
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
Vingt mille Lieues Sous Les Mers
Ă propos de ce livre
Vingt Mille Lieues sous les mers est l'un des romans les plus connus de Jules Verne, paru en 1869-1870. Il le rĂ©digea en sa villa La solitude dans la commune du Crotoy. L'Ćuvre fut diffusĂ©e tout d'abord en feuilleton dans le Magasin d'Ăducation et de RĂ©crĂ©ation du 20 mars 1869 au 20 juin 18701 et le premier tome parut en octobre 1869. RetardĂ© par la Guerre de 1870, le second tome ne fut publiĂ© qu'en juin 1870 et la grande Ă©dition illustrĂ©e ne parut que le 16 novembre 1871.2.
Il s'agit d'une sorte de roman initiatique oĂč se mĂȘlent descriptions didactiques, aventure, imaginaire et confrontation avec le monde et l'inconnu.
Foire aux questions
Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramÚtres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptĂ©s aux mobiles peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©s via l'application. La plupart de nos PDF sont Ă©galement disponibles en tĂ©lĂ©chargement et les autres seront tĂ©lĂ©chargeables trĂšs prochainement. DĂ©couvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
- Essentiel est idĂ©al pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large Ă©ventail de sujets. AccĂ©dez Ă la BibliothĂšque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, dĂ©veloppement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimitĂ© et une voix standard pour la fonction Ăcouter.
- IntĂ©gral: Parfait pour les apprenants avancĂ©s et les chercheurs qui ont besoin dâun accĂšs complet et sans restriction. DĂ©bloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres acadĂ©miques et spĂ©cialisĂ©s. Le forfait IntĂ©gral inclut Ă©galement des fonctionnalitĂ©s avancĂ©es comme la fonctionnalitĂ© Ăcouter Premium et Research Assistant.
Nous sommes un service d'abonnement Ă des ouvrages universitaires en ligne, oĂč vous pouvez accĂ©der Ă toute une bibliothĂšque pour un prix infĂ©rieur Ă celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! DĂ©couvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Ăcouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'Ă©couter. L'outil Ăcouter lit le texte Ă haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accĂ©lĂ©rer ou le ralentir. DĂ©couvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser lâapplication Perlego sur appareils iOS et Android pour lire Ă tout moment, nâimporte oĂč â mĂȘme hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous ĂȘtes en dĂ©placement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antĂ©rieures. En savoir plus sur lâutilisation de lâapplication.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antĂ©rieures. En savoir plus sur lâutilisation de lâapplication.
Oui, vous pouvez accéder à Vingt mille Lieues Sous Les Mers par Jules Verne en format PDF et/ou ePUB ainsi qu'à d'autres livres populaires dans Literature et Classics. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.
Informations
Sujet
LiteratureSujet
ClassicsChapitre
1
Un écueil fuyant
LâannĂ©e 1866 fut marquĂ©e par un Ă©vĂ©nement bizarre, un phĂ©nomĂšne inexpliquĂ© et inexplicable que personne nâa sans doute oubliĂ©. Sans parler des rumeurs qui agitaient les populations des ports et surexcitaient lâesprit public Ă lâintĂ©rieur des continents les gens de mer furent particuliĂšrement Ă©mus. Les nĂ©gociants, armateurs, capitaines de navires, skippers et masters de lâEurope et de lâAmĂ©rique, officiers des marines militaires de tous pays, et, aprĂšs eux, les gouvernements des divers Ătats des deux continents, se prĂ©occupĂšrent de ce fait au plus haut point.
En effet, depuis quelque temps, plusieurs navires sâĂ©taient rencontrĂ©s sur mer avec « une chose Ă©norme » un objet long, fusiforme, parfois phosphorescent, infiniment plus vaste et plus rapide quâune baleine.
Les faits relatifs Ă cette apparition, consignĂ©s aux divers livres de bord, sâaccordaient assez exactement sur la structure de lâobjet ou de lâĂȘtre en question, la vitesse inouĂŻe de ses mouvements, la puissance surprenante de sa locomotion, la vie particuliĂšre dont il semblait douĂ©. Si câĂ©tait un cĂ©tacĂ©, il surpassait en volume tous ceux que la science avait classĂ©s jusquâalors. Ni Cuvier, ni LacĂ©pĂšde, ni M. Dumeril, ni M. de Quatrefages nâeussent admis lâexistence dâun tel monstre â Ă moins de lâavoir vu, ce qui sâappelle vu de leurs propres yeux de savants.
A prendre la moyenne des observations faites Ă diverses reprises â en rejetant les Ă©valuations timides qui assignaient Ă cet objet une longueur de deux cents pieds et en repoussant les opinions exagĂ©rĂ©es qui le disaient large dâun mille et long de trois â on pouvait affirmer, cependant, que cet ĂȘtre phĂ©nomĂ©nal dĂ©passait de beaucoup toutes les dimensions admises jusquâĂ ce jour par les ichtyologistes â sâil existait toutefois.
Or, il existait, le fait en lui-mĂȘme nâĂ©tait plus niable, et, avec ce penchant qui pousse au merveilleux la cervelle humaine, on comprendra lâĂ©motion produite dans le monde entier par cette surnaturelle apparition. Quant Ă la rejeter au rang des fables, il fallait y renoncer.
En effet, le 20 juillet 1866, le steamer Governor-Higginson, de Calcutta and Burnach steam navigation Company, avait rencontrĂ© cette masse mouvante Ă cinq milles dans lâest des cĂŽtes de lâAustralie. Le capitaine Baker se crut, tout dâabord, en prĂ©sence dâun Ă©cueil inconnu ; il se disposait mĂȘme Ă en dĂ©terminer la situation exacte, quand deux colonnes dâeau, projetĂ©es par lâinexplicable objet, sâĂ©lancĂšrent en sifflant Ă cent cinquante pieds dans lâair. Donc, Ă moins que cet Ă©cueil ne fĂ»t soumis aux expansions intermittentes dâun geyser, le Governor-Higginson avait affaire bel et bien Ă quelque mammifĂšre aquatique, inconnu jusque-lĂ , qui rejetait par ses Ă©vents des colonnes dâeau, mĂ©langĂ©es dâair et de vapeur.
Pareil fait fut Ă©galement observĂ© le 23 juillet de la mĂȘme annĂ©e, dans les mers du Pacifique, par le Cristobal-Colon, de West India and Pacific steam navigation Company. Donc, ce cĂ©tacĂ© extraordinaire pouvait se transporter dâun endroit Ă un autre avec une vĂ©locitĂ© surprenante, puisque Ă trois jours dâintervalle, le Governor-Higginson et le Cristobal-Colon lâavaient observĂ© en deux points de la carte sĂ©parĂ©s par une distance de plus de sept cents lieues marines. Quinze jours plus tard, Ă deux mille lieues de lĂ lâHelvetia, de la Compagnie Nationale, et le Shannon, du Royal-Mail, marchant Ă contrebord dans cette portion de lâAtlantique comprise entre les Ătats-Unis et lâEurope, se signalĂšrent respectivement le monstre par 42°15âde latitude nord, et 60°35âde longitude Ă lâouest du mĂ©ridien de Greenwich. Dans cette observation simultanĂ©e, on crut pouvoir Ă©valuer la longueur minimum du mammifĂšre Ă plus de trois cent cinquante pieds anglais, puisque le Shannon et lâHelvetia Ă©taient de dimension infĂ©rieure Ă lui, bien quâils mesurassent cent mĂštres de lâĂ©trave Ă lâĂ©tambot. Or, les plus vastes baleines, celles qui frĂ©quentent les parages des Ăźles AlĂ©outiennes, le Kulammak et lâUmgullick, nâont jamais dĂ©passĂ© la longueur de cinquante-six mĂštres, â si mĂȘme elles lâatteignent.
Ces rapports arrivĂ©s coup sur coup, de nouvelles observations faites Ă bord du transatlantique le Pereire, un abordage entre lâEtna, de la ligne Inman, et le monstre, un procĂšs-verbal dressĂ© par les officiers de la frĂ©gate française la Normandie, un trĂšs sĂ©rieux relĂšvement obtenu par lâĂ©tat-major du commodore Fitz-James Ă bord du Lord-Clyde, Ă©murent profondĂ©ment lâopinion publique. Dans les pays dâhumeur lĂ©gĂšre, on plaisanta le phĂ©nomĂšne, mais les pays graves et pratiques, lâAngleterre, lâAmĂ©rique, lâAllemagne, sâen prĂ©occupĂšrent vivement.
Partout dans les grands centres, le monstre devint Ă la mode ; on le chanta dans les cafĂ©s, on le bafoua dans les journaux, on le joua sur les théùtres. Les canards eurent lĂ une belle occasion de pondre des Ćufs de toute couleur. On vit rĂ©apparaĂźtre dans les journaux â Ă court de copie â tous les ĂȘtres imaginaires et gigantesques, depuis la baleine blanche, le terrible « Moby Dick » des rĂ©gions hyperborĂ©ennes, jusquâau Kraken dĂ©mesurĂ©, dont les tentacules peuvent enlacer un bĂątiment de cinq cents tonneaux et lâentraĂźner dans les abĂźmes de lâOcĂ©an. On reproduisit mĂȘme les procĂšs-verbaux des temps anciens les opinions dâAristote et de Pline, qui admettaient lâexistence de ces monstres, puis les rĂ©cits norvĂ©giens de lâĂ©vĂȘque Pontoppidan, les relations de Paul Heggede, et enfin les rapports de M. Harrington, dont la bonne foi ne peut ĂȘtre soupçonnĂ©e, quand il affirme avoir vu, Ă©tant Ă bord du Castillan, en 1857, cet Ă©norme serpent qui nâavait jamais frĂ©quentĂ© jusquâalors que les mers de lâancien Constitutionnel.
Alors Ă©clata lâinterminable polĂ©mique des crĂ©dules et des incrĂ©dules dans les sociĂ©tĂ©s savantes et les journaux scientifiques. La « question du monstre » enflamma les esprits. Les journalistes, qui font profession de science en lutte avec ceux qui font profession dâesprit, versĂšrent des flots dâencre pendant cette mĂ©morable campagne ; quelques-uns mĂȘme, deux ou trois gouttes de sang, car du serpent de mer, ils en vinrent aux personnalitĂ©s les plus offensantes.
Six mois durant, la guerre se poursuivit avec des chances diverses. Aux articles de fond de lâInstitut gĂ©ographique du BrĂ©sil, de lâAcadĂ©mie royale des sciences de Berlin, de lâAssociation Britannique, de lâInstitution Smithsonnienne de Washington, aux discussions du The Indian Archipelago, du Cosmos de lâabbĂ© Moigno, des Mittheilungen de Petermann, aux chroniques scientifiques des grands journaux de la France et de lâĂ©tranger, la petite presse ripostait avec une verve intarissable. Ses spirituels Ă©crivains parodiant un mot de LinnĂ©, citĂ© par les adversaires du monstre, soutinrent en effet que « la nature ne faisait pas de sots », et ils adjurĂšrent leurs contemporains de ne point donner un dĂ©menti Ă la nature, en admettant lâexistence des Krakens, des serpents de mer, des « Moby Dick », et autres Ă©lucubrations de marins en dĂ©lire. Enfin, dans un article dâun journal satirique trĂšs redoutĂ©, le plus aimĂ© de ses rĂ©dacteurs, brochant sur le tout, poussa au monstre, comme Hippolyte, lui porta un dernier coup et lâacheva au milieu dâun Ă©clat de rire universel. Lâesprit avait vaincu la science.
Pendant les premiers mois de lâannĂ©e 1867, la question parut ĂȘtre enterrĂ©e, et elle ne semblait pas devoir renaĂźtre, quand de nouveaux faits furent portĂ©s Ă la connaissance du public. Il ne sâagit plus alors dâun problĂšme scientifique Ă rĂ©soudre, mais bien dâun danger rĂ©el sĂ©rieux Ă Ă©viter. La question prit une tout autre face. Le monstre redevint Ăźlot, rocher, Ă©cueil, mais Ă©cueil fuyant, indĂ©terminable, insaisissable.
Le 5 mars 1867, le Moravian, de MontrĂ©al OcĂ©an Company, se trouvant pendant la nuit par 27°30âde latitude et 72°15âde longitude, heurta de sa hanche de tribord un roc quâaucune carte ne marquait dans ces parages. Sous lâeffort combinĂ© du vent et de ses quatre cents chevaux-vapeur, il marchait Ă la vitesse de treize nĆuds. Nul doute que sans la qualitĂ© supĂ©rieure de sa coque, le Moravian, ouvert au choc, ne se fĂ»t englouti avec les deux cent trente-sept passagers quâil ramenait du Canada.
Lâaccident Ă©tait arrivĂ© vers cinq heures du matin, lorsque le jour commençait Ă poindre. Les officiers de quart se prĂ©cipitĂšrent Ă lâarriĂšre du bĂątiment. Ils examinĂšrent lâOcĂ©an avec la plus scrupuleuse attention. Ils ne virent rien, si ce nâest un fort remous qui brisait Ă trois encablures, comme si les nappes liquides eussent Ă©tĂ© violemment battues. Le relĂšvement du lieu fut exactement pris, et le Moravian continua sa route sans avaries apparentes. Avait-il heurtĂ© une roche sous-marine, ou quelque Ă©norme Ă©pave dâun naufrage ? On ne put le savoir ; mais, examen fait de sa carĂšne dans les bassins de radoub, il fut reconnu quâune partie de la quille avait Ă©tĂ© brisĂ©e.
Ce fait, extrĂȘmement grave en lui-mĂȘme, eĂ»t peut-ĂȘtre Ă©tĂ© oubliĂ© comme tant dâautres, si, trois semaines aprĂšs, il ne se fĂ»t reproduit dans des conditions identiques. Seulement, grĂące Ă la nationalitĂ© du navire victime de ce nouvel abordage, grĂące Ă la rĂ©putation de la Compagnie Ă laquelle ce navire appartenait, lâĂ©vĂ©nement eut un retentissement immense.
Personne nâignore le nom du cĂ©lĂšbre armateur anglais Cunard. Cet intelligent industriel fonda, en 1840, un service postal entre Liverpool et Halifax, avec trois navires en bois et Ă roues dâune force de quatre cents chevaux, et dâune jauge de onze cent soixante-deux tonneaux. Huit ans aprĂšs, le matĂ©riel de la Compagnie sâaccroissait de quatre navires de six cent cinquante chevaux et de dix-huit cent vingt tonnes, et, deux ans plus tard, de deux autres bĂątiments supĂ©rieurs en puissance et en tonnage. En 1853, la compagnie Cunard, dont le privilĂšge pour le transport des dĂ©pĂȘches venait dâĂȘtre renouvelĂ©, ajouta successivement Ă son matĂ©riel lâArabia, le Persia, le China, le Scotia, le Java, le Russia, tous navires de premiĂšre marche, et les plus vastes qui, aprĂšs le Great-Eastern, eussent jamais sillonnĂ© les mers. Ainsi donc, en 1867, la Compagnie possĂ©dait douze navires, dont huit Ă roues et quatre Ă hĂ©lices.
Si je donne ces dĂ©tails trĂšs succincts, câest afin que chacun sache bien quelle est lâimportance de cette compagnie de transports maritimes, connue du monde entier pour son intelligente gestion. Nulle entreprise de navigation transocĂ©anienne nâa Ă©tĂ© conduite avec plus dâhabiletĂ© ; nulle affaire nâa Ă©tĂ© couronnĂ©e de plus de succĂšs. Depuis vingt-six ans, les navires Cunard ont traversĂ© deux mille fois lâAtlantique, et jamais un voyage nâa Ă©tĂ© manquĂ©, jamais un retard nâa eu lieu, jamais ni une lettre, ni un homme, ni un bĂątiment nâont Ă©tĂ© perdus. Aussi, les passagers choisissent-ils encore, malgrĂ© la concurrence puissante que lui fait la France, la ligne Cunard de prĂ©fĂ©rence Ă toute autre, ainsi quâil appert dâun relevĂ© fait sur les documents officiels des derniĂšres annĂ©es. Ceci dit, personne ne sâĂ©tonnera du retentissement que provoqua lâaccident arrivĂ© Ă lâun de ses plus beaux steamers.
Le 13 avril 1867, la mer Ă©tant belle, la brise maniable, le Scotia se trouvait par 15°12âde longitude et 45°37âde latitude. Il marchait avec une vitesse de treize nĆuds quarante-trois centiĂšmes sous la poussĂ©e de ses mille chevaux-vapeur. Ses roues battaient la mer avec une rĂ©gularitĂ© parfaite. Son tirant dâeau Ă©tait alors de six mĂštres soixante-dix centimĂštres, et son dĂ©placement de six mille six cent vingt-quatre mĂštres cubes.
A quatre heures dix-sept minutes du soir, pendant le lunch des passagers réunis dans le grand salon, un choc, peu sensible, en somme, se produisit sur la coque du Scotia, par sa hanche et un peu en arriÚre de la roue de bùbord.
Le Scotia nâavait pas heurtĂ©, il avait Ă©tĂ© heurtĂ©, et plutĂŽt par un instrument tranchant ou perforant que contondant. Lâabordage avait semblĂ© si lĂ©ger que personne ne sâen fĂ»t inquiĂ©tĂ© Ă bord, sans le cri des caliers qui remontĂšrent sur le pont en sâĂ©criant :
« Nous coulons ! nous coulons ! »
Tout dâabord, les passagers furent trĂšs effrayĂ©s ; mais le capitaine Anderson ...
Table des matiĂšres
- Partie 1
- Partie 2