Votre langue est à vous
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Votre langue est à vous

Quarante ans de politique linguistique en Belgique francophone

  1. 120 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Votre langue est à vous

Quarante ans de politique linguistique en Belgique francophone

À propos de ce livre

Ce texte vif et alerte est destiné à toutes celles et ceux qui sont intéressés par la langue et spécialement la langue française, par la Francophonie, et par la politique belge. Il offre d'importantes réflexions utiles à toutes celles et ceux qui sont préoccupés par la place du citoyen dans la société.

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Informations

Troisième acte : 2007-2019
Vitesse de croisière et turbulences

2007. On avance et on recule. Mais à Echternach, au total, on avance quand même…

Le 7 novembre 2007 s’ouvre une nouvelle ère. Un quatrième Conseil voit le jour. Le mandat du précédent était caduc depuis 2005, mais il avait fallu attendre un an encore pour que se concrétise le Décret de 2003, qui définissait un nouveau cadre pour toutes les instances d’avis œuvrant dans le secteur culturel, et une année de plus pour constituer celles-ci.

Une nouvelle structure

Cette nouvelle assemblée voit s’élargir ses compétences. Ne porte-t-elle pas à présent le nom de « Conseil de la langue française et de la politique linguistique » ? Compromis à la belge : on avait adopté la nouvelle dénomination que j’avais préconisée aux États généraux, mais en conservant une partie de l’ancienne, et surtout en conservant séparées les politiques relatives au français et aux langues régionales. Qu’importe : cette étiquette était riche de sens : elle indiquait qu’on allait pouvoir se préoccuper d’autres langues que la française (des langues de l’immigration, ou des langues sur le lieu de travail par exemple) ; elle semblait dire aussi que le Conseil sortait à présent du cadre strictement culturel où l’on confinait jusque-là la politique linguistique. On avance !
La composition du Conseil change également. Il n’y a pas que dans les boites privées qu’on fait de la restructuration : de quarante membres, on passe à dix-neuf effectifs, et le nombre des membres de droit se voit drastiquement diminué (un représentant du Commissariat général aux relations internationales, un inspecteur de l’enseignement primaire et un inspecteur de l’enseignement secondaire ; il y aura aussi un représentant du Conseil des langues régionales et un envoyé de l’Académie destréenne). Les membres choisis doivent être issus des mondes de la dialectologie, de la philologie, de la linguistique, mais aussi de la socio-économie, de l’alphabétisation et de l’accueil des migrants, de l’enseignement et de la formation, des sciences, du droit, des médias. On avance !
Mais on voit aussi à présent mieux que le Conseil n’est désormais plus qu’une parmi les vingt-six « instances d’avis » relevant du ministère de la Culture : Conseil de l’aide aux projets théâtraux, Commission d’aide à la bande dessinée, Commission du patrimoine culturel mobilier, Conseil des musiques non classiques… Symboliquement, les trois-cent-trente membres de ces assemblées seront d’ailleurs convoqués ensemble à une même séance d’installation, qui eut lieu le 11 septembre 2007. La réorganisation de ces appareils, qui connaitra un spectaculaire coup d’accélérateur en 2019, allait dans le sens de la professionnalisation. Attention : le mot que je viens d’utiliser est ambigu. Il peut certes signifier sérieux et compétence. Mais ici, il se réfère à une implication plus poussée des milieux professionnels dans l’orientation des politiques culturelles. Et dans cette perspective, une vision principalement gestionnaire tend à s’imposer (avec tous les mantras que l’on connait : « bonne gouvernance », « rigueur »…). Dans ce contexte, le Conseil de la langue est mal pris, car il est seul de son genre (avec celui de l’héraldique et de la vexillologie : deux disciplines dont je suis assurément un fan, mais dont je ne puis surestimer l’impact sociétal) : il ne décerne pas de prix, il n’accorde ni bourse ni subvention, mais se contente d’être un réservoir d’idées. Sa spécificité risque donc de ne pas être reconnue. On recule.
Par la suite, ce recul se fera de plus en plus net. Je ne le savais pas encore, mais la perspective professionnalisante que je percevais mal en 2007 allait peu à peu s’affirmer avec plus de force. Je ne le savais pas encore, mais l’oxygène dont on a nécessairement besoin pour travailler allait se raréfier (courant 2012 et 2013, le Service de la langue française a perdu environ 30 % de son budget). Je ne le savais pas encore, mais le périmètre réel de l’action autorisée au Conseil allait se rétrécir (par exemple, on allait nous interdire de publier dans la presse des « conseils du Conseil »). Ce n’est plus la procession d’Echternach, c’est un mauvais jet de dés au jeu de l’oie : reculez de trois cases !

D’heureux auspices

Pourtant, tout semblait bien commencer.
Tout d’abord, le nouveau Conseil était particulièrement équilibré.
D’une part, la continuité était assurée grâce à la présence d’acteurs de la phase précédente, tous très engagés : Marie-Louise Moreau, Marc Wilmet, Michèle Lenoble‒Pinson, Georges Legros et moi-même. D’autre part, des recrues de qualité apportaient un sang neuf. Il y avait là Silvia Lucchini, sociolinguiste très attachée aux langues de l’immigration, Cédrick Fairon, le spécialiste du traitement informatique de la langue, Christian Druitte, ancien administrateur général de la RTBF, et donc expert des médias, Christine Petit, chargée de cours, qui fut mon élève, comme d’ailleurs Dominique Lafontaine, la principale responsable de l’enquête PISA (pour « Programme international pour le suivi des acquis des élèves ») de l’OCDE en Belgique francophone. Il y avait encore Christiane David, Christine Guillaume, le comédien Bruno Coppens, le linguiste Dan Van Raemdonck, ancien président de la Ligue des Droits de l’Homme. Parmi les membres de droit, Alain Verhaagen représentait Philippe Suinen, le Commissaire général aux relations internationales, et Robert Bernard était inspecteur général de l’enseignement secondaire. Les tendances politiques étaient représentées par Philippe Charlier, Christophe Verbist, juriste et chef de Cabinet d’Olivier Maingain, la piquante Anne Dister, également une de mes anciennes étudiantes, que ses recherches à Louvain puis à Saint-Louis avaient amené (ou amenée, je ne sais plus, moi) à s’impliquer puissamment dans le dossier féminisation. Plusieurs de ces nouveaux ‒ D. Van Raemdonck, C. Verbist, A. Dister, R. Bernard ‒ allaient devenir des personnes-ressources capitales pour le Conseil.
Puis en 2010, B. Coppens, C. Druitte et C. David ayant démissionné, trois nouveaux experts furent nommés : Nadia Baragiola, spécialiste de l’alphabétisation et de l’aide aux migrants et travaillant pour l’ASBL Lire et Écrire, que l’on ne vit pas beaucoup, Jean-Marc Defays, mon collègue à l’université de Liège, un des principaux spécialistes du FLE, et Philippe Hambye, de l’UCL, dont la pertinence des analyses politiques me subjugue chaque fois.
À l’exigence de la professionnalisation s’était ajoutée celle de la transparence : dorénavant, le président ou la présidente d’une instance ne serait plus nommé d’en haut, dans le secret d’un cabinet, mais serait élu par ses pairs. J’avais posé ma candidature à la présidence. Je fus élu à l’unanimité.
Je constituai un Bureau : outre moi-même, il comptait G. Legros, C. Verbist, D. Van Raemdonck et M. Lenoble. Et deux vice-présidents furent élus par la suite : les deux derniers nommés.
Je balisai d’emblée le travail à entreprendre. Tout d’abord, certaines actions entamées par le Conseil présidé par Marc Wilmet ne demandaient qu’à être prolongées et approfondies : c’était le cas pour la terminologie et pour les réformes orthographiques. Les réflexions que nous avions menées en vue des États généraux de la Culture constituaient aussi une bonne base de discussion. Enfin, il y avait les indications que nous fournissait le gouvernement.
En effet, tout commençait bien. On avançait : comme en 1993, nous avions une feuille de route (enfin, un feuillet…). Martine et Nathalie avaient rencontré des membres du Cabinet de la ministre Fadila Laanan. On leur avait indiqué deux chantiers à ouvrir : promouvoir le multilinguisme, réfléchir aux actions linguistiques à mener autour de l’immigration. On nous demandait en outre de faire des propositions très concrètes, que la ministre puisse mettre en chantier. Mieux : ladite ministre nous enverra une note au printemps 2008, pour approuver tous les axes d’action que le Service et le Conseil avaient dégagés (défense des droits du citoyen, langue et exclusion, sensibilisation du public à la langue française et aux autres langues…). Mieux encore : en juin de la même année, des membres de son cabinet nous recevront, moi et les Présidents des Commissions Orthographe et Terminologie, pour discuter des avis déjà rendus.
Car très logiquement, le nouveau Conseil avait d’emblée constitué quatre Commissions.
Une Commission Terminologie, qui reçut la mission de définir la nouvelle doctrine terminologique de la Communauté française. Michèle Lenoble continua à en assurer la présidence, en travaillant avec C. Druitte et C. Fairon. Même reconduction à la Commission Orthographe, qui se focalisera sur le contact avec l’enseignement : c’est donc Georges qui animera le travail de D. Van Raemdonck, M. Wilmet, M. Lenoble, M.-L. Moreau et R. Bernard. La nouvelle Commission Multilinguisme devait consacrer ses premiers travaux à la synthèse des études déjà réalisées dans ce domaine. Elle était présidée par C. Petit et composée de R. Bernard, S. Lucchini, M.-L. Moreau, R. Bernard, G. Legros, D. Van Raemdonck et C. Verbist. Les quatre derniers se retrouvaient en outre à la Commission Immigration, présidée par Silvia Lucchini. Il y eut par la suite une Commission d’ingénierie linguistique et toute une série de commissions ponctuelles et donc temporaires. L’une d’elles travailla par exemple sur les mécanismes d’évaluation et une autre se pencha sur un projet de réforme des organes de politique linguistique à laquelle je vais revenir.

Une mandature féconde

On décida d’aller vite, puisqu’il y avait une demande. On imagina même de rendre deux avis sur chaque dossier : d’abord un avis de doctrine, puis un avis technique. En outre, j’invitai les commissions à déposer régulièrement des « avis intermédiaires » ou des rapports d’activités, de façon à impliquer les membres de l’assemblée plénière dans chacun des dossiers.
Certaines des équipes en place furent particulièrement actives (je pense notamment aux Commissions orthographe et féminisation). Au total, c’est une trentaine de séances de travail par an que le Conseil aura connu (avec une pointe de trente-sept en 2009 et un plancher de dix-neuf en 2010).
Je décris plus loin le détail de certains évènements survenus au cours de cette mandature 2007-2012. Mais il faut déjà dire à quel point elle fut féconde en termes d’avis : il y en eut au total quatorze (auxquels vinrent s’ajouter les résolutions adoptées dans un cadre international, dans la rédaction desquelles nous fûmes très actifs).
Il y eut ainsi en 2008 un avis sur l’adoption par la Communauté des rectifications orthographiques, qui eut des retombées intéressantes, sur lesquelles je reviendrai ; un avis-cadre sur la politique terminologique à suivre en Communauté française ; un avis sur le bagage en langues étrangères des adultes. En 2009, ce fut toute une série d’avis-cadres : sur la mise au point d’une politique en matière d’ingénierie linguistique, sur les aspects linguistiques de la politique de Wallonie-Bruxelles International (examen mené à la demande de cette instance), sur la création de synergies entre niveaux de pouvoirs en matière de politique linguistique. 2011 fut une année faste : un avis sur l’évaluation de la maitrise de la langue française, un autre sur l’appropriation du français par les immigrants, un plaidoyer pour l’organisation d’un prix annuel en matière de communication citoyenne et un projet de réforme des organismes de politique linguistique, dont j’aurai à reparler longuement. En 2012, il y eut encore un avis sur la politique de la Communauté française en matière de français langue étrangère et langue seconde (le fameux FLE/S). Il y eut en outre des avis plus ponctuels sur la terminologie de l’enseignement supérieur ou sur la création d’un néologisme pour remplacer le mot « communautaire » quand il s’agit de qualifier ce qui se réfère à l’Union européenne (ce fut « europunien », qui n’eut guère de succès).
Avec le recul, je suis frappé par le sérieux et l’ardeur avec lequel le Conseil s’est, au cours de cette mandature, acquitté de sa mission principale : conseiller le gouvernement pour l’orienter dans la conception de sa politique linguistique. En effet, la plupart de ses avis ont été ce que je viens d’appeler des avis-cadres ou avis de doctrine : des analyses proposant une philosophie et une méthodologie pour mettre en œuvre un ensemble cohérent d’interventions dans de grands domaines à l’intérêt social et économique évident. Ces domaines ont été d’un côté l’intégration des migrants, la maitrise de la principale langue de l’espace public et de celles qui peuvent contribuer à la promotion du citoyen ; de l’autre la terminologie, les technologies de l’information et de la communication…

2012 : un cinquième Conseil, une troisième présidence

Notre mandat devait prendre fin en 2012. Cette fois, il n’y eut pas de retard. L’été de cette année, la composition du Conseil (à la structure inchangée : 11 experts, des membres de droit, des représentants des grandes orientations politiques) fut renouvelée. On assista au départ de Georges Legros et de Michèle Lenoble, laquelle avait déjà démissionné, mais aussi à celui de Silvia Lucchini, Christine Petit, Dominique Lafontaine et Nadia Baragiola. De nouvelles figures apparurent : Altay Manço, spécialiste en politique migratoire, Julie Wauters, venant du monde associatif et impliquée dans l’accueil des migrants, Bernadette Mouvet, une collègue de l’université de Liège que je connaissais bien comme spécialiste des problèmes d’éducation, Christiane Buisseret, hyperprésente présidente de l’Association Belge des Professeurs de français et Benjamin Heyden, qui nous apportait son expérience de spécialiste en traduction à la Commission européenne. Les membres de droit restèrent les mêmes, comme les représentants des tendances jusqu’aux élections de 2014. Bernard Harmegnies, premier vice-recteur de l’université de Mons et spécialiste dans le domaine des sciences de la parole, fut ainsi reconduit.
J’avais résolu de ne pas reposer ma candidature à ce Conseil. Je sentais que mon inventivité n’était plus la même et j’avais assez entendu parler des vieux cons qui s’accrochent. Je craignais aussi de ne plus avoir la même disponibilité. J’avais de gros travaux sémiotiques à mener à bien28. Et surtout j’avais, en 2010, cédé aux insistances de Jean-Marc Defays : il me voyait présider un comité visant à soutenir la candidature de Liège comme siège du 14e Congrès mondial des professeurs de français, à venir en 2016. Préparer ce dossier de candidature fut stimulant et même parfois amusant. Je réalisai, ce dont je ne m’étais jamais avisé, que j’avais ce que l’on appelle un carnet d’adresses, ce qui facilita bien des choses. Mais nos actes nous suivent : une fois la victoire acquise, en 2012, on me bombarda naturellement président du comité d’organisation. Et cela, c’était une autre paire de manches ! Ce travail d’organisation fut intéressant mais il me vola huit bonnes années de ma vie : il vient à peine de prendre fin. Car quand la fête est finie ‒ une fête grandiose : 1600 participants ‒, il reste encore bien du travail, des choses à balayer dans les coins, et plus grand monde à vos côtés.
Ne pas savoir dire non est une de mes infirmités congénitales. Par deux fois, je n’avais pas su dire non à J.-M. Defays (qui à la suite de cette harassante aventure, devint président de la Fédération internationale des professeurs de français, raréfiant ses contributions au Conseil). Je ne sus pas davantage le faire à ceux qui, autour de moi et au Cabinet de la ministre de la Culture, me poussèrent à nouveau vers le Conseil. J’y fus donc nommé, et à nouveau élu comme son président, à l’unanimité. Mais je me réservais le droit de démissionner à mi-parcours si mes forces devaient m’abandonner. Elles ne me trahirent pas. Au contraire. Je restai donc en place non seulement durant le quinquennat 2012-2017, mais aussi durant les deux (ou trois ?) années qui suivirent. La difficile gestation de la nouvelle « gouvernance culturelle » de la Communauté française nous valut en effet de jouer les prolongations.
Sans surprise, je recréai une série de Commissions. Six plus une. Les trois premières se préoccu...

Table des matières

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Copyright
  4. Table des matières
  5. Dédicaces
  6. De la culture et de la politique linguistique
  7. Premier acte : des origines à 1993
  8. Deuxième acte : 1993-2007. Montée en puissance
  9. Troisième acte : 2007-2019 Vitesse de croisière et turbulences
  10. Épilogue
  11. Épilogue de l’épilogue : 40 autres années de politique linguistique