POLITIQUES DE CRISE
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POLITIQUES DE CRISE

  1. 314 pages
  2. French
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  4. Disponible sur iOS et Android
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À propos de ce livre

Qu'elle soit politique, économique, sociale, ou aujourd'hui migratoire, la notion de crise est depuis des années à l'agenda politique et médiatique. Elle est mobilisée pour donner du sens et légitimer des décisions prises par des acteurs gouvernementaux ou économiques. Mais qu'est-ce qu'une crise du point de vue de la science politique? Comment les politologues analysent-ils, les « politiques de crise », les « crises du politique » et les liens entre deux réalités contemporaines?

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Informations

DEUXIÈME PARTIE
LA CRISE, À L’AGENDA SCIENTIFIQUE DE LA SCIENCE POLITIQUE

CHAPITRE 6
ENJEUX ET CONSÉQUENCES DES POLITIQUES DE CRISE SUR LE STATUT D’EMPLOI

Mara Bisignano
Les transformations intervenues dans la structure d’emploi depuis les annĂ©es 1980 mĂ©riteraient d’ĂȘtre interrogĂ©es Ă  l’aune des enjeux que celles-ci induisent dans la dĂ©finition des politiques publiques de l’emploi. Ainsi, les dynamiques de segmentation et de flexibilisation qui traversent le systĂšme d’emploi modifient en profondeur les contours des politiques sociales visant Ă  couvrir les pĂ©riodes de transitions professionnelles d’un emploi Ă  l’autre et d’un statut Ă  un autre, tel que l’indemnitĂ© de chĂŽmage ou le rĂ©gime de retraite. De plus, les nouveaux rĂ©fĂ©rentiels d’action diffusĂ©s au niveau supranational participent au processus de dĂ©stabilisation normatif des systĂšmes d’emploi. Évidemment, le mouvement auquel nous faisons rĂ©fĂ©rence est loin d’ĂȘtre univoque dans son dĂ©veloppement tant symbolique que normatif. Les spĂ©cificitĂ©s nationales entrent en effet en ligne de compte non seulement dans la dĂ©finition des politiques de l’emploi, mais Ă©galement dans la (re)configuration de certains droits Ă  la protection sociale.
Cette contribution se propose d’interroger les effets induits par les politiques de l’emploi engagĂ©es en Italie depuis les annĂ©es 1990 Ă  l’aune du phĂ©nomĂšne grandissant de segmentation et de flexibilisation du marchĂ© du travail. À partir d’une analyse sur les ressorts politiques de lĂ©gitimation des rĂ©formes structurelles de dĂ©rĂ©glementation du marchĂ© du travail (1) et d’une catĂ©gorisation des formes d’emploi atypiques (2), nous montrerons comment la fragmentation des conditions d’emploi se rĂ©percute sur l’accĂšs aux droits sociaux (3), et cela, notamment pour les femmes et les jeunes (4).

1. Crise(s) économique(s) et réformes structurelles

Si l’on considĂšre que les politiques de l’emploi prĂ©conisĂ©es Ă  l’échelon national sont l’expression des reprĂ©sentations normatives et symboliques retenues dans les propositions discursives inhĂ©rentes aux dynamiques et aux causes du chĂŽmage, c’est bien Ă  partir de cet ensemble de reprĂ©sentations que doit commencer une analyse sur la maniĂšre Ă  travers laquelle chaque pays interprĂšte les orientations prĂ©conisĂ©es au niveau supranational. Bien Ă©videmment, le fait qu’au niveau communautaire se soit rĂ©vĂ©lĂ©e une convergence de perspectives par rapport Ă  l’opportunitĂ© d’équilibrer, voire d’ajuster, le rapport droit-obligation au sein de ce qui est baptisĂ© « l’État social actif » n’a pas Ă©tĂ© prĂ©judiciable Ă  l’adoption d’un modĂšle d’intervention commun. Les problĂšmes posĂ©s par les Ă©volutions socio-dĂ©mographiques et la flexibilisation des relations d’emploi sont transversaux aux pays de l’espace communautaire. Toutefois, ceux-ci peuvent difficilement ĂȘtre apprĂ©hendĂ©s de maniĂšre Ă©quivalente d’un contexte national Ă  l’autre (ThĂ©ret, 2007).
Comme le constate Bruno Palier (2008), la construction europĂ©enne a jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans le cadrage des rĂ©formes du systĂšme de protection sociale italien. Dans les annĂ©es 1990, l’adoption des critĂšres de convergence de Maastricht a provoquĂ© des changements politico-institutionnels majeurs dans l’orientation des politiques publiques italiennes. Selon certains auteurs, ces contraintes externes ont permis Ă  l’Italie d’engager un cycle de rĂ©formes structurelles au regard des dĂ©sĂ©quilibres socio-Ă©conomiques auxquels Ă©tait confrontĂ© le pays (Ferrera et Gualmini, 1999). D’importants programmes de rĂ©formes seront ainsi menĂ©s tout au long de la dĂ©cennie notamment sur le rĂ©gime de retraite et le marchĂ© du travail (Bisignano, 2013). S’agissant de ce dernier, l’ensemble des acteurs (syndicats, patronat et gouvernement) s’accordera sur la nĂ©cessitĂ© d’introduire des mesures de dĂ©rĂ©glementation et de flexibilitĂ© du marchĂ© du travail (Ferrera et Gualmini, 1999). Ces rĂ©formes sont prĂ©sentĂ©es par le pouvoir politique comme une rĂ©ponse Ă  la rigiditĂ© du marchĂ© du travail jugĂ©e responsable des difficultĂ©s inhĂ©rentes Ă  certaines catĂ©gories de travailleurs (jeunes et femmes notamment) d’accĂ©der Ă  un emploi. Qu’il s’agisse de « fluidifier » davantage le marchĂ© du travail par la crĂ©ation de formes flexibles d’emploi ou d’encadrer les transitions professionnelles dans un contexte de flexibilitĂ© et de prĂ©carisation accrues du marchĂ© du travail, les politiques publiques menĂ©es au cours de la dĂ©cennie 1990 ont conduit Ă  dĂ©stabiliser la fonction de certains piliers de la protection sociale, par exemple dans le domaine de la retraite. Ainsi, la succession des pactes sociaux (1993, 1998 et 2001) marque l’implication des partenaires sociaux, notamment syndicaux, dans la conclusion concertĂ©e d’une sĂ©rie d’accords tripartites dont les principaux axes d’intervention portent sur la (dĂ©)rĂ©gulation du marchĂ© du travail et des rĂ©formes de la protection sociale. Ainsi, au nom de la promotion de l’emploi, plusieurs dispositions lĂ©gislatives voient le jour dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1990 pour instituer de nouvelles formes contractuelles intĂ©grant davantage de flexibilitĂ© dans les rapports d’emploi. ParallĂšlement, la refonte du rĂ©gime de retraite reprĂ©sente le socle d’un changement de rĂ©fĂ©rentiel, lĂ©gitimĂ© politiquement par la rĂ©duction des dĂ©penses de protection sociale. La rĂ©forme des retraites de 1992 engagĂ©e par le gouvernement Amato et poursuivie en 1995 par Dini introduit progressivement un systĂšme notionnel Ă  cotisations dĂ©finies. Selon ce nouveau systĂšme, les droits Ă  pension sont calculĂ©s en fonction des cotisations versĂ©es durant la vie active, capitalisĂ©s selon le taux de croissance du PIB et multipliĂ©s par un coefficient dĂ©pendant de l’ñge du bĂ©nĂ©ficiaire au moment de la liquidation et reflĂ©tant une estimation de l’espĂ©rance de vie Ă  la retraite (Bisignano, 2013 ; Marano, 2006).
Le dĂ©clenchement de la crise Ă©conomique de 2008 a Ă©tĂ© l’occasion de rĂ©actualiser les dĂ©bats sur le rééquilibrage des dĂ©penses de protection sociale dans un contexte de restrictions budgĂ©taires. En cohĂ©rence avec cette ambition, les pouvoirs politiques s’engagent dans une dĂ©marche publique de maĂźtrise des dĂ©penses sociales. Les mesures adoptĂ©es par le gouvernement technique prĂ©sidĂ© par Monti s’inscrivent dans cette logique. L’idĂ©e selon laquelle l’action menĂ©e par le gouvernement Monti a impulsĂ© une refonte en profondeur du systĂšme de protection sociale italien est rĂ©pandue. Or, nous dĂ©fendons ici l’idĂ©e que son action en matiĂšre d’emploi et de protection sociale s’inscrit dans la continuitĂ© des orientations des politiques menĂ©es depuis vingt-cinq ans.

2. La place de l’emploi atypique sur le marchĂ© du travail en Italie

En Italie comme dans de nombreuses autres rĂ©alitĂ©s socio-Ă©conomiques, le rĂ©gime d’emploi est fragmentĂ© selon le statut et la condition professionnels. Le rĂ©gime de protection sociale Ă©rigĂ© sur le statut socio-professionnel se trouve ainsi confrontĂ© Ă  la diffusion progressive de formes d’emploi atypiques, les mutations du marchĂ© de l’emploi pouvant avoir un impact sur les droits sociaux dont bĂ©nĂ©ficient les personnes ayant un statut d’emploi atypique. Par emploi atypique, nous entendons l’ensemble des emplois dĂ©rogeant Ă  la norme du travail standard, Ă  savoir le contrat de travail Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e Ă  temps plein (Maruani, 2004). Le caractĂšre « atypique » de la relation d’emploi traduit souvent une prĂ©caritĂ© socio-professionnelle dont les consĂ©quences se manifestent dans une moindre couverture de certains droits sociaux. Il recouvre Ă©galement une grande diversitĂ© de situations professionnelles accentuĂ©e par la diffusion de ces formes d’emploi. Cette hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des statuts d’emploi atypiques reflĂšte des situations trĂšs contrastĂ©es au regard du droit Ă  la protection sociale entre les travailleurs qui en sont exclus et ceux qui bĂ©nĂ©ficient d’une protection minimum. Une telle exclusion (ou restriction) s’explique par la situation de droit ou de fait dans laquelle se trouvent ces travailleurs dont les niveaux de revenus ou les pĂ©riodes travaillĂ©es sont insuffisants pour ouvrir un accĂšs au droit. Afin de caractĂ©riser ces situations, nous faisons le choix de regrouper les emplois atypiques en deux principales catĂ©gories, distinguĂ©es selon qu’ils relĂšvent du salariat ou du travail indĂ©pendant.
La premiĂšre catĂ©gorie inclut les emplois atypiques salariĂ©s caractĂ©risĂ©s par une flexibilitĂ© inscrite tant dans la durĂ©e que dans la nature de la prestation de travail. Les contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, les contrats Ă  temps partiel, le travail intĂ©rimaire en sont des exemples. Inversement, la deuxiĂšme catĂ©gorie regroupe des rapports de travail que l’on se propose de qualifier d’« hybrides », car ils prĂ©sentent des caractĂ©ristiques relevant Ă  la fois de la sphĂšre du travail salariĂ© et de celle du travail indĂ©pendant. Dans ce second ensemble, se retrouve notamment le rapport de travail dit « parasubordonnĂ© ». À la diffĂ©rence du travail indĂ©pendant au sens strict, le travail parasubordonnĂ© n’implique pas la prise en charge des risques d’entreprise. Il se distingue Ă©galement du travail salariĂ© en raison notamment de l’absence de lien de subordination dans la relation de travail. En d’autres termes, un rapport de parasubordination suppose qu’un travailleur indĂ©pendant prĂȘte son activitĂ© Ă  un ou plusieurs donneurs d’ordre au moyen d’un contrat de prestation en contrepartie d’une rĂ©munĂ©ration Ă©tablie en amont. Originairement prĂ©vu dans les annĂ©es 1970 (loi n° 533/1973) pour encadrer les activitĂ©s de travail des travailleurs indĂ©pendants, il a connu de nombreuses modifications lĂ©gislatives. Au fil du temps, la diffusion de cette modalitĂ© d’emploi a suscitĂ© des interrogations inhĂ©rentes aux difficultĂ©s Ă  cerner les frontiĂšres entre activitĂ© salariĂ©e et activitĂ© indĂ©pendante. En effet, au sein de cette catĂ©gorie, se retrouvent Ă©galement des situations d’emploi pouvant ĂȘtre apparentĂ©es, en raison de l’activitĂ© accomplie ou de la continuitĂ© de la prestation, Ă  des situations d’emploi salariĂ©. Pour cette raison, plusieurs lois ont visĂ© Ă  distinguer plus clairement les « situations de salariat dissimulĂ© » de celles rĂ©ellement indĂ©pendantes. Sur ce point, nous pouvons mentionner la rĂ©forme de 2003 (loi n° 30/2003) visant Ă  limiter son recours et les effets d’aubaine liĂ©s Ă  des pratiques de substitution du travail salariĂ©. Ainsi, la rĂ©cente rĂ©forme du marchĂ© du travail (loi n° 92/2012) clarifie davantage les conditions de recours Ă  cette forme d’emploi en prĂ©voyant des restrictions dans son utilisation de la part des donneurs d’ordre.

3. Quand précarité professionnelle rime avec précarité sociale

D’aprĂšs les statistiques publiques (Istat), le poids de l’emploi atypique a progressĂ© Ă  un rythme soutenu ces dix derniĂšres annĂ©es : en 2004, il reprĂ©sentait 20,6 % des actifs occupĂ©s (prĂšs de 4,6 millions d’individus) alors qu’en 2010 il atteignait les 23,1 % (5,28 millions) et en 2012 25,43 % (soit 5,82 millions de personnes). De 2004 Ă  2012, une progression de 26,25 % de formes d’emploi non standards (plus de 1,211 millions) est observĂ©e. Cette progression de l’emploi atypique s’est accompagnĂ©e de nouvelles rĂ©glementations visant Ă  rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s dans l’accĂšs Ă  certains droits de protection sociale. DerriĂšre la volontĂ© affichĂ©e par le pouvoir politique de maĂźtriser les dĂ©penses publiques, de nouvelles dispositions visent nĂ©anmoins Ă  ouvrir l’accĂšs Ă  certains droits sociaux pour les populations les plus exposĂ©es au risque de prĂ©caritĂ© professionnelle et sociale. Dans les faits, la diffusion de formes contractuelles atypiques et la frĂ©quence des pĂ©riodes d’alternance entre activitĂ© et non-activitĂ© rendent cet objectif inopĂ©rant en raison notamment des critĂšres d’éligibilitĂ© Ă  certains droits contributifs. Cela s’explique par l’existence d’un principe de proportionnalitĂ© assurantielle sur la base duquel sont Ă©tablis les droits aux prestations, leurs montants et leur durĂ©e. Si, pour certaines prestations, comme la retraite et l’indemnisation chĂŽmage, le statut professionnel est la condition sine qua non de la reconnaissance d’un droit, pour d’autres (maladie, maternitĂ©, etc.), la relation de travail actuelle ou immĂ©diatement antĂ©rieure Ă  l’interruption d’activitĂ© peut se rĂ©vĂ©ler discriminante. En d’autres termes, les travailleurs atypiques, tout en n’étant pas formellement exclus de ces droits, ne parviennent pas Ă  rĂ©unir les conditions suffisantes pour en bĂ©nĂ©ficier. La fragmentation des pĂ©riodes de travail, les niveaux de revenus ou encore le type de rapport de travail constituent autant de freins au bĂ©nĂ©fice du droit.
En reprenant la typologie de ...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. COLLECTION « SCIENCE POLITIQUE »
  4. Titre
  5. Copyright
  6. NOTICES BIOGRAPHIQUES
  7. INTRODUCTION POLITIQUES DE CRISE, CRISES DU POLITIQUE – Geoffroy Matagne, Virginie Van Ingelgom
  8. PREMIÈRE PARTIE : LES CRISES DU POLITIQUE, POLITIQUES DE CRISE
  9. DEUXIÈME PARTIE – LA CRISE, À L’AGENDA SCIENTIFIQUE DE LA SCIENCE POLITIQUE
  10. ANNEXE MÉTHODOLOGIQUE : DONNÉES SOCIO-ÉCONOMIQUES ET PROFILS DES ENQUÊTÉS
  11. LISTE DES ABRÉVIATIONS
  12. Table des matiĂšres
  13. Parus dans la collection « Science politique »