Histoire de l'Acadie
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Histoire de l'Acadie

  1. 344 pages
  2. French
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  4. Disponible sur iOS et Android
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Histoire de l'Acadie

À propos de ce livre

À laube du 400e anniversaire de lAcadie, cet ouvrage se propose de jeter un nouveau regard sur lhistoire de cette communautĂ© francophone des Maritimes de la premiĂšre tentative de colonisation Ă  aujourdhui. Il met en lumiĂšre les dĂ©fis posĂ©s aux Acadiens et aux Acadiennes durant ces quatre siĂšcles dhistoire en intĂ©grant les Ă©tudes Ă  la fois nouvelles et traditionnelles sintĂ©ressant Ă  lAcadie.Les auteurs ont voulu mettre au jour limportance des expĂ©riences particuliĂšres, que ce soit celles des femmes, des AmĂ©rindiens, des gens ordinaires ou encore celles des Ă©lites. Ils ont aussi voulu dĂ©montrer que la notion de territoire, plus spĂ©cifiquement son occupation, est trĂšs importante pour bien saisir les mouvements marquant lhistoire des Acadiens et Acadiennes de lÎle-du-Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.

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Informations

CHAPITRE II
L’Acadie anglaise
1713-1763

Les problĂšmes de transition

La succession d’Espagne relance la guerre en Europe au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle puisque le continent ne veut pas voir l’influence française s’étendre sur la monarchie espagnole. Il faut dire que, depuis 1679, Louis XIV tente de faire de la France la premiĂšre nation d’Europe et poursuit ainsi une dangereuse politique d’annexion. Une coalition se forme en 1701 incluant l’Angleterre et les Provinces unies. En 1713, aprĂšs plusieurs annĂ©es de guerre, la dĂ©faite de la France Ă©puisĂ©e de Louis XIV est confirmĂ©e par le traitĂ© d’Utrecht qui met fin Ă  la guerre de la Succession d’Espagne. En AmĂ©rique, la baie d’Hudson, Terre-Neuve et l’Acadie sont cĂ©dĂ©es Ă  la Grande-Bretagne alors que la France conserve l’üle Royale, qui remplace Plaisance12 Ă  titre de colonie de pĂȘche et de commerce dans le golfe du Saint-Laurent. En France, les stratĂšges sont conscients de ce que signifie la perte de l’Acadie, ce territoire aux grandes vertus stratĂ©giques. Ils s’entendent sur la planification Ă  privilĂ©gier pour le dĂ©veloppement de l’üle Royale, c’est-Ă -dire peupler ce territoire qui reste français et l’équiper d’une infrastructure militaire pour protĂ©ger la Nouvelle-France.
Pour leur part, les Anglais doivent gouverner et administrer une colonie peuplĂ©e d’habitants d’origine française et de religion catholique. N’empĂȘche que le traitĂ© d’Utrecht autorise les Acadiens et les Acadiennes Ă  quitter le territoire occupĂ© dans un dĂ©lai d’un an « avec tous leurs effets mobiliers qu’ils pourront transporter oĂč il leur plaira13 ». Une lettre de la reine Anne d’Angleterre au gĂ©nĂ©ral Francis Nicholson adoucit les termes du traitĂ© qui, dorĂ©navant, n’impose pas de limite de temps pour le dĂ©part et permet Ă  ceux qui veulent devenir ses sujets de « retenir et possĂ©der » leurs terres.
Au dĂ©but, la France exerce de grandes pressions envers les Acadiens et les Acadiennes pour provoquer leur dĂ©part et orienter leur dĂ©placement vers l’üle Royale. Plusieurs s’y rendent en Ă©claireurs mais en reviennent déçus. Dans une lettre datĂ©e du 23 septembre 1713, le curĂ© des Mines, le pĂšre FĂ©lix Pain, fait allusion aux « [...] terres brutes et nouvelles dont il faut arracher le bois qui est debout, sans avance ni secours14 ». Le sol rocailleux de l’üle et ses brouillards frĂ©quents n’impressionnent pas les hommes des marais. Les missionnaires sont toutefois prĂȘts Ă  coopĂ©rer avec les autoritĂ©s françaises pour encourager la population acadienne Ă  Ă©migrer mais ils veulent plus que des promesses. La France doit leur fournir les ressources nĂ©cessaires, c’est-Ă -dire des vaisseaux et des fonds. Toutefois, contrairement Ă  ce qu’elle offre aux habitants-pĂȘcheurs de Plaisance, les Acadiens n’ont droit qu’à peu de compensation et peu de moyens pour faciliter les dĂ©placements.
MalgrĂ© un contexte pas trĂšs attrayant, quelques Acadiens et Acadiennes amorcent un premier mouvement d’émigration. Certains posent des gestes positifs indiquant leur volontĂ© de partir dont, entre autres, en construisant des barques ou en n’ensemençant pas leur terre au printemps de 1715, ne voulant pas prendre de retard. Mais ces Acadiens et Acadiennes exigent que la lettre de la reine Anne soit respectĂ©e, car ils ne veulent pas partir sans leurs biens, et veulent que la France leur fournisse les vivres nĂ©cessaires. Puisque les deux puissances ne rĂ©pondent pas favorablement Ă  leurs demandes, la plupart dĂ©cident enfin de rester, espĂ©rant, comme ce fut le cas Ă  plusieurs reprises dans le passĂ©, que la France reprenne le contrĂŽle du territoire.
DĂšs 1720, il est Ă©vident que la politique française visant Ă  attirer la population acadienne vers l’üle Royale est vouĂ©e Ă  l’échec. Seulement 67 familles sur 500 environ Ă©migrent dans cette colonie française entre 1713 et 1734. De mĂȘme, peu d’Acadiens et d’Acadiennes se dĂ©placent vers l’üle Saint-Jean oĂč la France encourage l’établissement d’une colonie agricole afin d’approvisionner l’üle Royale. Les Acadiens et les Acadiennes hĂ©sitent Ă  se rendre dans cette colonie qui a peu de prairies naturelles et qui est souvent victime de flĂ©aux qui dĂ©truisent les rĂ©coltes. Ces facteurs ne sont pas de nature Ă  les encourager Ă  s’y installer et le recensement de l’üle Saint-Jean de 1735 confirme que, cette annĂ©e-lĂ , seulement 162 des 432 colons — 35,5 % — sont d’origine acadienne.
Par contre, les autoritĂ©s françaises comprennent vite qu’il vaut peut-ĂȘtre mieux que les Acadiens et les Acadiennes demeurent en Nouvelle-Écosse. S’ils quittent, ils ouvrent la porte Ă  la colonisation anglaise, nuisant ainsi aux plans de reconquĂȘte du territoire. Du cĂŽtĂ© anglais, on remet aussi en question le projet de les laisser partir en imposant plusieurs obstacles tels retarder la dĂ©cision jusqu’à Ă©chĂ©ance du dĂ©lai officiel ou encore nuire Ă  la construction des barques ainsi qu’à la vente des biens. Les Anglais agissent ainsi pour plusieurs raisons, sachant trĂšs bien que les Acadiens et les Acadiennes peuvent emmener avec eux le rĂ©seau des relations et du commerce indigĂšne et aider l’üle Royale Ă  devenir une colonie trĂšs puissante. Bref, la Nouvelle-Écosse devient privĂ©e d’une population utile puisque la garnison ne peut pas subsister sans eux. On n’a pas encore de colons anglais pour occuper les terres et les cultiver. Jusqu’à la fin des annĂ©es 1740, ce rapport de dĂ©pendance Ă  l’égard des conquis oblige les Anglais Ă  se montrer conciliants dans l’exercice de leur pouvoir.

Le politique

Les structures politiques

L’administration anglaise dispose de peu de moyens pour resserrer son contrĂŽle sur la majoritĂ© acadienne puisque la mĂ©tropole anglaise est alors en pĂ©riode de restrictions financiĂšres et n’accorde aucun crĂ©dit pour la colonisation de l’Acadie, devenue Nouvelle-Écosse. La garnison est restreinte et les fortifications sont Ă  peine reconstruites. Les gouverneurs nommĂ©s au cours des annĂ©es suivantes ne viennent que rarement dans la colonie et prĂ©fĂšrent dĂ©lĂ©guer leurs pouvoirs Ă  des lieutenants-gouverneurs. Les militaires Vetch et Nicholson sont remplacĂ©s, en 1717, par le colonel Richard Philipps qui gouverne jusqu’à ce qu’il soit remplacĂ© par Edward Cornwallis en mai 1749.
Le choix d’un nouveau gouverneur pour succĂ©der Ă  Vetch fait partie du projet du gouvernement britannique de rĂ©gler le dĂ©sordre dans lequel se trouvent les affaires de la Nouvelle-Écosse. Depuis la prise de Port-Royal en 1710 et la ratification du traitĂ© d’Utrecht en 1713, les Anglais n’exercent sur la Nouvelle-Écosse qu’un contrĂŽle irrĂ©gulier et inefficace. Il faut maintenant un officier supĂ©rieur Ă  Annapolis Royal pour que celui-ci gouverne la colonie, obtienne de la population acadienne un serment de fidĂ©litĂ© et maintienne son autoritĂ©. Ces objectifs ne sont cependant pas atteints puisque, de 1719 — annĂ©e de l’annonce officielle de sa nomination — Ă  1749, Philipps passe Ă  peine cinq ans en Nouvelle-Écosse, soit de 1720 Ă  1723 et de 1729 Ă  1731. Les Acadiens doivent donc nĂ©gocier avec ses principaux subordonnĂ©s : le capitaine John Doucett (1717-1726), le major Lawrence Armstrong (1725-1739) et le major Paul MascarĂšne (1740-1749).
Deux types de gouvernements se succĂšdent en Acadie anglaise. De 1713 Ă  1720, un gouvernement de type militaire, ne comprenant aucun civil, rĂšgne sur la colonie. Les dĂ©cisions sont prises par un conseil composĂ© de militaires et les cas de justice sont soumis Ă  un tribunal militaire. En 1720, on instaure une structure civile calquĂ©e, en grande partie, sur le modĂšle des autres colonies anglaises. Un gouverneur, qui a les pleins pouvoirs civils et militaires, est assistĂ© d’un lieutenant-gouverneur et d’un conseil de 12 membres. Une General Court est constituĂ©e et s’occupe, tous les trois mois, des affaires de justice. Bien qu’il ne peut ĂȘtre question d’une Chambre d’assemblĂ©e, puisque la population est majoritairement française, une sorte de reprĂ©sentation acadienne est cependant organisĂ©e, pour permettre aux Anglais de faire connaĂźtre les politiques adoptĂ©es. Chaque district acadien est reprĂ©sentĂ© par un dĂ©putĂ© — d’abord nommĂ© puis Ă©lu chaque annĂ©e. En 1748, par exemple, il y a 24 dĂ©putĂ©s acadiens issus des quatre rĂ©gions : Annapolis, Cobequid, les Mines et Beaubassin. Ceux-ci doivent voir au maintien de l’ordre, Ă  l’entretien des routes, des ponts et des digues. De façon gĂ©nĂ©rale, cet appareil sert d’intermĂ©diaire entre la population acadienne et le gouvernement anglais. Les dĂ©putĂ©s informent leur population des mesures et des lois anglaises et font valoir leur position au gouvernement et aux Lords du commerce. Ces reprĂ©sentants acadiens sont choisis, la plupart du temps, parmi ceux qui jouissent d’une certaine influence dans leur milieu et sont convoquĂ©s pĂ©riodiquement par les autoritĂ©s anglaises pour toutes sortes de questions. Ce sont eux qui, Ă  plusieurs reprises, refusent au nom de la population de prĂȘter un serment d’allĂ©geance inconditionnel Ă  la Couronne britannique.

Le serment de fidélité

Dans leur correspondance officielle, les autoritĂ©s anglaises font souvent allusion Ă  l’esprit d’indĂ©pendance et Ă  l’indiscipline du peuple acadien. En 1720, par exemple, le major MascarĂšne, parlant des habitants des Mines, affirme : « All the orders sent to them if not suiting to their humors, are scoffed and laughed at, and they put themselves upon the footing of obeying no Governement15. »
Cela devient Ă©vident dans le dĂ©bat entourant le serment d’allĂ©geance Ă  la Couronne britannique. La principale prĂ©occupation de l’administration anglaise de l’époque est de faire des Acadiens de fidĂšles sujets britanniques en leur faisant prĂȘter un serment d’allĂ©geance. À cause des problĂšmes politiques et religieux que connut l’Angleterre, les souverains, Ă  diffĂ©rentes Ă©poques de leur rĂšgne, surtout Ă  leur accession au trĂŽne, exigent ce serment par lequel la population jure fidĂ©litĂ© au monarque. Cette pratique est aussi courante dans d’autres pays europĂ©ens oĂč, avec le temps, le serment d’allĂ©geance et le droit de propriĂ©tĂ© deviennent Ă©troitement liĂ©s. Ainsi, seulement les fidĂšles sujets peuvent acquĂ©rir et exploiter une terre en Angleterre et les Britanniques veulent donc Ă©tendre cette pratique Ă  la Nouvelle-Écosse.
Le commandant Vetch, de 1710 Ă  1713, tente de faire prĂȘter le serment d’allĂ©geance Ă  la Couronne britannique. Les Acadiens refusent, prĂ©fĂ©rant y inclure des rĂ©serves dont le respect de la religion et la neutralitĂ© dans tout conflit impliquant les Français et les AmĂ©rindiens. Cette attitude est perçue, par les autoritĂ©s anglaises, comme Ă©tant incompatible avec les lois et les traditions britanniques. Pour eux, il est impensable qu’un sujet britannique refuse de prendre les armes pour soutenir les intĂ©rĂȘts de l’empire et prĂ©tende se prĂ©valoir en mĂȘme temps de tous les droits et privilĂšges qui s’attachent au concept de loyautĂ©. Tel est le dilemme que les administrateurs anglais ne peuvent pas rĂ©soudre pacifiquement, comme le confirment les Ă©checs du lieutenant-gouverneur Armstrong et du gouverneur Philipps.
Armstrong rĂ©unit des Acadiens d’Annapolis au fort le 25 septembre 1726 pour leur prĂ©senter un serment de fidĂ©litĂ© oĂč on leur demande d’ĂȘtre des sujets sincĂšres de l’Angleterre, de jurer « obĂ©issance et soumission » et d’affirmer que « nul espoir d’obtenir l’absolution de la part du clergĂ© » ne puisse leur faire renier leur serment. Les Acadiens demandent Ă  ĂȘtre exemptĂ©s de tout service militaire et, aprĂšs discussion, Armstrong accepte d’inscrire l’exemption en marge du document, espĂ©rant ainsi surmonter petit Ă  petit la rĂ©pulsion des Acadiens.
Il fait une nouvelle tentative pour imposer un serment sans conditions en septembre 1727. Cette fois les Acadiens d’Annapolis Royal y mettent plusieurs conditions, y compris l’exemption du service armĂ© et la permission d’avoir plus de prĂȘtres. Armstrong et le Conseil manifestent leur mĂ©contentement en arrĂȘtant quatre dĂ©lĂ©guĂ©s acadiens, dont trois font un bref sĂ©jour en prison. Les chances d’Armstrong d’imposer un serment sans conditions sont anĂ©anties en 1728 lorsqu’il traite brutalement le pĂšre RenĂ©-Charles de Breslay. Armstrong croit que ce prĂȘtre se mĂȘle des questions civiles et, dans sa colĂšre, ordonne le pillage de sa maison, l’obligeant Ă  se rĂ©fugier dans la forĂȘt. Cette façon d’agir offusque la population locale.
Philipps croit ĂȘtre parvenu Ă  faire prĂȘter le serment inconditi...

Table des matiĂšres

  1. À propos des auteurs
  2. Introduction
  3. CHAPITRE I L’Acadie française 1604-1713
  4. CHAPITRE II L’Acadie anglaise 1713-1763
  5. CHAPITRE III Reconstruction territoriale et sociale 1763-1850
  6. CHAPITRE IV Intégration sociale, économique et politique 1850-1880
  7. CHAPITRE V Structures institutionnelles et transformations sociales et économiques 1880-1914
  8. CHAPITRE VI Guerres mondiales et bouleversements économiques 1914-1950
  9. CHAPITRE VII Nouveaux enjeux et nouveaux débats 1950-2000
  10. Conclusion générale
  11. Notes
  12. Bibliographie