Jules-A. Brillant
eBook - ePub

Jules-A. Brillant

BĂątisseur d'empires

  1. 448 pages
  2. French
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  4. Disponible sur iOS et Android
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Jules-A. Brillant

BĂątisseur d'empires

À propos de ce livre

«Mesdames et messieurs, nous sommes en présence d'un bùtisseur de royaumes. Au temps de LouisXIV, Monsieur Brillant aurait été un intendant Talon.» C'est par ces mots que le recteur de l'Université de Montréal, Irenée Lussier, amorce son discours le 29 mai 1959 avant de remettre à Jules-André Brillant un deuxiÚme doctorat honorifique de cet établissement. Précurseur des Paul Desmarais, Jean-Louis Lévesque ou Pierre Péladeau, Jules-A. Brillant fonde, dans les années 1920, deux grandes entreprises, la Compagnie de pouvoir du Bas-Saint-Laurent et Québec-Téléphone, jetant ainsi les bases d'un véritable empire industriel et financier diversifié dans plusieurs secteurs: services publics, journaux, radio, télévision, entreprises de construction, transport maritime et ferroviaire. Cet homme né au sein d'une famille pauvre dans la Matapédia va réussir le tour de force de convaincre des financiers de Chicago, de Philadelphie et de NewYork d'investir dans ses projets. Jules-A. Brillant fut aussi président de la Banque provinciale du Canada et conseiller législatif à Québec de 1942 à 1968. Voici l'histoire d'un humble commis de banque qui s'est hissé au rang des grands bùtisseurs du Québec moderne.Détenteur d'un doctorat en histoire de l'Université Concordia, Paul Larocque a enseigné de 1970 à 2003 à l'Université du Québec à Rimouski. Il est l'auteur ou le coauteur de plusieurs ouvrages en histoire. Il a codirigé avec Pierre Collins et Jean Larrivée l'édition de la Revue d'histoire du Bas-Saint-Laurent, aujourd'hui la revue L'Estuaire, pendant une vingtaine d'années.Richard Saindon, bachelier en histoire de l'Université du Québec à Rimouski, a mené pendant 36 ans une carriÚre de journaliste à la radio et à la télévision de Radio-Canada au Bas-Saint-Laurent. Il est l'auteur de Chronique du Bas-Saint-Laurent (Septentrion, 2017). Il a également écrit ou coécrit quatre autres livres portant sur l'histoire de Rimouski et du Bas-Saint-Laurent.

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Informations

Chapitre 1
RENDEZ-VOUS AVEC LE DESTIN
Cette carte situe les agglomérations des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et de la CÎte-Nord les plus souvent mentionnées en lien avec cette biographie de Jules-A. Brillant.
Pour la plupart des gens, le 1er mai 1963 a sans doute Ă©tĂ© un jour comme les autres. Mais pour Jules-A. Brillant, cette date reprĂ©sente un tournant dans sa vie. Il aura bientĂŽt 75 ans. Bien droit, cigare Ă  la main et sourire en coin, l’homme d’affaires fixe l’objectif de la camĂ©ra. Debout Ă  ses cĂŽtĂ©s, le ministre des Richesses naturelles du QuĂ©bec, RenĂ© LĂ©vesque, croise un peu maladroitement les mains devant lui. Les deux hommes posent devant les journalistes pour souligner la nationalisation de la Compagnie de pouvoir du Bas-Saint-Laurent, vaisseau amiral de ce que tout le monde appelle « l’empire Brillant ». Il y a quelques semaines Ă  peine, Hydro-QuĂ©bec, par le biais d’une offre publique d’achat, a fait l’acquisition au coĂ»t de 14,3 M $ de la Compagnie de pouvoir en plus d’assumer la dette Ă  long terme de l’entreprise qui s’élĂšve alors Ă  4,8 M $. Bien qu’il soit satisfait du rĂšglement, puisque les actions ont Ă©tĂ© payĂ©es bien au-dessus de la valeur du marchĂ©, Brillant en a quand mĂȘme gros sur le cƓur. Il n’a pas digĂ©rĂ© les propos de certains journalistes durant le dĂ©bat sur la nationalisation de l’électricitĂ© au QuĂ©bec. Il se souvient de Jean-Pierre Fournier dans l’émission Commentaires Ă  Radio-Canada qui a osĂ© dire que le gouvernement s’apprĂȘtait Ă  acheter, au prix fort, l’Abitibi Power et la Compagnie de pouvoir du Bas-Saint-Laurent, autrement dit « de la broche Ă  foin ». RenĂ© LĂ©vesque lui-mĂȘme en rajoute, toujours sur les ondes de Radio-Canada, lorsqu’il dĂ©clare : « Ces gens-lĂ  de l’Abitibi, comme ceux de la GaspĂ©sie lĂ , dans le bout de chez monsieur Brillant, le Bas-Saint-Laurent, c’est des endroits qui sont dĂ©gradĂ©s au point de vue Ă©lectricitĂ©. Les compagnies s’en sont pas occupĂ©es. Ils n’ont pas fait les investissements qu’ils auraient dĂ». » Tout le clan Brillant accuse le coup. L’une des filles, Suzanne, va mĂȘme personnellement s’en plaindre Ă  RenĂ© LĂ©vesque.
Le ministre des Richesses naturelles, René Lévesque, semble jeter un regard admiratif à Jules-A. Brillant au moment de la nationalisation de la Compagnie de pouvoir. Photo : Louis-Paul Lavoie, Groupes de fonds Clément Claveau, collection du Musée régional de Rimouski, N.A.C. LP-1479.35.
Deux jours avant la prise de contrĂŽle de la Compagnie de pouvoir du Bas-Saint-Laurent par Hydro-QuĂ©bec, soit le 29 avril 1963, Brillant remet en bonne et due forme sa lettre de dĂ©mission Ă  son conseil d’administration. Il Ă©crit : « Messieurs, vous comprendrez certainement tout ce que je ressens aujourd’hui en vous prĂ©sentant ma dĂ©mission de la prĂ©sidence de la compagnie. On ne se dĂ©tache pas sans un serrement du cƓur de l’Ɠuvre de sa vie. »
En voyant ce qu’il considĂ©rait comme son fleuron lui Ă©chapper, Brillant revoit ses dĂ©buts, se rappelle ses rĂȘves et pense aussi que tout cela a commencĂ© il y a trĂšs, trĂšs longtemps.
Les modestes origines
Ce commencement a pour nom « Assemetquagan ». Pour les Micmacs, le mot signifie « cours d’eau que l’on a soudain en face de soi aprĂšs une courbe ». Le toponyme dĂ©signait jadis un hameau situĂ© au cƓur de la vallĂ©e de la MatapĂ©dia dont bien peu de gens se souviennent aujourd’hui. C’est lĂ , dans un territoire accidentĂ©, mais d’une rare beautĂ©, que naĂźt le 30 juin 1888 Jules-AndrĂ©, fils de Joseph Brillant et de Rose-de-Lima Raiche. La mission d’Assemetquagan ne compte alors que trois ou quatre maisons et quelques constructions en bois rond. AmĂ©nagĂ© sur les rives de la magnifique riviĂšre MatapĂ©dia, le bourg prendra plus tard le nom de Routhierville. Preuve que l’endroit est relativement isolĂ©, mĂȘme dans le dernier tiers du XIXe siĂšcle, il faudra 10 jours avant que le curĂ© missionnaire de la MatapĂ©dia, l’abbĂ© Charles-PhilĂ©mon CĂŽtĂ©, passe Ă  Assemetquagan pour baptiser Jules-AndrĂ© en dĂ©pit du fait que, selon la coutume de l’époque, un bĂ©bĂ© recevait normalement ce sacrement au plus tard le lendemain de sa naissance. L’acte a par la suite Ă©tĂ© consignĂ© dans les registres de la paroisse Saint-Jacques-le-Majeur de Causapscal. MĂȘme le parrain de Jules-AndrĂ©, son grand-pĂšre AndrĂ© Brillant, est incapable de se rendre Ă  la mission d’Assemetquagan et il se fait reprĂ©senter au baptĂȘme par un dĂ©nommĂ© Nazaire Dassylva auquel il remet une procuration !
Il faut dire que la colonisation de cette rĂ©gion se produit tardivement. Au milieu du XIXe siĂšcle, la MatapĂ©dia demeure pratiquement inhabitĂ©e. Nous savons qu’en 1855, 5 familles seulement sont installĂ©es dans toute la vallĂ©e. Depuis 1832, le chemin Kempt relie pourtant Saint-Octave-de-MĂ©tis Ă  Ristigouche. Cependant, cette route tracĂ©e Ă  la hĂąte reprĂ©sente un vĂ©ritable dĂ©fi pour les voyageurs. Si la section allant de Saint-Octave au lac MatapĂ©dia peut ĂȘtre qualifiĂ©e de passable, il en va tout autrement pour le trajet entre le futur site d’Amqui et la riviĂšre Ristigouche. Cette portion de route n’est qu’une succession de prĂ©cipices et de bourbiers, tant et si bien qu’en 1838, il devient trĂšs difficile d’y faire le service postal. Par endroits, c’est Ă  peine si les chevaux attelĂ©s peuvent passer et les accidents sont frĂ©quents. On rapporte que des voyageurs meurent de froid en hiver, tandis que d’autres se noient en tentant de traverser les riviĂšres en crue au printemps et Ă  l’automne. Dans le but d’amĂ©liorer la situation, le gouvernement approuve l’installation le long du chemin Kempt de quatre postes occupĂ©s par autant de gardiens. Leur tĂąche consiste d’abord Ă  recevoir et Ă  ravitailler les postillons responsables du transport du courrier et Ă  porter secours, en cas de besoin, aux rares voyageurs qui osent s’aventurer sur cette route en piteux Ă©tat. Le premier de ces postes ouvre dĂšs 1833 Ă  la tĂȘte du lac MatapĂ©dia. Le second, dĂ©signĂ© sous le nom des « Fourches », est installĂ© Ă  la riviĂšre Causapscal en 1839. À une distance de 23 km au sud de Causapscal se trouve le poste d’Assemetquagan. Il ouvre vers 1846 et Thomas Evans en sera le gardien jusqu’en 1867.
À partir de 1857, le tracĂ© du chemin Kempt est revu. La route est Ă©largie Ă  22 pi (6,5 m) et, surtout, pas moins de 51 ponts solides permettent dorĂ©navant de franchir les riviĂšres. Elle prend alors le nom de « chemin MatapĂ©dia ». Les travaux sont terminĂ©s en 1867 et le gouvernement du QuĂ©bec met gratuitement Ă  la disposition d’éventuels colons pas moins de 2 600 acres de terre. C’est cependant l’arrivĂ©e du chemin de fer en juillet 1876 qui donne vĂ©ritablement l’essor au mouvement de colonisation de la vallĂ©e de la MatapĂ©dia. La prĂ©sence d’une voie ferrĂ©e favorise l’ouverture de scieries importantes, permettant aux colons de tirer un revenu non nĂ©gligeable de la vente du bois provenant de leurs lots. En 1880, soit 4 ans seulement aprĂšs l’ouverture du tracĂ© ferroviaire, la population de la vallĂ©e atteint dĂ©jĂ  1 700 habitants.
C’est justement le chemin de fer qui amĂšne la famille Brillant Ă  Assemetquagan. Le pĂšre, Joseph, occupe le poste de chef cantonnier Ă  la Compagnie du chemin de fer Intercolonial. À ce titre, il supervise un groupe de journaliers travaillant Ă  l’entretien de la voie ferrĂ©e. La mĂšre, Rose-de-Lima, nĂ©e le 27 avril 1868, a 5 ans de moins que son Ă©poux. Le couple est dĂ©crit comme Ă©tant des gens simples et bons. Ils sont tous deux originaires du Bic. Leur mariage a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ© le 17 novembre 1885 dans la chapelle de la mission de Saint-Pierre-du-Lac, un regroupement de quelques maisons qui prendra plus tard le nom de Val-Brillant. Les bans ont Ă©tĂ© publiĂ©s Ă  la fois au Bic et dans la mission de Saint-Pierre-du-Lac. C’est un lointain cousin de Joseph Brillant, l’abbĂ© Pierre Brillant, curĂ© de Saint-MoĂŻse ayant Ă©galement la charge des missions de Saint-Pierre-du-Lac et d’Assemetquagan, qui cĂ©lĂšbre le mariage en prĂ©sence de Jean-Baptiste Raiche, pĂšre de Rose-de-Lima, et d’AndrĂ© Brillant, pĂšre de Joseph.
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Un peu de généalogie
L’ancĂȘtre de Jules-A. Brillant, Olivier Morel de La Durantaye, arrive au Canada en juin 1665 comme capitaine au sein du RĂ©giment de Carignan. NĂ© le 17 fĂ©vrier 1640 dans la paroisse Notre-Dame-de-GrĂące prĂšs de Nantes, Olivier Morel va servir 40 ans dans l’armĂ©e. Il se distingue notamment dans les guerres contre les Iroquois. AttachĂ© Ă  la garnison de QuĂ©bec de 1670 Ă  1683, il commande l’une des 6 compagnies des troupes de la Marine. En 1672, Talon lui concĂšde la seigneurie de La Durantaye dite aussi de Bellechasse. Deux ans plus tard, il reçoit de Frontenac la seigneurie de Kamouraska.
L’arriĂšre-petit-fils d’Olivier Morel, Charles-Joseph Morel de La Durantaye, prend Ă©galement le titre de Boisbrillant, donnant ainsi naissance Ă  une nouvelle lignĂ©e Ă©tablie au Kamouraska. Un descendant de cette famille, Henri de Boisbrillant, Ă©pouse Marie-Anne Roy dit Desjardins le 22 janvier 1816 Ă  Kamouraska. Un des fils de ce couple, AndrĂ© Brillant dit Boisbrillant, quitte Kamouraska et vient s’installer Ă  Rimouski oĂč il Ă©pouse le 8 avril 1845 ObĂ©line Lavoie. AndrĂ© semble le premier de la lignĂ©e Ă  se faire appeler uniquement Brillant. Les Ă©poux s’installent vers 1851-1852, sur une terre au Bic. Ils auront 13 enfants parmi lesquels Joseph, pĂšre de Jules-A. Brillant.
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Les Brillant habitent depuis 2 ans une petite maison situĂ©e Ă  un jet de pierre de la gare Ă©rigĂ©e Ă  Assemetquagan lorsque Rose-de-Lima donne naissance, le 28 janvier 1887, Ă  un fils prĂ©nommĂ© Horace. L’annĂ©e suivante, Jules-AndrĂ© voit le jour. Trois autres garçons viendront s’ajouter Ă  la famille. Il y a d’abord des jumeaux, Jean et Edmond, nĂ©s le 15 mars 1890, puis Arthur qui naĂźt le 4 aoĂ»t 1893. Mais le travail de Joseph Brillant l’amĂšne Ă  dĂ©mĂ©nager. Peu aprĂšs la naissance des jumeaux, la famille se fixe Ă  Petit-MĂ©tis. Quelques mois plus tard, elle dĂ©mĂ©nage de nouveau, puisque le recensement de 1891 nous apprend que les Brillant habitent dorĂ©navant Saint-Octave-de-MĂ©tis.
Enfance Ă  Saint-Octave
ÉrigĂ©e canoniquement en 1855, la paroisse de Saint-Octave-de-MĂ©tis, oĂč grandit le jeune Jules-A. Brillant, n’a rien Ă  voir avec Assemetquagan. DĂ©jĂ  en 1888, Saint-Octave est un village important dont la population atteint 2 037 habitants. On retrouve sur son territoire quatre moulins Ă  scie, trois moulins Ă ...

Table des matiĂšres

  1. Jules-A. Brillant. BĂątisseur d'empires
  2. INTRODUCTION
  3. Chapitre 1 ‱ RENDEZ-VOUS AVEC LE DESTIN
  4. Chapitre 2 ‱ L’APPRENTISSAGE DU POUVOIR (1910-1919)
  5. Chapitre 3 ‱ UN FRÈRE HÉROÏQUE
  6. Chapitre 4 ‱ LE TEMPS DES FONDATIONS (1920-1929)
  7. Chapitre 5 ‱ CRISE, DOUTES ET RELANCE (1930-1939)
  8. Chapitre 6 ‱ GUERRE ET VIE PUBLIQUE (1939-1950)
  9. Chapitre 7 ‱ UN ENTREPRENEUR ENCORE VIGILANT ET ACTIF (1940-1950)
  10. Chapitre 8 ‱ VIE PRIVÉE
  11. Chapitre 9 ‱ L’APOGÉE (1950-1960)
  12. Chapitre 10 ‱ LE DÉMANTÈLEMENT DE L’EMPIRE BRILLANT (1960-1970)
  13. Chapitre 11 ‱ LES DERNIÈRES ANNÉES (1970-1973)
  14. CONCLUSION
  15. ÉPILOGUE
  16. REMERCIEMENTS
  17. BIBLIOGRAPHIE
  18. CRÉDIT