
- 288 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
À propos de ce livre
Nadia Sweeny, arrière-petite-fille Diamant-Berger, a recoupé lettres, carnets, télégrammes, discours officiels et coupures de journaux afin de retracer le destin de cette grande famille d'intellectuels juifs, intimement lié à l'histoire d'u pays, d'une époque, d'un combat. Un éclairage croisé sur une page méconnue de la Seconde Guerre mondiale: la résistance française à l'étranger.
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Sujet
Sciences socialesSujet
Sociologie1940
LA DRÔLE DE GUERRE,
LA DÉBÂCLE ET L’EXODE
La crise économique de 1929 a précipité les victoires électorales successives du Parti National Socialiste des travailleurs allemands (NSDAP). Adolf Hitler est nommé chancelier le 30 janvier 1933. Depuis, la situation n’a cessé de s’envenimer. Il sort l’Allemagne de la Société des Nations, remilitarise son pays et rend, en 1935, le service militaire obligatoire, violant le traité de Versailles qui mettait fin à la Première Guerre mondiale.
Le pacte germano-soviétique, traité de non-agression, signé le 23 août 1939, permet à l’Allemagne nazie d’envahir la Pologne et de la partager avec l’URSS. La France, en vertu de son alliance avec Varsovie, entre en guerre le 3 septembre 1939 aux côtés de l’Angleterre contre l’Allemagne nazie. Derrière la ligne Maginot, la « drôle de guerre » dure plusieurs mois et les soldats attendent. Quelques escarmouches par ci, par là, mais la « guerre éclair » que les Allemands ont réalisée en Pologne n’a pas encore ravagé la France.
Le maréchal des logis Roland de Knÿff, né le 12 février 1916 à Paris, mobilisé en septembre 1939 au 3e régiment d’artillerie de montagne, escadron de Roys SP 115, écrit du front à Ginette Diamant-Berger, qu’il a connue à l’école Sainte-Barbe à Paris.
Quelque part en France,
Le 8 janvier 1940.
Le 8 janvier 1940.
C’est à une statue de boue que l’on a remis votre lettre. Quelques heures de mission parmi des champs inondés vous transforment curieusement l’aspect d’un homme. J’ai donc saisi de mes doigts terreux ce papier bleu, et ma joie fut grande d’y lire votre nom.
Je vous suis, chère amie, bien reconnaissant. De ne pas m’en vouloir de mon manque d’exactitude aux rendez-vous d’abord. Et de m’avoir cru accidenté, ensuite. Cela prouve que votre esprit ne s’est pas arrêté à l’idée du vulgaire lapin. Pardonnez au militaire cette expression. J’éprouve de plus en plus de mal à m’exprimer en bon François – cinq mois de guerre influent fâcheusement sur le langage. Pour nous, il n’est plus de vin, de lettres ou de femmes, nous disons bafouilles, jutu, momignardes. Si par malchance, je laisse à ma plume trop de liberté, ne manquez point de me le dire.
Voici que j’ai retrouvé la camarade d’autrefois. J’admire une fois de plus les détours de la vie. Un jour, nous nous perdons de vue. Un jour, tout aussi naturellement, nous sommes remis en présence. Ne trouvez-vous pas cela étonnant ? Pourquoi j’y vois mieux qu’une simple coïncidence ?
Vous me demandez de vous conter ce que je fais, ce que je pense.
Chère amie, je fais la guerre – et je pense que c’est une bien triste chose. Je lis aussi Byron – et y trouve une certaine exaltation. Je m’en tiens là pour le moment. Ma tête est farcie d’idées, de vues, de pensées. Mais elles ne se portent que sur l’avenir, et deviennent, de ce fait, fort problématiques. Je possède aussi un certain nombre de considérations assez bien établies, sur la vie, ses vanités, ses laideurs. Mes opinions sur les hommes et les femmes sont assez arrêtées – et je ne vous cacherai point leur pessimisme. Je termine là. Puisse cette lettre avoir une prompte réponse. Je trouve beaucoup de joie à ce renouveau de camaraderie.
Chère amie, je vous quitte.
Je suis tout à vous.
Roland
Quelque part en France,
Le 15-16 février 1940.
Le 15-16 février 1940.
Quelle surprise de recevoir une si grande lettre ! Plus qu’une surprise, une joie ! Ainsi, vous m’avez écrit de votre lit, bercée par la TSF1 ? J’imagine assez bien la scène, car j’ai eu autrefois l’occasion de voir votre chambre… Elle était toute petite, meublée d’un divan, d’une table et d’une chaise. Une vraie chambre d’ascète, mais je ne vous crois guère ascétique.
J’aime aussi la vie, mais pas pour ce qu’elle est : pour ce que je veux en faire. Je constate d’après ce que vous me dites, entre le Paris-Mondial2 et le studio, comment avez-vous eu le temps de penser à ce Roland lointain et presque inconnu ? Je vous en suis d’autant plus reconnaissant. J’espère que cette correspondance naissante va se poursuivre. Avant de vous quitter, je veux vous dire merci pour la gentille idée au sujet des colis. J’ai fait part de votre offre à mon capitaine, et je joins à cette lettre une liste de noms. Les gens dont il s’agit sont vraiment de pauvres gens, pour qui un colis prendra l’aspect d’un don du ciel.
Merci encore, chère Ginette, au nom des copains.
Écrivez-moi vite, vous me ferez plaisir. Roland
Quelque part en France,
Le 19 février 1940.
Le 19 février 1940.
M’en voulez-vous de vous écrire tant ? J’espère que non. Je me sens tellement accablé… Le temps est horrible… J’ai une chanson dans la tête, et je n’arrive pas à m’en débarrasser. Je suppose que vous la connaissez ?
Don’t know why
There’s no sun up in the sky
Stormy weather
Since my man and I, ain’t together
Keeps raining all of the time.3
There’s no sun up in the sky
Stormy weather
Since my man and I, ain’t together
Keeps raining all of the time.3
Et comme le dirait un certain poète : « Il pleut dans mon cœur, il pleut sur la route. » Quelles sensations… être ici, si loin de tous ceux qui me sont chers. Balles, bombes, revolvers ne sont rien. La séparation supplante toutes les autres sensations. Et ce combat est pire que tous les autres. Parfois, les circonstances sont favorables, et on arrive à vivre la guerre facilement. Mais aujourd’hui, j’ai besoin de tellement d’aide que je ne sais pas qui pourrait me délivrer. Mais. Demain peut-être, le soleil brillera. Et je sourirai. Ne pensez pas que je sois un esprit simple et changeant. Mais la guerre est une chose terrible. Au revoir.
Écrivez-moi vite,
Roland
Quelque part en France,
Le 23 février 1940.
Le 23 février 1940.
Je vous dois trois grands mercis. Pour les journaux, votre lettre et la photographie. Je vous y ai trouvée beaucoup plus changée que lorsque je vous avais vue à Paris. Je l’ai trouvée charmante. Vous me direz que celle que je vous envoie n’est guère belle, sans doute. Mais c’est tout ce que je peux faire pour le moment. Mais bientôt, j’aurai le plaisir de me montrer à vous plus directement : en chair et en os ! Dans un mois environ, je serai de nouveau à Paris pour ma seconde permission. J’aurai donc, vers le 20 mars, l’honneur et le plaisir de réparer mon manque de chance de janvier dernier. J’espère que nous pourrons passer quelques heures agréables à parler, ou à toute autre occupation de votre goût.
Merci d’avoir communiqué ma liste au Comité des Dons. Je vous dirai si les paquets ont bien été envoyés. Quelle joie pour les gars quand ils les recevront… Ce sera pour eux une lumière dans leur pénombre. Car la vie n’est guère avenante dans nos régions.
Voyez comme je suis devenu soûlard : je viens d’interrompre cette lettre pour boire un quart de rouge et bourrer une pipe. Je regrette que ce papier ne soit pas une plaque sensible – vous y verriez imprimée la chambre d’où je vous écris. Laissez-moi vous la décrire. Imaginez une chambre de quatre mètres sur cinq, meublée d’un lit et d’une armoire, d’une table et de deux chaises. Nous vivons à six là-dedans et y couchons. Le lit a deux places. Les quatre autres se serrent sur une paillasse. Cette nuit, tandis que vous dormiez comme un ange, dans un lit, je me frottais l’échine contre les genoux d’un copain – mais ne me plaignez pas. Je dors comme un plomb.
Ainsi donc, tandis que je vous écris, assis par terre et appuyé sur mes genoux, quatre gars près de moi jouent aux cartes, le cinquième fait des romans d’amour à sa dulcinée, à plat ventre sur la paillasse. Un fouillis invraisemblable nous entoure : bouteilles, chaussures, livres, manteaux, boîtes de conserve, revolvers, casques, fusils, valises, sacs, cantines, peaux de moutons… Et nous vivons dans ce tohu-bohu, philosophes et inaccessibles à la moindre velléité de nettoyage. À quoi bon ? Il nous faut très exactement deux minutes et demi pour transformer l’ordre le plus rigoureux en un effroyable mélange d’équipements, si bien mêlés que seuls nous arrivons à nous y reconnaître.
Mais que diable vais-je vous conter là ? J’aimerais que, dans votre prochaine lettre, vous me parliez de la petite Ginette d’autrefois et de ce qu’elle est devenue.
Je vous quitte, répondez-moi vite.
Vous savez que j’ai grande joie à bavarder avec vous.
Roland
Quelque part en France,
Le 4 mars 1940.
Le 4 mars 1940.
Cette lettre sera sans doute mal écrite. Excusez-m’en, comme du crayon d’ailleurs. La raison ? Je suis couché et je n’ai plus d’encre. Lorsque vous m’écrivez, Ginette, c’est le plus souvent de votre lit, n’est-ce pas ? Je peux m’imaginer la scène. Mais pouvez-vous, d’où vous êtes, recréer un Roland-en-guerre, griffonnant un très quelconque papier quadrillé, à plat ventre sur une paillasse ? Laissez-moi vous « me » décrire – cela doit être, je crois, suffisamment curieux.
Et d’abord, le cadre : une ville de quelques milliers d’habitants (nous avons changé de cantonnement avant-hier). À trois cents mètres de la frontière de certaine grande duchesse, usines Aciéries, minerais. Dans la ville, une maison à très vieille poile et jeunes ruines. Dans cette maison, une petite chambre. Papier gris à grosses fleurs rouges. Plancher net. Au plafond, une ampoule tendue de soie noire et encapuchonnée d’un énorme abat-jour. Lumière diffuse jetant des ombres pâlottes sur mon bloc. Sur le parquet, deux paillasses. L’une occupée par mon copain qui dort. L’autre par votre serviteur.
Sur ladite paillasse, un guerrier en tenue de petit coucher. Soit : une chemise (la même de jour et de nuit, bien entendu : c’est la guerre !), un pull-over, une culotte de pyjama. Là-dedans un quelconque corps humain, allongé sur le ventre, appuyé sur le coude. Puis, au bout, une tête. Hirsute et, je l’avoue à ma honte, indescriptible. Puis une main, courant d’un bout de cette ligne à l’autre – rapide. Le corps, depuis la taille jusqu’aux pieds, engoncé dans un sac de couchage et recouvert d’un manteau et de la canadienne du Colisée ! Mon oreiller ? Ô misère du militaire : ma culotte ! Oui, Ginette, pouvez-vous imaginer cela ? Comparez-vous et moi couchés… Diable, j’ai soudain l’impression d’être séparé de ce monde où vous vivez et qui, il y a sept mois, était encore le mien, par un fossé diantrement profond ! Mais où vais-je ? Je suis à trois cents kilomètres de chez moi ! Me voyez-vous ? Je l’espère !
Je vais vous dire un de mes désirs dans cette vie : me prouver à moi-même que la vie n’est pas rien. Et un autre : aimer. Mais oui, aimer. De toutes les manières, de toutes les façons et, j’espère, jusqu’à mon dernier jour, en adaptant, bien entendu. Pourtant, j’ai parfois du mal à aimer la vie. Pour le moment, par exemple, où, au fond, mon existence est peut-être déjà tranchée. Eh bien, je vous l’ai dit déjà, mourir n’est rien, mais mourir en emportant avec soi des rêves inaccomplis est terrible. La guerre, peut-être, me donnera cette ultime déception. Je dis la guerre, en songeant à ce que la guéguerre d’aujourd’hui peut devenir. Car ne vous y trompez pas : vous qui me dites que cette guerre devient une chose banale et qu’on s’y installe comme dans du définitif : un jour viendra, je prie pour que mes paroles ne se réalisent point, où des milliers de gens se trouveront jetés hors de ce banal, de ce définitif, par un sursaut terrible, affreux, impitoyable. Et ce jour sera celui où l’on verra soudain ces milliers de gens en deuil – car le banal, le train-train, se sera brusquement transformé en une convulsion meurtrière, et bien de pauvre gars y auront laissé la vie.
Don’t think this war will never change.
You might have a terrible disillusion.
You might have a terrible disillusion.
Et je vais clore cette lettre…
Ginette, je me sens tout à coup très troublé. Les dernières lignes de votre lettre que j’ai là, sous les yeux, sont trop mystérieuses pour tout dire. Je puis y comprendre trop de choses différentes. Vous vous êtes couchée avant de lire ma lettre. Plutôt, vous n’avez voulu la lire qu’une fois couchée. Pourquoi, Ginette ? Pour que je vous tienne mieux compagnie ? Pour. Pour. Je ne puis dire ce que je pense, Ginette.
You say : “I haven’t got the courage enough to tell it to you tonight.” But now, you must have the courage. Think of it. You’ve got to tell me and I am waiting.
Good night dear, will you tell me ? Roland
Quelque part en France,
Le 10 mars 1940.
Le 10 mars 1940.
Je viens de recevoir votre lettre et j’en étais certain. Savez-vous que maintenant je les attends, et si je ne l’avais pas reçue, comme j’en aurais été malheureux ? Et pour commencer, voici que je ne sais plus comment vous appeler. Mes mots ont besoin, pour exprimer ce que je pense, d’être sûrs. Je ne voudrais pour rien au monde faire fausse route. Je m’en tiendrai donc au « Dear » que j’ai osé, et auquel vous avez consenti. Pourtant… je désire vous dire beaucoup plus. Vous souvenez-vous de ce que je vous écrivais dernièrement ? Il suffit qu’une tête soit appuyée sur une épaule. Ne souriez pas : je voudrais, pour l’heure, avoir votre tête au creux de mon épaule, car alors, je pourrais sans vous regarder vous dire ce que je veux vous dire. Il me semble soudain franchir un fossé. Vais-je tomber, ou me tendez-vous la main pour m’aider à vous rejoindre ?
Ginette, Dear, je sais une chose : quand je vous verrai, je voulais dire, quand nous nous verrons, mais je m’avance peut-être beaucoup, je n’aurai pas besoin de parler. Je suis certain que je lirai la réponse à tout ce que je veux vous dire dans vos yeux. Et alors, tout sera simple et sans le moindre doute. Maintenant, je réponds à la dernière partie de votre lettre. Mon Dieu, que je voudrais être certain de pouvoir vous parler sans crainte. Mais je ne suis pas encore sûr. Il me faudrait le poids de votre épaule sur la mienne et vos doigts dans ma main. Il me faudrait tout cela, et alors, je pourrais parler. Ginette, petite Ginette, s’il vous plaît, dites-moi : tout ceci a-t-il un sens ? Peut-être allez-vous rire ou hausser les épaules, mais dites-moi ce que v...
Table des matières
- Couverture
- 4e de couverture
- Titre
- Copyright
- Dédicace
- Introduction
- 1940 LA DRÔLE DE GUERRE, LA DÉBÂCLE ET L’EXODE
- 1941 L’ALLEMAGNE ATTAQUE L’URSS, CRÉANT AINSI LE FRONT DE L’EST. PARTOUT, DES MOUVEMENTS DE RÉSISTANCE S’ORGANISENT.
- 1942 SUITE À L’ATTAQUE JAPONAISE DE LA BASE NAVALE AMÉRICAINE DE PEARL HARBOR, LE 6 DÉCEMBRE 1941, les ÉTATS-UNIS ENTRENT EN GUERRE AU CÔTÉ DES ALLIÉS. LA FRANCE LIBRE MENÉE PAR DE GAULLE A TOUJOURS DU MAL À SE FAIRE RECONNAÎTRE EN TANT QUE SEULE ET UNIQUE REPRÉSENTANTE DE LA FRANCE FACE AU POUVOIR VICHYSTE.LA GUERRE EST MONDIALE, ELLE EST AUSSI FRANCO-FRANÇAISE.
- 1943 LES ALLIÉS ONT DÉBARQUÉ SUR LES CÔTES D’AFRIQUE DU NORD EN NOVEMBRE 1942. EN REPRÉSAILLES, LE RÉGIME NAZI OCCUPE L’ENSEMBLE DE LA FRANCE ET ENTAME SA « SOLUTION FINALE » POUR VENIR À BOUT DU « PROBLÈME JUIF ». DE LEUR CÔTÉ, LES ALLIÉS S’ORGANISENT ET SE RAPPROCHENT. LA PROPAGANDE FONCTIONNE ET LA LUTTE ENTRE FRANÇAIS LIBRES ET VICHYSTES EST À SON PAROXYSME.
- 1944 LE DÉBARQUEMENT DES ALLIÉS EST INÉVITABLE. L’ESPOIR RENAÎT ; AVEC LUI, LES ULTIMES SACRIFICES.
- 1945 LA GUERRE SE TERMINE ET L’IDÉE DU RETOUR EST DANS TOUS LES ESPRITS. CHARLES FRANCIS SWEENY, ÉPOUX DE GINETTE DIAMANT-BERGER, TENTE D’ORGANISER UN RETOUR EN FRANCE, CONDITION SINE QUA NON DE LEUR MARIAGE.
- 1946 LE RETOUR
- Épilogue
- NOTES
- Photos