
- 264 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
Ă propos de ce livre
Raconter l'histoire de la Champagne en treize "tableaux" est une gageure car cette vaste rĂ©gion est riche en Ă©vĂšnements dont certains font partie de l'histoire de France. Ecrite Ă la fois pour les passionnĂ©s et les amoureux de cette province mais Ă©galement pour les simples curieux qui veulent dĂ©couvrir par des rĂ©cits les faits marquants de cette brillante contrĂ©e, renommĂ©e au Moyen Ăge et qui a su faire face Ă des situations difficiles durant l'Ăšre moderne.J'assume un choix original allant de la bataille des champs Catalauniques Ă la culture de la vigne dans la Champagne mĂ©ridionale en passant par les comtes de Champagne et rois de Navarre, NapolĂ©on et Renoir qui allait "paysanner" en Champagne, etc.
Foire aux questions
Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramÚtres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptĂ©s aux mobiles peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©s via l'application. La plupart de nos PDF sont Ă©galement disponibles en tĂ©lĂ©chargement et les autres seront tĂ©lĂ©chargeables trĂšs prochainement. DĂ©couvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
- Essentiel est idĂ©al pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large Ă©ventail de sujets. AccĂ©dez Ă la BibliothĂšque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, dĂ©veloppement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimitĂ© et une voix standard pour la fonction Ăcouter.
- IntĂ©gral: Parfait pour les apprenants avancĂ©s et les chercheurs qui ont besoin dâun accĂšs complet et sans restriction. DĂ©bloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres acadĂ©miques et spĂ©cialisĂ©s. Le forfait IntĂ©gral inclut Ă©galement des fonctionnalitĂ©s avancĂ©es comme la fonctionnalitĂ© Ăcouter Premium et Research Assistant.
Nous sommes un service d'abonnement Ă des ouvrages universitaires en ligne, oĂč vous pouvez accĂ©der Ă toute une bibliothĂšque pour un prix infĂ©rieur Ă celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! DĂ©couvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Ăcouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'Ă©couter. L'outil Ăcouter lit le texte Ă haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accĂ©lĂ©rer ou le ralentir. DĂ©couvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser lâapplication Perlego sur appareils iOS et Android pour lire Ă tout moment, nâimporte oĂč â mĂȘme hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous ĂȘtes en dĂ©placement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antĂ©rieures. En savoir plus sur lâutilisation de lâapplication.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antĂ©rieures. En savoir plus sur lâutilisation de lâapplication.
Oui, vous pouvez accéder à Histoires choisies de la Champagne par Jean-Jacques Tijet en format PDF et/ou ePUB ainsi qu'à d'autres livres populaires dans Histoire et Histoire du monde. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.
Informations
Napoléon Bonaparte en Champagne
Lâaurore de lâĂšre napolĂ©onienne, Brienne-le-ChĂąteau
« Pour ma pensĂ©e, Brienne est ma patrie ; câest lĂ que jâai ressenti les premiĂšres impressions de lâhomme »
La fabuleuse Ă©popĂ©e napolĂ©onienne commence vĂ©ritablement sur un quai du port de Bastia, le 12 dĂ©cembre 1778. NapolĂ©on Bonaparte (ou plutĂŽt Neapoleonne Buonaparte) a neuf ans et quatre mois et embarque pour Marseille accompagnĂ© de son pĂšre Charles, de son frĂšre aĂźnĂ© Joseph, du demi-frĂšre de sa mĂšre Joseph Fesch et dâun cousin lâabbĂ© AurĂšle VarĂšse. La destination de cette « caravane Bonaparte » (sauf Fesch « dĂ©posĂ© » au sĂ©minaire dâAix-en-Provence afin de poursuivre ses Ă©tudes de thĂ©ologie) est Autun, en Bourgogne quâelle atteint le 30 dĂ©cembre.
Pourquoi Autun ? Cette citĂ© antique de 7 000 habitants environ abrite un collĂšge rĂ©putĂ©, fondĂ© par les JĂ©suites au XVIIe siĂšcle ; en 1778 il est administrĂ© par des prĂȘtres sĂ©culiers sous lâautoritĂ© de lâĂ©vĂȘque Mgr de Marbeuf⊠neveu du gouverneur de la Corse ; ce dernier, puisquâami de Charles et surtout de Letizia Bonaparte, a cautionnĂ© lâadmission de leurs deux fils aĂźnĂ©s153. Joseph y poursuivra ses Ă©tudes jusquâen juin 1784 tandis que NapolĂ©on, dont lâobjectif Ă©tait de perfectionner son français quâil parle mal, quitte Autun et son collĂšge le 21 avril 1779 pour intĂ©grer une Ecole militaire, celle de Brienne, en Champagne mĂ©ridionale.
Brienne-le-ChĂąteau
Câest une citĂ© de 1 800 habitants â au dĂ©but du XIXe siĂšcle - situĂ©e entre Troyes et Saint-Dizier sur une route historique reliant lâouest (Rennes, OrlĂ©ans) Ă lâest de la France (Toul, Nancy). Elle est le berceau dâune famille rĂ©putĂ©e ĂȘtre une des plus anciennes et des plus illustres de la noblesse du royaume, les comtes de Brienne ; vassaux des comtes de Champagne certains se sont illustrĂ©s dĂšs les Croisades et lâun, Jean de Brienne a Ă©tĂ© sacrĂ© roi de JĂ©rusalem aprĂšs avoir Ă©pousĂ© en 1210 Marie de Montferrat fille et hĂ©ritiĂšre dâIsabelle IĂšre de JĂ©rusalem ; sage, vaillant, brave et quelque peu entreprenant il sera couronnĂ© empereur latin de Constantinople en 1231 ! Cette premiĂšre branche sâĂ©teint en 1356 par la mort de Gauthier VI, connĂ©table de France, Ă la bataille de Poitiers ; son pĂšre Gauthier V a Ă©tĂ© duc dâAthĂšnes au tout dĂ©but du XIVe siĂšcle.
Par alliance le comtĂ© de Brienne se retrouve dans la famille des LomĂ©nie au dĂ©but du XVIIe et les deux frĂšres LomĂ©nie de Brienne, ministres de Louis XVI, en sont les derniers reprĂ©sentants. Ce sont eux qui lancent le chantier du chĂąteau actuel Ă lâemplacement dâune forteresse du Xe siĂšcle rebĂątie plusieurs fois et transformĂ©e au fil du temps en maison-forte. Il est terminĂ© en aoĂ»t 1778 et « inaugurĂ© » par une grandiose rĂ©ception. Il est Ă lâorigine du nom de la commune qui sâest dĂ©nommĂ©e de 1849 Ă 1880, Brienne-NapolĂ©on ! Aujourdâhui il abrite un EPSM154 ou dans le langage courant, un hĂŽpital psychiatrique.
LâĂ©cole royale militaire
Elle fait partie des douze Ă©tablissements créés en 1776 par le comte de Saint-Germain (SecrĂ©taire dâEtat Ă la guerre) destinĂ©s aux enfants de la noblesse pauvre afin de leur fournir une formation moderne et efficace prĂ©paratoire Ă une carriĂšre dans lâarmĂ©e. EntrĂ©s Ă lâĂąge de 8-10 ans les Ă©lĂšves suivaient un cycle dâĂ©tude de six ans Ă lâissue duquel les meilleurs avaient la possibilitĂ© dâintĂ©grer la prestigieuse Ecole militaire de Paris.
A la fin de lâAncien RĂ©gime lâenseignement secondaire est entiĂšrement « entre les mains » de congrĂ©gations religieuses155 (les JĂ©suites et les Oratoriens essentiellement). Elles officient, tant dans le domaine de lâadministration que dans celui de lâenseignement, Ă lâintĂ©rieur dâĂ©tablissements scolaires appelĂ©s collĂšges. Cette mainmise de lâEglise dans lâĂ©ducation Ă©tait, pour les laĂŻcs, un gage de sĂ©rieux aussi bien sur le plan des mĆurs que sur celui de la compĂ©tence pĂ©dagogique⊠et lâassurance dâun enseignement de qualitĂ©156. Un collĂšge Ă©tait implantĂ© dans la plupart des bourgades du royaume.
Les douze Ă©coles militaires ne dĂ©rogent pas Ă cette rĂšgle et, Ă Brienne lâenseignement Ă©tait confiĂ© aux Minimes, ordre austĂšre fondĂ© au XVe siĂšcle par saint François de Paule !
Les disciplines enseignĂ©es devaient ĂȘtre pratiques et rĂ©solument utiles pour le militaire : le latin (pas trop, juste ce quâil faut pour la bonne intelligence des auteurs classiques), lâhistoire, la gĂ©ographie (avec des cartes), lâĂ©tude des fortifications, la littĂ©rature, la grammaire, lâallemand, lâitalien et lâanglais comme langues vivantes (lâAngleterre Ă©tait lâadversaire historique et la France se battait bien souvent en Germanie et en ItalieâŠ) et les disciplines scientifiques comme les mathĂ©matiques, la physique surtout axĂ©e sur la mĂ©canique et lâhydraulique sans oublier les arts dits dâagrĂ©ment comme la danse, lâĂ©quitation, lâescrime... En rĂ©alitĂ© cette Ă©cole nâavait de militaire que le nom car ni la tactique ni la stratĂ©gie, sciences militaires sâil en est, ne faisaient partie du cycle Ă©ducatif ! Il sâagissait de former autant des officiers que des gentilshommes fidĂšles serviteurs de la royautĂ©. On peut penser aussi que, telles certaines Grandes Ecoles du XXe siĂšcle, lâobjectif de lâenseignement dispensĂ© Ă©tait, Ă partir de connaissances gĂ©nĂ©rales mais prĂ©cises dans les domaines des sciences techniques et humaines, de former des jeunes hommes avides et capables dâapprendre en disposant dâun jugement solide et dâun esprit critique. La remarque du chancelier dâAguesseau Ă son fils « Vos classes sont terminĂ©es, vos Ă©tudes commencent »157 est encore dâactualitĂ© aujourdâhui.
Le rĂšglement intĂ©rieur rĂ©gissant la vie Ă lâĂ©cole de Brienne imposait une existence rude aux collĂ©giens. Quâon en juge ! Durant la totalitĂ© de la scolaritĂ© (cinq Ă six ans) il nâĂ©tait pas possible de quitter lâĂ©cole et, seules, pour prendre contact avec le monde, des visites au parloir Ă©taient autorisĂ©es. Les vacances du 15 septembre au 1er novembre voulaient dire que les aprĂšsmidi Ă©taient sans classes et les matins consacrĂ©s Ă la rĂ©vision des cours de lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente !
LâĂ©cole occupait des bĂątiments neufs du monastĂšre et la centaine de pensionnaires (dont une soixantaine de boursiers â dits Ă©lĂšves du Roi â comme Bonaparte) disposaient chacun dâune chambre individuelle â du genre cellule monastique â meublĂ©e dâun lit rudimentaire, dâune chaise, dâune armoise basse, dâun pot Ă eau et dâune cuvette, et elle Ă©tait, dois-je le signaler, sans chauffage !
Elle a Ă©tĂ© pillĂ©e, ravagĂ©e et dĂ©truite en grande partie durant la Terreur et dans le seul bĂątiment Ă©pargnĂ©, lâancien rĂ©fectoire, est installĂ© aujourdâhui un musĂ©e Ă la gloire de son illustre Ă©lĂšve⊠aprĂšs avoir Ă©tĂ© de longues annĂ©es une caserne !
Napoléon à Brienne
Pour accompagner le jeune Bonaparte Ă Brienne, Mgr de Marbeuf choisit Mr de Champeaux de la Boulaye dont le fils, Jean-Baptiste, doit lui aussi intĂ©grer lâEcole militaire. Partis dâAutun le 21 avril 1779 ils nâatteignent Brienne que le 15 mai aprĂšs un sĂ©jour â prĂ©vu ou imprĂ©vu ?158 - dans le chĂąteau familial de la famille Champeaux Ă Thoisy-le-DĂ©sert en Pays Auxois.
NapolĂ©on restera plus de cinq ans Ă Brienne mais ce que lâon sait sur son sĂ©jour serait plutĂŽt du domaine de la lĂ©gende et non pas de lâHistoire ! Les historiens des XIXe et XXe siĂšcles qui ont Ă©crit sur la jeunesse de NapolĂ©on (Arthur Chuquet, baron de Coston, Paul Bartel, FrĂ©dĂ©ric Masson entre autres) ont puisĂ© leurs sources dans des documents du Consulat ou de lâEmpire plus ou moins inventĂ©s donc peu fiables dont NapolĂ©on luimĂȘme se moquait⊠LâEmpereur rit beaucoup de tous les contes et de toutes les anecdotes dont on charge sa jeunesse, dans la foule des petits ouvrages quâil a fait Ă©clore ; il nâen avoue presque aucune⊠dâaprĂšs Las Cases159.
Les Mémoires de son condisciple Bourrienne (1769-1834) sont les plus célÚbres et les plus sujets à caution. AprÚs avoir été son confident, son secrétaire et son chargé de missions plus ou moins secrÚtes Napoléon le renvoie en 1813 indisposé par sa cupidité160 ! Il rédige ses Mémoires sous la Restauration en falsifiant la réalité pour obtenir des avantages matériels. Ils furent jugés calamiteux par plusieurs anciens compagnons de Napoléon, à tel point que la plupart rédigÚrent une réponse dûment documentée éditée sous le nom de Bourrienne et ses erreurs volontaires ou involontaires.
Pour suivre le comportement du jeune Bonaparte il faut se mettre Ă la place dâun gamin dâĂ peine dix ans obligĂ© de sâintĂ©grer dans un univers militaro-religieux Ă lâopposĂ© de sa vie dâenfant corse choyĂ© et dorlotĂ© par sa famille. Comme il parle français avec un fort accent italien il est bien souvent la risĂ©e de ses camarades ce qui le rend solitaire et renfermĂ©. En outre il a dĂ» supporter la morgue de certains Ă©lĂšves qui pouvaient faire Ă©talage dâune haute lignĂ©e alors que lui, Ă©tait boursier et de « petite » noblesse (son grand-pĂšre paternel avait obtenu ses lettres de noblesse auprĂšs du grand duc de Toscane en 1757). Il se plaisait â ou se rĂ©fugiait â dans la lecture ; il puisait ses livres dans la vaste bibliothĂšque du monastĂšre bien achalandĂ©e⊠du moins la lĂ©gende le prĂ©tend puisquâelle a Ă©tĂ© dispersĂ©e Ă la RĂ©volution. Ses prĂ©fĂ©rences allaient vers des livres dâhistoire en gĂ©nĂ©ral et de lâAntiquitĂ© en particulier.
Sombre et mĂȘme farouche, presque toujours renfermĂ© en luimĂȘme⊠constamment seul, ennemi de tous les jeux, de tous les amusements de lâensemble, il ne prit jamais part Ă la brulante joie de ses camarades⊠tel est le jugement dâun de ses condisciples dans une plaquette publiĂ©e Ă Londres en 1797 dont lâauteur, inconnu, aurait Ă©tĂ© admis Ă Brienne Ă titre dâĂ©tranger. DâaprĂšs Guy Godlewski, ancien prĂ©sident du Souvenir napolĂ©onien, le document serait crĂ©dible car lâauteur a Ă©tĂ© bĂ©nĂ©vole Ă la bibliothĂšque de lâĂ©cole⊠Pendant la rĂ©sidence de Buonaparte Ă lâĂ©cole militaire de Brienne on y Ă©tablit une bibliothĂšque⊠la distribution des livres a Ă©tĂ© entiĂšrement abandonnĂ©e Ă la direction de deux pensionnaires choisis par leurs camarades. Je fus lâun des deux⊠ce qui me donna de trĂšs frĂ©quentes occasions de voir Buonaparte⊠ses demandes de livres furent trĂšs frĂ©quentesâŠ
En rĂ©alitĂ© NapolĂ©on a eu Ă Brienne, deux passions, les mathĂ©matiques et Plutarque. Par contre le français et lâorthographe ont Ă©tĂ© ses points faibles si lâon croit Hippolyte Taine âŠNon seulement il nâa pas appris et nâapprendra jamais lâorthographe mais il ignore la langue, le sens propre, la filiation et les alliances des mots, la convenance ou la disconvenance mutuelle des phrases, la valeur propre des tours, la portĂ©e exacte de images, il marche violemment, Ă travers un pĂȘle-mĂȘle de disparates, dâincohĂ©rences, dâitalianismes, de barbarismes et trĂ©buche, sans doute par maladresse, par inexpĂ©rience mais aussi par excĂšs dâardeur et de fougue : la pensĂ©e surch...
Table des matiĂšres
- Epigraphe
- Sommaire
- Préambule
- La Champagne et les Champenois
- La bataille des champs Catalauniques
- La renommée de la Champagne
- Le sacre des rois de France Ă Reims
- Comtes de Champagne et rois de Navarre
- Lâabbaye de Clairvaux
- Bernard de Clairvaux et Michel Onfray
- Le traitĂ© de Troyes de 1420âŠ
- Le Saint-Suaire en Champagne
- Le massacre de protestants Ă Wassy
- Napoléon Bonaparte en Champagne
- Pierre-Auguste Renoir Ă Essoyes
- La culture de la vigne dans la Champagne
- MĂ©ditation Ă©crite d'un homme ĂągĂ©âŠ
- Toutes les photographies sont de lâauteur
- Page de copyright