
- 168 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
À propos de ce livre
L'auteur ne pouvait rester insensible au séisme politique, culturel, sociétal déclenché en 2010 par le suicide du jeune Mohamed Bouazizi. Il connaissait la Tunisie depuis toujours, par les récits de sa mère, notamment. Il y avait séjourné de 2004 à 2008 en qualité de Directeur des médiathèques françaises. Il y est résident depuis 2009. Il fallait donc que, de ces événements extraordinaires, il en fît chronique, avec cet équilibre délicat qu'imposent l'actualité des faits ressentis et la distance de l'écriture.
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Informations
Quelques propositions bibliographiques
2010-2014
La littérature post-14 janvier 2011 publiée en Tunisie est fort abondante. Près de 200 titres en trois ans ! Plumes délivrées, inspiration retrouvée, recherches multipliées, éditeurs motivés et lecteurs... Ici, il nous faudrait une analyse fine, des titres, des genres, des points de vente, des critiques etc.. Il n’est pas sûr, cependant, selon les principaux libraires que le lectorat se soit déchaîné. Sauf pour des titres « alléchants », comme La régente de Carthage et consorts, ou les tout premiers titres. Une certaine lassitude s’est installée après le vote d’octobre 2011. Il reste à étudier ce phénomène sans précédent de l’explosion des écrits, aussi bien articles de presse, que biographies, essais, pamphlets. La littérature, proprement dite, demande certes plus de recul, et les romans, nouvelles et recueils de poésie ne sont pas aussi nombreux, mais sont apparus en 2013, 2014. Nous avons tenu, néanmoins, à signaler les quelques titres suivants, et à proposer une courte analyse des derniers parus qui ont retenu notre attention.
EMNA BELHAJ YAHIA, Jeux de rubans, roman, Élysad, Tunis. novembre 2011, 210 pp.
KMAR BENDANA, Chronique d’une transition, essai, Script, Tunis, décembre 2011, 210 pp.
FETHI BENSLAMA, Soudain la Révolution, géopsychanalyse d’un soulèvement, essai, Céres, Tunis, mai 2011, 117 pp.
SLAHEDDINE HADDAD, Au nom du temps je vous arrête, photos AFP et poésies, Nirvana, Tunis, avec chronologie, janvier 2012, 122 pp.
CYRIL GRISLAIN KARRAY, La prochaine guerre en Tunisie, Victoire en 5 batailles, essai, Céres, Tunis, juin 2011.
KAMEL KHELIFA, La rue arabe sonne l’heure de la liberté, Autopsie d’un complot de la géopolitique occidentale, Nirvana, Tunis, essai. juillet 2011, 164 pp.
MOHAMED KILANI, La Révolution des braves, à compte d’auteur, essai, février 2011.
GILBERT NACCACHE, Vers la démocratie ? De l’idéologie du développement à l’idéologie des droits de l’homme, Mots Passants, Tunis. Août 2011. 190 pp.
YOUSSEF SEDDICK, Unissons-nous ! Des révolutions arabes aux indignés, préface de Stéphane Hessel, entretiens, L’Aube, novembre 2011, 117 pp.
SLAH WESLATI, Démocratie ou guerre civile ? Chronologie de la révolution tunisienne, essai, Nirvana, Tunis. Octobre 2011, 367 pp.
CECILE OUHMANI, Carnets d’incertitude, nouvelles, Élysad, 156 pp ; 2013,15 dt. Dans des formes brèves, « car nous vivons dans un temps fragmenté, où tout peut basculer d’un instant à l’autre », l’auteure témoigne des événements ressentis avec une grande fébrilité durant ces mois de 2011. Depuis Paris, sa voix se mêle à la clameur des milliers d’exilés pour dire le bonheur mais aussi la solidarité avec les peuples libyen et syrien. Puis il y a le retour dans le nord de la Tunisie pour partager ce qui est en train de se passer sur place. Élections d’octobre 2011, espoir brouillé, euphorie brisée. Amertume, craintes, déceptions.
MAJID HAWACHI, La Révolution en Tunisie, Désillusions et horizons, essai, Édilivre, 198 pp. L’auteur, agrégé d’histoire, journaliste, propose une contribution au vrai débat de la consolidation et la radicalisation d’un processus révolutionnaire tant prometteur pour les déshérités de la nation.
RIHHA BEN SLAMA, Les nouveaux prédateurs, 222 pages, essai, 2014. L’auteur (Scienes Po, Paris, journaliste) démonte les mécanismes du déni de révolution, décrit l’aura perdu d’une Constituante, dénonce le temps des assassins (99 agressions, assassinats, tabassages et saccages répertoriés de janvier 2012 à octobre 2013, sous la Troïka) et tente de comprendre le mystère de la terreur qui a été inoculée dans le pays.
ELYES JOUINI (sous la direction de), Tunisie l’espoir. Mode d’emploi pour une reprise, Céres, 280 pages, 2014. L’auteur, vice-président de l’Université Paris Dauphine, nous dit : à première vue le tableau est sombre. L’économie tunisienne est mal en point. Mais l’espoir est permis. Les potentiels sont reconnus et les opportunités réelles. Nous proposons une véritable mutation, choix éducatifs, politique fiscale, dispositifs de solidarité…
KHAYAM TURKI, Demain la Tunisie, Sud-Éditions, Tunis, 195 pp. L’auteur, (Sciences Po, Paris, membre du parti de centre gauche Ettakatol), écrit : « ma réflexion ne s’est jamais départie d’un solide optimisme au regard de l’avenir du pays. […] Il n’y a de grandeur pour un peuple qu’à l’ombre de la justice sociale.
HASSNA AALOUACH-BELKANICHI, Les fruits de la Hogra. La première marche de la Révolution tunisienne 2010-2011, récit, Orizons, 2014, 140 pp. L’auteure, journaliste, nous illustre la dialectique hogra (mépris) versus houria (liberté), à travers le récit vivant, de la geste tragique du jeune Bouazizi, de sa famille et de ses amis, les damnés de la terre. Prenant.
Signalons également deux séries, remarquables et magnifiquement écrites, d’analyses, toutes deux parues dans le quotidien Le Temps, en 2011 et 2012. Celles, savantes et roboratives de YOUSSEF SEDDIK, et celles, lumineuses et subtiles D’HELE BÉJI. Espérons qu’elles seront un jour prochain éditées.
Enfin je ne peux m’empêcher de reproduire ici la citation, terrible et prémonitoire, d’Henri Miller, dans Virage à 80° (1973), cité par Rihha Ben Slama : « Ce qui manque si tristement au monde actuel, ce sont la grandeur, la beauté, l’amour, la compassion-et la liberté. Fini le temps des grandes figures, des grands meneurs, des grands penseurs. À leur place nous cultivons un bouillon de monstres, d’assassins, de terroristes, comme si nos gènes contenaient violence, cruauté et hypocrisie. »
Quelques repères chronologiques
2010-2014
Il n’est pas question ici, pas plus que pour notre bibliographie, de tendre vers l’exhaustivité, mais de pointer quelques dates les plus significatives, avec le peu de recul historique que nous avons. Nous savons gré aux ouvrages de Kmar Bendana, historienne, chercheur associée à l’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain, chronique d’une transition, à celui du poète Slaheddine Haddad, Au nom du temps je vous arrête, paru aux éditions Nirvana, de nous avoir guidé dans cette recherche, ainsi qu’aux recherches de Rabba Abdelkefi-Ben Achour, universitaire. Nous tenons ici à les remercier.
Avant la date du 17 décembre 2010, où le jeune Mohamed Bouazizi s’immola par le feu à Sidi Bouzid, il y eut quelques dates très significatives : grondement sourd de la révolte populaire, à commencer par celles, sanglantes et occultées qui éclatèrent dans le Sud, à Metlaoui, ville minière très touchée par le chômage, en 2008. N’oublions pas, dans un registre plus confidentiel mais important, le sort fait à quelques internautes protestataires, harcelés et réduits au silence. Laissons ce travail aux historiens.
Le 19 décembre 2010, à Sidi Bouzid, puis le 24, à Menzel Bouzaïane, mouvements sociaux, la police tire, premiers tués. Le 27, à Tunis des avocats se mobilisent contre ces violences.
Le gouvernement réagit, remaniement le 30 décembre, état de siège décrété le 9 janvier 2011. Le pays s’embrase, les internautes relaient et aiguillent, les manifestations se succèdent, organisées souvent par l’UGTT (syndicat des travailleurs). Ben Ali panique, et s’enfuit avec sa famille le 14 janvier 2011.
Les 15 et 17 janvier, passation des pouvoirs, formation du premier gouvernement provisoire, conduit par M. Ghannouchi, ancien du parti quasi unique RCD, aussitôt contesté par des sit-in dits « de la Kasbah », en face du Premier Ministère. Formation de trois commissions (Politique, Corruption, Répression).
Fin janvier, début février, la rue arabe s’enflamme à Oman, au Caire, au Yémen, à Alger, à Casablanca, au Bahreïn, en Libye, démission le 11 février d’Hosni Moubarak. Début de la migration de milliers de personnes venues de Libye vers la Tunisie.
Les 7 et 9 février, le Parlement vote une loi permettant au président par intérim de gouverner par décrets-lois, et le 27 février M. Béji Caïd Essebsi nouveau Premier Ministre. Et le 4 mars 2011 la Constitution tunisienne est suspendue. Peu après dissolution du RCD (Rassemblement Constitutionnel Démocratique).
Le 11 avril, vote de la loi électorale et, le 18, création de l’ISIE (Instance Supérieure Indépendante des Élections).
Premiers attentas contre la liberté de penser et de créer : le 26 juin attaque contre le film Ni Allah, ni maître, le 9 octobre attaque contre la projection du film Persépolis, début novembre occupation de la Faculté des Arts et des Lettres de la Manouba par des salafistes. En mars 2012, ils y étaient encore. Le doyen Khassagly résiste.
Le 23 octobre 2011, élection des 217 membres de l’Assemblée Nationale Constituante. Le parti islamiste Ennahdha remporte 89 sièges sur 217 à l’ANC. Le Congrès pour la République gagne 29 sièges, la Pétition populaire 26 sièges et Ettakatol, parti de centre gauche, 20 sièges.
Un mois après, le 22 novembre, première séance, et encore près d’un mois après, 14 décembre le premier Ministre Hamadi Jebali du parti majoritaire Ennahdha, forme le gouvernement. Mustapha Ben Jaâfar, président du parti Ettakattol, est élu président de l’ANC et Moncef Marzouki président de la République ; Ce sera la « troïka ».
Fin novembre, 22e Congrès de l’UGTT, appelé à jouer un rôle déterminant. Houcine Abbassi est élu secrétaire général de la centrale syndicale.
Mars 2012, le 7 : Un salafiste enlève le drapeau de la Tunisie pour le remplacer avec un drapeau noir à la faculté de Mannouba. Le 20 : au palais Al Abdellia, des Islamistes attaquent une exposition en affirmant qu’elle portait atteinte au sacré.
Septembre, le 14, violente attaque contre l’ambassade des États-Unis, suite à la diffusion sur Internet d’un film islamo-phobe.
Octobre, le 18 : assassinat de Lotfi Naghedh, politicien d’opposition, à Tataouine.
Février 2013, le 6 : Assassinat du député de gauche Chokri Belaïd, le 7 : l’uGTT décrète une grève générale et décrète, le 8 février, des journées de deuil national. Immenses manifestations. Le 19 : démission de Hamadi Jebali.
Avril & ma...
Table des matières
- Couverture
- 4e de couverture
- Copyright
- Dans la même collection
- Du même auteur
- Titre
- Préface Youssef Seddik1
- Comme une flamme au vent…
- I - La geste du petit marchand d’oranges ou le feu aux poudres
- II - La mère et ses deux fils ou la tentation d’Abel et Caïn
- III - La rentrée des Ptits loups ou le retour au jour le jour
- IV - Le cabri sauvage, soldat ou le courage normal…
- V - Le combat des haines et des amours ou l’éternel querelle des croyants
- VI - Et si je faisais fausse route ? ou naviguer cahin caha !
- VII - Vive Dieu en président ! ou les joyeusetés de la démocratie
- VIII - Par delà l’Aïd, à Béja ou le rythme ancestral du pays profond
- IX - Éveillés et Obscurs : nouveaux combattants ? ou qui va gagner la course ?
- X - L’homme qui regardait la mer, ou allégorie fantasque à l’esprit de résistance…
- XI - Le craquement des mandibules ou la dérive d’Ifrikiya
- XII - Ne jetons pas la pierre à l’avenir ou la sagesse du joueur de naï
- XIII - Le goût de là-bas ou les jeux de la vérité
- XIV - Et si le temps du jasmin était passé ? ou le triomphe du jasmin fou
- XV - La Grande Nasse ou le pays enchaîné ?
- XVI - Et si, mine de rien, ou le navire vire de bord.
- XVII - La tentation du meurtre ou le retour d’Abel et de Caïn
- XVIII - La tentation des archipels ou le pays en morceau ?
- XIX - Au son des tambourins et des youyous ou la fin programmée du grand gourou
- XX - Assida, Liberta, même combat ou le zgougou fait de la résistance…
- XXI - Il pleure dans mon cœur ou l’assassinat d’un Juste
- XXII - Au pays du chagrin
- XXIII - Le bruit sourd des encornets ou la beauté d’un jour ordinaire.
- XXIV - Jours ordinaires à La Goulette ou tchatchouka rue de Russie !
- XXV - Le temps des balançoires ou les angoisses du jeune Moëz.
- XXVI - Ces nouvelles de Tunisie qui résonnent en moi ou la redoutable force de la vox populi
- XXVII - Ce jours là les dominos du café glauque ou vers le chemin des accommodements ?
- XXVIII - Ce matin aux aurores ou les désarrois du capitaine en son sémaphore
- XXIX - Le vieux requin ivre de lui-même ou l’allégorie du Grand Gourou paniqué
- XXX - Il y a toujours un coin de rue après la Mosquée ou si la vie était de l’autre côté du tournant
- XXXI - Valses byzantines ou l’horizon qui se dégage ?
- XXXII - Pluies d’assidas sur jasmin nouveau ? ou trois ans après l’horizon s’éclaircit
- Annexes
- Quelques propositions bibliographiques
- Quelques repères chronologiques 2010-2014
- Table des matières
- Adresse