ©rique, l’Allemagne, s’en prĂ©occupĂšrent vivement.
Partout dans les grands centres, le monstre devint Ă  la mode ; on le chanta dans les cafĂ©s, on le bafoua dans les journaux, on le joua sur les théùtres. Les canards eurent lĂ  une belle occasion de pondre des Ɠufs de toute couleur. On vit rĂ©apparaĂźtre dans les journaux — Ă  court de copie — tous les ĂȘtres imaginaires et gigantesques, depuis la baleine blanche, le terrible « Moby Dick » des rĂ©gions hyperborĂ©ennes, jusqu’au Kraken dĂ©mesurĂ©, dont les tentacules peuvent enlacer un bĂątiment de cinq cents tonneaux et l’entraĂźner dans les abĂźmes de l’OcĂ©an. On reproduisit mĂȘme les procĂšs-verbaux des temps anciens les opinions d’Aristote et de Pline, qui admettaient l’existence de ces monstres, puis les rĂ©cits norvĂ©giens de l’évĂȘque Pontoppidan, les relations de Paul Heggede, et enfin les rapports de M. Harrington, dont la bonne foi ne peut ĂȘtre soupçonnĂ©e, quand il affirme avoir vu, Ă©tant Ă  bord du Castillan, en 1857, cet Ă©norme serpent qui n’avait jamais frĂ©quentĂ© jusqu’alors que les mers de l’ancien Constitutionnel.
Alors Ă©clata l’interminable polĂ©mique des crĂ©dules et des incrĂ©dules dans les sociĂ©tĂ©s savantes et les journaux scientifiques. La « question du monstre » enflamma les esprits. Les journalistes, qui font profession de science en lutte avec ceux qui font profession d’esprit, versĂšrent des flots d’encre pendant cette mĂ©morable campagne ; quelques-uns mĂȘme, deux ou trois gouttes de sang, car du serpent de mer, ils en vinrent aux personnalitĂ©s les plus offensantes.
Six mois durant, la guerre se poursuivit avec des chances diverses. Aux articles de fond de l’Institut gĂ©ographique du BrĂ©sil, de l’AcadĂ©mie royale des sciences de Berlin, de l’Association Britannique, de l’Institution Smithsonnienne de Washington, aux discussions du The Indian Archipelago, du Cosmos de l’abbĂ© Moigno, des Mittheilungen de Petermann, aux chroniques scientifiques des grands journaux de la France et de l’étranger, la petite presse ripostait avec une verve intarissable. Ses spirituels Ă©crivains parodiant un mot de LinnĂ©, citĂ© par les adversaires du monstre, soutinrent en effet que « la nature ne faisait pas de sots », et ils adjurĂšrent leurs contemporains de ne point donner un dĂ©menti Ă  la nature, en admettant l’existence des Krakens, des serpents de mer, des « Moby Dick », et autres Ă©lucubrations de marins en dĂ©lire. Enfin, dans un article d’un journal satirique trĂšs redoutĂ©, le plus aimĂ© de ses rĂ©dacteurs, brochant sur le tout, poussa au monstre, comme Hippolyte, lui porta un dernier coup et l’acheva au milieu d’un Ă©clat de rire universel. L’esprit avait vaincu la science.
Pendant les premiers mois de l’annĂ©e 1867, la question parut ĂȘtre enterrĂ©e, et elle ne semblait pas devoir renaĂźtre, quand de nouveaux faits furent portĂ©s Ă  la connaissance du public. Il ne s’agit plus alors d’un problĂšme scientifique Ă  rĂ©soudre, mais bien d’un danger rĂ©el sĂ©rieux Ă  Ă©viter. La question prit une tout autre face. Le monstre redevint Ăźlot, rocher, Ă©cueil, mais Ă©cueil fuyant, indĂ©terminable, insaisissable.
Le 5 mars 1867, le Moravian, de MontrĂ©al OcĂ©an Company, se trouvant pendant la nuit par 27°30’de latitude et 72°15’de longitude, heurta de sa hanche de tribord un roc qu’aucune carte ne marquait dans ces parages. Sous l’effort combinĂ© du vent et de ses quatre cents chevaux-vapeur, il marchait Ă  la vitesse de treize nƓuds. Nul doute que sans la qualitĂ© supĂ©rieure de sa coque, le Moravian, ouvert au choc, ne se fĂ»t englouti avec les deux cent trente-sept passagers qu’il ramenait du Canada.
L’accident Ă©tait arrivĂ© vers cinq heures du matin, lorsque le jour commençait Ă  poindre. Les officiers de quart se prĂ©cipitĂšrent Ă  l’arriĂšre du bĂątiment. Ils examinĂšrent l’OcĂ©an avec la plus scrupuleuse attention. Ils ne virent rien, si ce n’est un fort remous qui brisait Ă  trois encablures, comme si les nappes liquides eussent Ă©tĂ© violemment battues. Le relĂšvement du lieu fut exactement pris, et le Moravian continua sa route sans avaries apparentes. Avait-il heurtĂ© une roche sous-marine, ou quelque Ă©norme Ă©pave d’un naufrage ? On ne put le savoir ; mais, examen fait de sa carĂšne dans les bassins de radoub, il fut reconnu qu’une partie de la quille avait Ă©tĂ© brisĂ©e.
Ce fait, extrĂȘmement grave en lui-mĂȘme, eĂ»t peut-ĂȘtre Ă©tĂ© oubliĂ© comme tant d’autres, si, trois semaines aprĂšs, il ne se fĂ»t reproduit dans des conditions identiques. Seulement, grĂące Ă  la nationalitĂ© du navire victime de ce nouvel abordage, grĂące Ă  la rĂ©putation de la Compagnie Ă  laquelle ce navire appartenait, l’évĂ©nement eut un retentissement immense.
Personne n’ignore le nom du cĂ©lĂšbre armateur anglais Cunard. Cet intelligent industriel fonda, en 1840, un service postal entre Liverpool et Halifax, avec trois navires en bois et Ă  roues d’une force de quatre cents chevaux, et d’une jauge de onze cent soixante-deux tonneaux. Huit ans aprĂšs, le matĂ©riel de la Compagnie s’accroissait de quatre navires de six cent cinquante chevaux et de dix-huit cent vingt tonnes, et, deux ans plus tard, de deux autres bĂątiments supĂ©rieurs en puissance et en tonnage. En 1853, la compagnie Cunard, dont le privilĂšge pour le transport des dĂ©pĂȘches venait d’ĂȘtre renouvelĂ©, ajouta successivement Ă  son matĂ©riel l’Arabia, le Persia, le China, le Scotia, le Java, le Russia, tous navires de premiĂšre marche, et les plus vastes qui, aprĂšs le Great-Eastern, eussent jamais sillonnĂ© les mers. Ainsi donc, en 1867, la Compagnie possĂ©dait douze navires, dont huit Ă  roues et quatre Ă  hĂ©lices.
Si je donne ces dĂ©tails trĂšs succincts, c’est afin que chacun sache bien quelle est l’importance de cette compagnie de transports maritimes, connue du monde entier pour son intelligente gestion. Nulle entreprise de navigation transocĂ©anienne n’a Ă©tĂ© conduite avec plus d’habiletĂ© ; nulle affaire n’a Ă©tĂ© couronnĂ©e de plus de succĂšs. Depuis vingt-six ans, les navires Cunard ont traversĂ© deux mille fois l’Atlantique, et jamais un voyage n’a Ă©tĂ© manquĂ©, jamais un retard n’a eu lieu, jamais ni une lettre, ni un homme, ni un bĂątiment n’ont Ă©tĂ© perdus. Aussi, les passagers choisissent-ils encore, malgrĂ© la concurrence puissante que lui fait la France, la ligne Cunard de prĂ©fĂ©rence Ă  toute autre, ainsi qu’il appert d’un relevĂ© fait sur les documents officiels des derniĂšres annĂ©es. Ceci dit, personne ne s’étonnera du retentissement que provoqua l’accident arrivĂ© Ă  l’un de ses plus beaux steamers.
Le 13 avril 1867, la mer Ă©tant belle, la brise maniable, le Scotia se trouvait par 15°12’de longitude et 45°37’de latitude. Il marchait avec une vitesse de treize nƓuds quarante-trois centiĂšmes sous la poussĂ©e de ses mille chevaux-vapeur. Ses roues battaient la mer avec une rĂ©gularitĂ© parfaite. Son tirant d’eau Ă©tait alors de six mĂštres soixante-dix centimĂštres, et son dĂ©placement de six mille six cent vingt-quatre mĂštres cubes.
A quatre heures dix-sept minutes du soir, pendant le lunch des passagers réunis dans le grand salon, un choc, peu sensible, en somme, se produisit sur la coque du Scotia, par sa hanche et un peu en arriÚre de la roue de bùbord.
Le Scotia n’avait pas heurtĂ©, il avait Ă©tĂ© heurtĂ©, et plutĂŽt par un instrument tranchant ou perforant que contondant. L’abordage avait semblĂ© si lĂ©ger que personne ne s’en fĂ»t inquiĂ©tĂ© Ă  bord, sans le cri des caliers qui remontĂšrent sur le pont en s’écriant :
« Nous coulons ! nous coulons ! »
Tout d’abord, les passagers furent trĂšs effrayĂ©s ; mais le capitaine Anderson ...

Table des matiĂšres

  1. Partie 1
  2. Partie 2