Le Comte de Monte-Cristo
eBook - ePub

Le Comte de Monte-Cristo

  1. French
  2. ePUB (adapté aux mobiles)
  3. Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub

À propos de ce livre

Un mot s'impose sur la présente édition du Comte de Monte-Cristo. Il s'agit d'une version abrégée d'environ un cinquième parrapport au texte intégral. L'abréviation a été réfl échie de manière à respecter la complexité de l'intrigue et la dimension littéraire de l'ouvrage. A part les suppressions, il n'y a aucun changementsignifi catif dans le texte original. Les suppressions concernent uniquement les répétitions et les résumés des événementsprécédents, répétitions et résumés caractéristiques des romans du dix-neuvième siècle, qui étaient initialement publiés par épisodes dans des journaux, ainsi que les descriptions fort détaillées des vêtements, édifi ces ou technologies de l'époque.La présente édition ne touche guère à la complexité de l'intrigue, y compris les épisodes les plus secondaires et les personnages les plus fi guratifs. Elle garde intacte la construction quasi mathématique du roman, ne change rien au style savoureux et émouvant d'Alexandre Dumas, respecte le développement progressif des scènes dramatiques ou comiques. L'éditeurengage sa parole: la présente édition préserve toute la profondeur psychologique et philosophique de l'ouvrage et ellefera ressentir aux lecteurs autant d'émotions et verser autant delarmes que la version intégrale.Le Comte de Monte-Cristo est un roman d'aventures d'Alexandre Dumas. Le livre est un classique incontournable de la littérature française et mondiale. Le héros du roman, Edmond Dantès, futur comte de Monte-Cristo, n'a que dix-neuf ans lorsque, se trouvantau seuil d'une grande carrière dans la marine et à la veille du mariage avec la belle Catalane Mercédès, est victime d'un odieuxcomplot. Trahi par ses « amis » jaloux, Dantès est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et, enfermé dans une geôledu château d'If. Ce qui l'attend, c'est un long apprentissage de la vie, de la misère morale du monde et du rôle qu'il lui incombed'y jouer. Dantès se révèle etre un etre exceptionnel, doté d'une volonté de fer, capable d'accomplir des actes humainementimpossibles à accomplir. Il surmonte les pires revers de fortune, bâtit sa puissance et entreprend un combat personnel pourrendre le monde meilleur; venger méthodiquement ceux qui lui ont causé du tort, récompenser ceux qui lui sont restés fi dèles. L'histoire aussi controversée que passionnante du comte de Monte-Cristo est devenue l'un des plus grands succès delibrairie de tous les temps. Le roman a fait l'objet d'un nombre incalculable d'adaptations au théâtre, au cinéma et à la télévision.Le roman est recommandé par le ministère de l'Éducation nationale en classe de 4e.

Foire aux questions

Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramètres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptés aux mobiles peuvent être téléchargés via l'application. La plupart de nos PDF sont également disponibles en téléchargement et les autres seront téléchargeables très prochainement. Découvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
  • Essentiel est idéal pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large éventail de sujets. Accédez à la Bibliothèque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, développement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimité et une voix standard pour la fonction Écouter.
  • Intégral: Parfait pour les apprenants avancés et les chercheurs qui ont besoin d’un accès complet et sans restriction. Débloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres académiques et spécialisés. Le forfait Intégral inclut également des fonctionnalités avancées comme la fonctionnalité Écouter Premium et Research Assistant.
Les deux forfaits sont disponibles avec des cycles de facturation mensuelle, de 4 mois ou annuelle.
Nous sommes un service d'abonnement à des ouvrages universitaires en ligne, où vous pouvez accéder à toute une bibliothèque pour un prix inférieur à celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! Découvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'écouter. L'outil Écouter lit le texte à haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accélérer ou le ralentir. Découvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser l’application Perlego sur appareils iOS et Android pour lire à tout moment, n’importe où — même hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous êtes en déplacement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Oui, vous pouvez accéder à Le Comte de Monte-Cristo par Alexandre Dumas,Pierre Gustave Eugène Staal en format PDF et/ou ePUB ainsi qu'à d'autres livres populaires dans Littérature et Classiques. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.

Informations

Année
2019
Imprimer l'ISBN
978-1-62321-352-7
ISBN de l'eBook
9788377919828
VOLUME
I

I
Marseille. – L’arrivée
Le 24 février 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois-mâts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples.
Comme d’habitude, un pilote côtier partit aussitôt du port, rasa le château d’If, et alla aborder le navire entre le cap de Morgion et l’île de Rion.
Aussitôt, comme d’habitude encore, la plate-forme du fort Saint-Jean s’était couverte de curieux ; car c’est toujours une grande affaire à Marseille que l’arrivée d’un bâtiment, surtout quand ce bâtiment, comme le Pharaon, a été construit, gréé, arrimé sur les chantiers de la vieille Phocée, et appartient à un armateur de la ville.
Cependant ce bâtiment s’avançait ; il avait heureusement franchi le détroit que quelque secousse volcanique a creusé entre l’île de Calasareigne et l’île de Jaros ; il avait doublé Pomègue, et il s’avançait sous ses trois huniers, son grand foc et sa brigantine, mais si lentement et d’une allure si triste, que les curieux, avec cet instinct qui pressent un malheur, se demandaient quel accident pouvait être arrivé à bord. Néanmoins les experts en navigation reconnaissaient que si un accident était arrivé, ce ne pouvait être au bâtiment lui-même ; car il s’avançait dans toutes les conditions d’un navire parfaitement gouverné : son ancre était en mouillage, ses haubans de beaupré décrochés ; et près du pilote, qui s’apprêtait à diriger le Pharaon par l’étroite entrée du port de Marseille, était un jeune homme au geste rapide et à l’œil actif, qui surveillait chaque mouvement du navire et répétait chaque ordre du pilote.
La vague inquiétude qui planait sur la foule avait particulièrement atteint un des spectateurs de l’esplanade de Saint-Jean, de sorte qu’il ne put attendre l’entrée du bâtiment dans le port ; il sauta dans une petite barque et ordonna de ramer au-devant du Pharaon, qu’il atteignit en face de l’anse de la Réserve.
En voyant venir cet homme, le jeune marin quitta son poste à côté du pilote, et vint, le chapeau à la main, s’appuyer à la muraille du bâtiment.
C’était un jeune homme de dix-huit à vingt ans, grand, svelte, avec de beaux yeux noirs et des cheveux d’ébène ; il y avait dans toute sa personne cet air calme et de résolution particulier aux hommes habitués depuis leur enfance à lutter avec le danger.
— Ah ! c’est vous, Dantès ! cria l’homme à la barque ; qu’est-il donc arrivé, et pourquoi cet air de tristesse répandu sur tout votre bord ?
— Un grand malheur, monsieur Morrel ! répondit le jeune homme, un grand malheur, pour moi surtout : à la hauteur de Civita-Vecchia, nous avons perdu ce brave capitaine Leclère.
— Et le chargement ? demanda vivement l’armateur.
— Il est arrivé à bon port, monsieur Morrel, et je crois que vous serez content sous ce rapport ; mais ce pauvre capitaine Leclère…
— Que lui est-il donc arrivé ? demanda l’armateur d’un air visiblement soulagé ; que lui est-il donc arrivé, à ce brave capitaine ?
— Il est mort.
— Tombé à la mer ?
— Non, monsieur ; mort d’une fièvre cérébrale, au milieu d’horribles souffrances. Puis, se retournant vers ses hommes :
— Holà hé ! dit-il, chacun à son poste pour le mouillage !
L’équipage obéit. Au même instant, les huit ou dix matelots qui le composaient s’élancèrent les uns sur les écoutes, les autres sur les bras, les autres aux drisses, les autres aux hallebas des focs, enfin les autres aux cargues des voiles.
Le jeune marin jeta un coup d’œil nonchalant sur ce commencement de manœuvre, et, voyant que ses ordres allaient s’exécuter, il revint à son interlocuteur.
— Et comment ce malheur est-il donc arrivé ? continua l’armateur, reprenant la conversation où le jeune marin l’avait quittée.
— Mon Dieu, monsieur, de la façon la plus imprévue : après une longue conversation avec le commandant du port, le capitaine Leclère quitta Naples fort agité ; au bout de vingt-quatre heures, la fièvre le prit ; trois jours après il était mort…
Nous lui avons fait les funérailles ordinaires, et il repose, décemment enveloppé dans un hamac, avec un boulet de trente-six aux pieds et un à la tête, à la hauteur de l’île d’el Giglio. Nous rapportons à sa veuve sa croix d’honneur et son épée. C’était bien la peine, continua le jeune homme avec un sourire mélancolique, de faire dix ans la guerre aux Anglais pour en arriver à mourir, comme tout le monde, dans son lit.
— Dame ! que voulez-vous, monsieur Edmond, reprit l’armateur qui paraissait se consoler de plus en plus, nous sommes tous mortels, et il faut bien que les anciens fassent place aux nouveaux, sans cela il n’y aurait pas d’avancement ; et du moment que vous m’assurez que la cargaison…
— Est en bon état, monsieur Morrel, je vous en réponds. Voici un voyage que je vous donne le conseil de ne point escompter pour 25,000 francs de bénéfice.
Puis, comme on venait de dépasser la tour ronde :
— Range à carguer les voiles de hune, le foc et la brigantine ! cria le jeune marin ; faites penaud !
L’ordre s’exécuta avec presque autant de promptitude que sur un bâtiment de guerre.
— Amène et cargue partout !
Au dernier commandement, toutes les voiles s’abaissèrent, et le navire s’avança d’une façon presque insensible, ne marchant plus que par l’impulsion donnée.
— Et maintenant, si vous voulez monter, monsieur Morrel, dit Dantès voyant l’impatience de l’armateur, voici votre comptable, M. Danglars, qui sort de sa cabine, et qui vous donnera tous les renseignements que vous pouvez désirer. Quant à moi, il faut que je veille au mouillage et que je mette le navire en deuil.
L’armateur ne se le fit pas dire deux fois. Il saisit un câble que lui jeta Dantès, et, avec une dextérité qui eût fait honneur à un homme de mer, il gravit les échelons cloués sur le flanc rebondi du bâtiment, tandis que celui-ci, retournant à son poste de second, cédait la conversation à celui qu’il avait annoncé sous le nom de Danglars, et qui, sortant de sa cabine, s’avançait effectivement au-devant de l’armateur.
Le nouveau venu était un homme de vingt-cinq à vingt-six ans, d’une figure assez sombre, obséquieux envers ses supérieurs, insolent envers ses subordonnés ; aussi, outre son titre d’agent comptable, qui est toujours un motif de répulsion pour les matelots, était-il généralement aussi mal vu de l’équipage qu’Edmond Dantès au contraire en était aimé.
— Eh bien ! monsieur Morrel, dit Danglars, vous savez le malheur, n’est-ce pas ?
— Oui, oui. Pauvre capitaine Leclère ! c’était un brave et honnête homme !
— Et un excellent marin surtout, vieilli entre le ciel et l’eau, comme il convient à un homme chargé des intérêts d’une maison aussi importante que la maison Morrel et fils, répondit Danglars.
— Mais, dit l’armateur, suivant des yeux Dantès qui cherchait son mouillage, mais il me semble qu’il n’y a pas besoin d’être si vieux marin que vous le dites, Danglars, pour connaître son métier, et voici notre ami Edmond qui fait le sien, ce me semble, en homme qui n’a besoin de demander des conseils à personne.
— Oui, dit Danglars en jetant sur Dantès un regard oblique où brilla un éclair de haine, oui, c’est jeune, et cela ne doute de rien. À peine le capitaine a-t-il été mort qu’il a pris le commandement sans consulter personne, et qu’il nous a fait perdre un jour et demi à l’île d’Elbe au lieu de revenir directement à Marseille.
— Quant à prendre le commandement du navire, dit l’armateur, c’était son devoir comme second ; quant à perdre un jour et demi à l’île d’Elbe, il a eu tort ; à moins que le navire n’ait eu quelque avarie à réparer.
— Le navire se portait comme je me porte, et comme je désire que vous vous portiez, monsieur Morrel ; et cette journée et demie a été perdue par pur caprice, pour le plaisir d’aller à terre, voilà tout.
— Dantès, dit l’armateur se retournant vers le jeune homme, venez donc ici.
— Pardon, Monsieur, dit Dantès, je suis à vous dans un instant. Puis s’adressant à l’équipage :
— Mouille ! dit-il.
Aussitôt l’ancre tomba, et la chaîne fila avec bruit. Dantès resta à son poste, malgré la présence du pilote, jusqu’à ce que cette dernière manœuvre fût terminée ; puis alors : Abaissez la flamme à mi-mât, mettez le pavillon en berne, croisez les vergues !
— Vous voyez, dit Danglars, il se croit déjà capitaine, sur ma parole.
— Et il l’est de fait, dit l’armateur.
— Oui, sauf votre signature et celle de votre associé, monsieur Morrel.
— Dame ! pourquoi ne le laisserions-nous pas à ce poste ? dit l’armateur. Il est jeune, je le sais bien, mais il me paraît tout à la chose, et fort expérimenté dans son état.
Un nuage passa sur le front de Danglars.
— Pardon, monsieur Morrel, dit Dantès en s’approchant ; maintenant que le navire est mouillé, me voilà tout à vous : vous m’avez appelé, je crois ?
Danglars fit un pas en arrière.
— Je voulais vous demander pourquoi vous vous étiez arrêté à l’île d’Elbe ?
— Je l’ignore, Monsieur ; c’était pour accomplir un dernier ordre du capitaine Leclère, qui, en mourant, m’avait remis un paquet pour le grand maréchal Bertrand.
— L’avez-vous donc vu, Edmond ?
— Qui ?
— Le grand maréchal ?
— Oui.
Morrel regarda autour de lui, et tira Dantès à part.
— Et comment va l’empereur ? demanda-t-il vivement.
— Bien, autant que j’ai pu en juger par mes yeux.
— Vous avez donc vu l’empereur aussi ?
— Il est entré chez le maréchal pendant que j’y étais.
— Et vous lui avez parlé ?
— C’est-à-dire que c’est lui qui m’a parlé, Monsieur, dit Dantès en souriant.
— Et que vous a-t-il dit ?
— Il m’a fait des questions sur le bâtiment, sur l’époque de son départ pour Marseille, sur la route qu’il avait suivie et sur la cargaison qu’il portait. Je crois que s’il eût été vide, et que j’en eusse été le maître, son intention eût été de l’acheter ; mais je lui ai dit que je n’étais que simple second, et que le bâtiment appartenait à la maison Morrel et fils. — Ah ! ah ! a-t-il dit, je la connais. Les Morrel sont armateurs de père en fils, et il y avait un Morrel qui servait dans le même régiment que moi lorsque j’étais en garnison à Valence.
— C’est pardieu vrai ! s’écria l’armateur tout joyeux ; c’était Policar Morrel, mon oncle, qui est devenu capitaine. Dantès, vous direz à mon oncle que l’empereur s’est souvenu de lui, et vous le verrez pleurer, le vieux grognard. Allons, allons, continua l’armateur en frappant amicalement sur l’épaule du jeune homme, vous avez bien fait, Dantès, de suivre les instructions du capitaine ...

Table des matières

  1. Okładka
  2. Strona tytułowa
  3. Strona redakcyjna
  4. Table des matières
  5. VOLUME I
  6. VOLUME II
  7. VOLUME III
  8. VOLUME IV
  9. VOLUME V
  10. VOLUME VI