Le chat du dalaï-lama et l'art de ronronner
eBook - ePub

Le chat du dalaï-lama et l'art de ronronner

  1. French
  2. ePUB (adapté aux mobiles)
  3. Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub

Le chat du dalaï-lama et l'art de ronronner

À propos de ce livre

De toutes les questions qui existent, c'est la plus importante. C'est aussi la grande niveleuse. Car peu importe si vous êtes un chaton espiègle ou un aîné sédentaire, un chat de ruelle émacié ou une chatte racée au poil lisse, peu importe les circonstances, vous ne voulez qu'être heureux. Pas le genre de bonheur qui va et vient comme une boîte de thon émietté, mais un bonheur durable. Un bonheur profond qui vous fait ronronner à partir du coeur.Pétillant de sagesse, de chaleur et d'un brin de malice, Le chat du dalaï-lama et l'Art de ronronner nous rappelle de façon charmante pourquoi CDSS est en voie de devenir l'un des chats les plus appréciés à travers le monde. Mais au fait, quelle est la véritable cause du ronron? Le dalaï-lama nous chuchote ce secret à son retour — seulement à l'oreille de CDSS et de ceux avec qui elle partage une connexion karmique… c'est-à-dire vous, cher lecteur!

Foire aux questions

Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramètres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptés aux mobiles peuvent être téléchargés via l'application. La plupart de nos PDF sont également disponibles en téléchargement et les autres seront téléchargeables très prochainement. Découvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
  • Essentiel est idéal pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large éventail de sujets. Accédez à la Bibliothèque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, développement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimité et une voix standard pour la fonction Écouter.
  • Intégral: Parfait pour les apprenants avancés et les chercheurs qui ont besoin d’un accès complet et sans restriction. Débloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres académiques et spécialisés. Le forfait Intégral inclut également des fonctionnalités avancées comme la fonctionnalité Écouter Premium et Research Assistant.
Les deux forfaits sont disponibles avec des cycles de facturation mensuelle, de 4 mois ou annuelle.
Nous sommes un service d'abonnement à des ouvrages universitaires en ligne, où vous pouvez accéder à toute une bibliothèque pour un prix inférieur à celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! Découvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'écouter. L'outil Écouter lit le texte à haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accélérer ou le ralentir. Découvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser l’application Perlego sur appareils iOS et Android pour lire à tout moment, n’importe où — même hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous êtes en déplacement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Oui, vous pouvez accéder à Le chat du dalaï-lama et l'art de ronronner par David Michie en format PDF et/ou ePUB. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.

Informations

Année
2016
ISBN de l'eBook
9782897529260

Chapitre 1

Vous êtes-vous déjà demandé, cher lecteur, comment la décision apparemment la plus triviale pouvait parfois mener aux événements propres à changer une vie ? Vous faites ce que vous croyez être un choix quotidien et monotone, et s’ensuivent des résultats aussi dramatiques qu’imprévus.
C’est exactement ce qui s’est passé le lundi après-midi, plutôt que de rentrer directement à la maison après ma visite à l’Himalaya Book Café, j’ai emprunté le soi-disant sentier panoramique. Ce n’est pas un itinéraire que j’avais choisi très souvent, pour la simple raison qu’il n’était pas vraiment très panoramique. Mais même si c’en était un, il tenait davantage de l’humble ruelle qui longe l’Himalaya Book Café et les lieux avoisinants.
Il s’agit néanmoins d’un chemin plus long pour rentrer à la maison, alors je savais que ça me prendrait 10 minutes plutôt que les 5 minutes habituelles pour me rendre à Namgyal. Mais après avoir passé l’après-midi à dormir sur le porte-magazines du café, j’ai senti le besoin de me dégourdir les jambes.
Alors, quand j’ai atteint l’entrée principale, au lieu de tourner à droite, je me suis dirigée vers la gauche. Après être tranquillement passée devant les portes latérales du café, j’ai fait un autre virage à gauche et j’ai marché le long de l’étroite ruelle utilisée pour les poubelles : une venelle parfumée de restes de cuisine et d’arômes plus tentants les uns que les autres. J’ai passé mon chemin, quelque peu chancelante, car mes jambes de derrière sont toujours aussi faibles depuis que je suis chaton. J’ai fait une pause pour donner un coup de patte à un intrigant objet brun et argenté qui était logé sous la porte arrière du café, seulement pour découvrir que c’était un liège de champagne qui s’était coincé dans la grille.
C’est lorsque je me préparais à tourner à gauche de nouveau que je me suis rendu compte du danger pour la première fois. Environ 20 mètres plus loin, sur la rue principale, j’ai aperçu 2 chiens parmi les plus gros et les plus féroces que je n’ai jamais vus. Étrangers dans le secteur, ils représentaient une présence menaçante avec leurs narines évasées et une longue fourrure ondulante dans la brise de fin d’après-midi.
Mais pire que tout, ils étaient détachés.
Avec du recul, ce que j’aurais dû faire à ce moment-là, c’est de battre en retraite dans la ruelle et me mettre à l’abri derrière la clôture arrière du café. Là, j’aurais été en complète sécurité derrière des barreaux assez espacés pour que je m’y glisse, mais trop étroits pour ces monstres.
Au moment précis où je me demandais s’ils m’avaient vue, ils m’ont aperçue et m’ont immédiatement prise en chasse. L’instinct prenant le dessus, j’ai viré à droite toute et j’ai déguerpi aussi rapidement que mes membres défaillants me le permettaient. Mes poils dressés sur le dos et mon cœur battant la chamade, j’ai couru désespérément à la recherche d’un refuge. Durant ces quelques instants chargés d’adrénaline, je me suis sentie capable d’aller n’importe où et de faire n’importe quoi : que ce soit grimper dans l’arbre le plus haut ou me glisser dans l’espace le plus étroit.
Mais il n’y avait aucune issue de secours, aucun abri sûr. L’aboiement furieux des chiens devenait plus fort à mesure qu’ils se rapprochaient de moi. Dans un moment de panique absolue, n’ayant nul autre endroit où aller, j’ai foncé vers un magasin d’épices, pensant que je pourrais y trouver un endroit pour me mettre en sécurité ou pouvoir du moins échapper au reniflage des chiens.
Le petit magasin était garni de coffres en bois sur lesquels des bols d’épices en laiton étaient soigneusement présentés. Plusieurs femmes d’âge mûr, qui broyaient des épices sur leurs cuisses à l’aide d’un pilon, ont laissé échapper des cris de stupéfaction quand je suis passée en coup de vent près de leurs chevilles, et des cris d’indignation ont suivi lorsque les chiens, assoiffés de sang, se sont profilés à ma suite.
J’ai entendu un bruit de métal sur le béton au moment où les bols se sont renversés par terre. Des nuages d’épices se sont répandus dans l’air. Filant vers l’arrière du magasin, j’ai cherché une étagère sur laquelle me hisser, mais je n’ai trouvé qu’une porte solidement fermée. Il y avait cependant un espace entre deux coffres qui était juste assez grand pour que je me fraye un chemin. Derrière, à la place d’un mur, il y avait seulement une toile de plastique déchirée et, au-delà, une allée abandonnée.
Passant leurs grosses têtes dans l’espace entre les coffres, les chiens se sont mis à japper frénétiquement. Terrifiée, j’ai rapidement balayé la petite rue du regard : elle se terminait par un cul-de-sac. La seule sortie possible était de rebrousser chemin vers la rue avant.
De l’intérieur du magasin s’élevaient des jappements plaintifs alors que les femmes, furieuses, appréhendaient les deux voyous. Mon pelage blanc, habituellement lustré, était maintenant recouvert d’épices de toutes les couleurs. J’ai trottiné le long de l’allée jusqu’à la rue, puis j’ai couru aussi rapidement que mes jambes frêles me le permettaient. Mais la rue était en pente, une inclinaison légère mais exténuante. Bien que j’aie étiré chaque tendon de mon être, mes efforts étaient sans grand résultat. Bataillant pour m’éloigner des chiens aussi loin que possible, j’ai cherché quelque part, n’importe où, un endroit pour me mettre à l’abri. Mais je n’ai vu que des fenêtres de magasin, des murs de béton et des portes en acier impénétrables.
Derrière moi le brouhaha des aboiements continuait, cette fois accompagné des cris de colère des femmes du magasin d’épices. Je me suis retournée pour les voir chasser les chiens hors du magasin, à grands coups de claques sur les flancs. Les yeux écarquillés et les langues traînant à terre, les deux bêtes bavant se sont retrouvées sur le trottoir tandis que je continuais de me traîner vers le haut de la côte, espérant que le va-et-vient constant des piétons et des voitures camoufleraient ma position.
Mais il n’y avait aucune évasion possible.
Dans les moments qui ont suivi, les deux bêtes avaient repéré mon odeur et repris de plus belle leur chasse. Leurs grognements féroces me remplissaient d’une peur bien réelle.
J’avais gagné du terrain, mais ce n’était pas assez. Les deux bêtes allaient me rattraper...

Table des matières

  1. Prologue
  2. Chapitre 1
  3. Chapitre 2
  4. Chapitre 3
  5. Chapitre 4
  6. Chapitre 5
  7. Chapitre 6
  8. Chapitre 7
  9. Chapitre 8
  10. Chapitre 9
  11. Chapitre 10
  12. Chapitre 11
  13. Au sujet de l’auteur