Seconde guerre mondiale – Le naufrage d'un monde
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Seconde guerre mondiale – Le naufrage d'un monde

  1. 660 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Seconde guerre mondiale – Le naufrage d'un monde

À propos de ce livre

Prusse-Orientale, janvier 1945.Walther est un fantassin prussien. Vétéran de nombreuses campagnes, il est usé par les blessures.Erika est une fière Allemande qui refuse de plier.Tous deux s'apprêtent à subir de plein fouet l'invasion soviétique.Le premier fourbit ses armes, prêt au combat, prêt à défendre son foyer et sa famille.La seconde est communiste. Elle croit que l'Armée rouge libérera l'Allemagne du fascisme. Elle ne sait pas qu'une terrible fureur l'anime le bras de l'ennemi.Tout les oppose, sauf la volonté de survivre à une guerre qui achève.

Foire aux questions

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Informations

Chapitre 1
27 janvier 1945, quelque part en Prusse-Orientale
Walther tombe et s’écrase sur la neige. Visage rougi, yeux exorbités, il s’éveille d’un coup. Bouche grande ouverte, il avale l’air comme le presque noyé recraché par les flots. Ou comme le nourrisson à sa première respiration. Mais il n’est ni l’un ni l’autre, seulement un pendu qui échappe de peu à la mort.
Même rompue, la corde étrangle Walther. Il étouffe. Bave. Râle. Grimace.
Vite, ses mains attaquent ce funeste étau. Hélas, ses forces l’abandonnent. Ses doigts tremblent. Sa vision s’obscurcit. L’effort, la panique l’épuisent. Il va s’effondrer. Il va sombrer.
Enfin il glisse un doigt, puis deux dans cette mâchoire. Il la desserre et se libère. S’arrache au reste de la corde. Regarde et lit l’écriteau pesant sur sa nuque.
Moi, Walther Schaal… Lâche. Pas voulu combattre… Pour les femmes et les enfants… Pour Allemagne.
Étourdi, confus, il ne comprend pas ce qu’il lui arrive. Pourquoi est-il en vareuse en plein hiver ? Pourquoi lui a-t-on arraché ses épaulettes ? Pourquoi l’a-t-on pendu ? Pourquoi la corde semble-t-elle tranchée plutôt que cassée ? Pourquoi sa tête le fait-elle autant souffrir ?
Embués de larmes, ses yeux l’abandonnent. Walther plonge dans un brouillard sous lequel les images s’estompent. Plus loin, des hommes mutilés qui hurlent, des chevaux blessés qui hennissent. Tout près, un pin immense. La branche basse à laquelle il fut pendu. Deux tristes corps qui se balancent mollement, sinistrement sous la bourrasque. Leur cou étiré. Leur visage empourpré. Leur langue qui poigne entre les lèvres.
Qui sont-ils ? Il rampe vers eux. Peu à peu, il croit reconnaître deux pauvres naufragés de l’horreur qu’il a voulu protéger.
Ses reptations l’ont exténué. Le souffle lui manque. Il n’a pas la force de les décrocher. Il doit les abandonner à leur triste sort.
Il voit mal à travers les larmes qui coulent et qui voilent son regard. Là, à quelques pas, une silhouette apparaît. Elle approche, un poignard au poing. Elle tend l’autre main vers lui. Pour l’achever ?
Walther veut crier. Non pas de peur, mais de rage et de haine. Pourtant, seul un murmure étouffé jaillit de sa gorge blessée.
Il roule sur le dos, exténué. Sa respiration, son sang cognent dans sa tête. Dans ses yeux, les images se disloquent. Là-haut, très haut, les nuages gonflent jusqu’à se confondre avec l’immensité et l’éternité, mêlées l’une dans l’autre. Une dernière vision ? La vie qui l’abandonne ? Ou simplement le poids de la guerre, les mois de fer et de feu qui l’accablent ?
Lentement, le ciel s’efface, tandis que, sur sa rétine comme sur un écran, repasse le mauvais film des dernières semaines.
Chapitre 2
9 janvier, environ trois semaines plus tôt, Prusse-Orientale
Une autre patrouille dans le froid et la glace. Une autre nuit à frissonner, à marcher, les sens à l’affût. Autour et toujours, la tranchée qui se ferme sur Walther et l’étouffe. Jamais il ne s’est fait à cette existence de troglodyte croupissant sur place. Au moins, peste-t-il, le front en Russie bougeait.
Devant la tranchée s’étend le no man’s land. Là, Ivan guette dans la nuit, quelque deux cents mètres plus loin. Il y a deux mois, le front s’est stabilisé aux limites de la Prusse. Depuis, chaque camp s’enterre dans ses tranchées et reprend des forces, trop essoufflé pour continuer la tuerie. Ivan patiente, avec la promesse de se venger. Les Landser, avec la volonté de mourir plutôt que de laisser leur pays tomber aux mains des bolchéviques.
Avant la conflagration, Walther menait une existence tout à fait différente de celle qu’il mène aujourd’hui en tant qu’adjudant, à faire et à refaire la guerre de tranchées de ses pères, à s’enterrer vif au fond d’abris sombres et enfumés qui puent la sueur, la poudre, l’insecticide. En lui, il y a ce besoin de lumière et d’air frais, de mouvements, de grands espaces, de forêts et de champs. Bon cavalier, chasseur à ses heures, paysan et bûcheron dans l’âme, Walther est un vrai Prussien.
Mais à quoi bon râler contre sa condition ? Désormais, c’est du sérieux. La guerre se presse aux frontières du Vaterland1. Aussi noir soit l’avenir, il leur faut espérer. Et surtout lutter. C’est plus qu’un patriotisme de défense, c’est un patriotisme de survie. Nemmersdorf et son sinistre cortège de crimes résonnent dans la nuit. Ils les obligent à ne pas flancher d’un pouce, pour leurs pères, pour leurs mères, pour leurs familles.
Pour sa femme.
Pour ses enfants.
Pour les siens.
Pour Leni.
Pour Maxim.
Pour Maria.
Ivan ne passera pas.
Tout en patrouillant, Walther se répète cette promesse.
À son passage, la tranchée s’anime. Main à la visière du casque, des recrues zélées font le salut règlementaire. Des visages sourient sous les contours de l’acier et du passe-montagne : certains sont jeunes et imberbes, d’autres sont gris, barbus et usés. Çà et là, des silhouettes s’effacent et se plaquent aux parois du boyau dans un tintement de métal : le fourniment s’entrechoque dans un froid dialogue de fer. Enfin, des cuillères raclent le fond des gamelles. Une odeur de soupe flotte. Le ravitaillement passe toujours la nuit, pour éviter la pluie d’obus.
Walther croise parfois des sentinelles qui s’installent à leur poste de garde, un peu plus haut le long du parapet. D’autres se plantent dans des postes avancés auxquels mènent des boyaux qui s’avancent devant la ligne principale de résistance. Là, elles s’embusquent. Ombres dans les ombres, elles se dissolvent dans la nuit. Elles guettent, muettes dans le silence qu’elles fouillent. Elles battent de la semelle, ou se pincent, ou se giflent, pour lutter contre l’emprise grandissante du froid et de la fatigue. Gare à celles qui sombrent dans le sommeil. L’adjudant les engueule royalement, quand il ne les fait pas placer aux arrêts, au pain et à l’eau. Une telle dureté lui tord parfois le cœur. Mais la sécurité de tous n’a-t-elle pas ses exigences ?
Des sentinelles, déjà en place sur le parapet, se penchent vers lui quand il passe à leurs pieds. Walther leur adresse l’éternelle question.
— Et puis ?
— Rien de neuf, Herr feldwebel2.
Des questions d’une autre nature lui sont posées.
Herr feldwebel, c’est vrai que des unités blindées arrivent à la rescousse ? Notre offensive se prépare, hein ?
Ou encore :
Herr jeldwebel, qu’est-ce qu’on fout encore en première ligne ?
Herr feldwebel, vous savez quand on sera relevés ?
Walther est conscient que la place d’un peloton d’assaut lourdement armé n’est pas en première ligne, mais en réserve, prêt à mener des contre-attaques. Mais la Wehrmacht manque d’effectifs.
Herr feldwebel, Ivan attaquera-t-il prochainement ?
Walther sait que les gars sont prêts, mais qu’ils ont froid et
faim. Surtout, ils sont las qu’on leur cache tout, las d’attendre et de guetter ce qui pourtant arrivera, d’un jour à l’autre. L’ultime combat approche, celui qui décidera du destin du Vaterland.
Trop souvent, ces pauvres diables croient qu’un vulgaire feldwebel sait tout. Pourtant, Walther est trop petit pour ça. Il nage dans la même soupe noire qu’eux. Lui aussi ignore les plans décidés au sommet de la chaîne de commandement. Lui aussi carbure à la machine à rumeurs, aux infos glanées à la radio ou dans les journaux.
Son rang lui interdit de projeter autre chose qu’une position de force et d’autorité. C’est pourquoi Walther chasse le doute ou la peur ; il n’offre que des certitudes. Chaque fois que ses gars le questionnent, il leur promet qu’ils arrêteront les Rouges, qu’ils ne peuvent pas se permettre de les laisser passer, même s’il leur faut pour cela tous mourir. Peut-être sont-ils perdus, mais ils combattront jusqu’au dernier homme et jusqu’à la dernière cartouche.
Lui et les sentinelles parlent peu. Comme tous les cochons du front, ils sont avares de paroles. Les mots qu’ils échangent sont comptés et jetés tout bas, voire chuchotés prudemment ou remplacés par des gestes. L’expérience leur a appris la vigilance et la discrétion à cette heure propice aux coups de main et aux infiltrations. Car Ivan affectionne la nuit. Pourtant, l’espace qui s’étend entre eux et l’ennemi est protégé. Ici, des mines. Là, des barbelés qui écorchent les chairs et font barrière.
La nuit les abrite également. Au contraire, à midi, un seul mouvement épié depuis une colline au loin jette sur eux des torrents de flammes et d’acier qui les écrasent et les mêlent à la terre. C’est pourquoi ils sont des êtres d’ombres. De nuit, ils vivent cachés dans les ténèbres. De jour, ils sont tapis dans leurs tanières, comme les bêtes sauvages.
Derrière Walther, il y a Hans. La recrue lui colle aux semelles, comme toujours. L’adjudant a pris ce jeunot sous son aile, en tant qu’estafette et protection toute théorique. Car c’est bien Walther qui veille sur Hans. À dix-sept printemps, la dernière fournée de recrues était déjà trop jeune. Or, lui n’a que quinze ans et des poussières. Comme son frère jumeau Günther, il a menti sur son âge. À l’heure des grands périls, ni l’un ni l’autre ne voulaient rater l’occasion de servir leur pays et le Führer.
Ce gamin est une pousse trop verte. Au menton, pas de poils. Au poing, jamais de rasoir. Au bec, jamais de cigarette non plus. Sa gorge trop fine n’en supporte pas l’âpreté. À la place, il suçote nerveusement des bonbons à l’ersatz de sucre, qu’il fait glisser contre ses dents.
Ce petit ne quitte jamais Walther. L’adjudant lui enseigne tout, alors qu’il a confié son frère jumeau à un sergent, camarade et vétéran de confiance : Fritz, le Polak et colosse blond taillé dans le roc. Ainsi, comme Walther lui a appris, Hans a toujours une main collée sur le StG44 pendu à son cou.
Soudain, des explosions secouent le no man’s land. Hans et Walther, aussi profondément sont-ils enfoncés dans la terre, entraperçoivent les flashs lumineux qui papillotent au-dessus de leurs têtes et égratignent les ombres.
1. Littéralement père-patrie. On peu...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Page de titre
  3. Copyright
  4. Dédicace
  5. Chapitre 1: 27 janvier 1945, quelque part en Prusse-Orientale
  6. Chapitre 2: 9 janvier, environ trois semaines plus tôt, Prusse-Orientale
  7. Chapitre 3
  8. Chapitre 4: 10 janvier
  9. Chapitre 5: 11 janvier
  10. Chapitre 6
  11. Chapitre 7
  12. Chapitre 8
  13. Chapitre 9: Nuit du 11-12 janvier
  14. Chapitre 10: Nuit du 11-12 janvier
  15. Chapitre 11: 12 janvier
  16. Chapitre 12: 16 janvier, trois jours après le Début de L’offensive soviétique en Prusse
  17. Chapitre 13: 13 janvier, 6 heures
  18. Chapitre 14: 13 janvier, 6 h 30
  19. Chapitre 15: 16 janvier
  20. Chapitre 16: 13 janvier, 10 h
  21. Chapitre 17: 16 janvier
  22. Chapitre 18: 13 janvier, 14 heures
  23. Chapitre 19: 16 janvier
  24. Chapitre 20: 14 janvier
  25. Chapitre 21: 16 janvier
  26. Chapitre 22: 14 janvier, Kattenau
  27. Chapitre 23: 16 janvier
  28. Chapitre 24: 14 janvier
  29. Chapitre 25: 16 janvier
  30. Chapitre 26: 14 janvier
  31. Chapitre 27: 16 janvier
  32. Chapitre 28: 15 janvier
  33. Chapitre 29: 16 janvier
  34. Chapitre 30: 15 janvier
  35. Chapitre 31: 17 janvier
  36. Chapitre 32: 16 janvier
  37. Chapitre 33
  38. Chapitre 34: 17 janvier
  39. Chapitre 35: 16 janvier
  40. Chapitre 36: 19 janvier
  41. Chapitre 37: 18 janvier
  42. Chapitre 38: 20 janvier
  43. Chapitre 39: 18 janvier
  44. Chapitre 40: 21 janvier
  45. Chapitre 41
  46. Chapitre 42: 22- 23 janvier
  47. Chapitre 43: 19 janvier
  48. Chapitre 44: 23 janvier
  49. Chapitre 45: 19 janvier
  50. Chapitre 46: 23 janvier
  51. Chapitre 47: 20 janvier
  52. Chapitre 48: 23 janvier
  53. Chapitre 49: 21 janvier
  54. Chapitre 50: 23-24 janvier
  55. Chapitre 51: 21 janvier
  56. Chapitre 52: 25 janvier
  57. Chapitre 53: 21 janvier
  58. Chapitre 54: 25 janvier
  59. Chapitre 55: 22 janvier
  60. Chapitre 56: 26 janvier
  61. Chapitre 57: 23 janvier
  62. Chapitre 58: 26 janvier
  63. Chapitre 59: 24 janvier
  64. Chapitre 60: 27 janvier
  65. Chapitre 61: 24 janvier
  66. Chapitre 62: 27 janvier
  67. Chapitre 63: 24 janvier
  68. Chapitre 64
  69. Chapitre 65: 27 janvier
  70. Chapitre 66: 27 janvier
  71. Chapitre 67
  72. Chapitre 68
  73. Chapitre 69
  74. Chapitre 70
  75. Chapitre 71
  76. Chapitre 72
  77. Chapitre 73
  78. Chapitre 74
  79. Chapitre 75
  80. Chapitre 76
  81. Chapitre 77
  82. Chapitre 78
  83. Chapitre 79
  84. Chapitre 80
  85. Chapitre 81
  86. Chapitre 82
  87. Chapitre 83
  88. Chapitre 84
  89. Chapitre 85
  90. Chapitre 86
  91. Chapitre 87
  92. Chapitre 88
  93. Chapitre 89
  94. Chapitre 90
  95. Chapitre 91
  96. Chapitre 92
  97. Chapitre 93
  98. Chapitre 94
  99. Chapitre 95
  100. Chapitre 96: 29 janvier, minuit
  101. Chapitre 97
  102. Chapitre 98
  103. Chapitre 99
  104. Chapitre 100
  105. Chapitre 101
  106. Chapitre 102
  107. Chapitre 103
  108. Chapitre 104
  109. Chapitre 105
  110. Chapitre 106
  111. Chapitre 107
  112. Chapitre 108
  113. Chapitre 109
  114. Chapitre 110
  115. Chapitre 111
  116. Chapitre 112
  117. Chapitre 113
  118. Chapitre 114
  119. Chapitre 115
  120. Chapitre 116
  121. Documentation et libertés historiques
  122. Liste des personnages, de leur grade et de leur rôle (Au Début du récit)
  123. Lexique
  124. Remerciements