Marie Haps de A à Z
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Marie Haps de A à Z

Cent ans d'histoire de l'Enseignement supérieur en Belgique francophone

  1. 334 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Marie Haps de A à Z

Cent ans d'histoire de l'Enseignement supérieur en Belgique francophone

À propos de ce livre

Marie Haps a cent ans. Quels étaient les objectifs de la fondatrice en créant son école et comment a-t-elle évolué au cours de ce siècle d'existence? Belle occasion d'écrire l'histoire de cet institut en évoquant des personnalités et des services qui ont construit sa notoriété.

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Informations

Éditeur
Academia
Année
2019
ISBN de l'eBook
9782806122841

D

Dal (Dominique)

Juriste de formation, titulaire des cours de droit (un peu de tout : social, civil, aide à la jeunesse…) et ce, progressivement dans l’ensemble des départements de l’Institut, Dominique Dal a formé, depuis 1979, des générations d’étudiants, et, semble-t-il, de manière attractive, à des matières que d’aucuns jugeront pour le moins indigestes, surtout quand on ne se destine pas soi-même à une carrière d’homme (ou de femme) de loi ! Elle avait l’art d’extraire des textes légaux la substantifique moelle qui permettait aux étudiants d’être au fait des questions essentielles dans le domaine et de se familiariser – surtout pour les étudiants de Traduction/Interprétation – avec la terminologie juridique spécifique qu’ils seraient amenés à utiliser dans leur vie professionnelle et de citoyens.
Quand les Hautes Écoles ont été soumises aux exigences liées à l’analyse de la Qualité de leur fonctionnement et que les départements de Marie Haps ont été successivement passés au peigne fin des différentes étapes exigées par ce processus, D. Dal a choisi, en 2010, de présenter sa candidature pour devenir coordinatrice Qualité. Elle a également rédigé personnellement le rapport d’évaluation pour les départements de Traduction et Interprétation.
Cette nouvelle fonction lui a permis de connaître les rouages de l’Institut et ceux de la Haute École d’une tout autre manière que celle qu’elle avait vécue jusqu’alors. Car il n’est pas possible d’analyser la qualité d’une entité départementale sans entrer dans l’ensemble des composantes de l’organisation. Cette mission lui a donc permis d’être immergée dans la complexité intrinsèque à la composition d’une Haute École en général et de Vinci en particulier.
Nantie de ce bagage institutionnel et après – je crois – mûre réflexion, elle se décide à poser sa candidature comme directrice de l’Institut et de la Catégorie sociale de la Haute École Léonard de Vinci lors des élections quinquennales de 2014. Après sa désignation, elle m’a dit qu’elle trouvait cette opportunité particulièrement bienvenue pour clôturer sa carrière à l’Institut, la fin de son mandat coïncidant avec l’âge où elle accéderait à la retraite.
Lors de sa nomination, je lui avais fait parvenir ce message :
Chère Dominique,
Un vent favorable est venu me susurrer à l’oreille que tu avais été désignée par l’AG de la Haute École comme directrice de la Catégorie sociale et directrice de Marie Haps.
Si je ne me suis pas étranglée de surprise à la lecture de cette nouvelle, je tiens quand même à te transmettre toutes mes félicitations à l’occasion de cette désignation.
Et sans vouloir me muer en suffragette féministe, j’ai néanmoins envie de dire que je me réjouis que Marie Haps soit de nouveau dirigé par une femme !
Un peu comme un retour aux sources et à l’esprit initialement donné à cette institution par sa fondatrice.
De tout cœur, je te souhaite beaucoup de bonheur et d’épanouissement dans une mission que, d’expérience, je peux qualifier de passionnante.
Très cordialement. Claire
Sa réponse :
Chère Claire,
Un tout grand merci pour ton message chaleureux.
Une anecdote : il y a quelques jours, dans le local derrière l’accueil, je vois quelques vieux diplômes qui traînent dont un de… 1958 (École de jeunes filles) où de loin, car je la reconnais entre mille, je vois la signature de mon père qui avait en charge un cours de droit ! Je me dis que là où il est, il pense que la boucle est bouclée…
Son mandat n’a pas été de tout repos : il suffit d’évoquer pour le comprendre l’implémentation de la réforme de l’enseignement supérieur et ses nombreuses directives ministérielles impliquant une fois de plus une surcharge de travail aux différents responsables (directions et chefs de départements) et aux équipes pédagogiques et administratives des hautes écoles ; la finalisation de l’intégration de la Traduction-Interprétation aux universités ou encore l’apport d’universalité des patrimoines des différents instituts à la Haute École.
Déjà en janvier 2016, il était clair que ces directives ministérielles étaient vraiment lourdes à gérer et que, en y ajoutant les autres tracasseries inhérentes à la fonction de direction (dont notamment la gestion des problèmes relationnels existant nécessairement dans toute communauté rassemblant des membres de l’espèce humaine), il fallait s’accrocher pour ne pas perdre pied et poursuivre sans relâche ce qu’une direction se fixe comme objectifs à atteindre mais qui peuvent se révéler, à l’usage, des miroirs aux alouettes.
Personne mieux que l’intéressée ne pourrait expliquer la raison qui lui fit prendre à regret la décision de mettre fin anticipativement à une fonction qu’elle a aimé assumer grâce principalement à l’entente et la complicité qui régnait au sein du Conseil de direction de Marie Haps. Elle s’en est ouverte à moi, précisant qu’il faut avoir la lucidité de s’écouter lorsque la santé ne permet plus de faire face à une charge si lourde.
Résultat institutionnel : il a fallu assurer une gestion provisoire avant d’organiser les élections dans le courant du premier quadrimestre de l’année académique 2017-2018. La nouvelle directrice, Nathalie Bayet, a pris officiellement ses fonctions le 1er janvier 2018. À l’occasion de cette succession a été mis en évidence le hiatus qui existe entre les exigences décrétales à remplir pour occuper une telle fonction et les mérites et compétences de certaines personnes qui pourraient pourtant, même en l’absence de ces titres ou en attente de remplir ces conditions, grâce à une expérience solide, être parfaitement à la hauteur.
Voir : Qualité

Dates

Plusieurs tentatives ont vu le jour antérieurement pour tenter de rassembler des témoignages historiques de l’Institut Marie Haps. La plupart des traces écrites dont il est possible de s’inspirer se trouvent dans des numéros de Traits d’Union, le petit journal interne à l’institut.
Dans le numéro de décembre 1993, sont reprises un ensemble de dates précisant les moments saillants de l’histoire de l’institut. Cette compilation avait été réalisée par Marc Van Lil, bibliothécaire à cette époque, dans le cadre du 75e anniversaire de la fondation de l’école. (M. Van Lil in Traits d’Union, décembre 1993, pp. 3-6).
Qu’il me soit permis de reprendre ici l’ensemble des données dont il fait état :
L’histoire complète de l’école reste à écrire : malheureusement, de nombreux documents ont disparu et les seules sources encore disponibles sont les discours des rentrées académiques de madame Marie Haps, depuis la fondation de l’école jusqu’à la guerre de 1940. S’ajoute à cela la mémoire de nos anciens professeurs.
Quelques repères datés peuvent néanmoins être consignés :
1919
Fondation de l École supérieure de jeunes filles par madame Marie Haps (Luxembourgeoise de nationalité) sur les conseils du cardinal Mercier et le patronage de Monseigneur Ladeuze, recteur de l’Université Catholique de Louvain (UCL). Le Cardinal Mercier présidera d’ailleurs la première séance du Conseil d’administration. La première rentrée du 19 octobre est renseignée dans un article de la « Nation belge » du 19 août. L’école s’installe comme locataire dans l’ancien hôtel Beernaert, au 11, rue d’Arlon (Auguste Beernaert – 1829-1912 – Avocat à la Cour de cassation, membre de la Chambre des représentants, fut Premier ministre de 1884 à 1894).
1920
Admission des jeunes filles à l’UCL.
1922
Fondation du Cercle des Anciennes.
1924
Le 5 mars 1924 : Achat de l’hôtel Beernaert (avec l’aide financière de l’Educational Foundation, USA). L’école se constitue en ASBL.
1926
Transfert de l’école, jusqu’à la rentrée d’octobre 1928, place Jamblinne de Meux, 13-14. Travaux d’agrandissement au 11, rue d’Arlon sous la direction de l’architecte René Housiaux (construction d’une nouvelle cage d’escalier, aménagement des combles sous toiture et extension vers Arlon 5 par suppression de la cour intérieure et de la petite maison – écuries ? – y attenante : construction des locaux et auditoires à droite de l’entrée principale).
1929
Projet de construction d’une salle de fêtes sur la terrasse couvrant le 1er étage côté droit, nouvellement construit. Ces transformations ne se réaliseront cependant pas.
1930
Publication des « Cahiers de l’École » (semestriel).
Dès le 4 novembre de cette année, on parle de « L’école Marie Haps ».
1936
Le 21 janvier, la nouvelle chapelle de l’école est consacrée par Monseigneur Ladeuze (2e étage).
1938
Le 28 juin, Marie Haps, malade, revient pour la dernière fois à l’école.
1939
14 mars : décès de Marie Haps à La Panne. Depuis octobre 1937, Mademoiselle M.T. Taymans d’Eypernon est suppléante à la direction de l’école.
1940-1941
Mademoiselle Simone-Marie Haps devient directrice.
Création de la spécialisation « Collaboratrice aux carrières libérales » (Secrétariat, néerlandais, anglais, allemand, sténotypie, dactylographie).
1944-1945
Création de la section « Pédagogie ».
Langues enseignées : néerlandais, anglais, allemand, espagnol, italien.
1946-1947
La section pédagogie devient « Pédagogie familiale ».
Spécialisation en Secrétariat et Langues vivantes.
1946
Le 30 novembre, célébration du 25e anniversaire de l’école et inauguration du bas-relief à la mémoire de Marie Haps (dû au sculpteur Courtens), en présence du cardinal Van Roey, du Nonce apostolique, Monseigneur Cento, du Recteur de l’UCL, Monseigneur Van Wayenbergh, de la représentante de la Reine, du baron Carton de Wiart, président du Conseil d’administration et de nombreuses autres personnalités. La presse de l’époque relève qu’à cette date, plus de 2000 jeunes filles avaient déjà suivi les cours de l’école.
1950
La section de pédagogie devient la section d’assistante en psychologie et psychiatrie (trois années de cours et une année de stage).
1951
Le foyer des étudiantes se situe à « Haut Clair », 14 avenue Hamoir à Uccle.
1955
(décembre) : Création de la « Section d’interprètes et de traductrices » (anglais, allemand, espagnol), première école de traducteurs-interprètes en Belgique. En 1961-1962 : ajout de la langue russe, en 1962-1963 : du néerlandais, en 1963-1964 : de l’italien. Au début, une seule langue est imposée aux étudiantes. Celles qui avaient obtenu 70 % des points aux examens de fin d’année pour la langue étudiée étaient autorisées à s’inscrire pour une seconde langue l’année suivante.
1957-1958
L’école prend le nom d’École Supérieure de Jeunes Filles Marie Haps.
Reconnaissance officielle de la section Assistantes en psychologie et psychiatrie.
Vers cette époque existe un « self-service familial », suite de l’ancien « Foyer Marie Haps » servant les repas de midi et situé 14-16 rue Van Maerlant (supprimé en 1960).
De nombreuses jeunes filles sorties de l’école sont engagées comme traductrices, interprètes, guides ou hôtesses d’accueil à l’exposition universelle de Bruxelles.
1959
Création de la spécialisation en logopédie.
1961
Madame Christiane de Galocsy-Giblet est nommée directrice en remplacement de Mademoiselle S.-M. Haps, démissionnaire.
1962 (?)
Location du bâtiment Arlon 15.
1962-1963
La section « Langues » est reconnue comme enseignement de catégorie A6/A1.
1963
Ouverture de l’école aux jeunes gens.
L’école devient l’Institut libre Marie Haps.
1964
(par AR du 9 novembre 1964) : reconnaissance du diplôme de Graduat en logopédie.
1965
Ouverture de la section « Talen » et reconnaissance par AR de la « Section Langues-Talen » avec effet rétroactif au début de l’année académique 1964-1965. Installation du premier laboratoire de langues. Les cabines d’interprétation étaient déjà installées depuis quelques années.
(?)
Location du bâtiment Arlon 36. 1966
Fondation de la revue Le Langage et l’Homme sous l’impulsion de M. Georges Lurquin, conseiller scientifique.
1970
L’école compte 628 étudiants. La section langues est classée parmi les instituts de niveau universitaire et en 1971, dans la catégorie de l’enseignement supérieur économique de plein exercice et de type long.
1975
Reconnaissance de la section Graduat en audiologie (qui remplace la section audio-acoustique, enseignement supérieur de type court et de promotion sociale). Cette section provient de l’école d’audio-prothésistes-acousticiens, fondée en 1969 par le Centre d’audiophonologie de l...

Table des matières

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Copyright
  4. Titre
  5. Remerciements
  6. Introduction
  7. Préface
  8. Préambule
  9. A
  10. B
  11. C
  12. D
  13. E
  14. F
  15. G
  16. H
  17. I
  18. J
  19. K
  20. L
  21. M
  22. N
  23. O
  24. P
  25. Q
  26. R
  27. S
  28. T
  29. U
  30. V
  31. W
  32. X
  33. Y
  34. Z
  35. Bibliographie
  36. Table des matières