M'sieur, on peut fermer la fenêtre
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M'sieur, on peut fermer la fenêtre

Pourquoi j'ai embrassé, puis quitté le métier de prof

  1. French
  2. ePUB (adapté aux mobiles)
  3. Disponible sur iOS et Android
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M'sieur, on peut fermer la fenêtre

Pourquoi j'ai embrassé, puis quitté le métier de prof

À propos de ce livre

« Crise des vocations », « nouvelle agression d'un enseignant », « classes bondées », « échec scolaire »… Ces expressions tirées des médias présentent l'éducation comme un secteur en plein naufrage. Pourtant, l'enseignement est le plus beau métier du monde, si l'on en croit le dicton. Si la sagesse populaire a vu juste, elle oublie cependant les ados auquel est confronté l'enseignant jour après jour et les relations avec une administration qui semble parfois avoir abandonné tout sens logique. Ce livre retrace ma modeste expérience en la matière, les grandes joies et les petites peines du quotidien, pourquoi je suis entré dans la profession et pourquoi j'en suis sorti, quand j'en ai eu marre d'arbitrer entre fenêtre ouverte ou fermée. Lisez, vous comprendrez.

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Informations

L’enseignement, ses bons et ses mauvais côtés

Comme tous les boulots, prof comporte ses petits avantages et ses petits inconvénients. Côté avantages, ne faisons pas durer le suspense : les vacances ! Deux semaines par-ci, deux semaines par-là, deux mois l’été… Sauf quand on ne fait que des remplacements, bien entendu, auquel cas on peut faire une croix sur juillet et août.
Le prof ne travaille pas forcément moins que les autres. En tout cas, en termes de calories dépensées, il peut considérer son salaire comme bien mérité. Il a pourtant un avantage considérable sur beaucoup : la flexibilité des horaires. À part les heures de classe, les corrections de copies et les préparations de cours peuvent être faites où et quand on veut. Ce qui représente un avantage considérable sur les autres professions, majoritaires, où les horaires sont fixés par le patron, 9 h-18 h et voilà tout.
Le prof a un emploi du temps en forme de gruyère, libre à lui de le remplir comme il l’entend. Le fin plaisir de barboter à la piscine avec une ligne d’eau pour soi tout seul puisque tous les autres sont au bureau… Voilà le vrai avantage du prof, il dispose d’une certaine liberté.
Ajoutons qu’il ne fait pas toujours la même chose. Tantôt il est en classe, tantôt il est seul, au calme, devant des livres ou un écran d’ordinateur, chez lui, dans un café où ailleurs s’il a envie d’être ailleurs. Quelle proportion de Français passe ses journées entières le cul posé devant un écran ? Si on enlevait les élèves teigneux et l’administration absurde, l’enseignement deviendrait un petit coin de paradis.
Une partie du travail, minoritaire, consiste à rencontrer les parents lors des réunions prévues à cet effet ou lorsqu’ils sollicitent un entretien. Beaucoup de profs se rendent à ces rendez-vous en traînant les pieds, poussés seulement par le sens du devoir.
Pour ma part, j’aime bien ça. On ne s’y ennuie jamais, on voit les élèves sous un autre angle, à se tortiller sur leur chaise entre papa, maman et le prof, on apprend des choses sur untel ou unetelle qui éclairent ceci ou cela… Bref, il en ressort toujours quelque chose de positif. Il arrive, paraît-il, que certains profs se fassent copieusement rabrouer par un parent d’élève mal luné, mais ça n’a jamais été mon cas. Au contraire, je me suis plutôt retrouvé dans des situations cocasses.
Citons Julien. Terminale STAV, l’exemple typique du « pourrait mieux faire si seulement il était plus concentré en classe ». En effet, quand il accroche, la progression est immédiate. Mais il adore tellement faire le pitre avec les copains dès que le prof a le dos tourné… Il me fait vaguement penser à Morhange, dans Les Choristes : visage d’ange, mais ne jamais le lâcher des yeux.
Les échos de la salle des profs ne sont pas élogieux à son égard. Mais en économie, je parviens à en tirer quelque chose. Il est constamment sur la crête, à chaque instant il peut glisser sur la pente conduisant à jouer au con pour le doux plaisir de faire gueuler le prof, surtout que les copains lui savonnent abondamment la planche.
Mais il fait partie des élèves avec qui le courant parvient à passer et, avec des hauts et des bas, il accroche à la matière, les notes tiennent la route, sans éclat.
Arrive la réunion parents-profs du premier trimestre. C’est le papa qui s’y colle.
— Bonsoir Monsieur, bonsoir Julien, je vous en prie, installez-vous.
J’ai évidemment revêtu mon costard cravate préféré, pour que les parents comprennent au premier coup d’œil que je suis le prof et pas le copain de leur fils ou fille. Je poursuis, puisque c’est à moi que revient d’entamer la conversation, en disant en gros que Julien, sans être l’élève modèle, a plutôt fait un bon premier trimestre. Il est prompt à bavarder, il a la dissipation facile, mais on sent malgré tout qu’il accroche au cours et qu’il apprend des choses.
Et là, en plein milieu de ma phrase, le papa se métamorphose. Il rayonne tout à coup, se sent revivre comme si je venais de le délester de tout le poids du monde qu’il portait sur ses épaules :
— Ah, mais oui, je le savais bien ! exulte-t-il. Il peut faire de grandes choses quand il veut, c’est un bon garçon, vous savez. Il est travailleur, vraiment, même si ça ne se voit pas toujours au premier coup d’œil, j’en suis sûr au fond de mon être. Et la discipline, bon, il n’est pas aussi dissipé qu’il en a l’air et dans le fond, il n’est pas bavard. Il s’exprime, voilà tout, et l’expression est le reflet de l’intelligence véritable !
Bon, il s’enflamme gentiment, le papa. Pour un peu, il verserait une larme. Sans vouloir briser son enthousiasme, je nuance, je précise que l’année est encore longue, que les efforts doivent être maintenus dans la durée, enfin, quelques petites remarques pour le faire redescendre sur terre. Mais il ne m’écoute plus.
Alors, je comprends ce qu’il y a à comprendre : pour la première fois de sa vie, un prof a parlé de son fils en termes positifs. Que ce ne soit que du globalement positif enrobé de nuances ne change rien à l’affaire, il ne retient de mon propos que ce qu’il a envie d’en retenir, à savoir que son fils n’est pas un gibier de potence destiné au chômage et à la truanderie.
Jusqu’ici, il a connu les convocations, les mots écrits à l’encre rouge d’une main rageuse dans le carnet de correspondance, les lettres où il apprend avec déchirement que son rejeton a encore fait des siennes, les nuits d’insomnie à se demander ce qu’il allait bien pouvoir advenir de ce fils turbulent et si peu porté sur les études… Alors, ce que je lui apporte est bien plus qu’une simple appréciation du travail trimestriel de son fils en cours d’économie, c’est une lueur d’espoir !
Julien continuera plutôt bien son année scolaire, en tout cas en économie. Sauf un petit plongeon sur la moyenne du dernier trimestre : un zéro pour fraude grossière en interro. Peut-être pompait-il depuis le début de l’année, sans que je m’en rende compte ? Il était malin comme un renard, alors je n’en serais pas autrement surpris.
Tant pis pour les notes, je suis sûr qu’il a tout de même progressé, ces choses-là se sentent. Et le papa a été rassuré, les papas ont tellement besoin d’être rassurés ! Les mamans aussi d’ailleurs, comme celle d’Antoine, laissez-moi vous raconter ça.
Antoine, c’est typiquement l’élève que j’aime bien. Il est en terminale ES, et le bac s’annonce serré-serré. L’école n’est pas trop son truc, il s’est lancé dans un bac général la fleur au fusil, à l’audace, et ça coince un peu sur les bords.
Il est assis au fond de la classe, à côté de la fenêtre ou du radiateur. Mais ce n’est pas le mauvais bougre, tout le contraire. Gentil à vous faire aimer la jeunesse. S’il se ramasse une mauvaise note, c’est toujours avec le sourire. Il ne fiche pas grand-chose, disons qu’il a comme un poil dans la main, son profil est plus celui du poète rêveur que du carriériste. Tout ceci donne un garçon franchement sympathique, qui n’apprend pas forcément mais que l’on est obligé d’apprécier.
La maman avait sollicité un rendez-vous en dehors des horaires usuellement impartis à ce type de rencontre, car elle se faisait du souci pour son fiston. Qu’allait-il devenir ? S’il ratait son bac, bon, il retaperait. Mais s’il l’avait ? La perspective d’un succès l’inquiétait plus, dans un sens, qu’un échec, car sa grande peur était que personne ne veuille de lui nulle part, au vu de ses piètres résultats.
Je m’évertuais à la rassurer. J’ai remarqué que les parents sont toujours stressés pour leur progéniture, dans la plupart des cas bien au-delà de ce que justifie une analyse objective de la situation.
C’était vrai, Antoine n’entrerait pas en classe prépa à Louis-le-Grand, mais ce n’était pas ce qu’il visait. Lui avait dans sa ligne de mire un BTS, une petite école de commerce, quelque chose comme ça. Il trouverait bien, avec un bac général en poche. Son bulletin affichait des notes en dessous de la ligne de flottaison, mais les appréciations, sans être élogieuses, ne mentionnaient aucune tare du côté de la discipline, avantage notable pour son dossier. J’essayais d’expliquer tout ceci à la maman, à moitié rassurée cependant.
Elle avait pour son grand garçon une tendresse touchante. Elle ne l’engueulait pas, ne prononçait pas un mot plus haut que l’autre, cherchait simplement une solution pour que, le soir en rentrant chez lui, il se mette à ses devoirs de façon dynamique et productive. Car Antoine, doué de cette intelligence qui consiste à reconnaître ses propres faiblesses, était le premier à admettre que son travail personnel manquait de conviction.
— Qu’est-ce qu’on peut faire pour t’aider à te mettre au travail ? lui demandait-elle en l’enveloppant d’un regard de louve. Il faut nous dire, hein, on est là pour t’aider.
Et Antoine, mal à l’aise et bougon entre sa mère et son prof, de ronchonner !
— Bah, à quoi ça sert ? De toute façon vous allez encore gueuler…
Alors la maman me regarde et m’informe :
— Bon, c’est vrai que mon mari n’est pas très patient…
Je dois retenir une furieuse envie de rire, qui ne sonnerait pas très professionnelle. La scène se forme instantanément dans mon esprit, ce doit être quelque chose comme ça : le père rentre du boulot le soir, fatigué. Le couvert est mis, le repas prêt, la petite famille n’attend que lui pour passer à table. Il va poser son manteau, se laver les mains, échange les banalités d’usage avec sa femme et ses enfants, s’assoit à table. Une enveloppe est posée dans un coin, comme si on avait oublié de la ranger. Elle a déjà été ouverte et contient le bulletin de son héritier. Il s’en saisit en murmurant un « Voyons ça » lourd de sous-entendus.
Le silence se fait dans la pièce, un silence pesant, car tout le monde sait déjà que ledit bulletin semble écrit sur papier-chiotte. Si Antoine a des frères et sœurs, ceux-ci ne mouftent pas. On attend la réaction paternelle en touchant du bois. Elle ne tarde pas :
— Quoi ? Quoi ! Six en math ! Et en anglais ? Non, c’est pas possible !
— Calme-toi, chéri, calme-toi ! intervient la mère.
— Mais non, je me calme pas ! crie le père. C’est bien la peine de se crever toute la journée au boulot pour élever des mômes qui ramènent des bulletins pareils !
Puis s’adressant au fautif :
— Ah, pour regarder des conneries à la télé, il y a du monde, mais dès qu’il s’agit de bosser, c’est le désert de Gobi ! Eh ben tiens, privé de télé pendant quinze jours, peut-être que ça améliorera les choses. En tout cas, au point où on en est, ça risque pas de les empirer !
— Calme-toi, chéri, calme-toi ! tente désespérément la mère.
L’ambiance du repas est plombée, comme à chaque fin de trimestre depuis une dizaine d’années, tout le monde en a pris l’habitude. Antoine aussi. Il ne dit rien, se calfeutre dans sa carapace, fait celui qui n’est pas concerné, même s’il doit bien admettre qu’il a un peu envie de chialer au fond de lui. Je ne connais rien de la famille, mais à la manière qu’a la mère de me dire « Bon, c’est vrai que mon mari n’est pas très patient… », je suis sûr que ça doit être quelque chose comme ça.
Antoine, non seulement il a eu le bac, mais je suis sûr qu’il a trouvé un établissement voulant de lui par la suite. Il a juste besoin de trouver sa voie, une fois qu’il saura pourquoi il se retrousse les manches, ça ira tout seul. Il peut aller loin, ce garçon, aucun doute là-dessus.
Un autre aspect intéressant de l’enseignement, c’est qu’on se découvre une personnalité qui nous était cachée à nous-mêmes. Cette découverte, pour enrichissante qu’elle soit sur le plan du développement personnel, ne comble pas forcément de bonheur. Pour dire les choses crûment, on se découvre un côté « vieux réac grognon » que l’on croyait réservé aux autres. Aux profs, justement.
Déjà, en ce qui me concerne, je constate que j’attache de l’importance à l’orthographe, une évolution qui traduit une progression intellectuelle mais aussi un raffermissement sec de ma vision du monde. Mais j’ai déjà parlé de tout cela, ne remuons pas le couteau dans la plaie.
Ensuite, je suis le premier surpris de constater que voir un élève mâchouiller un chewing-gum me froisse les nerfs. Allez expliquer ça. Je n’ai jamais été amateur de chewing-gums, mais ils ne me dérangeaient pas chez les autres. Et là, quand je suis au tableau, ils m’agacent. Certains profs les tolèrent, mais je leur fais la chasse, instinctivement, sans trop savoir pourquoi. Peut-être pour tenter d’affermir une autorité chancelante en montrant que c’est moi qui décide ce qui se fait ou non ?
Dans le même ordre d’idées, les élèves avachis sur leur table ont le don de m’agacer, ce que je n’aurais pas cru possible. J’avais un certain Hugo, élève de seconde ; dans son cas, on aurait cru que Dame Nature avait simplement oublié de lui fournir une colonne vertébrale ! Je lui faisais des remarques, mais sans trop insister, je me disais qu’il avait peut-être de réels problèmes de dos. À ce niveau de liquéfaction, je ne voyais pas d’autre explication. À la réunion parents-profs, j’aborde délicatement le sujet avec la maman :
— Je ne vous le fais pas dire ! s’exclame-t-elle. À la maison, c’est pareil. Et à table : toujours le nez dans son assiette. Je lui répète vingt fois par jour de se tenir droit, mais rien n’y fait !
Bon, ce n’est pas un problème de dos. Un jour, j’avais été réquisitionné pour surveiller une interro, je ne sais plus trop quelle matière c’était, ni pourquoi je m’étais retrouvé là. Hugo était, comme à son habitude, vautré sur sa table. Mais ce n’est pas tout. Il se démenait avec un gigantesque chewing-gum qu’il avait grand-peine à replacer entre ses mâchoires à la suite de chaque mastication. Sa tête, posée à même la table, était enfouie dans son bras droit. Et, de sa main gauche restée libre, il se grattait le fondement. Ainsi, il n’avait plus tout à fait l’air d’un être humain, plutôt de quelque primate exposé aux regards moqueurs des badauds dans la cage d’un zoo. J’avais envie de le filmer pour ensuite lui montrer la prise en lui disant : « Vraiment, quoi, faites un effort ! »
Prenez aussi les téléphones portables. La plaie ! Il y a les élèves qui ont une réelle addiction pour leur gadget de chez Apple, ils sont rares, mais ceux-là, leur confisquer leur smartphone équivaut à leur couper la main. Et puis il y a les autres, très largement majoritaires, pour qui le téléphone est une source constante de distraction. Et le malheureux prof dans tout ça doit traquer les téléphones en plus de gérer tout le reste. Voilà une évolution technologique qui n’aura pas fait que du bien parmi la jeunesse, si vous voulez mon avis. Et ne venez pas me dire que c’est pratique pour que les bambins puissent joindre les parents à ...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Table des matières
  5. Préface
  6. Remarque préalable
  7. Introduction
  8. Il y a un début à tout
  9. Faut-il, ou non, fermer cette maudite fenêtre ?
  10. De la difficulté d’enseigner ce qu’on ne connaît pas
  11. Le chef d’orchestre
  12. Faut-il être blond pour être un bon prof ?
  13. V’là l’inspecteur !
  14. Les voyages forment la jeunesse
  15. L’enseignement, ses bons et ses mauvais côtés
  16. Ce n’est qu’un « au revoir »
  17. Conclusion