L'Histoire de Morin-Heights et des villages voisins
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L'Histoire de Morin-Heights et des villages voisins

  1. 524 pages
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  4. Disponible sur iOS et Android
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L'Histoire de Morin-Heights et des villages voisins

À propos de ce livre

Traduit de l'anglais par Geneviève RouleauLe récit extraordinaire d'une municipalité village unique des Laurentides!Les colons anglophones sont arrivés d'Argenteuil, au sud. Les francophones, pour leur part, venaient de l'est. Leur lieu de rencontre est aujourd'hui la municipalité de Morin-Heights. Tous les ingrédients -la langue, la religion et la culture- étaient réunis pour donner lieu à des conflits entre les deux peuples. Mais, plutôt que de s'affronter, ces nouveaux voisins ont livré bataille contre de denses forêts et des terres agricoles rocheuses et établi les assises d'une collectivité dynamique où règne l'harmonie.Ce livre raconte l'histoire de Morin-Heights depuis les premiers jours. L'évolution de la municipalité s'inscrit dans le contexte plus large des collectivités voisines des Pays-d'en-Haut et d'Argenteuil, du Québec et du Canada de l'époque. Les lecteurs seront ravis d'apprendre comment un petit village de l'arrière-pays, situé au coeur des Laurentides, au Québec, est devenu un microcosme de ce qu'un pays bilingue pourrait être: ni typiquement québécois ni tout à fait comme le reste du Canada. Donald Stewart détient un baccalauréat spécialisé en histoire de l'Université Carleton d'Ottawa. Il a été président de l'Asso­ciation historique de Morin-Heights et a dirigé plusieurs de ses publications. Ses ancêtres étaient des pionniers irlandais et écossais d'Argenteuil. Morin-Heights est toujours son lieu derésidence.

Foire aux questions

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Informations

Chapitre 1
Présentation de la communauté unique de Morin-Heights
Morin-Heights. Le nom de cette petite municipalité a une consonance anglo-saxonne, comme si l’endroit se trouvait en Ontario. D’ailleurs, certains Québécois préféreraient de beaucoup l’appeler Morin-en-Haut. Dans les faits, Morin-Heights est une collectivité bilingue des Laurentides, une région située au nord de Montréal. Il s’agit d’« une enclave anglophone1 », établie en 1855 dans le Québec francophone. À ses débuts, Morin-Heights était un peu comme une région sauvage ignorée tant par les collectivités francophones de Saint-Sauveur et de Sainte-Adèle que par les anglophones de Lachute. Depuis, l’endroit n’a jamais cessé de gagner en popularité et en prestige, et connaît aujourd’hui une croissance rapide.
La municipalité portait le nom officiel de Municipalité de la partie sud du canton de Morin jusqu’en 1950, quand le nom Morin-Heights a été choisi. Au XIXe siècle, il y avait quatre petits hameaux, et la partie située sur le terrain plat en bordure de la rivière à Simon portait le nom de Morin Flats jusqu’en 1911, après quoi, à la suite d’un effort de relations publiques, on lui a attribué le nom plus pittoresque de Morin-Heights.
Le nom de la municipalité tire ses origines de celui d’Augustin-Norbert Morin, un homme qui, dans les années 1850, a été premier ministre conjoint du Canada-Uni, une colonie britannique qui a réuni le Haut et le Bas-Canada en 1841, avant la Confédération en 1867. Il est aussi fondateur de la municipalité de Sainte-Adèle. Si la région qu’est devenue Morin-Heights n’avait pas été nommée en son honneur quelques années avant que le premier colon ne s’y installe, elle aurait pu porter le nom de Sealetown, de Watchorn Falls ou de Woodsville. A.-N. Morin n’a probablement jamais mis les pieds dans la petite agglomération de Morin Flats, mais il apparaît aujourd’hui que ce nom ne pouvait être mieux choisi. Ce héros oublié du XIXe siècle, un homme unique, qui a toujours cherché à établir l’harmonie, a joué un rôle de premier plan dans l’histoire du Québec, comme nous le verrons aux chapitres 6, 7 et 8.
Si Morin-Heights n’est pas le seul village du Québec où une part importante de la population est anglophone, il demeure unique de bien des façons. Depuis la première colonie, qui s’y est établie à la fin des années 1840, le respect règne entre les deux peuples fondateurs et la cohabitation harmonieuse des deux groupes linguistiques pourrait servir de modèle au reste du pays. Morin-Heights est un microcosme de ce que devrait être le Canada. Aujourd’hui, la plupart des résidents de la région parlent les deux langues officielles et les mariages mixtes ont, au fil des ans, estompé les distinctions linguistiques, de sorte qu’il est quasi impossible de déterminer quelle langue est parlée à la maison en se fondant uniquement sur le nom. Il y a cent ans, on pouvait affirmer avec certitude qu’une personne portant le nom de Belisle parlait français à la maison, et que la langue maternelle d’un Kennedy était l’anglais. Pourtant, de nos jours, à Morin-Heights, les familles voisines Vaillancourt, Laberge et Déry parlent principalement l’anglais à la maison, alors que la famille Weir vit surtout au sein de la communauté francophone. Ce phénomène n’est pas unique à Morin-Heights : le Québec a connu quelques premiers ministres francophones dont le nom était Johnson, et le député d’Argenteuil a longtemps été Claude Ryan, un nom résolument anglo-saxon pour un personnage public éminemment francophone.
Au fil des ans, la communauté isolée de cultivateurs juchés sur les collines rocheuses des Laurentides a transformé son environnement, et Morin-Heights est devenue un lieu charmant, simple et naturel, où un mélange fascinant de personnes vit près de la nature sans subir l’agitation et le bruit du village voisin, Saint-Sauveur. La plupart des résidents sont conscients de détenir le meilleur des deux mondes et le slogan du village « L’harmonie, c’est dans notre nature ! » semble tout à fait approprié.
Population de Morin-Heights depuis 1861
* Inclus St-Adolphe
Avec seulement un peu plus de 4 000 résidents permanents, Morin-Heights ne se réclame d’aucun fait d’armes qui aurait pu assurer sa renommée. Il n’y a ni site historique, ni trésor national, aucune merveille naturelle ou construite par la main de l’homme, ni de géant de la littérature. Il n’y a jamais eu de centre commercial ou d’aréna couvert, pas d’événement d’envergure nationale, de visite royale, ni de rencontre historique.
L’affiche qui, sur la route 364, indique que Morin-Heights est « la capitale du ski de fond » est en quelque sorte véridique, le village comportant un très vaste réseau de pistes de ski de fond. Par rapport aux normes mondiales, les pentes de ski alpin de Morin-Heights sont toutefois bien modestes, et le village n’a ni passé particulièrement glorieux, ni quoi que ce soit de remarquable dans son développement. Il est vrai que les produits fabriqués aujourd’hui à Morin-Heights, comme les produits alimentaires de spécialité et les mélanges d’épices du Gourmet Village, par exemple, font le tour du monde et ont donné lieu à une certaine notoriété. Les installations du studio d’enregistrement Le Studio ont fait connaître le village dans les années 1970 et 1980 et attiré des musiciens de renom. Quelque chose de mystique place l’endroit dans une catégorie à part. Les résidents qui parcourent le monde ne cessent de relater leurs rencontres avec des gens entretenant un lien avec Morin-Heights. L’autocollant omniprésent London, Paris, New York, Morin-Heights, que les résidents apposent fièrement sur leur voiture, en témoigne.
Un homme portant une hache en bandoulière est peut-être l’illustration qui définit le mieux nos premières années. Le territoire était complètement recouvert d’une dense forêt lorsque le premier colon est arrivé. De nombreux descendants des premiers bûcherons habitent toujours la région. La cohorte de colons d’origine anglaise qui se sont installés dans les dix premières années était composée des frères Seale, de George Hamilton, de Lawson Kennedy, d’Archibald Doherty, de John Reilly, de William Watchorn et de John Newton, alors que l’on comptait, parmi les familles francophones, des Groulx, des Belisle, des Forget et des Corbeil. Bien que les racines de plusieurs résidents remontent à ces premières familles, d’autres ont fait le choix conscient de venir vivre à Morin-Heights. Pour certains, ce fut un coup de foudre qui les incita à y emménager, alors que d’autres y ont séjourné les fins de semaine avant de décider de s’y établir à temps plein.
Au contraire des villages voisins qui ont vu grandir trois premiers ministres du Canada et accueilli d’autres illustres citoyens, personne de véritablement important n’est né ou n’a élu domicile à Morin-Heights. En plus d’A.-N. Morin, il y a eu John Abbott, natif de Saint-André, qui a brièvement été premier ministre, après le décès de John A. McDonald, en 1891. Sir Wilfred Laurier, premier ministre de 1896 à 1911, est né dans le village de Saint-Lin, à l’est de Saint-Jérôme.
Claude Aubry, figure importante de la littérature jeunesse, est né à Morin-Heights, en 1914. Il fait partie des très rares personnes du village qui ont connu la gloire ou la fortune. Les citoyens les plus réputés de Morin-Heights n’y sont pas nés, mais s’y sont installés. Parmi eux, on compte notamment le chanteur Robert Charlebois ; Paul Desmarais Jr, patron de Power Corp et homme d’affaires (et gendre du premier ministre Jean Chrétien) ; les artistes-peintres Helmut Gransow et Edwin Holgate, ce dernier faisant partie du célèbre Groupe des sept ; l’ingénieur de son André Perry ; la chanteuse de folk Penny Lang ; et Michael Rubbo, artiste et réalisateur originaire d’Australie. Il paraît que, pendant l’enregistrement d’un album au Studio, Cat Stevens a connu une telle transformation qu’il a abandonné sa carrière musicale et s’est converti à l’islam. Le village peut avoir ce type d’influence, sur les gens.
Aucune tendance n’a jamais trouvé ses origines à Morin-Heights. À maints égards, son développement s’est simplement effectué parallèlement à celui de Saint-Sauveur et de Sainte-Adèle. Aucune grande découverte ou innovation n’a jamais fait sa renommée. Morin-Heights se contentait de suivre, tandis que la région passait de ses racines agricoles à une économie dominée par la foresterie, le tourisme et, enfin, le développement résidentiel. Au début, Morin était une petite bourgade isolée et reculée, axée sur l’agriculture et la coupe du bois, mais l’arrivée du train, en 1896, a amené les touristes. Le ski et la popularité grandissante des chalets d’été et des résidences secondaires ont amené le village de Morin-Heights à s’ouvrir sur le monde et à devenir le lieu prospère qu’il est aujourd’hui.
Certaines personnes trouvent étrange que des anglophones continuent de vivre à Morin-Heights, alors qu’ils sont entourés de francophones. Surprendre une conversation en anglais au café du coin peut être inhabituel pour plusieurs Québécois, qui trouvent singulier et exotique le fait de visiter ou d’habiter une communauté qui présente du théâtre anglo-saxon, où se trouvent une école anglaise ainsi que quatre églises et deux différents cimetières protestants. Pourtant, la plupart des francophones semblent apprécier cette forte présence anglaise dans leur milieu et plusieurs conviennent que « la sécurité culturelle invite à l’ouverture d’esprit […] Un village anglophone […] n’est pas sans charme dans un Québec désormais assuré de la survie de sa langue et de sa culture2. »
Mais Morin-Heights n’est pas le village anglais typique,...

Table des matières

  1. L'Histoire de Morin-Heights et des villages voisins
  2. Avant-propos
  3. Chronologie des faits saillants à Morin-Heights
  4. PREMIÈRE PARTIE • Morin-Heights, le monde et la région avant 1840
  5. CHAPITRE 1 • Présentation de la communauté unique de Morin-Heights
  6. CHAPITRE 2 • Notre monde avant le XIXe siècle
  7. CHAPITRE 3 * Les colons francophones peuplent la plaine voisine de Terrebonne
  8. CHAPITRE 4 • Les immigrants anglophones s’installent dans la région inoccupée d’Argenteuil
  9. CHAPITRE 5 • Les turbulentes années 1830 s’amorcent dans la rébellion
  10. CHAPITRE 6 • La vie difficile des pionniers
  11. DEUXIÈME PARTIE • Les premiers agriculteurs s’installent dans la nature sauvage de Morin-Heights et des environs
  12. CHAPITRE 7 • Augustin-Norbert Morin : un homme qui fait la fierté de notre région
  13. CHAPITRE 8 • Naissance de la région des Pays-d’en-Haut
  14. CHAPITRE 9 • Avant 1855, le tout premier canton de Morin est beaucoup plus grand
  15. CHAPITRE 10 • Les premiers colons arrivent dans le sud du canton de Morin
  16. CHAPITRE 11 • Les premières familles du canton de Morin
  17. TROISIÈME PARTIE • Les années paisibles de Morin, alors que la région se redynamise
  18. CHAPITRE 12 • Le monde qui nous entoure dans les années 1860
  19. CHAPITRE 13 • Un autre géant : le curé Labelle contribue à l’ouverture de nouveaux territoires au nord-ouest
  20. CHAPITRE 14 • À quoi ressemblait la vie à Morin-Heights avant le chemin de fer (1870-1895)
  21. CHAPITRE 15 • L’industrialisation crée de nouveaux modes de vie dans les municipalités voisines
  22. QUATRIÈME PARTIE • L’ère des pionniers prend fin alors que le canton de Morin amorce le XXe siècle
  23. CHAPITRE 16 • Un nouveau chemin de fer place Morin sur la carte
  24. CHAPITRE 17 • La scierie de Seale devient le plus important employeur de la municipalité
  25. CHAPITRE 18 • Le début du tourisme donne une nouvelle vie à Morin-Heights
  26. CHAPITRE 19 • Le monde qui nous entoure dans les premières décennies du XXe siècle
  27. CHAPITRE 20 • La vie à Morin dans la première partie du XXe siècle
  28. CHAPITRE 21 • Points centraux de la vie à Morin
  29. CHAPITRE 22 • La vie à la ferme, pendant que le monde se modernise
  30. CINQUIÈME PARTIE • L’apogée de Morin-Heights : l’âge d’or du tourisme dans les années 1920, 1930 et 1940
  31. CHAPITRE 23 • Au cours des années 1920, 1930 et 1940, les changements qui se produisent dans le reste du monde touchent aussi Morin-Heights
  32. CHAPITRE 24 • L’industrie du ski est la force dominante dans plusieurs municipalités avoisinantes
  33. CHAPITRE 25 • Le ski et le tourisme font de Morin-Heights un village festif
  34. CHAPITRE 26 • Préoccupations municipales dans les années 1920, 1930 et 1940
  35. CHAPITRE 27 • La vie quotidienne à Morin-Heights entre 1920 et 1940
  36. SIXIÈME PARTIE • De changements : la deuxième moitié du xxe siècle
  37. CHAPITRE 28 • Des forces extérieures contribuent à façonner la société locale
  38. CHAPITRE 29 • Municipalités voisines : de 1945 à 1995
  39. CHAPITRE 30 • L’administration municipale commence à s’attaquer sérieusement à des enjeux importants
  40. CHAPITRE 31 • De nouveaux organismes et les églises jouent un rôle important
  41. CHAPITRE 32 • Moteurs de croissance
  42. CHAPITRE 33 • Des préoccupations sociales et de nouveaux arrivants transforment Morin-Heights
  43. CHAPITRE 34 • La vie quotidienne à Morin-Heights, des années 1950 à 1980
  44. SEPTIÈME PARTIE • Depuis 1990, les années du millénaire entraînent une rapide croissance
  45. CHAPITRE 35 • Le parcours remarquable de Morin-Heights se poursuit après 1990
  46. CHAPITRE 36 • Un monde en croissance
  47. CHAPITRE 37 • Le XXIe siècle dans le village
  48. CHAPITRE 38 • Vers l’avenir
  49. HUITIÈME PARTIE • Annexes
  50. Populations selon les recensements du Canada
  51. Maires de Morin-Heights
  52. Secrétaires-trésoriers
  53. Ministres et prêtres des églises locales
  54. Maîtres de poste
  55. Lectures suggérées
  56. À propos de l’auteur
  57. Crédit