Les conséquences de la Grande Guerre
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Les conséquences de la Grande Guerre

1919-1923

  1. 610 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Les conséquences de la Grande Guerre

1919-1923

À propos de ce livre

Au moment où l'Allemagne capitula le 11 novembre 1918, la solidarité des Alliés était déjà compromise. Les privations, les souffrances, les nombreuses pertes humaines, les destructions matérielles avaient épuisé l'Europe. Reconstruire devenait la priorité, ce qui portait au premier plan les solutions politiques, parfois idéologiques. Voulant dépasser l'affrontement fratricide des peuples, le " pacte de la Société des Nations " posa, sous l'influence de Wilson, les principes d'un ordre international nouveau. La paix comme but de guerre! Cette paix retrouvée à Versailles s'avérait-elle avantageuse? Devait-elle prôner la simple coexistence entre les nations? La paix révolutionnaire constituait-elle une solution possible? Comment célébrer ce moment tant attendu par tous les belligérants?

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Informations

Éditeur
SPM
Année
2020
ISBN de l'eBook
9782336913513

La SdN, fruit et garantie de la paix,
vers une nouvelle architecture de l’ordre international

par Éric Pomès

La Société des Nations (SdN) est tout à la fois la fille et le fruit de la Grande Guerre. En effet, le déclenchement du Premier conflit mondial était l’exemple ultime de l’instabilité récurrente du monde. Tout au long du conflit ont été ainsi entreprises, des deux côtés de l’Atlantique, des réflexions pour tenter d’y remédier définitivement. Cette entreprise semblait alors impliquer une nouvelle organisation de l’ordre mondial et un approfondissement du droit international1.
En schématisant sommairement les idées de l’époque, deux propositions complémentaires peuvent être dégagées : il faut empêcher – et non interdire – la guerre et la paix doit être garantie. Une fois ceci posé encore faut-il déterminer les moyens permettant d’atteindre ces objectifs. Or, un premier écueil apparaît. Si l’appréhension du concept de guerre ne semble pas faire, a priori, difficulté2, la détermination précise du terme paix s’avère autrement plus complexe. En effet, celle-ci se limite-t-elle au silence des armes ou est-elle susceptible d’une conception plus large ? Afin de prendre position dans ce débat qui est loin d’être neutre, nous suivrons la dichotomie proposée par Johan Galtung3. Le terme de paix comprend, selon lui, une face négative – l’absence de guerre – et une face positive – créer un environnement s’attaquant aux causes profondes des guerres.
Ces deux dimensions sont l’avers et le revers d’une même médaille : empêcher la guerre est une garantie minimale à la paix, tout comme garantir la paix positive contribue, certainement, à diminuer les risques de guerre.
Une fois cette relation explicitée, reste à aborder la manière dont les penseurs et les dirigeants de cette époque ont imaginé concilier ces deux attentes. La solution, en réalité, avait déjà été avancée à la fin du XIXe siècle et développée avant la guerre dans les milieux pacifistes, notamment par Léon Bourgeois.
L’ensemble des propositions des mouvements pacifistes ne sera évidemment pas abordé dans leur intégralité, seules les pistes majoritaires et les plus saillantes seront examinées dans le cadre de cette contribution.
Sans ordre d’importance peuvent être ainsi cités l’interdiction de la guerre, le désarmement mondial, le fédéralisme ou la création d’un gouvernement mondial ou au moins européen. De cet ensemble, dès la fin du XIXe siècle, une proposition permettait, en quelque sorte, une synthèse pacifiste : la création d’une Société des Nations. La paternité de l’expression revient certainement à Léon Bourgeois. Que recouvre exactement cette expression ? Elle ne peut être bien comprise qu’en regard du mouvement de la paix par le droit. De nombreux auteurs et hommes politiques sont persuadés, dans une vision libérale, que le renforcement et la primauté du droit international ouvriraient la voie à une véritable société internationale pacifiée. Or, l’obstacle de la souveraineté des États, principe cardinal du droit et de l’ordre international westphalien, se dresse telle une montagne infranchissable face à ce projet. De celle-ci découle en effet tant la liberté des États que l’absence de supérieur à ceux-ci. Pourtant, les deux grands rendez-vous diplomatiques de La Haye au tournant du siècle firent naître, chez les tenants de cette doctrine, des espoirs de transformation de l’ordre international. L’arbitrage des différends étatiques, en particulier, trouvait une place majeure dans les Conventions négociées en 1899 et 1907. Une Cour permanente d’Arbitrage était même instituée. À bien y regarder, le pas franchi n’était pas si décisif. L’automaticité de ce mode de règlement des différends n’avait en effet pas été introduite dans ces deux traités. Dès lors, si l’avancée existait, il convenait d’aller plus loin. L’époque semblait s’y être favorable. Le développement tant des échanges commerciaux que des moyens de transport et de communication faisait naître une interdépendance grandissante des États en ce début de XXe siècle. De celle-ci découlait ainsi, du moins en fait, une solidarité qui nécessitait la naissance et l’essor d’une coopération entre les États. Or, pour que cette dernière s’enracine, son institutionnalisation semblait essentielle. Dès lors, la solution proposée, pour garantir la paix, résidait dans la création d’une institution internationale dont le modèle restait cependant à inventer. En effet, les deux modèles théoriques à disposition à l’époque, à savoir le Concert européen et l’union administrative, ne répondaient pas de manière satisfaisante au projet proposé par Léon Bourgeois. Cette organisation, ce sera la Société des Nations (SdN) que Léon Bourgeois définissait le 10 novembre 1918 comme
[l’]organisme, constitué sous la forme d’un conseil international, [qui] puisera son autorité dans l’engagement réciproque, pris par chacune des nations associées, d’user avec les autres de sa puissance économique, militaire et maritime contre toute nation violant le pacte social. Il n’y aura rien d’arbitraire dans la définition des pouvoirs du conseil international. Né d’un contrat volontaire souscrit par les États associés, il aura pour unique mandat d’assurer l’exécution de ce contrat4.
Le déclenchement de la Première Guerre mondiale va sonner le glas, provisoirement du moins, des idées et espoirs pacifistes ; le déclenchement du conflit semblait en outre infirmer l’idée d’existence d’une société internationale.
Pourtant, dès 1916-1917, l’impératif de penser l’ordre international d’après-guerre s’imposa tant chez les pacifistes que chez les dirigeants politiques au premier rang desquels figurait le président américain Woodrow Wilson5. Le discours des Quatorze Points donna une impulsion au projet de réorganisation du monde selon un modèle inédit. Suivant une évolution déterministe de la vie internationale, après la phase d’isolement des États, de la Société des États devait advenir la Société des Nations6.
Peu à peu, cette idée de la création d’une institution organisant cette nouvelle phase de l’ordre international, selon les principes arrêtés par Wilson et déjà imaginée avant le conflit, s’est imposée avec la force de l’évidence.
C’est à partir de ce projet de Société des Nations ou de League of Nations que cette contribution se propose d’envisager les conséquences de la paix. Sa création étant une conséquence de la paix dont la mise en œuvre produira en retour des conséquences sur la paix.
En effet, le projet envisagé tant par Léon Bourgeois que par le président Wilson impliquait une évolution de l’ordre international. Ce dernier peut se définir comme l’ensemble des règles, des principes qui encadrent les relations internationales et permettent la prévisibilité et la régularité des comportements des acteurs internationaux. Le recours au concept d’ordre international nécessite cependant d’expliciter la manière de l’utiliser. En effet, l’ordre international peut être abordé selon trois grilles de lecture : le nombre de pôles, sa nature ou sa logique. La première dimension, essentiellement liée à l’étude réaliste des relations internationales, cherche à déterminer, à partir du nombre de puissances (pôle), le type d’ordre susceptible de garantir le mieux la paix7. Trois types d’ordre sont alors possibles : unipolaire, bipolaire et multipolaire.
La deuxième dimension s’intéresse pour sa part à la nature de l’ordre international. Ce dernier peut être westphalien, c’est-à-dire fondé sur la souveraineté, l’équilibre des puissances, la faible institutionnalisation et la décentralisation. Il sera libéral dès lors qu’il reposera sur l’ouverture, la souveraineté partagée, la sécurité, la coopération, la démocratie, le commerce, la résolution pacifique des différends et la primauté du droit. Enfin, dans une troisième dimension, c’est la logique de l’ordre qui est discutée : la stabilité, la prospérité économique voire la justice8.
À partir de ces trois dimensions, la question de savoir ce que recouvre exactement l’expression « évolution de l’ordre international » utilisée par les différents artisans de la SdN se pose. Comme l’écrivait André Weiss, juge à la Cour permanente de Justice internationale, dans sa préface de l’ouvrage du juriste suédois Olof Hoijer, Le Pacte de la Société des Nations : Commentaire Théorique et Pratique
Admirateurs et détracteurs de l’institution de Genève s’attachent volontiers, les uns à saluer, dans son avènement, l’aurore d’un avenir de paix, de justice, de réconciliation entre les hommes trop longtemps séparés par des haines meurtrières, les autres à mettre en garde une opinion prompte à s’illusionner et facile à décevoir, contre les dangers dont elle pourrait menacer la souveraineté des États, fondement du droit international moderne9.
Cette citation montre toute l’ambiguïté des différents projets de création de la SdN qui n’explicitaient pas précisément l’objectif à atteindre : un fait, ie la stabilité ou une valeur, ie un modèle. Ainsi, indéniablement, les projets de création de la SdN étaient mus par la volonté de repenser l’ordre international. Pourtant, lors de son entrée en vigueur en 1920, la SdN apparaît comme un essai théorique non transformé préfigurant toutefois les évolutions de l’ordre international des XXe et XXIe siècles.

LA SDN, VOLONTÉ DE REPENSER L’ORDRE INTERNATIONAL

L’échec de la SdN à garantir la paix explique certainement le peu d’intérêt qu’elle a suscité en tant qu’objet d’étude. Si ce constat n’est pas en lui-même discutable, les causes de son échec ne doivent pas être toutes mises au crédit de l’institution genevoise ; les États ont en la matière une indéniable responsabilité.
Derrière ce débat sur l’efficacité de l’organisation se profile une question plus large. En effet, apprécier la réussite de la SdN oblige à étudier les objectifs qui lui étaient assignés par ses créateurs. C’est seulement à partir de ceux-ci qu’un jugement sur son action peut être émis. C’est sous ce prisme que la SdN est généralement envisagée. L’angle retenu dans cette contribution diffère. Au lieu d’étudier la SdN à partir de ses résultats, il nous semble intéressant de nous demander si sa création est l’aboutissement d’évolutions en cours, ou au moins en germe, avant 1914 ou si au contraire elle se voulait une réponse entièrement inédite dans la quête de pacifier les relations internationales. Trancher cette question permettrait de savoir si les États étaient prêts à intégrer le prolongement de pratiques déjà imaginées ou mises en œuvre avant la guerre ou si, en raison de leur nouveauté, ils n’étaient pas préparés à une mutation aussi radicale.
La réponse peut être envisagée à partir de deux perspectives : le terrain théorique et le terrain pratique. Dans cette entreprise, débuter par l’angle théorique présente l’avantage de pouvoir confronter les doctrines à la réalité des relations internationales avant 1914 sans risquer une reconstruction théorique anachronique.
Les idées qui présidèrent à la création de la SdN et qui lui servirent à la fois de fondations théoriques et d’objectifs pratiques sont multiples. Globalement, elles proviennent du mouvement pacifiste et libéral. Malgré leur variété, un point commun s’en dégage. Chacune à leur manière milite pour la création d’un ordre international ...

Table des matières

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Dans la même collection
  4. Titre
  5. Copyright
  6. Et si l’Allemagne avait gagné la guerre ! par Jean-Paul Bled
  7. Les conséquences économiques de la paix : une relecture critique de Keynes par Serge Schweitzer
  8. La banque d’Angleterre et son implication dans les affaires européennes de 1919 à 1923 par Marie-Claude Esposito
  9. Le « protectionnisme ouvrier » à l’épreuve de la reconstruction nationale par Jean-Pierre Deschodt
  10. 1919, le printemps social français : la journée de huit heures et les conventions collectives par Frank Joly
  11. Gérer l’après-guerre aux PTT. Que faire des veuves et mutilés de guerre ? par Romain Trichereau
  12. La conférence de paix à Paris par Émeline Picard
  13. Le traité de Sèvres La mort de l’homme malade ? par Tancrède Josseran
  14. Le traité de Saint-Germain et la succession de la Double Monarchie par Hélène de Lauzun
  15. Trianon 1920 par Henri de Montety
  16. Penser la guerre après 1919 par Frédéric Guelton
  17. Déconstruire/Reconstruire l’Armée française après la victoire. 1918-1928 par François Cochet
  18. Roman Dmowski : qu’est-ce que la Pologne ? par Tom Richard
  19. L’Italie : mythes et réalités de la victoire mutilée par Frédéric Le Moal
  20. 1919, rude année pour Georges Clemenceau par Gérard Hocmard
  21. Woodrow Wilson et la paix de Versailles par Charles Zorgbibe
  22. La critique des traités de Versailles et de leurs conséquences. L’exemple de publications de la nébuleuse communiste par Chritophe Réveillard
  23. L’analyse des traités de paix par Jacques Bainville (1879-1936) Cassandre ou l’art de l’impossible par Christophe Dickès
  24. La brutalisation dans la vie politique allemande de 1918 à 1923 par Horst Möller
  25. La naissance de l’anarcho-syndicalisme en France : une réaction à la Troisième Internationale ? par Thomas Siret
  26. 1919 : une révolution bolchévique en Grande-Bretagne ? par Gérard Hocmard
  27. La création de l’Armée rouge : une armée de guerre civile nationale et internationale par Grégoire Gibert
  28. Lénine et la guerre polono-soviétique de 1920 par Stéphane Courtois
  29. La Russie soviétique et l’Occident après la Première Guerre mondiale : entre intégration et confrontation par Alexandre Vershinin
  30. Le rôle des cartes postales dans la culture de la mémoire de la Première Guerre mondiale par Alexandre Médiakov
  31. Les affiches après la guerre : la propagande en marche ! par Éric Necker
  32. Les chemins de fer de la Mémoire par Bérengère Bril
  33. L’Épée au fourreau : après la guerre, la reconstruction par Jean-Hugues Long
  34. Postlude Madmezelle from Armentièresou les apports linguistiques de la Grande Guerre par Gérard Hocmard
  35. Camille Vallaux et Jean Brunhes : des géographes face au bilan de la Première Guerre mondiale par Marc Levatois
  36. Scapa Flow, 1919 : de la honte à la vengeance par André Louchet
  37. À la recherche de l’océan mondial : la création du Bureau hydrographique international 1919-1921 par Thierry Sauzeau
  38. Le partage du Tyrol de 1918 à 1920 par Stefan Wedrac
  39. La guerre à travers la littérature Regards et réflexions d’écrivains allemands et autrichiens par Xavier Vicat
  40. The destiny of the Austrian elites after the dissolution of the Habsburg Monarchy by Alma Hannig
  41. La part du feu : les Croates et la rançon de la paix (1919-1920) par Edi Miloš
  42. (Re)conquérir l’Europe centrale par la culture et l’enseignement après la Grande Guerre : le cas roumain 1919-1924 par Ana-Maria Stan
  43. Le projet yougoslave du Parti démocrate 1919-1921 par Vojislav Pavlovic
  44. La France et la Cilicie 1918-1921 par Fabrice Monnier
  45. Frontières et territoires du nouveau Moyen-Orient : le cas de la Syrie par Olivier Hanne
  46. Manifestations, réjouissances et commémorations dans la France septentrionale en 1919 par Clément Millon
  47. Le retour des Provinces perdues.La difficile réintégration dans la République par Thierry Lentz
  48. La SdN, fruit et garantie de la paix, vers une nouvelle architecture de l’ordre international par Éric Pomès
  49. La brutalisation a-t-elle eu lieu ? Les procès d’assises en Ardèche, 1919-1924 par Emmanuel Dreyfus
  50. Les conséquences politiques, économiques et sociales de la Grande Guerre (1919-1923) : essai de synthèse par Pascal Cauchy
  51. Témoignage Itinéraire d’un ministre des Finances du bloc national, Frédéric Francois-Marsal (1874-1958) par Hubert François-Marsal
  52. Les auteurs
  53. Table des matières