Réclamations de Femmes
eBook - ePub

Réclamations de Femmes

1789. Nouvelle édition

,
  1. 234 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Réclamations de Femmes

1789. Nouvelle édition

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À propos de ce livre

On ne peut rester indifférente à la lecture de ces écrits de femmes qui ne semblent pas avoir deux cents ans d'âge.Dans un de ses discours, Etta Palm dira: Ne soyez pas justes à moitié, Messieurs: vous avez voulu, et bientôt les murs de ces orgueilleuses forteresses, qui faisoient l'humiliation et l'opprobre des François, se sont écroulés avec fracas: détruisez de même ces remparts des préjugés, plus dangereux peut-être, parce qu'ils sont plus nuisibles au bonheur général.[…] et cependant partout, les loix sont en faveur des hommes, aux dépens des femmes, parce que partout le pouvoir est en vos mains.Actrices de la Révolution française, mais simple figurantes dans la société.

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Informations

DISCOURS

Sur l’injustice des Loix en faveur des
Hommes, au dépend des Femmes, lu
à l’Assemblée Fédérative des Amis de
la Vérité, le 30 décembre 1790.
PAR MADAME ETTA-PALM D’AELDERS.
MESSIEURS
Puisque vous me permettez de prendre la défense de mon sexe, je commence par solliciter son indulgence, si mes lumières et mes moyens ne répondent pas à la tâche que j’ai entreprise, et à ce qu’il pourroit attendre de la justice de sa cause ; et pour vous, Messieurs, je vous prie de considérer que je suis femme, née et élevée dans un pays étranger. Si la construction de mes phrases n’est pas selon les règles de l’Académie Françoise, c’est que j’ai plus consulté mon cœur que le Dictionnaire de l’Académie.
MESSIEURS
Vous avez admis mon sexe à cette association patriotique des Amis de la Vérité ; c’est un premier pas vers la justice ; les augustes représentans de cette heureuse nation viennent d’applaudir à l’intrépide courage des Amazones, dans l’un de vos départemens, et leur permettent de lever un corps pour la défense de la patrie. C’est un premier choc aux préjugés dont on a enveloppé notre existence ; c’est un coup violent porté à celui de tous les despotismes le plus difficile à déraciner.
Ne soyez donc pas justes à moitié, Messieurs : vous avez voulu, et bientôt les murs de ces orgueilleuses forteresses, qui faisoient l’humiliation et l’opprobre des François, se sont écroulés avec fracas ; détruisez de même ces remparts des préjugés, plus dangereux peut-être, parce qu’ils sont plus nuisibles au bonheur général. La justice doit être la première vertu des hommes libres, et la justice demande que les loix soient communes à tous les êtres, comme l’air et le soleil ; et cependant partout, les loix sont en faveur des hommes, aux dépens des femmes, parce que par-tout le pouvoir est en vos mains. Quoi ! des hommes libres, un peuple éclairé consacreroient-ils, dans un siècle de lumière et de philosophie, ce qui a été l’abus de la force dans un siècle d’ignorance ?
Soyez justes envers nous, Messieurs, vous que la nature créa bien supérieurs en forces physiques ; vous avez gardé pour vous toute la facilité du vice, tandis que nous, qui avons une existence si fragile, dont la somme des maux est énorme, vous nous avez donné toute la difficulté de la vertu en partage ; et cette formation délicate de la nature, a gravé plus profondément votre injustice, puisqu’au lieu d’y suppléer par l’éducation et par des loix en notre faveur, il semble que l’on nous forme uniquement pour vos plaisirs, tandis qu’il seroit si doux, si facile, de nous associer à votre gloire !
Les préjugés dont on a environné notre sexe, appuyés sur des loix injustes, qui ne nous accordent qu’une existence secondaire dans la société, et nous forcent souvent à l’humiliante nécessité de vaincre l’acariâtre ou féroce caractère d’un homme, qui, par la cupidité de nos proches, étant devenu notre maître, a fait changer pour nous le plus doux, le plus saint des devoirs, celui d’épouse et de mère, dans un pénible et affreux esclavage. Oui, Messieurs, rien de plus humiliant que d’exiger comme un droit, ce qu’il seroit glorieux d’obtenir par son choix ; de surprendre, par adresse, ce qu’il est si doux de ne devoir qu’au sentiment ; d’acquérir votre cœur, votre main, l’association d’un compagnon de la vie, d’un autre nous-même, par ce qui n’est pas nous, par une soumission aveugle aux volontés de nos parens, et faire une étude particulière de la coquetterie, pour adoucir notre captivité : car, il faut le dire, MM. ce sont le plus souvent des minauderies, des petits riens, l’attirail de la toilette, j’ai presque dit, des vices mêmes, qui nous obtiennent vos suffrages et la préférence sur une âme élevée, un vaste génie, un cœur vraiment sensible, mais délicat et vertueux.
Hé ! quoi de plus injuste ! notre vie, notre liberté, notre fortune, n’est point à nous ; sortant de l’enfance, livrée à un despote, que souvent le cœur repousse, les plus beaux jours de notre vie s’écoulent dans les gémissemens et les larmes, tandis que notre fortune devient la proie de la fraude et de la débauche. Hé ! ne voit-on pas journellement des citoyens honnêtes, des pères de famille, entraînés dans les cloaques infects dont la capitale abonde, ivres de vin et de débauche, oublier qu’ils sont époux et pères, et sacrifier en holocaustes, sur l’autel de l’infamie, les larmes d’une épouse vertueuse, la fortune et l’existence de ceux qui leur doivent le jour !
Ah ! Messieurs, si vous voulez que nous soyons zélées pour l’heureuse constitution qui rend aux hommes leurs droits, commencez donc par être justes envers nous ; que dorénavant nous soyons vos compagnes volontaires et non vos esclaves ? Qu’il nous soit possible de mériter votre attachement ! Croyez­ vous que le désir des succés nous est moins propre, que la renommée nous est moins chère qu’à vous ? Et si le dévouement à l’étude, si le zéle du patriotisme, si la vertu même, qui s’appuye si souvent sur l’amour de la gloire, nous sont naturels comme à vous, pourquoi ne nous donnerait-on pas la même éducation et les mêmes moyens pour les acquérir ?
Je ne vous parlerai pas, Messieurs, de ces hommes iniques qui prétendent que rien ne peut nous dispenser d’une subordination éternelle11 ; n’est-ce pas une même absurdité que si l’on avoit dit aux François le 15 juillet 1739 : Laissez-là vos justes réclamations ; vous êtes nés pour l’esclavage ; rien ne peut vous dispenser d’obéir éternellement à une volonté arbitraire.
Vous avez pris les armes, Messieurs, et aussitôt l’hydre de la tyrannie épouvantée s’est retirée au fond de sa caverne, ou elle n’attend plus qu’un dernier coup pour expirer. Nous ne croyons pas avoir besoin auprès de vous, Messieurs, pour rompe les chaînes ignominieuses qui nous accablent, que des armes que la nature nous a donnés, les talens, le mérite la vertu, et cette faiblesse même qui fait notre force, et qui nous fait si souvent triompher de nos superbes maîtres.
Oui, Messieurs, la nature nous a créées pour être les compagnes de vos travaux et de votre gloire. Si elle vous donna un bras plus nerveux, elle nous fit vos égales en forces morales, et vos supérieures peut-être par la vivacité de l’imagination, par la délicatesse des sentimens, par la résignation dans les revers, par la fermeté dans les douleurs, la patience dans les souffrances, enfin en générosité d’âme et zéle patriotique ; et si ces qualités naturelles étoient fortifiées par une éducation soignée, par l’encouragement de vos suffrages par des récompenses publiques, je ne crains pas de le dire, notre sexe surpasserait souvent le vôtre ; car l’éducation et la philosophie n’avaient-elles pas élevé l’âme de l’illustre fille de Caton au-dessus des hommes de son siècle ? Et sans les vertus civiques de la mère de Coriolan, Rome n’eût-elle pas été saccagée par les Volsques ? L’intrépide courage des femmes ne surpassait-il pas celui des hommes à la bataille de Salamines ? Quel homme a montré plus de constance dans les revers que la mère des Gracques, cette illustre Cornélie, la merveille de Rome ? Et n’est-ce pas la femme de Pétus qui osa plonger le poignard dans son sein innocent, pour lui inspirer le courage de prévenir une mort honteuse ? Et combien de femmes n’a-t-on pas vu vaincre cette puérile éducation, plus faite pour les esclaves d’un sérail, que pour des compagnes d’hommes libres ? Le long règne, d’Elisabeth n’a-t-il pas été un prodige d’activité politique ? La pucelle d’Orléans n’a-t-elle pas été un prodige de courage ? Et cette Catherine seconde, malgré toute sa perversité, n’est-elle pas encore l’étonnement de l’Europe ?
Mais pourquoi chercher si loin, lorsque nous avons des exemples au milieu de nous ? Les citoyennes françoises, vos épouses, vos sœurs et vos mères, Messieurs, n’ont-elles pas clonné à l’univers un exemple sublime de patriotisme, decourage et des vertus civiques ? Ne se sont-elles pas empressées de crifier leurs bijoux pour le besoin de la patrie ? Et cette ardeur héroïque avec laquelle leurs mains délicates ont partagé vos travaux pénibles au champ de la confédération, vous ont-elles cédé en efforts pour former l’autel de la patrie, qui a reçu le serment qui consolide cette liberté, cette égalité, ce bonheur de n’être plus qu’un peuple de frères.
Oui, Messieurs, ce sont elles qui animent tous les jours votre courage pour persévérer et combattre sans relâche les ennemis de votre liberté. Ce sont elles qui empreignent dans l’âme de vos chers enfans ces mots recueillis sur les lèvres mourantes des victimes de la Patrie : Vivre libre ou mourir.
Que notre sainte révolution, qu’on doit au progrès de la philosophie, opère une seconde révolution dans nos mœurs ; que l’appareil de la sévérité si déplacé envers nous, et que la vraie philosophie condamne, fasse place à la loi douce, juste et naturelle ; que votre amour, votre amitié, vos suffrages soient dorénavant la récompense des citoyennes vertueuses ; que des couronnes civiques, remplacent sur ces têtes intéressantes, des misérables pompons, symboles de la frivolité, et les signes honteux de notre servitude.
EXTRAIT DU RÉGISTRE DES DÉLIBÉRATIONS DE LA MUNICIPAUTÉ DE CREIL-SUR-OISE.
« Ce jourd’hui, 8 février 1791, à l’assemblée des citoyennes, convoquée en la manière ordinaire, et tenue à l’hôtel-de­ville, en présence de MM. les maire et officiers municipaux, lecture a été faite d’une lettre de MM. de la confédération des Amis de la vérité et d’un discours de madame Palm d’Aelders, l’un et l’autre à nous adressés et qui nous sont parvenus, le 6 du présent, par la voie de la poste. Après avoir vivement applaudi le discours et reçu avec reconnaissance, l’hommage qui nous en est fait par mesdits sieurs de la Confédération des Amis de la vérité, nous avons arrêté que pour leur donner des marques de notre gratitude et leur témoigner les plus amples remerciements, copie de la présente délibération leur sera envoyée, et que M. Randon de la Tour, colonel de la garde nationale de cette ville, à présent à Paris, sera prié de faire connoître à ladite dame Palm, combien nous lui sommes redevables des sentiments dont elle nous honore ; et de lui offrir, avec une place d’honoraire de la compagnie, la cocarde et la médaille nationales, comme une foible marque de toute la reconnaissance que nous lui devons, et du courage patriotique que son discours ne peut qu’affermir dans nos cœurs, et que lesdits discours et lettres seront inscrits en entier sur le registre des délibérations. Fait et arrêté en ladite assemblée les jour et an que dessus, et avons signé avec les dits maire et officiers municipaux… femme Bewt, femme Martel, Dupont, Duru, la Marre sous-lieutenant ; Boquet, de Bauchy, Brelle, Burry, citoyennes ; et Triboulet, maire ; Joly, Gelin, Masson, Dancourt, Anceline, Payen, officiers municipaux, et M. Lequoy, procureur-syndic, et Denis, trésorier.
Delivré par moi, secrétaire-greffier de la municipalité, conforme à l’orginal, les dits jour et an que dessus. SERES. »
Trois officiers du bureau, députés par le président, ont été offrir la plus flatteuse récompense à la franche et généreuse citoyenne Palm ; née d’Aelders.
Elle a paru à la tribune, et elle y a prononcé un discours de remercîements très-applaudi, dont l’assemblée a voté l’impression.
Discours d’une Amie de la Vérité.
Palm d’Aelders, hollandaise, en recevant la cocarde et la médaille nationales envoyées pour elle à l’Assemblée fédérative par la municipalité de Creil, le 14 février 1971.
Née dans une république qui a combattu quatre-vingts ans pour établir chez elle les premiers principes de la liberté et de l’égalité ; élevé chez un peuple jaloux de sa constitution, un peuple qui a toujours résisté avec courage aux despotes qui l’environnent, et qui si souvent ont tenté de lui donner des fers, quel a donc été mon ravissement, messieurs, quand j’ai vu s’élever le pompeux édifice de votre constitution, fondée sur les droits imprescriptibles de l’homme et de la nature !
J’avouerai cependant, messieurs, que les préjugés dont j’étoit environnée, combattoient souvent dans mon cœurles principes purs et vrais que vos augustes législateurs ont développés avec tant d’énergie et de succès ; mais fortifiée par des écrits patriotiques, encouragée par vos leçons, j’ai détruit jusques aux germes de ce faux orgueil, qui étouffe si souvent la plante précieuse de l’égalité.
Oui, messieurs, c’est d’après cette expérience que j’ai jugé du grand nombre de femmes qui, sur-tout dans cette capitale, entraînées par l’effet d’une éducation vicieuse, et qu’une frivole oisiveté entretient, n’ont pu s’élever jusqu’aux sublimes principes de morale et de philosophie, qui ont fait votre révolution, et qui doivent la propager chez tous les peuples de l’Europe.
Il ne leur faudroit, messieurs, que quelques encourage­ mens pour faire tomber les préjugés de l’enfance, et les rendre dignes de vous ; ce fut, d’après ces considérations, que je formai le dessein de vous présenter la requête qui a reçu vos suffrages, et à laquelle je dois l’honorable récompense de la municipalité le Creil.
Je la reçois avec respect et reconnaissance, non comme un hommage rendu à mon foible talent ; mais comme un témoignage, une approbation tacite de la justice de notre réclamation.
Oui, cette gloire vous est encore réservée, nation brave et généreuse ; et à vous, estimables concitoyennes, celle de régénérer les mœurs de vivre parmi des républicains, d’être leur émule en vertus civiques, de former des hommes, des citoyens à la patrie.
Je profiterai de cette circonstance, messieurs, pour faire la motion expresse, qu’il nous soit permis d’élever, dans ce sanctuaire de la vérité, une statue à la femme de Phocion, afin que nous ayons sans cesse devant les yeux le modèle de la sagesse, de la modestie, de la simplicité, des vertus morales et civiques.
RÉPONSE DU PRÉSIDENT.
Les Amis de la vérité savent apprécier vos sentimens patriotiques et partagent vos héroïques vertus, car ils sont tous décidés à ne porter jamais de chaînes que celles faites de fleurs qui seroient tissues par vos mains, et celles des aimables citoyennes qui partagent leurs travaux.
RÉPONSE DE ETTA PALM NÉE D’AELDERS, À LA MUNICIPALITÉ, ET LES CITOYENNES DE CREIL-SUR-OISE, LE 15 FÉVRIER, 1791.
MESSIEURS.
C’est avec sensibilité et reconnaissance que j’ai reçu en présence des Amis de la vérité, réunis en assemblée fédérative la marque d’estime que vous avez daigné m’accorder, j’attache d’autant plus de prix à ce témoignage de votre approbation, qu’il me paroît un aveu tacite de la justice de la cause que j’ai entrepris de défendre.
La gloire vous étoit réservée, messieurs, d’être les premiers à franchir les odieux remparts que les préjugés opposent à la reconnoissance des droits imprescriptibles de la nature, et dont on a depuis tant de siècles frustré la plus foible, mais la plus précieuse moitié de l’humanité.
Heureuses citoyennes de Creil, quel droit n’ont pas à votre reconnaissance les sages magistrats qui vous gouvernent, ces hommes éclairés qui...

Table des matières

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Copyright
  4. Titre
  5. Préambule
  6. - Griefs et Plaintes des femmes mal mariées, 1789
  7. - Adresse au beau sexe, 1790
  8. - Le courage n’a point de sexe, nouvelle proclamation pour lever et enrôler
  9. - Grande confédération des citoyennes actives jacobines
  10. - Discours de mesdames les citoyennes actives des rues du Pélican et Saint-Honoré. Février, 1791
  11. - Adresse des dames de la Halle à l’Assemblée nationale. Août 1791
  12. - Réclamations de toutes les poissardes
  13. - Cahiers des plaintes et doléances des dames de la Halle et des Marchés de Paris, 1789
  14. - Avis important d’une dame des Halles pour la diminution des vivres
  15. - Offre généreuse des dames françaises du Tiers-Etat
  16. - La femme patriote ou le gros bon sens
  17. - Motion des dames à l’Assemblée nationale, sur la sanction Royale
  18. - Les concitoyennes ou arrêté des Dames composant l’Ordre de la vraie noblesse de Brest en Bretagne
  19. - Pétition d’une femme patriote à l’Assemblée nationale
  20. - Très humbles remontrances des femmes françaises
  21. - Discours sur l’injustice des lois en faveur des hommes au dépend des femmes. Décembre 1790. Par Mme. Etta-Palm D’Aelders
  22. - Discours d’une femme de la capitale présenté au roi
  23. - Pétition des femmes du Tiers-Etat au roi. Janvier, 1789
  24. - Les femmes françaises à la Convention nationale. Juillet, 1795
  25. - Récit exact de ce qui s’est passé hier à Ste. Geneviève par les Dames du Marché Saint Martin
  26. - Requête des dames à l’Assemblée nationale
  27. - Cahier des doléances et réclamations des femmes par Madame B***B***. 1789
  28. - Assemblée et arrêté des mères, soeurs épouses et amantes des jeunes citoyens de la Ville d’Angers. Février, 1789
  29. - Demande des femmes aux Etats-Généraux
  30. - Protestation des dames françaises contre la tenue des Etats prétendus Généraux, convoqués à Versailles. Avril, 1789
  31. - Grande conspiration con tre les dames et contre la nation, dénoncé à tous leurs tribunaux
  32. Table
  33. Dernières parutions