
eBook - ePub
Nous sommes tous des robots
Comment Google, Apple et les autres vont changer votre corps et votre vie
- 288 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
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Nous sommes tous des robots
Comment Google, Apple et les autres vont changer votre corps et votre vie
À propos de ce livre
On les appelle les lunettes Google, les montres Apple ou Samsung, les bracelets Withings et Fitbit... Derrière ces objets du quotidien réinventés par de grands noms de la planète high-tech, la révolution est en marche.
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Informations
Sujet
Social SciencesSujet
SociologyLA LAME DE FOND DE L’INFORMATIQUE
« CORPORELLE »
Zuck veut des Glass
La scène est à peine croyable. Les relations entre leurs deux entreprises, Google et Facebook, sont pourtant notoirement glaciales… Elles se disputent le même trésor : les milliards de la pub sur Internet. Mais ce jour-là, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, et Sergueï Brin, cofondateur de Google, sont inséparables. À voir Sergueï enlever ses Google Glass et les régler sur la tête de Mark, on pourrait presque croire à un moment de tendresse entre les deux milliardaires du Web. « J’ai hâte d’avoir les miennes », répète sans cesse, avec la candeur d’un collégien, le patron de Facebook. Il enchaîne en donnant ses premières instructions aux lunettes conçues – et prêtées – par son concurrent : « OK Glass ! », tandis que ce dernier lui montre comment utiliser leur surface tactile.
Non, il ne s’agit pas d’un épisode parodique des Simpson et ce dialogue au sommet est bien réel : il s’est déroulé à la fin d’une remise de prix scientifiques où les deux larrons se sont croisés. Le journaliste de Forbes, spécialiste ès milliardaires, qui a assisté à la scène peinait à en croire ses yeux. Il la racontera par le menu dans un article1, à commencer par les nombreuses questions de celui que tout le monde surnomme « Zuck » : « Comment est-ce que je regarde l’écran pour ne pas avoir l’air bizarre ? », « Ça peut me guider à l’intérieur d’un bâtiment ? », « Tout passe par les serveurs de Google ou on peut les contourner ? ». En face, Sergueï Brin lui répond patiemment. Ironie absolue, Zuckerberg, qui a remarqué que certaines personnes ont immortalisé l’instant avec des photos, leur demande de ne pas les diffuser. « Pas la peine d’en faire toute une histoire », rit-il un peu gêné. Sachant que Facebook fait son beurre de ce genre de photos, le garçon n’est pas à une contradiction près…
L’épisode est sans doute improvisé mais, mine de rien, les deux stars du Web travaillent chacune à l’avenir de leur société. Zuckerberg a bien raison de s’intéresser aux Glass. Avec ce type d’appareils, ses clients pourront poster encore plus de photos sur Facebook et se connecter encore davantage pour suivre en permanence la vie de leurs amis. Et regarder des pubs Facebook ! Le patron de Google a aussi tout intérêt à voir Facebook développer une application pour ses Glass. Si les grands services du Web s’intéressent aux Glass, cela valide son intuition de lunettes connectées. Cela donnera au grand public des raisons de se les offrir. Et lui fera regarder des pubs Google !
Les derniers mots des deux célèbres geeks sont d’ailleurs savoureux.
« Tu as une idée de ce que Facebook peut développer là-dessus ? Dis-moi et on le fera ! lance un Zuckerberg plein de bonne volonté.
– Tu sais, je ne suis pas un spécialiste du Web social, lui répond Brin du tac-au-tac, sans doute en allusion aux ratés de Google dans le domaine, qui ont facilité l’émergence de Facebook.
– Moi, je ne suis pas un spécialiste des lunettes », répond Zuck immédiatement, tout sourire lui aussi, alors que toute la Silicon Valley sait que Brin ne lâche plus les siennes.
« Informatique corporelle », oui, « ordifringues », non
Facebook fait partie de ces entreprises dont les services sont si populaires qu’ils poussent les internautes à être connectés en permanence, quitte à avoir la tête baissée du matin au soir sur un écran de smartphone. Ces services nous accaparent au point qu’on ne distingue plus le monde autour de nous ; notre incapacité à lâcher nos téléphones est devenue une source récurrente de maladresses, chutes et comportements grossiers. « On dit aujourd’hui des téléphones qu’ils sont portables simplement parce qu’on les emmène partout avec nous… Maintenant que Google a présenté ses Glass, on peut dire que ces lunettes semblent davantage portables… », me suggère le chercheur Takao Someya avec qui j’aborde ces épisodes peu glorieux de nos vies d’humains connectés. Tout japonais qu’il est, il pointe mieux que personne l’impossible traduction en français de ces wearable technologies que les Anglo-Saxons appellent même wearables tout court. La torture pour un francophone est que le mot « porter » en français signifie à la fois porter sur le corps (wear en anglais) et porter à la main, transporter (hold, carry). Après avoir écumé le Web dans tous les sens et couru quelques conférences et colloques, j’en ai tiré une liste de propositions de traduction moins satisfaisantes les unes que les autres :
– informatique vestimentaire,
– informatique à porter,
– ordinateur vêtement,
– ordifringue,
– ordinateur portable,
– appareils électroniques portables,
– Internet des vêtements,
– vêtements intelligents.
De cette liste où le prix du ridicule – ou du mignon, ce qui revient souvent au même – est remporté par « ordifringues », j’aurais pu choisir pour ce livre l’appellation « vêtements intelligents » ou encore « l’informatique vestimentaire ». Mais peut-on les utiliser pour les bracelets et les Google Glass, qui sont les étendards de cette révolution ? Ou même pour les peaux bioniques qui poussent le concept encore plus loin ? Probablement pas. Sans en être pleinement satisfait, j’ai donc retenu l’appellation d’informatique « corporelle ». Elle a le mérite d’avoir du sens sans rien exclure.
Un cadavre qui bouge drôlement
C’est comme s’ils s’étaient passé le mot… Comme l’inventeur des lunettes Telepathy qui juge les smartphones « débiles » et « stupides », entre autres noms d’oiseaux, ceux qui sont aux avant-postes de la recherche informatique n’ont souvent pas de mots trop durs pour le téléphone intelligent. Chaque chercheur que j’ai rencontré y va de sa pelletée de terre sur la dépouille de cet appareil qui a placé leur industrie au sommet de toutes les autres. Ils brûlent l’idole qu’ils adoraient encore hier, et qui bouge encore sacrément… À dix ans seulement, est-ce bien raisonnable ?
Ils exagèrent sans doute. Mais peut-on innover en respectant ce qui existe déjà ? Mener une révolution sans couper de têtes ? Les génies sont rarement satisfaits, sinon ils passeraient leurs après-midi à faire la sieste. « Les smartphones doivent être renommés. Ils ne sont pas smart, c’est-à-dire intelligents… Ils le sont peut-être plus que ce que l’on avait avant, mais n’ont aucun sens commun », attaque Suranga Nanayakkara, un spécialiste des technologies sensorielles, qui partage son temps entre l’université de Singapour et le MIT de Boston. Pas de sens commun ? « Oui, c’est ce sens que vous recevez quand vous vivez assez longtemps dans une société, avec des gens et dans des environnements donnés. Ce sont ces expériences et cette intuition que vous développez et qui s’ajoutent à votre intelligence. »
Je lui fais remarquer que les Google Glass vissées sur son nez – malgré toutes leurs qualités – ne m’ont pas encore bluffé par leur intuition. Il sourit. « J’y travaille. Ce que je veux dire, c’est que le monde entier tourne autour du smartphone. Depuis 2007, tout le monde s’est enthousiasmé pour cette folie des applications qui leur sont destinées. Mais cette créativité nous a aussi limités. Il y aurait pourtant énormément à faire au-delà des téléphones. Les smartphones deviennent d’ailleurs moins performants quand tout passe par eux, cela bouchonne en quelque sorte. Je pense à toutes les applis qui seraient plus pertinentes sur le corps, le bras, les yeux, la poche… Les lunettes et montres de l’informatique corporelle nous ouvrent de nouvelles perspectives, même si nous ne sommes qu’à l’aube de tout ça. Elles révèlent un potentiel. »
La vie avec un troisième œil
Ce potentiel des Google Glass finira-t-il en top ou en flop ? « Il y a plusieurs clés, me répond Suranga comme celui qui s’est posé la question plus d’une fois. Déjà, combien de personnes dans la communauté des inventeurs et développeurs s’empareront de ce concept de lunettes ? Google ne pourra mener une révolution tout seul ! Toute l’industrie doit la soutenir pour que les utilisateurs s’y mettent. Le fait que les Glass soit exclusives pour le moment est astucieux : les développeurs sélectionnés sentent qu’il ont une chance et sont plus motivés. Ils veulent profiter de leur avantage. Mais la vérité n’émergera que lorsque les Glass seront dans les magasins et que tout le monde pourra en acheter comme aujourd’hui les téléphones. Il faut que les appareils soient en compétition les uns avec les autres pour que le plus adapté l’emporte. »
En attendant, comment apprend-on à développer pour les Glass ? « D’abord, on fait connaissance, explique Suranga. Je les mets tous les jours en me réveillant depuis quelques semaines, ça me permet de comprendre ce produit mais aussi d’imaginer en quoi il peut nous être utile. Ce qui me plaît avec les Google Glass, c’est qu’elles ne se mettent pas en travers de votre vision. Je les porte tout le temps pour savoir si au bout d’un moment j’en serai fatigué. Pour l’instant, elles ne me gênent pas et sont toujours là quand j’en ai besoin. »
Pas de tournis, pas de fusion entre le virtuel et le réel ? « Non, car elles ne vous demandent jamais de vous concentrer sur deux choses à la fois. Vous avez d’une part votre vision normale et d’autre part le regard vers les Google Glass qui vous donne accès à d’autres informations visuelles, comme un troisième œil connecté au Web. Ces visions ne se mélangent jamais, ce qui évite de vous faire mal à la tête ou de vous donner la nausée. »
Ici ou ailleurs ?
Lorsqu’on est créatif, les idées arrivent ensuite très vite. « La première chose qu’elles m’ont inspirée, c’est une application que je développe pour mon propre usage. J’ai un problème avec ma boîte mail professionnelle : je passe mon temps à la consulter car j’ai peur de manquer un mail important. Résultat, je suis distrait par des mails qui ne le sont pas et je finis par y passer mon temps, au détriment de mes recherches. J’apprends donc aux lunettes à sélectionner les quelques personnes qui peuvent me joindre en permanence et à analyser leurs mails pour ne retenir que ceux qui peuvent être urgents. »
À vivre entre deux mondes, ne risque-t-on pas de se perdre ? « Non, à condition d’y faire attention. Ce qu’il faut imaginer pour mon application de mails par exemple, c’est un type d’alerte qui me permette de ne pas manquer une information sans être trop envahissant. Pour l’instant, je ne fais pas deux choses à la fois, une dans le réel et une avec les Glass. Je ne sais pas si cela viendra. En revanche, je peux sans problème être alerté de certaines choses alors que je suis en train de faire une activité. Par exemple, je peux savoir que j’ai reçu un mail important de votre part tout en menant une conversation. Mais je ne pourrai pas l’ouvrir tout en me concentrant sur la réponse. »
Lorsque l’on porte des Glass, on ne peut d’ailleurs rien faire en cachette de son interlocuteur. Pendant notre conversation, j’ai senti deux ou trois fois que Suranga regardait un bref instant l’écran de ses Glass en me parlant. Cela ne m’a pas gêné et j’ai sans doute moi aussi baissé les yeux une fois ou deux – dix ? – sur l’écran de mon smartphone. Comme pour chaque innovation, une « étiquette », une politesse de la lunette connectée, émergera sans doute assez vite. Un équilibre entre le regard adressé à ceux qui sont avec nous dans le réel et ceux qui sont avec nous via Internet. « Excusez-moi une seconde. OK Glass ! » m’interrompra-t-il soudainement, quelques minutes plus tard, pour répondre au téléphone intégré aux lunettes. Je finirai bien par m’y faire…
Non mais sérieux…
Avant que Suranga ne s’échappe, je lui pose de nouveau la question qui tue. Les Google Glass peuvent-elles marcher ? L’objet n’est-il pas encore trop… bizarre ? « C’est un élément crucial, peut-être le plus important, me concède-t-il. Tout ce que vous développez doit être agréable à l’œil et au toucher, beau pour qu’il devienne socialement acceptable. Quand j’ai développé une bague qui aide les aveugles à lire et à comprendre les objets dans leur champ de vision, je me suis dit qu’ils allaient être très enthousiastes. Ils l’étaient, mais m’ont dit immédiatement : c’est super mais tu seras gentil de faire en sorte que ça ressemble à quelque chose ! Parce qu’on ne portera pas quelque chose de volumineux et d’horrible simplement parce que c’est utile… » La leçon, c’est donc la discrétion ? « C’est en tout cas de faire un produit qui n’exclut pas. Que vous soyez handicapé ou pas, je pense qu’un appareil ne doit pas vous catégoriser. Lorsque vous voyez quelqu’un avec des lunettes, vous ne vous dites pas : oh, le pauvre a un problème aux yeux. En général, vous n’y prêtez pas attention et si une réflexion vous vient ce sera plutôt : tiens, ce vert ou ces écailles sont sympas ! »
Ce sera là tout l’enjeu des Google Glass. Pour réussir à devenir l’iPhone de cette génération de l’informatique corporelle, elles devront faire ce qu’a réussi à faire l’iPhone. Non seulement il est utile mais il ne détériore pas l’apparence de la personne qui le porte. Comme les Ferrero Rocher, il est l’expression du bon goût. Wired, le magazine branché de la la Silicon Valley, a consacré un dossier complet à l’informatique corporelle. Il en conclut que la question du style, de la classe sera la plus déterminante. Le patron de Misfit, Sonny Vu, un spécialiste de ces appareils, résume tout cela en une phrase assassine : « Pour être un succès, les produits de l’informatique corporelle doivent être sublimes ou invisibles. Pour l’instant, ils ressemblent le plus souvent à des objets conçus par des hommes de la Silicon Valley pour des hommes de la Silicon Valley. » Wired finit sa démonstration en donnant l’exemple bien connu de tous ces gens qui font énormément de tort aux oreillettes Bluetooth. Ces êtres grossiers qui se croient au top de la technologie, parlent fort et exposent leur appendice auditif à tous les vents pour que l’on ne perde rien de leur vie connectée. Ils se vivent au sommet mais sont considérés par la plupart des gens comme d’invraisemblables beaufs, bruyants et mal élevés.
La « beaufisation » des Glass est d’ailleurs un danger très sérieux que Google veut éviter à tout prix. Alors il insiste sur la vocation grand public de son produit : les images de promotion des lunettes connectées mettent en scène des publics variés, hommes et femmes de tous âges et toutes couleurs. Une communication guère fidèle à la réalité des premiers utilisateurs des Glass… Sur la plate-forme de blogs Tumblr, des internautes espiègles se sont mis à recenser toutes les personnes qui publient sur Internet des photos d’elles avec des Google Glass pour se faire mousser. Ce sont à 99 % des hommes blancs très geek, d’où le nom de ce blog moqueur tout en photos : White Men in Google Glass. Certains les ont même rebaptisés les « Glassholes », expression que la décence m’interdit de traduire ici.
Facebook et Twitter sur la photo
Bon goût ou pas, un homme blanc avec des Google Glass a tenu sa promesse : Mark Zuckerberg. Quelques mois après sa rencontre avec Sergueï Brin, l’application Facebook pour les lunettes de Google était prête. « J’ai essayé les Glass la semaine dernière et j’ai eu un peu de mal à comprendre où il fallait regarder, mais après une minute, ça m’a beaucoup plu. J’ai pris plein de photos des gens autour de moi et je les ai postées sur Facebook », se réjouissait Sheryl Sandberg2, la numéro deux du réseau social, juste après le lancement. « Nous croyons à l’informatique corporelle, mais on ne va pas lancer nos propres lunettes ou notre montre. Nous sommes donc une des premières applications à nous lancer sur les Glass car nous voulons que Facebook soit partout. Sur les téléphones et tablettes Android, les iPhone et les iPad, et maintenant les Google Glass », ajoute-t-elle pour commenter cette stratégie totale. C’est Erick Tseng, un ancien de chez Google, qui a développé l’application en un temps record avec une « équipe resserrée de développeurs », un vrai commando. « On a vite compris que l’intérêt n’était pas le texte. Alors, on a joué avec les Gl...
Table des matières
- Couverture
- 4e de couverture
- Titre
- Copyright
- Dédicace
- Introduction
- Google Glass, (encore) une révolution ?
- Apple joue la montre, Samsung la lance
- La lame de fond de l’informatique « corporelle »
- Je me mesure, tu te mesures
- Santé connectée : à qui le pouvoir ?
- Ma maman connectée, ma maison connectée
- Tous cyborgs : notre cerveau a déjà muté
- Comment les machines ont appris l’humain
- Les robots cherchent leur Steve Jobs
- Vivre avec les robots
- La fin du handicap, mort de la vieillesse
- Tous des super-héros, tous des monstres ?
- Le dernier tabou
- Conclusion – Adieu mon corps, je t’aimais bien
- Remerciements
- Table des matières