
- 164 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
A quoi sert (encore) l'art en temps de crise sanitaire ?
À propos de ce livre
L'idée de cet ouvrage est née durant la première vague pandémique du printemps 2020, à partir d'une question posée dans le cadre de la Saison culturelle du Tiers-lieu « Dans le ventre de la baleine »: « A quoi sert (encore) l'art en temps de crise sanitaire? ». Artistes, chercheurs et acteurs culturels de France et de Suisse ont répondu présent pour réfléchir à cette interrogation existentielle, que ce soit par une analyse, un témoignage ou encore avec des images. L'objectifs était de mettre en perspective la place et la fonction de l'art dans la société et pour chacun de nous, plus particulièrement durant cette période marquée, entre autres, par l'incertitude et l'insécurité.
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Informations
Sujet
Art GeneralN° 9 / 24 mai 2020
L’art au risque du confinement
Jean-Marc Lachaud
Philosophe et professeur des Universités
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
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La situation que nous vivons et subissons était, il y a quelques mois, inimaginable.
Les librairies et les bibliothèques, les musées et les galeries, les salles obscures et les vidéothèques, les lieux de concert et les théâtres sont fermés. Les festivals d’été sont annulés. Les espaces de diffusion des œuvres et des spectacles, confinés, sont donc inaccessibles. Autrement dit, la rencontre du public avec les productions est impossible.
De même, évidemment de manière différente selon les champs artistiques1, certains processus de création sont totalement interrompus (tournages, répétitions…).
Une autre perspective est à penser. Que restera-t-il du monde des arts et des artistes à l’issue de la crise ? Depuis de longues années, l’art et la culture ne sont plus des priorités pour le pouvoir politique. L’austérité néo-libérale a bel et bien déstabilisé, fragilisé et précarisé de nombreux secteurs artistiques et culturels et leurs acteurs (tout comme subsiste notamment le problème de l’intermittence). Face à la crise, un peu tardivement il faut le dire, le ministère de la Culture a annoncé des mesures de sauvegarde. Encore fautil les analyser avec précision et évaluer leurs effets à court et moyen termes (des voix se font déjà entendre pour exprimer leur inquiétude et leur scepticisme). Dans tous les cas, à l’issue de cette crise sanitaire, les enjeux politiques, économiques et sociaux devront être reformulés. Pour celles et ceux qui aspirent à un autre monde que celui d’avant, il est temps de réaffirmer que les œuvres de l’art ne sont pas des marchandises ou de simples produits à consommer, qu’elles relèvent de ce que l’on nomme les biens communs. Les cartes doivent être dès lors rebattues (concernant le statut des créateurs, l’action culturelle, l’éducation populaire, la gratuité…).
***
Ces quelques lignes, trop peu développées, me semblent indispensables avant d’aborder, tout aussi brièvement, la question posée, à savoir « À quoi sert (encore) l’art en temps de crise sanitaire ? ». L’art n’a pas à illustrer ou à soutenir, qui plus est en se laissant assujettir, des objectifs politiques, humanitaires, ou autres. Sinon, l’art prend le risque de perdre ce qui relève de son irréductible autonomie (toujours relative, il va de soi). Par sa puissance rebelle, l’art a la capacité de révéler le caractère inacceptable du monde administré et de pointer ce « quelque chose » qui « manque », selon les mots de Bertolt Brecht dans Grandeur et décadence de la ville de Mahagoni (1930). En instaurant du « chaos dans l’ordre », selon la formule de eodor W. Adorno, l’art ouvre des brèches et des failles et nous précipite au cœur de passages inattendus, nous incitant à explorer des vides susceptibles d’être comblés et à expérimenter de fulgurants décalages, nous donnant à expérimenter des images-souhaits comme l’exige Ernst Bloch (mais n’oublions pas que l’art n’est pas par nature critique). Simultanément, il faut accepter l’idée que l’art, au regard de ce qui est sa singularité, ne peut prétendre immédiatement, pour reprendre la formule d’André Breton, à « transformer le monde » (selon Karl Marx) et « changer la vie » (selon Arthur Rimbaud). L’efficacité de l’art est toujours aléatoire et indéterminée, de toute façon différée. Malgré tout, comme l’indique Herbert Marcuse, en faisant surgir ici et maintenant d’insoupçonnés paysages et d’inédites situations, l’art « peut contribuer à changer la conscience et les pulsions des hommes et des femmes » qui, en libérant leur imaginaire et en laissant jaillir leurs aspirations, pourraient bousculer les lignes et changer la donne. Notons que les artistes engagés ou militants ont la capacité de créer des œuvres qui n’abdiquent pas. L’importance accordée à la forme artistique est alors décisive. Certaines œuvres d’art, en effet, tout en évitant les deux « écueils » pointés par Daniel Bensaïd, être assujetties à un impératif propagandiste d’un côté, se complaire dans une « gratuité formelle et aristocratique » de l’autre, et quelle que soit leur apparence (banale ou extravagante, modeste ou exubérante, ludique ou grave…), ne persistentelles pas à poser artistiquement des questions finalement, et en temps de crise sanitaire aussi, politiques qui dérangent et qui divisent ? N’imposent-elles pas au monde leur présence décalée et dissonante, s’attachant, à défaut de faire la révolution, à « offrir matière à réflexion, à discussion, et développer les contradictions », selon l’expression d’Armand Gatti ?
« Que peut l’art contre la misère noire ? / La musique contre la solitude ? / Les artistes contre les habitudes ? / Que peut l’art ? Que peut l’art ? / Que peut l’art contre le dérisoire ? / La beauté face à la misère noire », chante Bernard Lavilliers en 2013 dans Tête chargée. Quelles que soient les réponses contradictoires des uns et des autres, ces interrogations doivent être impérativement répétées et débattues.
***
À l’heure du confinement, les œuvres de l’art restent inéluctablement, nous l’avons dit, à distance physique. Un ténor chante des airs d’opéra depuis son balcon et une violoncelliste joue depuis sa fenêtre, une troupe de clowns intervient en extérieur dans la cour d’un foyer pour personnes handicapées… Au-delà de ces quelques exemples, la présence à nos côtés des productions artistiques se manifeste néanmoins essentiellement sur les écrans de notre vie quotidienne (ordinateur, tablette, liseuse, téléviseur…)2, encore faut-il en posséder ! L’expression artistique trouve logiquement refuge sur les réseaux. Des compositeurs et des chanteurs interviennent en live. Si certaines chansons sont consensuelles (en soutien aux personnels soignants, par exemple, mais pas aux caissières ou aux éboueurs !), d’autres sont plus grinçantes (comme T’as voulu voir le salon des Goguettes) ou plus rebelles (lorsque la compagnie Jolie Môme, dans Chansonnette révoltée, évoque la responsabilité du pouvoir politique dans la liquidation de l’hôpital public), ou encore gouailleuse, comme la chanson de Pierre Perret sur Les confinés. Le théâtre se joue également en ligne (diffusion de pièces, lectures…). Des plateformes offrant films et séries sont momentanément libres d’accès. Des danseuses et danseurs, à leur domicile, en intérieur ou en extérieur, reprennent le principe du cadavre exquis surréaliste et déclinent un enchaînement de mouvements au sein de vidéos (des orchestres se réunissent également virtuellement). Des musées élargissent leur offre de visites virtuelles (collections permanentes, expositions interrompues). Des plasticiens continuent d’œuvrer. Alors que les rues sont désertes et désormais surveillées, le streetartiste C 215, juste avant la décision du confinement, dépose sur un mur d’Ivry-sur-Seine l’image de deux amoureux qui, portant un masque, s’embrassent avec fougue (L’amour au temps du confinement)… D’autres imaginent des masques qui, tout en protégeant, ouvrent des paysages libérateurs, voire désirants (comme celui conçu par Orlan affichant un sexe féminin et intitulé Masque sexe virus rouge 1). L’art persiste et résiste. Il est évident que nulle crise ne peut définitivement venir à bout de la création artistique. Il faudrait aussi mentionner l’originalité des internautes amateurs, parfois proches de l’artivisme (en usant des potentialités plus ou moins critiques de la parodie, du détournement, du collage, du montage…)3.
Des journalistes insistent sur le fait que ces initiatives permettent d’échapper à la réalité angoissante et oppressante, qu’elles apportent en fait un réconfort, un soulagement, quelques rayons de soleil. Maintenir un lien social et humain n’est bien entendu pas anecdotique. Mais est-ce la fonction majeure de l’art ? Qu’en est-il de la réception de ces incitations : quantitativement, nous pouvons les mesurer (connexions, vues, clics…), mais qualitativement, l’évaluation est plus compliquée4. Qui peut mesurer les effets, forcément aléatoires, de ces sollicitations ? Qu’en est-il vraiment, dans les conditions d’isolement, d’éloignement et d’enfermement physiques et psychiques imposées (ne renforceraient-elles pas d’ailleurs les inégalités sociales ?). Du rapport à l’œuvre ? Les modalités du confinement ne sont pas identiques dans un appartement exigu d’une cité de Seine Saint-Denis et dans une résidence située sur l’île de Ré. Quels sont les horizons d’attente qui se manifestent face à la pesanteur du réel vécu, des incertitudes face à l’à -venir, parfois de la peur ? Attendons d’être perturbés, inquiétés, secoués, provoqués… par l’œuvre, bref de faire l’épreuve du dissensus ? Est-on totalement libre d’éprouver le vertige du plaisir, ou du déplaisir ? Ou bien l’état de choc ressenti dans l’ici et maintenant arrêté favorise-t-il la quête du divertissement, la recherche de l’oubli momentané, peutêtre de la consolation ? En fin de compte, répondre à la question posée n’est guère aisé. Sans doute le plus important est-il de dessiner dès aujourd’hui ce que pourrait être la puissance de l’art au moment de la refondation radicale d’un autre monde. Ou, formulé différemment, comment l’art pourra-t-il (ou non) contribuer à esquisser l’utopie concrète d’une autre vie, individuellement et collectivement émancipatrice ?
Toute crise est susceptible de promouvoir (ou pas !) le surgissement de ce qui n’était pas forcément attendu. L’essentiel est donc pour l’art de nourrir, selon les mots d’Etienne Balibar, « la révolution (ou la succession des révolutions) », ici et maintenant, afin qu’une « réforme soit possible ».
1 Il est évident, dans des situations qui ne sont pas toujours optimales, que le romancier et le poète peuvent continuer d’écrire, le peintre de peindre, ce qui est beaucoup plus délicat pour le sculpteur d’œuvres monumentales, ou encore le musicien de composer… ; quant aux interprètes, comme le font les sportifs de haut niveau, ils peuvent avec les moyens du bord entretenir leur savoir-faire et leur technique, ou tout simplement leur condition physique, si l’on prend l’exemple d’un trapéziste confiné dans un petit appartement.
2 Nous reprenons en fait (ici au regard de la période spéciale du confinement) les objections de celles et de ceux qui s’interrogent depuis longtemps sur le fait que l’apparent et illusoire mode d’accès élargi de l’art (avec le processus généralisé de la reproductibilité, avec les potentialités technologiques sans cesse renouvelées…), participe à la dénaturation des œuvres, à la défiguration de l’expérience esthétique. Si nous partageons ces inquiétudes, et si nous ne sommes pas dupes des promesses d’accessibilité à l’art promises, nous ne voulons pas diaboliser cette réalité. Il s’agit tout simplement de concevoir que la nature de l’expérience esthétique, que le plaisir (ou le déplaisir) qui en résulte, sont autres.
3 Assurément, mais sans optimisme béat, nous pouvons envisager que cette crise accouche de nouvelles formes.
4 Dans les lieux de l’art, nous ne sommes jamais, ou presque jamais, seuls. La présence des autres (même si nous ne les connaissons pas et ne leur adressons pas la parole, même si elle peut être pensée gênante, chuchotements dans un théâtre ou dans une salle obscure, affluence dans un musée…) est une dimension importante de l’expérience esthétique. Bien entendu, en période de confinement, chacun est seul, entouré par un cercle familial restreint, ou par un très petit groupe de colocataires. À l’issue du confinement strict, des initiatives sont proposées pour retrouver le public ; ainsi, le groupe musical Boulevard des Airs a, pendant la période du déconfinement partiel, donné un concert « Drive-in » (reprenant ainsi ce qui est déjà proposé pour le cinéma). Les spectateurs sont à nouveau ensemble, même si une distance de sécurité est respectée. Mais, comme pour les restaurants, ce n’est pas la même chose, la même expérience qu’auparavant !
N° 10 / 31 mai 2020
Notes de ma demeure virtuelle
Jérôme Dumont
Factotum et jardinier indépendant
Craquelures dans le bitume
Que peut-il en sortir ?
Que peut-il en sortir ?
Dans le langage courant, parler de crise revient à parler d’un épisode plutôt bref qui nous ferait sortir de la normalité pour nous amener à basculer vers l’inconnu, un événement qui révélerait une fracture dans notre réalité avant que celle-ci n’en soit durablement affectée ou que tout retrouve sa place.
Pourtant, d’aussi loin que je me souvienne – je suis né en 1974 – nous ne faisons que glisser d’une crise vers l’autre sans que jamais plus rien ne revienne à la normale. Crise du pétrole, krach boursier, crise économique, crise migratoire, crise écologique… & enfin crise sanitaire.
Ce qui me laisse penser que la question de l’intitulé pourrait aussi bien se réduire à ces quatre (ou cinq) mots : À quoi sert (encore) l’art ?
L’art – à mes yeux – est un déplacement du regard. Une ouverture à plus que soi, un saisissement né d’une tentative de ramener ce Grand Tout qui nous surpasse à une dimension plus préhensible. Une sorte d’accouchement de la Création après sa métabolisation par l’artiste. À moins que l’art ne relève d’un surplus d’âme, une sublimation procédant d’un cheminement alchi-mystique nous révélant une part cachée du monde.
Seulement, depuis bientôt deux siècles – depuis le dépassement ou l’abandon progressif des tabous, des croyances, de la religion & d’une certaine morale – l’art sous toutes ses formes a été remis en question avant de se voir privé de raison d’être pour finalement se réduire à une manière d’être. En d’autres termes, aujourd’hui peu importe l’œuvre, tant qu’elle est portée par un.e artiste original.e. & la création ramenée à une sorte d’alibi à sa promotion. Déshumanisée, désincarnée, voire carrément hostile au regard, l’œuvre veut nous tenir à distance pour se faire voyante, nous blinder pour nous faire vibrer.
Effervescence
La masse des passants je perce
La masse des passants je perce
Ainsi relégué au statut de marchandise, l’art a tout bonnement perdu sa place au cœur de la cité & dans le cœur des gens. Loin de servir ces derniers ou leurs dirigeants, il s’est codifié avant de s’intellectualiser, s’est robotisé pour se dématérialiser & se transcender.
Avant de poursuivre, laissez-moi vous livrer cette anecdote. Un jour que je soumettais un recueil de proses poétique à un éditeur, j’eus la surprise de l’entendre formuler son refus en arguant que l’on ne peut plus écrire de la sorte après Beckett. Pour éclairer son propos, je dirais que mon écriture devait lui sembler celle d’un enfant naïf qui cherche encore dans les fleurs le reflet du monde en flamme.
Récemment, j’eus l’opportunité d’y repenser en visionnant le documentaire intitulé « L’Éloge du Rien » dans lequ...
Table des matières
- Couverture
- 4e de couverture
- Titre
- Copyright
- Introduction Christophe Pittet
- Le Tiers-lieu culturel « Dans le ventre de la baleine »
- L’art par-delà les crises Pascal Germond Président du Festival La Clé des Portes Mer et Talcy (Loir-et-Cher)
- L’échappée belle… Témoignage d’une aquarelliste en période de confinement Lysiane Sergent Aquarelliste
- À rien, sauf à l’essentiel Alain Bron Écrivain, directeur artistique de L’Art en chemin –https://alainbron.ublog.com/
- S’ils avaient pu, ils auraient fermé le ciel Karen Fichelson Comédienne, metteure en scène et pédagogue
- « Et si nous sommes désespérés… » Emmanuel Bouju Professeur de littérature comparée, Université Sorbonne Nouvelle Membre senior de l’Institut Universitaire de France
- De l’art et des tomates Jean-Bernard Mazens Photographe et géographe
- Fleur de peau Rodolphe Respaud Auteur, compositeur, interprète et vidéaste
- Heureusement que l’art est inutile, sinon, à quoi servirait-il ? À propos du Journal d’un pangolin (au temps du coronavirus)Anna Guilló Artiste et professeur d’arts plastiques et sciences de l’art à Aix-Marseille Université
- L’art au risque du confinement Jean-Marc Lachaud Philosophe et professeur des Universités Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
- Notes de ma demeure virtuelle Jérôme Dumont Factotum et jardinier indépendant
- De l’absolu au compromis, l’art est une crise permanente Dominique P. Chastres Ancien Conseiller culturel à l’étranger Concepteur et promoteur d’initiatives artistiques
- L’art en état de nécessité Mireille Callu Journaliste indépendante
- Derrière nos mursTémoignage pédagogique autour d’un atelier d’écriture virtuel en temps de crise sanitaire Sophie Rothé Enseignante et docteure en Lettres modernes I.U.T. C. S. / Laboratoire I.C.D., Université de Tours
- L’art au temps du coronavirus Anne Voeffray Photographe et sociologue
- 2097 Jean-Pierre Quene Médecin
- Chasser la beauté la partager Nathalie Chaix Directrice du Musée Jenisch, Vevey Romancière
- L’art du confinement Marie-Rose Laurel Psychologue et psychosociologue consultante Artiste musicienne
- L’Art est le souffle de nos vies et de notre humanité Brigitte Prost Maître de conférences-HDR en études théâtrales, Université Rennes 2 – Université européenne de Bretagne
- Réflexions de philosophe Saül Karsz Philosophe, sociologue et consultant
- Retrouver le geste premier de l’art Christine Delory-MombergerProfesseure en sciences de l’éducation et de la formation, Université Sorbonne Paris Nord, auteure photographe Valentin Bardawil Réalisateur et co-fondateur de Photo Doc.
- Table des matières