Histoires choisies de la Champagne
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Histoires choisies de la Champagne

Récits historiques

  1. 264 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Histoires choisies de la Champagne

Récits historiques

À propos de ce livre

Raconter l'histoire de la Champagne en treize "tableaux" est une gageure car cette vaste rĂ©gion est riche en Ă©vĂšnements dont certains font partie de l'histoire de France. Ecrite Ă  la fois pour les passionnĂ©s et les amoureux de cette province mais Ă©galement pour les simples curieux qui veulent dĂ©couvrir par des rĂ©cits les faits marquants de cette brillante contrĂ©e, renommĂ©e au Moyen Âge et qui a su faire face Ă  des situations difficiles durant l'Ăšre moderne.J'assume un choix original allant de la bataille des champs Catalauniques Ă  la culture de la vigne dans la Champagne mĂ©ridionale en passant par les comtes de Champagne et rois de Navarre, NapolĂ©on et Renoir qui allait "paysanner" en Champagne, etc.

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Informations

Éditeur
Books on Demand
Année
2021
Imprimer l'ISBN
9782322211081
ISBN de l'eBook
9782322418428
Édition
1

Napoléon Bonaparte en Champagne

L’aurore de l’ùre napolĂ©onienne, Brienne-le-ChĂąteau

« Pour ma pensĂ©e, Brienne est ma patrie ; c’est lĂ  que j’ai ressenti les premiĂšres impressions de l’homme »
La fabuleuse Ă©popĂ©e napolĂ©onienne commence vĂ©ritablement sur un quai du port de Bastia, le 12 dĂ©cembre 1778. NapolĂ©on Bonaparte (ou plutĂŽt Neapoleonne Buonaparte) a neuf ans et quatre mois et embarque pour Marseille accompagnĂ© de son pĂšre Charles, de son frĂšre aĂźnĂ© Joseph, du demi-frĂšre de sa mĂšre Joseph Fesch et d’un cousin l’abbĂ© AurĂšle VarĂšse. La destination de cette « caravane Bonaparte » (sauf Fesch « dĂ©posĂ© » au sĂ©minaire d’Aix-en-Provence afin de poursuivre ses Ă©tudes de thĂ©ologie) est Autun, en Bourgogne qu’elle atteint le 30 dĂ©cembre.
Pourquoi Autun ? Cette citĂ© antique de 7 000 habitants environ abrite un collĂšge rĂ©putĂ©, fondĂ© par les JĂ©suites au XVIIe siĂšcle ; en 1778 il est administrĂ© par des prĂȘtres sĂ©culiers sous l’autoritĂ© de l’évĂȘque Mgr de Marbeuf
 neveu du gouverneur de la Corse ; ce dernier, puisqu’ami de Charles et surtout de Letizia Bonaparte, a cautionnĂ© l’admission de leurs deux fils aĂźnĂ©s153. Joseph y poursuivra ses Ă©tudes jusqu’en juin 1784 tandis que NapolĂ©on, dont l’objectif Ă©tait de perfectionner son français qu’il parle mal, quitte Autun et son collĂšge le 21 avril 1779 pour intĂ©grer une Ecole militaire, celle de Brienne, en Champagne mĂ©ridionale.
Brienne-le-ChĂąteau
C’est une citĂ© de 1 800 habitants – au dĂ©but du XIXe siĂšcle - situĂ©e entre Troyes et Saint-Dizier sur une route historique reliant l’ouest (Rennes, OrlĂ©ans) Ă  l’est de la France (Toul, Nancy). Elle est le berceau d’une famille rĂ©putĂ©e ĂȘtre une des plus anciennes et des plus illustres de la noblesse du royaume, les comtes de Brienne ; vassaux des comtes de Champagne certains se sont illustrĂ©s dĂšs les Croisades et l’un, Jean de Brienne a Ă©tĂ© sacrĂ© roi de JĂ©rusalem aprĂšs avoir Ă©pousĂ© en 1210 Marie de Montferrat fille et hĂ©ritiĂšre d’Isabelle IĂšre de JĂ©rusalem ; sage, vaillant, brave et quelque peu entreprenant il sera couronnĂ© empereur latin de Constantinople en 1231 ! Cette premiĂšre branche s’éteint en 1356 par la mort de Gauthier VI, connĂ©table de France, Ă  la bataille de Poitiers ; son pĂšre Gauthier V a Ă©tĂ© duc d’AthĂšnes au tout dĂ©but du XIVe siĂšcle.
Par alliance le comtĂ© de Brienne se retrouve dans la famille des LomĂ©nie au dĂ©but du XVIIe et les deux frĂšres LomĂ©nie de Brienne, ministres de Louis XVI, en sont les derniers reprĂ©sentants. Ce sont eux qui lancent le chantier du chĂąteau actuel Ă  l’emplacement d’une forteresse du Xe siĂšcle rebĂątie plusieurs fois et transformĂ©e au fil du temps en maison-forte. Il est terminĂ© en aoĂ»t 1778 et « inaugurĂ© » par une grandiose rĂ©ception. Il est Ă  l’origine du nom de la commune qui s’est dĂ©nommĂ©e de 1849 Ă  1880, Brienne-NapolĂ©on ! Aujourd’hui il abrite un EPSM154 ou dans le langage courant, un hĂŽpital psychiatrique.
L’école royale militaire
Elle fait partie des douze Ă©tablissements créés en 1776 par le comte de Saint-Germain (SecrĂ©taire d’Etat Ă  la guerre) destinĂ©s aux enfants de la noblesse pauvre afin de leur fournir une formation moderne et efficace prĂ©paratoire Ă  une carriĂšre dans l’armĂ©e. EntrĂ©s Ă  l’ñge de 8-10 ans les Ă©lĂšves suivaient un cycle d’étude de six ans Ă  l’issue duquel les meilleurs avaient la possibilitĂ© d’intĂ©grer la prestigieuse Ecole militaire de Paris.
A la fin de l’Ancien RĂ©gime l’enseignement secondaire est entiĂšrement « entre les mains » de congrĂ©gations religieuses155 (les JĂ©suites et les Oratoriens essentiellement). Elles officient, tant dans le domaine de l’administration que dans celui de l’enseignement, Ă  l’intĂ©rieur d’établissements scolaires appelĂ©s collĂšges. Cette mainmise de l’Eglise dans l’éducation Ă©tait, pour les laĂŻcs, un gage de sĂ©rieux aussi bien sur le plan des mƓurs que sur celui de la compĂ©tence pĂ©dagogique
 et l’assurance d’un enseignement de qualitĂ©156. Un collĂšge Ă©tait implantĂ© dans la plupart des bourgades du royaume.
Les douze Ă©coles militaires ne dĂ©rogent pas Ă  cette rĂšgle et, Ă  Brienne l’enseignement Ă©tait confiĂ© aux Minimes, ordre austĂšre fondĂ© au XVe siĂšcle par saint François de Paule !
Les disciplines enseignĂ©es devaient ĂȘtre pratiques et rĂ©solument utiles pour le militaire : le latin (pas trop, juste ce qu’il faut pour la bonne intelligence des auteurs classiques), l’histoire, la gĂ©ographie (avec des cartes), l’étude des fortifications, la littĂ©rature, la grammaire, l’allemand, l’italien et l’anglais comme langues vivantes (l’Angleterre Ă©tait l’adversaire historique et la France se battait bien souvent en Germanie et en Italie
) et les disciplines scientifiques comme les mathĂ©matiques, la physique surtout axĂ©e sur la mĂ©canique et l’hydraulique sans oublier les arts dits d’agrĂ©ment comme la danse, l’équitation, l‘escrime... En rĂ©alitĂ© cette Ă©cole n’avait de militaire que le nom car ni la tactique ni la stratĂ©gie, sciences militaires s’il en est, ne faisaient partie du cycle Ă©ducatif ! Il s’agissait de former autant des officiers que des gentilshommes fidĂšles serviteurs de la royautĂ©. On peut penser aussi que, telles certaines Grandes Ecoles du XXe siĂšcle, l’objectif de l’enseignement dispensĂ© Ă©tait, Ă  partir de connaissances gĂ©nĂ©rales mais prĂ©cises dans les domaines des sciences techniques et humaines, de former des jeunes hommes avides et capables d’apprendre en disposant d’un jugement solide et d’un esprit critique. La remarque du chancelier d’Aguesseau Ă  son fils « Vos classes sont terminĂ©es, vos Ă©tudes commencent »157 est encore d’actualitĂ© aujourd’hui.
Le rĂšglement intĂ©rieur rĂ©gissant la vie Ă  l’école de Brienne imposait une existence rude aux collĂ©giens. Qu’on en juge ! Durant la totalitĂ© de la scolaritĂ© (cinq Ă  six ans) il n’était pas possible de quitter l’école et, seules, pour prendre contact avec le monde, des visites au parloir Ă©taient autorisĂ©es. Les vacances du 15 septembre au 1er novembre voulaient dire que les aprĂšsmidi Ă©taient sans classes et les matins consacrĂ©s Ă  la rĂ©vision des cours de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente !
L’école occupait des bĂątiments neufs du monastĂšre et la centaine de pensionnaires (dont une soixantaine de boursiers – dits Ă©lĂšves du Roi – comme Bonaparte) disposaient chacun d’une chambre individuelle – du genre cellule monastique – meublĂ©e d’un lit rudimentaire, d’une chaise, d’une armoise basse, d’un pot Ă  eau et d’une cuvette, et elle Ă©tait, dois-je le signaler, sans chauffage !
Elle a Ă©tĂ© pillĂ©e, ravagĂ©e et dĂ©truite en grande partie durant la Terreur et dans le seul bĂątiment Ă©pargnĂ©, l’ancien rĂ©fectoire, est installĂ© aujourd’hui un musĂ©e Ă  la gloire de son illustre Ă©lĂšve
 aprĂšs avoir Ă©tĂ© de longues annĂ©es une caserne !
Napoléon à Brienne
Pour accompagner le jeune Bonaparte Ă  Brienne, Mgr de Marbeuf choisit Mr de Champeaux de la Boulaye dont le fils, Jean-Baptiste, doit lui aussi intĂ©grer l’Ecole militaire. Partis d’Autun le 21 avril 1779 ils n’atteignent Brienne que le 15 mai aprĂšs un sĂ©jour – prĂ©vu ou imprĂ©vu ?158 - dans le chĂąteau familial de la famille Champeaux Ă  Thoisy-le-DĂ©sert en Pays Auxois.
NapolĂ©on restera plus de cinq ans Ă  Brienne mais ce que l’on sait sur son sĂ©jour serait plutĂŽt du domaine de la lĂ©gende et non pas de l‘Histoire ! Les historiens des XIXe et XXe siĂšcles qui ont Ă©crit sur la jeunesse de NapolĂ©on (Arthur Chuquet, baron de Coston, Paul Bartel, FrĂ©dĂ©ric Masson entre autres) ont puisĂ© leurs sources dans des documents du Consulat ou de l’Empire plus ou moins inventĂ©s donc peu fiables dont NapolĂ©on luimĂȘme se moquait
 L’Empereur rit beaucoup de tous les contes et de toutes les anecdotes dont on charge sa jeunesse, dans la foule des petits ouvrages qu’il a fait Ă©clore ; il n’en avoue presque aucune
 d’aprĂšs Las Cases159.
Les Mémoires de son condisciple Bourrienne (1769-1834) sont les plus célÚbres et les plus sujets à caution. AprÚs avoir été son confident, son secrétaire et son chargé de missions plus ou moins secrÚtes Napoléon le renvoie en 1813 indisposé par sa cupidité160 ! Il rédige ses Mémoires sous la Restauration en falsifiant la réalité pour obtenir des avantages matériels. Ils furent jugés calamiteux par plusieurs anciens compagnons de Napoléon, à tel point que la plupart rédigÚrent une réponse dûment documentée éditée sous le nom de Bourrienne et ses erreurs volontaires ou involontaires.
Pour suivre le comportement du jeune Bonaparte il faut se mettre Ă  la place d’un gamin d’à peine dix ans obligĂ© de s’intĂ©grer dans un univers militaro-religieux Ă  l’opposĂ© de sa vie d’enfant corse choyĂ© et dorlotĂ© par sa famille. Comme il parle français avec un fort accent italien il est bien souvent la risĂ©e de ses camarades ce qui le rend solitaire et renfermĂ©. En outre il a dĂ» supporter la morgue de certains Ă©lĂšves qui pouvaient faire Ă©talage d’une haute lignĂ©e alors que lui, Ă©tait boursier et de « petite » noblesse (son grand-pĂšre paternel avait obtenu ses lettres de noblesse auprĂšs du grand duc de Toscane en 1757). Il se plaisait – ou se rĂ©fugiait – dans la lecture ; il puisait ses livres dans la vaste bibliothĂšque du monastĂšre bien achalandĂ©e
 du moins la lĂ©gende le prĂ©tend puisqu’elle a Ă©tĂ© dispersĂ©e Ă  la RĂ©volution. Ses prĂ©fĂ©rences allaient vers des livres d’histoire en gĂ©nĂ©ral et de l’AntiquitĂ© en particulier.
Sombre et mĂȘme farouche, presque toujours renfermĂ© en luimĂȘme
 constamment seul, ennemi de tous les jeux, de tous les amusements de l’ensemble, il ne prit jamais part Ă  la brulante joie de ses camarades
 tel est le jugement d’un de ses condisciples dans une plaquette publiĂ©e Ă  Londres en 1797 dont l’auteur, inconnu, aurait Ă©tĂ© admis Ă  Brienne Ă  titre d’étranger. D’aprĂšs Guy Godlewski, ancien prĂ©sident du Souvenir napolĂ©onien, le document serait crĂ©dible car l’auteur a Ă©tĂ© bĂ©nĂ©vole Ă  la bibliothĂšque de l’école
 Pendant la rĂ©sidence de Buonaparte Ă  l’école militaire de Brienne on y Ă©tablit une bibliothĂšque
 la distribution des livres a Ă©tĂ© entiĂšrement abandonnĂ©e Ă  la direction de deux pensionnaires choisis par leurs camarades. Je fus l’un des deux
 ce qui me donna de trĂšs frĂ©quentes occasions de voir Buonaparte
 ses demandes de livres furent trĂšs frĂ©quentes

En rĂ©alitĂ© NapolĂ©on a eu Ă  Brienne, deux passions, les mathĂ©matiques et Plutarque. Par contre le français et l’orthographe ont Ă©tĂ© ses points faibles si l’on croit Hippolyte Taine 
Non seulement il n’a pas appris et n’apprendra jamais l’orthographe mais il ignore la langue, le sens propre, la filiation et les alliances des mots, la convenance ou la disconvenance mutuelle des phrases, la valeur propre des tours, la portĂ©e exacte de images, il marche violemment, Ă  travers un pĂȘle-mĂȘle de disparates, d’incohĂ©rences, d’italianismes, de barbarismes et trĂ©buche, sans doute par maladresse, par inexpĂ©rience mais aussi par excĂšs d’ardeur et de fougue : la pensĂ©e surch...

Table des matiĂšres

  1. Epigraphe
  2. Sommaire
  3. Préambule
  4. La Champagne et les Champenois
  5. La bataille des champs Catalauniques
  6. La renommée de la Champagne
  7. Le sacre des rois de France Ă  Reims
  8. Comtes de Champagne et rois de Navarre
  9. L’abbaye de Clairvaux
  10. Bernard de Clairvaux et Michel Onfray
  11. Le traité de Troyes de 1420

  12. Le Saint-Suaire en Champagne
  13. Le massacre de protestants Ă  Wassy
  14. Napoléon Bonaparte en Champagne
  15. Pierre-Auguste Renoir Ă  Essoyes
  16. La culture de la vigne dans la Champagne
  17. MĂ©ditation Ă©crite d'un homme Ăągé 
  18. Toutes les photographies sont de l’auteur
  19. Page de copyright