Cellule de déradicalisation
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Cellule de déradicalisation

Chronique d'une désillusion

  1. 256 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Cellule de déradicalisation

Chronique d'une désillusion

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Informations

Année
2016
ISBN de l'eBook
9782347016050

Décembre 2014

1er décembre : Le Figaro

Nous recevons une équipe du journal Le Figaro : le journaliste Christophe Cornevin et le photographe François Bouchon. Celui-ci souhaite prendre Sonia en photo. Elle refuse tout d’abord car « à partir du moment où l’on fait de la prévention, nous marchons sur les plates-bandes et cassons le business des prédicateurs. En tant qu’adversaires désignés et cible potentielle, nous devons vivre cachés ». Pour la convaincre, le photographe lui explique que son identité est mentionnée dans les articles relatifs à la structure et qu’il suffit de taper son nom sur Internet pour voir apparaître des photos d’elle. D’où l’inutile précaution de prendre des photos à couvert. Sonia finit par accepter et elle ne fait pas les choses à moitié ! Une photo en pleine page en plein cœur de notre QG… La cuisine ! En découvrant la photographie, je pense aux propriétaires de l’appartement qui auront peut-être reconnu leur cuisine équipée fuchsia dans les pages sociétés du Figaro pour illustrer un article intitulé « Candidats au djihad » : Reportage dans une cellule de ­désendoctrinement. Le terme « ­terrorisme » apparaît même en gras majuscule au début de l’article. Les fins observateurs auront remarqué la présence d’un verre et d’une bouteille de vin rouge en arrière-plan de la photographie. Cette présence n’est pas anodine puisqu’elle sert à démontrer que nous ne sommes pas une structure communautaire… La juxtaposition de la photo du Figaro prise sous les spots lumineux de la cuisine avec la photo sombre du Parisien où Sonia est emmitouflée de dos dans sa doudoune est assez cocasse ! Seules deux semaines séparent pourtant ces deux clichés !
Je n’ai pas participé à cette entrevue, contrairement à Geneviève qui s’est rendue à la structure à cette occasion. La phrase de l’article est équivoque : « Sonia […] s’apprête à recevoir une mère de famille pour un dîner improvisé ». Ou plutôt une interview improvisée… Le témoignage de Geneviève fait effectivement l’objet d’un bon encart. Elle répond toujours volontiers aux sollicitations des journalistes (surtout depuis que ses relations avec Gregory se sont apaisées), mais c’est quand même le quatrième média à qui elle raconte son histoire en l’espace d’un mois. Je suppose que cette vieille dame a tout de même autre chose à faire le soir en sortant du travail que de se déplacer pour se faire interviewer. Sonia devrait la préserver mais j’ai l’impression, au contraire, qu’elle fait tout pour l’exposer…
À la lecture de l’article (Le Figaro, 01/12/2014), je regrette de voir que Sonia conserve cette fâcheuse manie d’embellir la réalité auprès des médias. Au-delà du gonflage rituel des chiffres au sujet du nombre de familles suivies ou sur le nombre de personnes travaillant dans la structure (que je comprends car il faut garder une certaine cohérence dans le bidouillage), je découvre dans notre équipe l’existence d’un « criminologue-victimologue » et d’un « psychologue susceptible de diagnostiquer une tendance schizophrène ou paranoïaque ». Ils doivent bien se cacher dans la structure car je n’ai pas encore eu la chance de les rencontrer ! Par ailleurs, le délire ­concernant Grégory se poursuit. Selon Sonia, nous aurions passé « 58 heures de travail non-stop sur un sortant de prison pour le convaincre qu’il était en proie à des paroles propagandistes, lui proposer un nouveau projet de vie et le sortir de la spirale radicale ». En résumé, nous serions restés plus de deux jours dans la structure en tête à tête avec lui afin de le raisonner et de le remettre sur le droit chemin ! Plus c’est gros plus ça passe… Mais une phrase m’interpelle encore davantage : « Il arrive que l’on envoie plus de 60 notes pour décrire en temps réel l’évolution de certains jeunes ». Les notes, je sais de quoi je parle puisque c’est moi qui en suis chargé et je peux dire que je n’en ai jamais rédigé autant pour un cas, loin de là !
En annexe de cet article, je découvre un encart sur les autres structures du dispositif relatif au numéro vert « anti-djihad » : un centre psychiatrique parisien qui souhaite garder son anonymat (mais dont Pierre N’Gahane a malencontreusement cité le nom deux semaines auparavant dans les colonnes de Libération : le centre Georges Devereux) et l’Association pour la Défense des Familles et de l’Individu (ADFI 75) victime des sectes. Nous ne connaissons pas encore ces personnes mais nous n’allons pas tarder à rencontrer tout ce joli petit monde…
*
* *
Un mois après la prise de possession de nos locaux, je dresse un premier bilan de notre action. Je ne peux m’empêcher de penser que notre structure détient une mission de communication indéniable. Pour le moment, nous avons reçu deux familles pour cinq organes de presse, un score sans appel. Ce qui me dérange surtout à travers ces interviews censées faire la promotion du numéro vert « anti-djihad », c’est que ce numéro n’est même pas cité dans la plupart des papiers !
Par ailleurs, je suis agacé par les chiffres erronés que Sonia avance systématiquement. Pour prendre l’exemple de Gregory, je considère que le fait de dire que nous travaillons sur son cas « presque H24 » dont « 58 heures de travail non-stop » avec à la clé « 60 notes rédigées » contribue à construire l’image d’un personnage ultra-dangereux et cette exagération peut amener à susciter un sentiment de peur chez le lecteur ! La préfecture de police de Paris et le ministère de l’Intérieur qui supervisent cette communication savent pertinemment que ces données sont faussées mais cela ne paraît pas leur déplaire au regard de leur non-réaction. En effet, cela permet de montrer que ce dispositif est bien ficelé et qu’il sert à surveiller des personnes représentant potentiellement un véritable danger pour la société.
Je reste néanmoins motivé car, en parallèle, un véritable travail est tout de même effectué auprès de nos quelques familles qui se sentent épaulées et qui entrevoient pour la plupart une amélioration dans leur situation. Je tente de me rassurer au niveau de la communication en me disant que la venue des journalistes va s’atténuer et s’espacer avec le temps… Pas exactement !

4 décembre : La soirée de l’ambassadeur

Nous adressons une invitation au préfet N’Gahane et à Élise Bas dans le cadre d’une soirée destinée à leur faire rencontrer notre équipe mais également les familles. Je trouve particulièrement intéressant de confronter les extrémités de ce dispositif : ceux qui pilotent tout en haut avec ceux qui en bénéficient tout en bas. Pas de journaliste au programme ce soir-là, ça fait du bien ! En envoyant notre invitation à Monsieur le Préfet, nous tentons de le sensibiliser au sujet de nos subventions de l’année 2015… Faute de pouvoir convaincre d’autres ministères de participer à ce projet, nous espérons qu’un abondement s’effectuera rapidement afin de pouvoir assurer la continuité de notre action. Il ne nous répondit pas sur ce point mais nous comptons bien profiter de sa venue pour lui en glisser un petit mot…
À l’occasion de cette soirée, Sonia décide de faire venir Karim, notre médiateur référent. C’est une sorte de challenge de le présenter à Pierre N’Gahane après sa désapprobation au sujet de l’article du Point et ses réprimandes qui visaient justement le rôle religieux des médiateurs ! Nous pensons que le préfet arrivera avec un certain retard en raison de son emploi du temps chargé mais il est le premier arrivé. À l’heure pétante ! Il profite de son avance pour visiter l’appartement et nous déclare que nous sommes vraiment bien installés ! Il décrit l’appartement comme s’il s’agissait d’un loft situé sur l’Avenue Montaigne… C’est sa manière de nous faire comprendre que nous lui sommes redevables. Élise Bas (de la préfecture de police) arrive ensuite en compagnie d’un invité de dernière minute : Frédéric Lallier, le directeur adjoint du bureau des cultes du ministère de l’Intérieur. Nous avons également convié un membre de l’Union des Associations Musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93) dans l’optique d’une future coopération. La mère de Sonia est venue prêter main-forte aux fourneaux pour préparer toutes sortes de mets méditerranéens… Autant dire que personne n’est ressorti d’ici avec la faim au ventre ! En guise de boissons, les bouteilles de coca et de jus de fruits côtoient les bouteilles de vin. Nous avons également convié Aude-Marie et Geneviève qui représentent les deux « familles » dont les enfants sont les plus radicalisés (3e degré sur une échelle de 4) et qui nécessitent de notre part l’accompagnement le plus soutenu. Nous avons fait en sorte de faire venir les familles un peu plus tard de sorte que notre équipe puisse d’abord s’entretenir seule avec les institutionnels. Nous expliquons tour à tour notre rôle dans la structure. Comme d’habitude, Sonia a demandé à Carole de ne pas mentionner son statut de stagiaire. Quant au médiateur, elle lui a vivement recommandé de laisser son kamis au placard et de revêtir une tenue vestimentaire civile. Il a suivi ces instructions en venant en jean-gilet mais il n’a pas coupé sa longue barbe. Quand vient son tour de prendre la parole (pour expliquer notamment l’action qu’il entreprend actuellement auprès de Joseph via Facebook), j’observe le catholique Pierre N’Gahane du coin de l’œil et je le sens un peu à l’étroit dans son costume trois pièces. Lorsque Karim raconte que les jeunes radicalisés dont il est chargé de s’approcher ne se méfient pas de lui et s’ouvrent au dialogue en raison de son aspect religieux qui représente un gage de confiance pour eux, Pierre N’Gahane tente un trait d’humour : « En fait, ils pensent que c’est vous qui allez leur amener les cartouches ! » tout en mimant un fusil d’assaut avec ses mains… Silence pesant autour de la table. Heureusement, la sonnerie retentit grâce à l’arrivée d’Aude-Marie. Elle fait son apparition dans le salon et semble surprise par la présence de tout ce monde. Sonia l’invite à s’asseoir en lui servant à boire puis elle lui propose de raconter son histoire. La mère est déstabilisée par autant d’attention mais elle parvient à raconter son parcours chaotique devant une assistance mutique. Geneviève arriva en retard car elle sortait une fois encore de son travail et ne pouvait se libérer plus tôt. L’occasion pour moi de ­rencontrer pour la première fois cette vieille dame courageuse et rigolote ! Avec Sonia, elles ont conservé l’habitude de déjeuner à l’extérieur chaque début de semaine et de ce fait, elle ne vient à la structure qu’à titre exceptionnel. Je me présente à elle en lui disant que j’ai beaucoup entendu parler d’elle et que je suis très heureux de faire sa connaissance. Je lui explique mon rôle de rédacteur au sein de la structure en lui indiquant que je connais bien les mésaventures de son fils. Juste avant l’arrivée de Geneviève, le préfet était sur le point de partir après deux heures de présence mais il fait en sorte de rester un quart d’heure supplémentaire afin de l’écouter raconter son récit. Assise à côté de Pierre N’Gahane, Geneviève narre son histoire avec davantage de légèreté qu’Aude-Marie car elle estime que son fils est sur la voie de la déradicalisation. Sonia explique alors que notre accompagnement ne va pas s’interrompre pour autant : Maintenant que son fils est apte à se réintégrer à la société, nous allons devoir désormais nous pencher sur cette réinsertion. Le préfet enchaîne puis déclare qu’il est navré mais qu’il doit vraiment nous quitter.
Sonia le raccompagne en bas de l’immeuble jusqu’à la voiture de son chauffeur. Elle en profite pour le relancer au sujet des subventions 2015, ce à quoi il lui répond un laconique :
« Ne vous inquiétez pas ! ».
Élise Bas et Frédéric Lallier, très ouverts et disponibles durant toute la soirée, lui emboîtent le pas.
La soirée ne se termine pas trop tard, c’est pourquoi j’invite Carole à boire un verre une fois de retour à Paris. Nous parlons essentiellement de travail dans le cadre de la structure et j’ai envie d’apprendre à mieux la connaître. Elle me plaît de plus en plus. Installés en terrasse chauffée, nous abordons des sujets inédits comme nos situations familiales et sentimentales. Je découvre ainsi qu’elle possède (elle aussi) une vie particulièrement mouvementée. La soirée se ponctue sur une bise appuyée. Il va falloir persévérer…

5 décembre : La grande réunion préfectorale

Le lendemain matin, nous avons rendez-vous à la préfecture de police dans le cadre d’une grande réunion sur le thème de la « Prévention de la Radicalisation ». Il s’agit de la dernière entrevue présidée par Élise Bas puisqu’elle va rejoindre le département de la Moselle où un poste de sous-préfète l’attend. C’est pourquoi elle a tenu à visiter notre structure juste avant son départ. Elle nous accueille à l’entrée de la salle de réunion avec de tout petits yeux emplis de sommeil : « On ne se quitte plus ! » nous dit-elle en nous serrant la main. De nombreuses personnes sont présentes à cette réunion, notamment les membres des autres organismes qui reçoivent des fiches émanant du numéro vert « anti-djihad ». La rencontre avec les dirigeants de l’ADFI 75 (Association pour la Défense des Familles et de l’Individu) se déroule dans les couloirs de la préfecture de manière plutôt abrupte : « Ah mais vous, on vous connaît, on vous a vue dans le Figaro, vous êtes la star… » lance jalousement l’homme à Sonia, lui dont le nom était noyé dans un encart en bas de page quand la photo de Sonia et l’article sur notre structure trônaient en double page. Nous faisons également la connaissance de deux psychiatres du centre Georges Devereux. Assis en face de nous, je découvre un petit homme à lunettes et aux cheveux blancs à l’allure de Woody Allen ainsi qu’une grande blonde filiforme aux faux airs de Cate Blanchett. Cela me fait alors penser que je n’ai pas encore vu le film Blue Jasmine ! Un premier tour de table est effectué pour permettre à tout le monde de se présenter et d’identifier les ­interlocuteurs. Il y a toutes sortes de fonctionnaires en provenance de mairies, de ministères, de préfectures départementales/régionales… La parole est d’abord donnée aux institutionnels puis est laissée à nous autres les structures afin de recueillir nos impressions générales. Woody Allen s’empresse de prendre la parole et demande à Élise Bas pourquoi leur centre reçoit essentiellement « des cas relevant de la psychiatrie »… Ce monsieur est-il au courant qu’il travaille dans un centre psychiatrique ? Face à l’étonnement d’une assistance ébahie, le psychiatre justifie la portée de sa question en raison de sa lassitude à toujours recevoir les mêmes profils. Désormais, il souhaiterait « varier les plaisirs » ! Lorsque vient le tour des dirigeants de l’ADFI 75, ils avouent qu’ils connaissent des difficultés dans la gestion des jeunes embrigadés, surtout au niveau de la partie religieuse. Peut-être parce qu’une religion a un mode de fonctionnement différent d’une secte, non ? Ils indiquent qu’ils faisaient appel à des imams pour les épauler dans le désembrigadement mais que ce procédé n’a pas les effets escomptés. Nous ne sommes pas étonnés puisque dans notre projet, nous concédons l’utilité des imams modérés à venir en appui d’un processus de déradicalisation mais certainement pas au commencement. Ces personnes à l’âge souvent avancé sont détentrices d’une certaine autorité consensuelle et les jeunes endoctrinés peuvent ainsi se braquer en les assimilant à leurs propres parents « mécréants ». L’intervention de jeunes religieux à l’allure inoffensive et au discours non moralisateur nous semble plus appropriée pour entamer ce type de processus. C’est à notre tour de prendre la parole et Sonia mène la cadence. Elle m’impressionne car elle sait parler aux institutions avec un langage technique tout en mettant en avant son expérience du terrain dans les quartiers qui lui donne de la crédibilité. À côté, les autres structures d’accueil me paraissent être en déphasage total avec les enjeux du désembrigadement religieux. Je tente parfois d’intervenir mais je vois bien que tout le monde se demande ce qu’un jeune comme moi est venu foutre ici. Mais peu à peu, je gagne en assurance et lors de l’une de mes interventions, je ne peux m’empêcher de glisser que « le préfet N’Gahane nous a fait l’honneur de sa visite hier soir en présence de Madame Élise Bas », ce qui finit de faire enrager le président de l’ADFI 75.
En marge de la réunion, nous faisons la connaissance du commandant de police, Franck Carabin, qui dirige l’Équipe mobile académique de sécurité (EMAS). Il a écouté notre intervention et il se montre intéressé par le profil de notre structure car il est actuellement à la recherche de partenaires pour agir auprès des milieux scolaires. Voilà peut-être notre seconde collaboration min...

Table des matières

  1. Couverture
  2. 4e de couverture
  3. Titre
  4. Copyright
  5. Sommaire
  6. Dédicace
  7. Citations
  8. Avant-propos
  9. Avril 2014 – La rencontre
  10. Mai 2014 – Élaboration du projet
  11. Juin 2014 – Proposition du projet
  12. Juillet-août 2014 – Un été pour débuter
  13. Septembre 2014 – Amplification de l’action
  14. Octobre 2014
  15. Novembre 2014
  16. Décembre 2014
  17. Janvier 2015
  18. Février 2015
  19. Mars 2015
  20. Avril 2015
  21. Mai 2015
  22. Juin 2015 – Alerter les autorités
  23. Juillet 2015 – Le temps de l’enquête
  24. Août 2015 – Le dénouement
  25. Septembre 2015 – À la rentrée, on oublie le passé !
  26. Octobre 2015 – Tourner la page
  27. Novembre 2015 – Instrumentalisation de l’horreur
  28. 2014-2016 – La Prévention de la Radicalisation en questions
  29. Épilogue
  30. Remerciements