Jamais je n'aurai quatorze ans
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Jamais je n'aurai quatorze ans

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  3. Disponible sur iOS et Android
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Jamais je n'aurai quatorze ans

À propos de ce livre

L'hommage bouleversant d'un fils à son père Un témoignage poignant, à la fois intime et universel Autodidacte et musicologue, François Lecomte, issu d'une vieille famille juive française, nous offre un récit profondément humain. François Lecomte adore son père: Jean Lévy. De sa plus tendre enfance à ses premières années d'école, celui-ci lui enseigne l'amour de la musique, de la poésie et de la littérature, mais aussi les jeux, les rires et la force pour surmonter les épreuves de l'enfance et celles, bien plus douloureuses, de la guerre, de l'étoile jaune, de la peur, de l'isolement et de la séparation d'avec ses parents. En 1943, ce père aimé et aimant disparaît à Auschwitz, laissant son fils à jamais blessé.

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Informations

Éditeur
Éditions Le Manuscrit
Année
2020
Imprimer l'ISBN
9782748158069
ISBN de l'eBook
9782304048186
Sujet
Histoire
Sujet
Seconde Guerre mondiale

Biographie de François Lecomte (né Lévy)

1929 25 juillet : naissance à Paris. Issu d’une famille juive dont l’implantation en Lorraine date du xviiie siècle. Son père, Jean Lévy, né le 4 janvier 1898 à Sedan (aujourd’hui dans le département des Ardennes), était propriétaire du magasin Les Galeries du Temple (sis 162 rue du Temple dans le IIIe arrondissement de Paris), fondé en 1909 par son père, Maurice, mort pour la France à Verdun en 1916. Jean s’engagea à cette date dans l’armée et fut gazé à l’ypérite. Il épousa en 1922 Suzanne Caïn, née le 23 décembre 1902 à Troyes (de nos jours dans l’Aube).
1939 François a eu jusque là une enfance très heureuse, auprès d’un père pianiste et amateur d’art.
Septembre : lors de la déclaration de guerre contre l’Allemagne nazie, François se trouve à Provins (actuellement en Seine-et-Marne) chez le père de sa tante. Celle-ci l’emmène ensuite à Saint-Parres-lès-Vaudes (près de Troyes) avec Pauline, employée de ses oncles et tantes.
19 octobre : il entre à l’école du village.
1940 Janvier : sa tante le ramène chez elle à Troyes où il poursuit ses études.
Mars : François va avec sa mère et Pauline à Saint-Mathurin (près de Saumur, Loire), où il retrouve sa cousine Claudie avec qui il fréquente l’école du village.
Fin avril : sa mère trouve une maison à Saint-Rémy-les-Varennes, de l’autre côté de la Loire. Son père les y rejoint, mais le bombardement des voies de communication sur le fleuve les poussent à s’enfuire.
Mai : leur exode les mène à Razac-de-Saussignac (près de Bergerac, aujourd’hui en Dordogne).
Juin : l’armistice signé, la famille rejoint ses oncles et tantes réfugiés à Tence (de nos jours en Haute-Loire).
Septembre : François franchit en train la ligne de démarcation avec sa mère pour regagner la capitale et faire sa rentrée scolaire.
1941 Octobre : François entre en 6e au lycée Voltaire.
La famille Lévy subit l’occupation allemande et les lois discriminatoires du régime de Vichy.
1942 Juin : port obligatoire de l’étoile jaune.
Octobre : François est inscrit en pension sous le nom de Levé à l’institut Marigny à Vincennes.
1943 Mars : subissant la méchanceté antisémite de ses camarades, François est inscrit au cours George Sand à Paris. Il retrouve son nom et porte à nouveau l’étoile jaune.
17 juin : le père de François manque de se faire arrêter chez lui. Cette alerte l’incite à envoyer son fils à Tence où oncles et tantes demeurent toujours. François prend l’identité de Georges Lecomte.
23 juillet : sa mère, muni de faux papiers, vient le rejoindre pour son anniversaire.
24 juillet : le père de François est arrêté sur dénonciation de l’un de ses employés. Interné au camp de Drancy, il sera déporté à Auschwitz le 31 juillet par le convoi n° 58 et gazé à son arrivée.
Août : François est enfant caché au Chambon-sur-Lignon (10 km de Tence) chez « Tante Soly » dirigé par M. Sèches, homme au grand cœur, juif lui-même.
10 septembre : François commence à suivre l’enseignement du collège cévenol au Chambon.
Sa mère trouve refuge à Clermont-Ferrand chez une amie avec qui elle partage l’identi...

Table des matières

  1. La Collection « Témoignages de la Shoah » de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
  2. Comité de lecture de la collection (2011)
  3. Dans la même collection
  4. Présentation de l’Œuvre de secours aux enfants (OSE)
  5. Biographie de François Lecomte (né Lévy)
  6. Lui et moi
  7. Elle et moi
  8. « Mon homme »
  9. Premiers pas
  10. La lessive
  11. L’Oiseau bleu
  12. Une fessée
  13. Lecture
  14. Chagrin d’amour
  15. Les chômeurs
  16. Aux Galeries du Temple
  17. L’école
  18. Rue de Bretagne
  19. Le rêve d’Icare
  20. La chute
  21. O.T.O.R.H.I.N.O.L.A.R.Y.N.G.O.L.O.G.I.S.T.E
  22. Un trou perdu
  23. Frivolités
  24. « Appuyeur de boutons »
  25. Saint Vertorix
  26. Un doigt de curiosité
  27. Les plaisirs de la montagne
  28. À quoi pense-t-il ?
  29. Incidents
  30. L’océan
  31. Dans les steppes de l’Asie centrale
  32. Madame Landowska
  33. La coqueluche
  34. La petite souris
  35. Un très, très, grand poète
  36. Qui suis-je ?
  37. Le lapin du cirque
  38. La tour Eiffel en bois
  39. Tylo
  40. « L’Expo »
  41. Le Vaisseau fantôme
  42. Quelle oreille !
  43. Le planeur
  44. Autres distractions
  45. Cérémonie
  46. Randonnée
  47. Un bon élément
  48. Ambiance
  49. Métamorphoses
  50. Prémices
  51. Masques à gaz
  52. Des pigeons
  53. 3 septembre
  54. Une école communale
  55. Rédaction
  56. Défense passive
  57. La route du fer est coupée
  58. Ma cousine Claudie
  59. La jolie maison près du pont
  60. Objectif : le pont
  61. L’invasion
  62. Une image obsédante
  63. Une panne
  64. L’exode
  65. Le petit coin
  66. L’impétigo et le général
  67. 17 juin 1940
  68. La famille
  69. Décoration
  70. Une gifle mémorable
  71. Un rêve
  72. Un train pour Paris
  73. Paris vert-de-gris
  74. Une famille juive
  75. Les saltimbanques
  76. 11 novembre 1940
  77. Un condamné
  78. Le ravitaillement
  79. Ma résistance
  80. Être juif
  81. La haine
  82. Une bonne blague
  83. Wagner
  84. Des contes pour faire peur
  85. Isolement
  86. Des otages
  87. Comment les reconnaître
  88. Guy Môquet
  89. Pétain en morceaux
  90. Bronze pour canon
  91. Traques
  92. Pourquoi
  93. Mitou-chat
  94. La main de la peur
  95. Clin d’œil
  96. Crise cardiaque
  97. La marque
  98. Le sondage
  99. L’étoile et la procession
  100. Subterfuges
  101. Des affiches
  102. 16 juillet 1942
  103. Le petit Robinson
  104. La pension ?
  105. Identité
  106. Un excès de compliments
  107. Machos en herbe
  108. Sorties éducatives
  109. Confidences
  110. Le début de la fin ?
  111. Brimades
  112. Les gonds du destin
  113. Le dentiste
  114. Madame Sivade
  115. Paris sous les bombes
  116. La chute d’un monde
  117. Gentil, calme, raisonnable
  118. L’arrestation
  119. Le lieu de ma deuxième vie
  120. Tante Soly
  121. En pays huguenot
  122. Le collège cévenol
  123. La tour de Babel
  124. Spleen
  125. Un médecin à haut risque
  126. Les nuits et les jours
  127. Une mission
  128. Une arrivée fracassante
  129. Un deuil
  130. L’audition de piano
  131. Un coup de chance
  132. Les beaux jours reviennent
  133. Catastrophes
  134. Émois
  135. 16 juillet 1944
  136. 13 août 1944
  137. Comme si c’était vrai
  138. Décembre 1944
  139. Épilogue-après
  140. Jamais je n’aurai quatorze ans
  141. Crédits des illustrations