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Construire notre république
Introduction à la pensée politique congolaise - J. KASA-VUBU, P. LUMUMBA, J. MOBUTU, L.-D. KABILA
- 248 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
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Introduction à la pensée politique congolaise - J. KASA-VUBU, P. LUMUMBA, J. MOBUTU, L.-D. KABILA
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Informations
Chapitre III
La pensée politique de Mobutu Sese Seko
1. Introduction
Joseph Mobutu est né le 14 octobre 1930, à Lisala, dans la province de l’Équateur. Très tôt orphelin de père, il fait des études primaires à l’école catholique Sainte Anne, à Kinshasa, avant d’aller chez les Frères des Écoles Chrétiennes, à Mbandaka, pour les études secondaires. Jugé turbulent à l’extrême, il est renvoyé de l’école et est enrôlé dans l’armée en 1950. Durant sa formation à l’École de la Force Publique de Luluabourg (Kananga), il est très remarqué comme à la fois meneur d’hommes et indiscipliné. Au terme de ces études, il reçoit un brevet de « secrétaire-comptable ».
Mais son éducation demeure inachevée, qu’il s’efforcera de combler par une formation autodidacte. Féru d’écriture, il publie des articles dans la rubrique Actualités Africaines du journal L’Avenir, rubrique dont il est le rédacteur en chef adjoint ; puis il fera un stage en journalisme en Belgique. Lors de la Table Ronde de Bruxelles, Mobutu rencontre Patrice Lumumba, et ce dernier le prend comme secrétaire particulier. Plus tard, il dira admirer la pensée de ce dernier qui prônait l’indépendance réelle et l’unité totale du Congo. Il l’aura proclamé « héros national ».
Avec l’indépendance, Mobutu est nommé, par le président de la République, Chef d’État-Major général de l’armée nationale congolaise, après avoir assumé les charges de Secrétaire d’État à la présidence du Conseil Exécutif dirigé par le Premier ministre Lumumba. Profitant des querelles et tâtonnements des jeunes dirigeants politiques, arrivés au sommet sans expérience ni instruction appropriée, il « neutralise » le président Kasa-Vubu et le Premier ministre Lumumba, le 14 septembre 1960, et place à la tête de l’État un Collège des Commissaires Généraux, pour la plupart encore de jeunes étudiants à l’Université Lovanium.
Il participe activement à l’arrestation de Lumumba, lequel sera assassiné aux environs de l’aéroport d’Elisabethville (Lubumbashi), au Katanga. Cinq ans plus tard, il perpètre son deuxième coup d’État, le 24 novembre 1965, et se proclame chef de l’État. C’est alors qu’il anéantit la démocratie naissante, supprime les partis politiques et, à la place, il en crée un seul, le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR), dont le Manifeste de la N’Sele, qui en condense la doctrine et le projet de société, est publié le 20 mai 1967. Tout « citoyen » comme toute « citoyenne » fait partie de ce parti unique, obligatoirement, depuis l’utérus de sa mère.
Pour asseoir son autorité, Mobutu institue un redoutable régime de terreur, à partir de la pendaison publique (en 1966), sur la place de l’actuel Stade des Martyrs, de cinq personnalités politiques soupçonnées d’avoir voulu faire un coup d’État. Ses paroles sont sacrées et, quelles qu’elles soient, ont force de loi. Sa personne est inviolable, magnifiée, divinisée, et célébrée, en des images télévisées inoubliables, flottant pour l’éternité dans et à travers les nuages célestes sous des chants « Djalelo », « Mobutu Sukisa », « Mayi Doda », et des centaines d’autres, tous empreints d’atmosphère sacrale fabriquée par un travail psychologique ingénieux destiné à l’envoûtement profond et au ramollissement immédiat des âmes du peuple famélique susceptible d’accès à des colères révolutionnaires.
Ivre des délices du pouvoir, Mobutu se montre incapable de rendre le pouvoir aux civils, comme il l’aura pourtant promis lors de son coup d’État. Il se fait élire en 1970 de manière dictatoriale, imposant une unique candidature, la sienne, à la présidence de la république, en faisant choisir sous l’œil vigilant des féroces gardiens du régime entre le « vert » et le « rouge », le vert renvoyant à l’idée de fidélité révolutionnaire vis-à-vis des pensées et actions du « chef unique » et le rouge énonçant l’antipathie réactionnaire des ennemis de la révolution salvatrice du Zaïre.
Se remémorant le penchant nationaliste socialiste de son ancien admiré Lumumba et après être entré à son tour en contact direct avec des dirigeants communistes (de Chine, de Corée, etc.), Mobutu inaugure une série de nationalisations des biens appartenant aussi bien à des étrangers qu’à des Congolais. C’est, en 1973, la « zaïrianisation » qui est opérée, suivie de la « radicalisation », puis d’une très timide et bien maladroite « rétrocession » des biens appartenant à des entrepreneurs étrangers et nationaux.
Il invente et proclame la politique de l’authenticité, rejette les « idéologies importées », aliénantes, et abandonne les prénoms et noms étrangers des personnes et des lieux du pays. Les citoyens sont obligés de porter les seuls noms puisés dans le patrimoine culturel congolais. Se dépouillant de ses prénoms chrétiens de Joseph-Désiré, lui-même se fait appeler désormais « Mobutu Sese Seko Kuku Gbendu wa Zabanga ».
Il change le nom du pays, qui devient Zaïre. Il parcourt le monde pour expliquer sa philosophie qu’il affirme être proche de la Négritude, en particulier l’idée qu’il avance, en 1984, d’une Ligue des États d’Afrique Noire. Son discours, sa tenue vestimentaire, sa conduite politique, feront des émules en Afrique et dans le monde.
Au moyen du MPR devenu Parti-État en 1975, le Président Mobutu, qui se sera donné les galons de Maréchal, règne de manière impériale, sans partage, résistant aux harcèlements de l’Opposition politique armée, et non armée, grâce aux nombreuses amitiés qu’il se sera tissées dans toutes les grandes capitales des pays occidentaux, principalement les États-Unis, la France, la Belgique et l’Angleterre.
Mais à l’approche du vent impétueux des changements politiques inaugurés en 1989 dans le monde par la Perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev, président de l’Union Soviétique, Mobutu Sese Seko se trouve désemparé. Il lâche du lest le 24 avril 1990 : il autorise la démocratisation du pays, accepte le multipartisme, et convoque la Conférence Nationale Souveraine destinée à introduire de nouvelles institutions dans le pays.
Cependant, dans les multiples convulsions et contorsions pour la conservation du pouvoir, par lui-même et par ses proches, il regarde (avec délectation sans doute) déferler en 1991 et en 1993 de terribles pillages sur la ville de Kinshasa et sur la quasi-totalité des villes du pays dont l’économie se remettait lentement et péniblement des conséquences affreuses de la zaïrianisation. « Après moi, c’est le déluge », avait-il prophétisé.
La crise s’approfondit, s’enlise et fait naître la rébellion décisive de Laurent-Désiré Kabila. Malgré des négociations laborieuses menées sous les auspices de Nelson Mandela, président de la République sud-africaine et malgré l’insistance de son tuteur principal, le Gouvernement des États-Unis à travers l’Ambassadeur Bill Richardson, le Maréchal Mobutu Sese Seko refuse de quitter le pouvoir. Mais, ainsi qu’il le disait lui-même, « devant l’ouragan de l’histoire, mûr ou pas mûr, le fruit tombe quand même ».
Cette sentence, qu’il aimait répéter pour d’autres, ses adversaires, se réalise à ses dépens, de manière terrible. Il finit par s’exiler la veille de la journée du 17 mai 1997, qui voit les troupes de Laurent Kabila s’engouffrer dans la capitale du pays. Rongé depuis longtemps déjà par la maladie, Mobutu meurt dans une solitude quasi totale, au Maroc, le 7 septembre 1997. Il est enterré au cimetière chrétien de Rabat, reposant, aux côtés de deux de ses proches, sous un minuscule mausolée qui contraste de manière triste et cruelle avec ce que fut cet homme politique qui aura été copieusement chanté et célébré au « djalelo », d’une manière presque divine avec un visage de gloire auréolé, passant à travers des nuages féériques dans les cieux au-dessus de la terre et de la tête de tous ses sujets à qui, de son propre aveu, « il ne devait rien, mais qui au contraire lui devaient tout ».
Il se révèle que le peuple a gardé une mémoire contrastée du « guide suprême » de la révolution, le Maréchal du Zaïre, selon l’aile sous laquelle on s’est trouvé à un moment ou à un autre de sa vie. Mais on note, unanimement, qu’il a incontestablement marqué les esprits, par son tempérament à la fois autoritaire et aimable, par ses nombreux meetings captivants à travers le pays, par ses nombreuses réalisations infrastructurelles, mais aussi et malheureusement par les terribles exactions et détournements des deniers publics qu’il a commis et laissé commettre, pendant plus de trente ans, par les membres de sa famille et par ses proches collaborateurs.
Comme envoûté par le souci d’étaler le prestige du « grand Zaïre », Mobutu laisse l’image d’un jouisseur insatiable, organisant des banquets mémorables dans les palaces du monde ; l’image d’un gaspilleur sans pareil des richesses du pays (puisés, à volonté et à profusion, dans les caisses de la Banque du Zaïre, de la Gécamines, de l’Onatra, de la Miba, de la Regideso, de la Société nationale des chemins de fer, de la Société nationale d’électricité, etc.), enrichissant sans lésiner grâce aux diamants du Zaïre des milliers de ses amis et protecteurs étrangers, y compris des chefs d’État d’Afrique et de l’Occident ; et bien sûr l’image d’un richissime mégalomane dépensant d’une manière proche de la folie dans de nombreuses tournées à travers le monde ; déplaçant des avions Concorde, offrant des cadeaux dorés à quiconque se place par chance sur sa voie ; faisant boire et manger, des semaines entières, des centaines d’agents et accompagnateurs de sa suite dans les hôtels les plus luxueux du monde, et faisant même déplacer des tronçons de chemins de fer qui lui priveraient du sommeil paisible en terre étrangère occidentale.
Il convient d’ajouter à cette très courte liste d’images funestes que, jouissant largement des conditions de paix et d’amitié occidentale des plus favorables, comme rempart efficace contre le communisme, Mobutu est celui qui aura le plus laissé s’échapper de grosses chances de développement du Congo. Ces faits terribles érodent, de manière profonde, la stature qu’il aurait pu avoir, bien que dictateur parfait, d’un grand homme d’État dans l’histoire politique du Congo.
***
Laissant de côté les faits concrets auxquels s’intéressent grandement les historiens et les politologues, il est question, dans la présente analyse, de manifester, en ses articulations essentielles, la pensée politique de Mobutu Sese Seko. J’analyse pour cela les discours qu’il a prononcés, du 24 novembre 1965 jusqu’à la veille du 24 avril 1990, date mémorable où, à travers les larmes, il « prend congé du MPR ». Mais contrairement aux chapitres précédents, je choisis une perspective spécifique : je dégage cette pensée en suivant, essentiellement, la conception et les principes à base desquels il a entendu travailler pour la construction et le développement économique et social du Congo/Zaïre depuis l’année 1965.
Il est vrai que le recours à l’authenticité est de loin l’aspect le plus connu de la pensée politique de Mobutu. Et j’y ai consacré un certain nombre de travaux intellectuels, notamment un livre récent intitulé L’essence de l’Authenticité. Une éthique du désir d’être (2017). Cependant, on commet une erreur à ne point remarquer que cette philosophie d’action, focalisée sur la culture ancestrale, ne constitue qu’un élément d’une pensée plus globale fondamentalement articulée sur les stratégies susceptibles de conduire au développement de la nation. En tout cas, une lecture approfondie révèle que la pensée politique de Mobutu est, en majeure partie, une philosophie du développement économique, social et culturel.
Certes, cette pensée ainsi que les stratégies qu’elle déploie pour le développement du pays ont été définies, révisées et précisées, de manière constante, en des occasions solennelles, par maintes et diverses instances politiques du Zaïre. Notamment : par le Congrès, organe suprême du Parti-État, le Mouvement populaire de la révolution ; par le Comité Central du Parti, « instance d’inspiration, de conception, d’orientation et de décision » ; par le Conseil Législatif et par le Conseil Exécutif, dont les Actes officiels déterminent, de façon profonde, les choix comme les orientations des efforts nationaux de développement.
Et à ces instances qui définissent, périodiquement, les voies et stratégies de développement, il faut ajouter un document capital : le Manifeste de la N’Sele. En effet, ce dernier aura tracé, depuis 1967, les lignes fondamentales au sein desquelles le dirigeant a pensé devoir circonscrire et inscrire toute action, individuelle, collective et surtout nationale, en vue du développement du Zaïre. Le Manifeste indique ce qu’on pourrait appeler le « projet de société » de Mobutu. Néanmoins, à travers tous ces documents et toutes ces instances de décision se manifeste, de manière évidente, la marque profonde et personnelle du « Guide », le président de la République, inspirateur principal et aussi, et surtout, premier responsable « devant le citoyen, devant la nation et devant l’histoire », du destin global du Congo pendant plus de trente ans.
Si cette étude s’articule abondamment sur le développement socio-économique c’est, simplement, parce qu’il apparaît que, ainsi que Mobutu lui-même le souligne à maintes reprises, les problèmes du Zaïre sont, d’un point de vue donné, d’ordre beaucoup plus économique et social que politique. Ils sont en tout cas, pour le peuple qui a faim, qui est sans abri, sans habit, et sans moyens d’écoulement de ses produits, un problème de vie ou de mort, dramatiquement, un problème économique.
De toutes ses « préoccupations de chef et de Responsable numéro un » de l’avenir du Zaïre, dit-il, « l’aspect économique et social demeure privilégié » (DMM, 5 janvier 1981, p. 230). Pour Mobutu, l’économique a primauté sur le politique. Le politique n’est pas une fin, mais uniquement un moyen de réalisation de l’économique et du social. Quand l’économie va et que le social est équitablement assuré, le citoyen fait peu ou moins cas de la politique.
C’est en effet, à son avis, dans le secteur économique et social que, manifestement, se pose avec le plus d’évidence et de tragédie le problème du sous-développement des populations zaïroises. Autrement dit, le tout grand sinon l’unique problème que Mobutu entend mettre au cœur de ses préoccupations et de ses réflexions d’homme d’État c’est celui du « redressement économique et social » de la nation. Pour cela, déjà le premier septennat de son pouvoir (1970-1977 ; après les cinq premières années de régime politique militaire) se trouvait « placé sous le signe du développement économique et du progrès social de nos populations ». De même, le troisième septennat est baptisé « septennat du social », et économique par conséquent, car, fait judicieusement remarquer le Maréchal Mobutu, le social est impossible sans l’économique.
Ainsi qu’on peut facilement s’en rendre compte, il s’agit d’une pensée unique certes mais évolutive et à bien des égards autocritique, marquée par les moments forts de l’histoire nationale et par les rythmes du désir d’indépendance économique et de redressement social, désir assez souvent contrarié du dedans comme du dehors du Congo.
On notera, en passant, que c’est bien tard seulement que Mobutu se rendra compte que la construction d’une économie forte et stable n’est possible que sur les fondations d’une gestion saine du pouvoir politique.
La présente étude sera, dans une large mesure, à la fois thématique et diachronique. Avec attention, j’ai lu l’ensemble des discours, allocutions, messages, et conférences prononcés par Mobutu depuis le 12 décembre 1965 jusqu’à la fin de sa vie politique. Et il apparaît que cette pensée peut s’articuler autour de quatre points principaux faisant essentiellement d’elle une « philosophie du développement ».
Il s’agit de : (1) la manière dont Mobutu perçoit la situation du Zaïre quand il accède au pouvoir, laquelle manière l’amène à rechercher les causes de cette situation de sous-développement ; (2) le visage du développement que Mobutu Sese Seko entend donner au Zaïre ; (3) les stratégies, instruments et secteurs prioritaires qu’il désigne comme pouvant contribuer efficacement au redressement de l’économie du pays, en tant qu’ils sont susceptibles d’effets bénéfiques sur l’ensemble de la vie économique et sociale ; (4) la philosophie politique globale qui inspire tous ses efforts pour le développement économique et social du Congo/Zaïre.
On verra en effet que même la pensée articulée su...
Table des matières
- Couverture
- 4e de couverture
- Copyright
- Titre
- Quelques ouvrages du même auteur
- Dédicaces
- Sigles
- Avant-propos
- Introduction
- Chapitre I. La pensée politique de J. Kasa-Vubu
- Chapitre II. La pensée politique de P. Lumumba
- Chapitre III. La pensée politique de Mobutu Sese Seko
- Chapitre IV. La pensée politique de L. D. Kabila
- Conclusion. À la base du développement : le principe de l’agir politique en tout et partout civique et éthique
- Bibliographie
- Table des matières