
- 134 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
MEDIATION LITTERALEMENT ET DANS TOUS LES SENS (LA)
À propos de ce livre
Ces actes font le point sur une profession en devenir, qui se cherche, se construit, et dont les rouages et le statut manquent encore de clarté pour nombre d'acteurs professionnels. En mettant en lumière les spécificités du médiateur et en les confrontant à ses ambigüités, les articles de ce livre tentent d'élaborer une définition originale de la médiation, d'en enrichir le concept, d'en interroger le sens et d'en saisir les zones d'ombre. Chacun d'eux, à sa manière et en écho aux autres, cherche à répondre à la question, simple mais essentielle: qu'est-ce que la médiation aujourd'hui?
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Informations
Sujet
Ciencias socialesSujet
SociologíaTHÈME 1.
LA MÉDIATION : STATUT
ET FORMATION
RAPPORT D’ATELIER
Kim Vervaeren est juriste, professeur de droit, médiateur scolaire et également coordinateur de la section médiation à l’IRG.
Ce qui est difficile par rapport à la formation, c’est qu’elle est plurielle sur le marché de la formation en médiation : il y en a différents types et propositions. Nous pouvons citer au moins trois types de formation : la spécialisation de médiateur qui se fait en promotion sociale, les certificats interuniversitaires qui sont donnés par les universités et les formations dites privées au sein des asbl. Ces formations varient en fonction des différents champs dans lesquels les médiateurs vont entrer.
Cette formation est à la fois préalable et continuée. En matière de formation préalable, il y a les cadres fondamentaux, les notions de base. Cependant, une autre chose évoquée est l’importance du travail personnel qui permet au médiateur de mieux se connaître et d’affronter des situations parfois compliquées ou délicates. Un travail personnel doit normalement faire partie d’une formation préalable. En matière de formation continuée, qui n’est pas à négliger, on peut retrouver tout ce qui concerne la formation théorique, les intervisions et les supervisions. Nous avons particulièrement insisté sur l’importance de la supervision lors de l’atelier.
Des difficultés ont été abordées aussi. Par exemple, rien n’empêche, pour un employeur, d’engager en tant que médiateur quelqu’un sans aucune formation en médiation. Cette situation peut s’avérer délicate pour le médiateur et peut l’amener à suivre une formation a posteriori, avec ce que cela implique de complications pratiques lorsqu’il occupe déjà le poste en question. À l’inverse, il y a une difficulté liée au fait d’être refusé à un poste de médiateur alors même qu’on est titulaire d’un diplôme en médiation. C’est un paradoxe qui constitue une réelle difficulté. Dans le cas évoqué en atelier, un diplôme de criminologue ou de juriste est souvent exigé, faisant ainsi de la formation en médiation un atout, certes, mais un atout qui n’est pas indispensable.
En ce qui concerne le statut, on constate un flou conceptuel autour de ce qu’on désigne par « médiateur » ou par « médiation ». Ce sont là des mots aujourd’hui employés à toutes les sauces et dans tous les champs professionnels, sans qu’il soit jugé nécessairement opportun de les définir clairement pour les fonctions ou dans certains services qui en font usage. On retrouve donc une grande diversité au niveau des appellations qui sont utilisées dans différents champs : médiateur pénal, scolaire, communal, de dettes, hospitalier, etc. Cela peut créer pour le public une certaine confusion, mais cette confusion et ces divergences de pratiques, vous les trouvez aussi à l’intérieur même des champs de pratique de la médiation. Cette confusion est due aux cadres multiples, chaque type de médiation ayant son propre cadre, c’est-à-dire ses propres règles, références, sources de subvention (le subventionnement étant développé aussi comme une problématique), etc. Mais heureusement, il y existe une nouvelle tendance européenne qui vise à mettre en place un cadre plus ou moins commun, une médiation à l’échelle européenne.
Nous avons insisté sur l’importance de représenter la fonction de médiateur à la fois à titre de secteur par champs et à titre commun, voire à titre national. Il vaudrait mieux ne pas avoir de représentation par secteur, autrement les divergences vont réapparaître. Peut-être qu’il vaudrait mieux que toutes les représentations par secteur se rassemblent, qu’elles soient réunies quelque part.
Ensuite, nous avons évoqué la nécessité d’une protection de la fonction. Comme d’autres fonctions réglementées et protégées, il faut exiger un diplôme de médiateur pour toute fonction de médiateur et que ce titre offre une protection au moment de l’entrée en fonction. Ainsi qu’une protection du titre afin qu’il ne soit pas utilisé à tort et à travers, que l’on sache à qui l’on s’adresse lorsqu’on parle de médiateur et qu’on puisse avoir une certitude quant à la formation qu’il aurait reçue.
Enfin, il nous a semblé nécessaire de s’orienter vers une définition commune qui soit partagée par tous les champs et qui comprenne l’essence de la médiation. Si j’évoque ce problème de la définition de la médiation, c’est parce qu’aujourd’hui il existe plusieurs définitions et non une seule, commune pour tous. J’évoque aussi une définition commune du conflit car aujourd’hui les différentes définitions du conflit peuvent créer la confusion quant aux sources de médiation, celle-ci n’étant alors pas toujours utilisée à bon escient.
LA MÉDIATION AU CARREFOUR
DE DIFFÉRENTS CHAMPS
Ginette Debuyck est directrice et coordinatrice pédagogique de l’asbl MÉDIATIONS depuis 1996, médiatrice dans le secteur familial agréée, membre de la Commission fédérale de Médiation et formatrice plurielle.
ABSTRACT
L’histoire du développement de la médiation a amené des changements importants dans le champ des métiers qui touchent au conflit (juges, experts, psychologues, huissiers, assistants sociaux, greffiers, notaires, avocats, police, enseignants, etc.) Ce « nouveau métier de médiateur » est omniprésent à travers divers champs, dans les contextes particuliers des secteurs social, scolaire, pénal, familial, hospitalier, etc. Des médiateurs ont été engagés par des institutions, d’autres ont développé une pratique de médiateur à titre libéral.
De ce fait, le besoin de formation, quoiqu’existant déjà chez nos collègues nord-américains, s’est fait sentir de façon accrue et ceci en adéquation avec la réalité belge. C’est dans ce contexte que l’asbl MÉDIATIONS s’est constituée en 1996 en mettant sur pied la formation de médiateur généraliste.
Les médiateurs essaient de clarifier leurs actions et leur identité professionnelle et se regroupent au sein d’une union professionnelle. Malgré la pratique sur le terrain, la médiation doit encore être reconnue officiellement comme une profession.
Qu’entend-on par « profession » ?
Pour qu’une profession soit considérée comme telle, on exige des connaissances spécialisées et une formation parfois longue et intensive. Le médiateur doit réunir au moins six éléments que nous évoquerons.
La loi du 21 février 2005 publiée au Moniteur du 22 mars 2002 a reconnu cette pratique comme « professionnelle ». Dès lors que le législateur l’a introduite dans le code judiciaire dans la septième partie qui lui est consacrée, la commission fédérale de médiation (CFM) a été créée pour assurer l’agrément des médiateurs et la détermination des critères d’agrément des médiateurs et des organismes de formation.
Ce sont des enjeux majeurs pour la médiation car l’Union européenne s’intéresse à son tour à ce métier existant dans d’autres pays d’Europe.
INTERVENTION
Suite à l’apparition de la médiation à la fin des années 1980 en Belgique, je me suis intéressée dès 1996 à cette question de la formation, c’était là ma motivation première pour créer l’asbl MÉDIATIONS sur conseil de mon mentor Jacqueline Morineau1. Pour vous donner un bref aperçu historique, la médiation est née aux États-Unis à la fin des années soixante-dix, dans un contexte particulier d’extra-judiciarisation des conflits. La première étape a été le développement de la médiation bénévole dans les quartiers à grande diversité ethnique de San Francisco, sous la forme de community boards (groupes communautaires). Le modèle s’est ensuite développé dans les écoles où est née la médiation par les pairs, peer mediation, qui visait à ce que les élèves soient médiateurs dans leurs écoles sur base volontaire. Au Québec francophone et anglophone s’est développée la médiation familiale à travers les tribunaux et les services de jeunesse. On le voit, la médiation s’est inscrite dans un contexte historique, sociologique et philosophique propice au développement d’un nouveau paradigme de résolution des conflits en instaurant un modèle novateur qui a redonné aux parties la responsabilité de leurs différends. Elle s’est développée dans différents champs, ce qui a provoqué des tensions entre ces champs.
Je me rappelle m’être dit en attendant dans un tribunal que beaucoup de métiers gravitent autour du conflit : la police, les juges, les avocats, les experts, les psychologues, les greffiers, les huissiers, les notaires, les gardiens de prison, etc. Il faut en effet se rendre compte que la médiation, par l’intervention du médiateur, bouscule de nombreux fonctionnements systémiques habituels autour du conflit. Il est inévitable de parler de médiation sans parler de conflit(s) et inévitable aujourd’hui de parler de conflit(s) sans mentionner la médiation. La médiation prend le conflit pour point de départ et procède au « comment » le traverser, le vivre, le résoudre ou non. La médiation s’est progressivement immiscée, en un peu plus de vingt ans, dans toutes les sphères de la société.
Lors d’un des ateliers préparatifs du colloque sur « le statut et la formation du médiateur, » les membres de ce groupe abordaient la définition de la médiation. À mon sens, sa spécificité par rapport à d’autres méthodes de résolution de conflit (MARC), c’est que le médiateur invite les personnes concernées par le conflit à être en présence, actif et acteur afin de vivre « leur » processus, d’éprouver ce qu’est « être en médiation ensemble ». Certains parlent de médiation « indirecte » alors qu’il me semble que la spécificité de la médiation, c’est que les médians puissent s’entendre dans leurs différences et construire, pas à pas, une issue parce qu’ils sont là, pleinement responsables, dans un espace-temps qu’ils utilisent pour eux. Les médians sont libres de construire une issue ou non, sans pour autant soutenir la vision d’une médiation pacifiée et vidée, toujours et dans tous les cas, de toute forme de tensions. Ils arrivent généralement de manière volontaire, même si la prescription de la médiation peut sembler « obligatoire » dans certains cas. Il est intéressant d’observer que quand il y a une médiation judiciaire, nous lisons que le juge « ordonne » une médiation, alors qu’au final les médiateurs et les médians sont libres d’accepter ou non la médiation. Le poids des mots, le choix des mots pèsent sur l’acceptation ou non d’une médiation.
Parlons de la formation : comment former un médiateur ? Qui est le médiateur ? De quoi a-t-il besoin pour construire une identité professionnelle de médiateur ? Qu’est-ce que « être médiateur » ? Qu’est-ce que « faire de la médiation » ?
Qui est le « médian » ? Le terme « médian » vient du participe présent du verbe « médier », c’est-à-dire qu’il est « en train de faire la médiation », il se trouve dans le processus actif de médiation. Le « médié », en revanche, est un participe passé, un produit fini, fixé ou achevé. C’est pourquoi nous préférons le terme « médian ». Qui sont les médians ? Que font-ils ? Il s’agit de toute personne qui, sur cette base volontaire, accepte de participer au processus d’une médiation. Les médians médient avec l’aide d’un médiateur professionnel et avancent eux-mêmes des propositions, des solutions, des issues à leurs problèmes.
Dans la posture de médiateur professionnel, de quoi a-t-il besoin au quotidien, dans sa pratique ? Ce sont toutes les questions abordées dans la formation qui permettront de construire une pratique commune avec des diversités de modèles et, néanmoins, de maintenir un cadre commun.
Nous avons également évoqué la formation continue du médiateur. Dans la formation de base, chacun apprend effectivement des contenus, des savoirs savants, des savoir-faire, des savoir-être ; mais aussi, et peut-être surtout, chacun doit développer des « savoir-faire-faire », parce qu’en médiation, il y a un aspect formatif pour les médians avec lesquels le médiateur travaille. Ceux-ci apprennent à faire autrement que ce qu’ils ont pour habitude de faire (crier, frapper, partir, fuir, etc.). Aussi la question essentielle devient-elle : comment le médiateur va-t-il les y amener sans leur imposer univoquement la bonne conduite à adopter, sans se placer en position de surplomb ? C’est son art. Et son outil principal, c’est lui-même. Le médiateur a, de plus, besoin d’être supervisé, accompagné, soit en supervision collective, soit en intervision (10 heures), soit encore en supervision individuelle (10 heures). Dans notre programme pédagogique, la supervision impose de pratiquer in vivo des médiations et d’être soutenu, guidé, accompagné dans le processus d’apprentissage en obligeant à se filmer et à s’auto-observer. Former des médiateurs exige une pluralité de regards (juridique, psychologie, éthique, déontologique, sociologique, systémique, etc.) sur le métier. Nous, en tant qu’équipe, continuons, chaque année, à améliorer nos formations en fonction des retours et des évaluations, tant au niveau des contenus que sur le plan de la pédagogie d’apprentissage.
Entrer en formation permet de donner une forme nouvelle à sa propre formation initiale. Si la plupart des formés arrivent avec une formation préalable, qui peut être une formation diplômante (bachelier ou maîtrise) ou simplement la formation « de la vie », la formation de médiation constitue néanmoins un apport nouveau.
Il convient cependant de préciser que le terme de diplôme signifie « certificat donné par l’état ». Pour toute formation à la médiation, les organismes délivrent un certificat, qui n’est pas tout à fait la même chose qu’un diplôme, même s’il est attribué par les universités. Dans le cas des écoles de promotion sociale, il est nécessaire d’être en possession d’un bachelier, a minima, pour accéder à la « spécialisation en médiation ».
Lorsque la formation de médiateur débouchera sur l’acquisition d’un diplôme reconnu, peut-être les jeunes décideront-ils de s’orienter vers la profession de médiateur à l’issue de ses études du secondaire. En tout cas, à l’heure actuelle, parmi les personnes qui se forment à la médiation, on retrouve des personnes d’horizons très différents : certains sont avocats, psychologues, comptables ; nous avons aussi formé des hôtesses de l’air qui avaient perdu leur travail à la Sabena ; ou encore, il y a quelques années, des personnes qui souhaitent changer d’orientation professionnelle. Nous accueillons une pluralité de personnes, de tous les âges et de toutes les cultures, dont l’intérêt pour la médiation soit s’inscrit dans la continuité de leur formation initiale soit se fait l’écho d’un vécu personnel, d’une situation de conflit. Cette hétérogénéité au sein des groupes produit un effet positif et favorise l’esprit de tolérance et d’ouverture dont doit faire preuve le futur médiateur, de même qu’elle permet d’éviter de se retrouver entre professionnels d’un même métier ; ce qui conduit à accepter de nouvelles formes de travail avec autrui et à modifier ses propres schèmes de pensée et d’action. Il me semble impossible de former sans se remettre soi-même en question.
Comme je l’ai dit, la médiation s’inscrit dans un nouveau paradigme, au sens où, auparavant, la gestion de conflit s’assurait de façon majoritairement verticale. Les personnes concernées se rendaient chez des membres de sa famille, chez le juge, le prêtre, le notaire ou l’instituteur, lesquels assénaient :
– Voilà ! C’est comme ça et pas autrement.
On tranchait, on punissait, on ordonnait, on menaçait. En médiation, en revanche, nous partageons avec autrui des façons d’aborder le conflit de manière horizontale, c’est-à-dire que chacun se situe sur un plan le plus égalitaire possible. Ce paradigme requiert de nouvelles compétences et des qualités propres au métier. Il me semble utile d’avoir, dans le processus de formation, une pédagogie interactive dans laquelle les personnes pratiquent activement et interagis...
Table des matières
- Couverture
- 4e de couverture
- Copyright
- Titre
- Table des matières
- INTRODUCTION
- THÈME 1. LA MÉDIATION : STATUT ET FORMATION
- THÈME 2. LES ENJEUX CULTURELS DE LA MÉDIATION
- THÈME 3. LES CONCEPTS DE LA MÉDIATION
- THÈME 4. LA POSTURE DU MÉDIATEUR
- LECTURE TRANSVERSALE DES DEUX JOURNÉES
- PROJECTION VIDÉO