UN CRIME SANS NOM
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UN CRIME SANS NOM

L'affaire de Sault-au-Cochon

  1. French
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  3. Disponible sur iOS et Android
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UN CRIME SANS NOM

L'affaire de Sault-au-Cochon

À propos de ce livre

Le 9 septembre 1949, vers 10 h 45 du matin, un DC-3 s'écrase à Sault-au-Cochon, à 64 kilomètres à l'est de Québec, entraînant dans une mort atroce 19 passagers et 4 membres d'équipage. C'est, à ce moment, la troisième plus grande catastrophe aérienne de l'histoire du pays.Ce qui s'apparente de prime abord à un malheureux accident aérien va très vite revêtir un tout autre visage. Une main criminelle, celle du bijoutier Albert Guay, de Québec, qui a assassiné son épouse Rita Morel, en est à l'origine. Ce crime, l'un des plus marquants des annales judiciaires canadiennes, constitue le premier attentat à la bombe de l'histoire de l'aviation civile en Occident et son impact se fera sentir sur le plan international. Un roman et un film, « Le crime d'Ovide Plouffe », en ont été étroitement inspirés.Ce livre fait davantage que raconter une affaire judiciaire. C'est le portrait d'une société, une page d'histoire tragique qu'aucun ouvrage, à ce jour, n'a traitée dans son entièreté.

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Informations

1
Un matin trop tranquille
Québec, le 9 septembre 1949
Ce n’est pas encore l’automne, mais un air plus frais en annonce la venue prochaine. Dans les parcs et les artères ombragées, les arbres n’ont pas encore revêtu leur parure bigarrée. Ce vendredi, la Vieille Capitale connaît tout de même un temps ensoleillé et les nuages se font rares. Un jour comme les autres, ou presque. La veille, à 17 h 00, les 122 employés de garages de la Quebec Railway ont déclenché une grève qui affecte 130 000 personnes, forcées de renoncer à l’autobus et de trouver un mode de transport alternatif pour se rendre au travail.
Le conflit fait la page frontispice du quotidien Le Soleil, dont les titres affichés dans l’édition du 9 septembre reflètent fidèlement ce qui caractérise cette période2. On y parle notamment d’autonomie provinciale, un thème cher au premier ministre du Québec, Maurice Le Noblet Duplessis, qui s’oppose vigoureusement à tout financement fédéral des universités québécoises. Duplessis est engagé dans un duel sur cette question avec le premier ministre du Canada, Louis S. St-Laurent, qui a été élu à ce poste en juin avec une très forte majorité libérale.
Duplessis s’insurge également contre les revendications ouvrières formulées par les syndicats. Le premier ministre s’érige en défenseur invétéré du capital étranger, le seul, dit-il, en mesure de développer les ressources naturelles dont dispose le Québec. Des compagnies américaines exercent donc une emprise sur le potentiel minier du Nouveau-Québec et de la Côte-Nord, où les perspectives de développement s’annoncent prometteuses, en particulier dans un contexte de Guerre froide. C’est le cas, entre autres, de la Kennecott Copper Corporation de New York, à laquelle le gouvernement québécois a concédé d’importants gisements miniers. Pour attirer ces capitaux, toutefois, Duplessis doit offrir à ces firmes une stabilité politique, des politiques fiscales avantageuses et une paix ouvrière dont il se porte personnellement garant.
Les travailleurs de la ville d’Asbestos ont fait les frais de ce dogme affairiste, car c’est avec la dernière énergie que le gouvernement a cherché à réprimer une grève violente qui s’y est éternisée entre février et mai 1949. En dépit des gains minimes obtenus par les grévistes, ce conflit, diront plus tard les historiens, a pris figure de symbole en illustrant le conservatisme à tous crins du chef de l’Union nationale, premier ministre depuis 1944 et qui conservera le pouvoir jusqu’à sa mort, 10 ans plus tard, au début septembre 1959.
Certains éléments de l’Église catholique, l’alliée naturelle de Duplessis, n’ont pourtant pas hésité à dénoncer l’intransigeance du gouvernement au cours de la grève de l’amiante. La population, comme les médias, a aussi appuyé les grévistes. Il s’agit d’un tournant politique et culturel majeur des années Duplessis, mais onze années et deux autres élections victorieuses de l’Union nationale séparent 1949 de la Révolution tranquille. D’ici là, les mises en garde de Duplessis contre le danger communiste (associé à tout ce qui peut ressembler un tant soit peu à une idée progressiste) continueront de se montrer rentables sur le plan électoral.
Mille neuf cent quarante-neuf coïncide aussi avec une période de tensions aiguës sur la scène internationale, comme le rappelle encore Le Soleil du 9 septembre. Financièrement ébranlée par la Deuxième Guerre mondiale, la Grande-Bretagne cherche une aide auprès de son allié américain. On rapporte également l’attitude de défiance affichée par le maréchal Tito à l’égard de la Russie soviétique de Staline, à laquelle les Yougoslaves refusent de s’asservir.
Par ailleurs, deux événements très significatifs vont accentuer, quelques semaines plus tard, l’acuité de la Guerre froide. Le 23 septembre, le président américain Truman va annoncer que l’URSS s’est dotée de la bombe atomique, à la suite d’un essai réussi au Kazakhstan. Le 1er octobre, Mao Zedong va proclamer, à Pékin, la République populaire de Chine et y instaurer un régime communiste particulièrement brutal.
La population de Québec, elle, se sent loin de ces soubresauts dont on cherche moins, en certains milieux, à favoriser la compréhension qu’à exacerber les dangers. Les Québécois ont d’autres préoccupations et leur ville est une source de grande fierté. La vie culturelle y est vibrante. Des artistes de renommée internationale (ou appelés à atteindre cette célébrité) s’y produisent, tels Pierre Roche et Charles Aznavour, qui en sont à leur huitième semaine au «Quartier latin», à L’Ancienne-Lorette; le «Fou chantant», Charles Trenet, occupe la scène pour une semaine, au «Horse Shoe Club»; Duke Ellington et son orchestre sont attendus à «La Tour»; le «Capitol» reçoit des membres du Metropolitan Opera qui y interpréteront dans une semaine «Le Barbier de Séville»; le cabaret et restaurant «Chez Gérard» fait, lui aussi, figure d’institution dans la Vieille Capitale et constitue une étape incontournable du circuit du divertissement. Dans la population, le Boogie-Woogie continue de faire des malheurs, mais ce n’est pas encore l’époque du rock and roll.
Le 9 septembre, on présente au cinéma «Un homme et son péché», une adaptation du roman de Claude-Henri Grignon, dont la version radiophonique tient l’antenne de Radio-Canada depuis maintenant dix ans. Sur le plan sportif, un jeune hockeyeur ultra-talentueux de Victoriaville, Jean Béliveau, doit s’aligner sous peu avec l’équipe junior Les Citadelles de Québec. Un incendie a détruit le Colisée quelques mois plus tôt. En attendant qu’un nouvel amphithéâtre voit le jour, le public croise les doigts pour que les prouesses du jeune Béliveau, 18 ans, assurent la rentabilité de l’investissement, ce qui sera le cas.
Bref, Québec est un lieu où il fait bon vivre et ses résidents sont attachés à leur ville, qu’ils comparent à Montréal, comme si le vieux complexe qu’ils entretiennent à l’endroit de la métropole devait rester partie intégrante de leur mentalité. Québec est plus modeste en superficie, moins populeuse, mais c’est ce qui contribue au charme de ce lieu baigné d’histoire et ceinturé de remparts. On y vit en paix. Ce n’est pas ici ni dans la région que se produiraient les catastrophes qui sont l’apanage d’autres cieux.
***
Sault-au-Cochon, le matin du 9 septembre 1949
Le jour s’annonçait sans histoire pour Patrick Simard, de Petite-Rivière-Saint-François. Accompagné de son frère Paul-Henri, il a quitté tôt son domicile et parcouru à pied une portion de la voie ferrée qui longe le fleuve pour franchir la distance séparant son village de Sault-au-Cochon. Aucune voie carrossable ne conduit à ce dernier endroit.
Un espace abondamment boisé et escarpé, délimité au nord par la plaine agricole de Charlevoix, puis au sud par le majestueux cours d’eau, Sault-au-Cochon, situé au confluent de la petite rivière Saint-François et du Saint-Laurent, porte un nom trompeur. Cette dénomination ancienne n’aurait rien à voir avec l’espèce porcine, mais désignerait plutôt les marsouins (autrefois surnommés «cochons») qui y foisonnaient en des temps révolus. Depuis toujours, l’endroit conserve un statut de territoire non organisé3. En 1949, une poignée de pêcheurs y vivent, tout près du chemin de fer. À la modeste station du lieu, le train qui relie Québec à La Malbaie ne s’arrête que sur demande.
La pêche y est ordinairement bonne, mais les eaux du fleuve – les frères Simard ne l’ignorent pas — y sont sournoises et imprévisibles, s’élevant au moindre vent. Ce n’est pas sans raison que Samuel de Champlain a associé au cap le nom «tourmente» (d’abord appelé Cap de Tourmente, puis Cap-Tourmente); un choix que les obstacles rencontrés par les navigateurs qui parcourront ces flots troublés vont rendre prémonitoire.
Pêcheurs d’anguilles, Patrick et Paul-Henri Simard réalisent que la saison est encore trop peu avancée pour rapporter des prises fructueuses. La pêche de ce jour se termine donc tôt. Dans la cabane qui leur sert de campement, Paul-Henri se prépare déjà à retourner au village, tandis qu’à bord de son embarcation, Patrick va vérifier une dernière fois, sans entrain particulier, les prises du jour. À tout le moins, la température est sublime et on distingue sans mal la rive sud, de l’autre côté du Saint-Laurent.
Il est 10 h 45. Patrick Simard porte son regard au loin, là où l’attire le vrombissement d’un avion dont la carlingue d’aluminium scintille sous les rayons du soleil. Trois fois par semaine, l’appareil assure la liaison entre Montréal et la Côte-Nord avec escale à l’aéroport de L’Ancienne-Lorette, qui dessert la capitale. Son apparition en elle-même ne comporte rien d’inusité, mais l’altitude qu’emprunte le bimoteur semble anormalement basse et le bruit qui s’en dégage s’en trouve d’autant accru. Pendant quelques secondes, Patrick aperçoit une espèce de fumée blanche4, qui semble s’échapper à la hauteur du troisième hublot du côté gauche de l’appareil, pour disparaître aussitôt.
Paul-Henri s’interroge lui aussi sur ce bourdonnement inhabituel, plus insistant qu’à l’accoutumée et qui se rapproche. Intrigué, il s’apprête à sortir du campement lorsqu’une violente explosion éclate, comme si le tonnerre venait de fendre le ciel. La cabane en est secouée.
Une scène irréelle se profile devant le regard ahuri des deux frères. L’avion poursuit sa course, semble brièvement retrouver son aplomb, puis oblique sur la gauche, à un angle d’environ 45 degrés, mais la carlingue endommagée ne montre aucune flamme détectable.
De l’avion s’échappe une pluie de débris disparates, certains propulsés plus haut que l’appareil. Patrick aperçoit un objet imposant (sans doute un siège) qui rate de peu son embarcation; puis un autre qui tombe à proximité: une jambe humaine. À bonne distance de son frère, Paul-Henri reçoit lui aussi sa part de projectiles. L’avion survole la côte, puis se dirige tout droit vers le flanc de la montagne, en plein bois. Un deuxième son, moins percutant et plus sourd que le premier, indique que l’appareil a terminé sa course folle. Entre l’explosion et l’écrasement, à peine quelques secondes se sont écoulées.
Patrick Simard saute sur la grève et se met à courir sur la voie ferrée en direction de Sault-au-Cochon, à moins d’un mille, et téléphone un message alarmant au chef de gare, à Saint-Joachim. Toujours en courant, il revient ensuite sur ses pas, à l’endroit où il a vu l’appareil surplomber l’imposante falaise avant de terminer sa chute. Simard y amorce une ascension abrupte à travers la végétation. Un ami, Gilbert Roberge, l’accompagne.
À bord du Saint-Laurent, au même moment
Le bateau de plaisance Saint-Laurent de la Canada Steamship Lines a quitté Québec le matin même à 8 h 30 et se dirige vers son prochain arrêt, La Malbaie, en route vers Tadoussac, sa destination finale. Posté sur le pont supérieur, l’officier commandant Lucien Guérard, 37 ans, scrute le large. Le Saint-Laurent se trouve à proximité de la terre ferme, à un mille à l’ouest de Sault-au-Cochon, lorsqu’une puissante détonation retentit, ramenant brusquement le regard de l’officier vers la côte où, croit-il, on s’affaire à des travaux de dynamitage. Les yeux de l’officier se posent plutôt sur un avion dont il découvre soudainement la présence. Apparemment en détresse, l’appareil se déplace d’une manière saccadée, mais Guérard n’aperçoit ni feu ni flamme.
Tout se passe alors très vite. À peine trois à six secondes plus tard, l’avion pique du nez à un angle d’environ 45 à 50 degrés, puis tombe vers les arbres sur la montagne. Guérard court aussitôt à la cabine du capitaine pour l’informer et lui suggérer de communiquer la nouvelle. Celui-ci rejoint aussitôt par radio la Canadian Pacific Airlines, à Québec, puis transmet un message par TSF rapportant l’écrasement d’un avion dans le secteur du Cap-Tourmente.
La voie ferrée du Canadian national, à Sault-au-Cochon
Oscar Tremblay, 49 ans, s’affaire avec ses quatre collègues du CN à l’entretien et à la sécurité de la voie ferrée. Deux fois par jour, la petite équipe parcourt la section dont elle assume la responsabilité. Une tâche routinière où l’imprévu s’immisce rarement, en particulier dans un secteur où le trafic ferroviaire n’afflue pas. Aucun de ces employés ne peut soupçonner, en ce milieu où respire le calme, que dans quelques instants, leur vie ne sera plus jamais tout à fait la même et que les heures qui vont suivre bouleverseront leur existence. Sans prévenir, une percutante explosion fait sursauter le petit groupe. Chacun abandonne son occupation du moment et fixe de ses yeux éberlués un appareil qui longe la côte, empruntant un parcours erratique, à l’image d’un navire sans gouvernail. La détonation n’empêche pas les moteurs de fonctionner, s’étonne Tremblay, du moins quelques secondes, car ils s’éteignent soudainement. Aucune trace d’incendie. L’avion amorce maintenant un virage sur sa gauche vers la montagne au nord et va frapper le mont qui s’élève au-dessus du fleuve. Instantanément, les hommes s’engouffrent dans la forêt dense, avec l’espoir de retrouver des survivants. Tremblay et ses compagnons sont certains que l’avion s’est écrasé à proximité.
À un mille de Sault-au-Cochon
À l’instar des frères Simard, de Lucien Guérard et d’Oscar Tremblay, Victor Duclos, 21 ans, propriétaire d’une scierie à Cap-Tourmente, entend une violente explosion. Il lève les yeux et aperçoit, à une hauteur dangereusement basse, un bimoteur en difficulté qui s’incline soudainement sur sa gauche, en direction de la terre ferme pour heurter le cap. Duclos n’en croit pas ses yeux, d’autant plus que des débris échoués du ciel s’éparpillent autour de lui. Parmi ceux-ci, une boîte que Duclos remettra à la police. La surprise passée (mais passe-t-elle vraiment?) il se rue au secours des passagers, se demandant, lui aussi, si quelqu’un a pu en réchapper.
***
Patrick Simard et Gilbert Roberge s’enfoncent dans la forêt, puis se séparent afin de couvrir un périmètre plus large. Les deux hommes tendent l’oreille dans l’espoir de distinguer un son pouvant orienter leur marche. L’avion, leur semble-t-il, aurait dû faire explosion et brûler en touchant le sol, mais rien d’inhabituel n’émerge du bois. Un silence lourd, pesant, imprègne les lieux, énervant les chercheurs qui tentent désespérément de faire une différence dans un scénario fatalement fixé dans cette soudaine et violente immobilité des choses.
D’autres chercheurs se sont joints aux deux hommes. Enfin, après une heure de recherche, Roberge repère la carcasse. Simard et les autres le rejoignent. Dans une stupeur absolue, les hommes contemplent la scène épouvantable qui se profil...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Page légale
  3. Table des matières
  4. Introduction
  5. Chapitre 1: Un matin trop tranquille
  6. Chapitre 2: Une odeur de dynamite
  7. Chapitre 3: Le paon, le corbeau et le faucon
  8. Chapitre 4: L’assistance frissonne
  9. Chapitre 5: Un faux suicide
  10. Chapitre 6: Albert Guay sur la sellette
  11. Chapitre 7: Marie-Ange
  12. Chapitre 8: Le verdict
  13. Chapitre 9: Généreux Ruest ou la déveine de «l’infirme»
  14. Chapitre 10: «Au moins, je meurs célèbre»
  15. Chapitre 11: La femme Pitre
  16. Chapitre 12: Histoires d’angoisse
  17. Chapitre 13: Au fil du temps
  18. Conclusion
  19. Chronologie
  20. Bibliographie
  21. Remerciements
  22. Quatrième de couverture