À la recherche de l’autre temps
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À la recherche de l’autre temps

  1. 272 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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À la recherche de l’autre temps

À propos de ce livre

Le temps : quoi de plus familier ? quoi de plus insaisissable ? Daniel Sibony en donne dans ce livre des aperçus pénétrants. Il est question du temps complexe et rationalisé de la physique ou de la métaphysique, abordées sans lourdeur, mais non sans payer son tribut au mystère. Il est question aussi du temps de la mémoire et de la nostalgie, cet « effort pour remonter le désir épuisé vers les lieux d'autrefois où il était plein de lui-même ; comme des poissons remontent le flux vers des lieux où se reproduire ». Au fil des pages, Daniel Sibony dit la place qu'occupe le temps dans nos vies : chacun est concerné, entre le désir de « prendre son temps », la crainte d'être « pris » par le temps et l'angoisse de vieillir. Le propos est riche des multiples ressources de l'auteur : mathématicien, physicien, théologien, psychanalyste exposant des cas très parlants. Avec un art consommé du verbe, il exploite en virtuose la façon propre qu'a le langage d'ensemencer et d'éclairer la réflexion. Rien d'étonnant si, dans sa préface, le grand mathématicien Alain Connes invite à lui prêter « la plus grande attention ». Daniel Sibony est psychanalyste et écrivain. Il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont, aux éditions Odile Jacob, Don de soi ou partage de soi ?, Lectures bibliques, De l'identité à l'existence et, plus récemment Le Grand Malentendu. Islam, Israël, Occident. 

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2020
Imprimer l'ISBN
9782738152824

1.

Premier survol temporel1


1. J’ai été « pris » par le temps de plusieurs façons singulières, outre que je le fréquente comme chacun par le vécu, le souvenir, la nostalgie, le temps perdu ou introuvable, celui de l’exil ou de l’attente, celui de l’amour ou de la détresse, celui des fêtes rituelles où j’ai baigné qui changent « vraiment » la couleur du temps. Et j’ai été chercheur en maths, donc le temps scientifique m’intéresse, il ne dit rien du temps lui-même mais sa beauté, c’est qu’avec une simple notation t indiquant un point mobile sur la droite, donc avec une extrême économie il déploie des écritures qui collent aux lois de la physique ; il suit avec cette lettre t des corps célestes aussi bien que des corpuscules, il décrit des évolutions, il indexe des dynamiques de toutes sortes et poursuit le long récit de l’univers. Donc ce temps physique nous importe, par lui-même et par ses résonances avec notre vécu, notre pensée du temps, notre fonctionnement psychique.
Le vécu, c’est le temps humain, banal ou poétique, le temps des histoires et de la clinique, le temps des religions ; la philosophie le grignote depuis toujours pour voir de quoi il est fait. Il n’élude rien du temps physique, notamment pas la durée, le déroulement, le récit. Dans la Bible, un de mes livres majeurs avant que j’apprenne le français, il y a un joli psaume, le 19, où le poète énonce : « Les cieux racontent la gloire divine et le firmament fait le récit de ses actes. » On se dit que s’ils racontent, c’est qu’ils ont toujours raconté, il y avait du récit avant qu’on soit là pour l’entendre, et du temps avant qu’on soit là pour le prendre. Il y aurait un récital de l’univers où les astres et les particules en silence – le psaume insiste sur ce silence –, où les corps physiques incarnent le « temps » qu’ils déroulent, qu’ils bloquent et qu’ils débloquent dans l’histoire qu’ils racontent à qui peut la comprendre et peut-être à eux-mêmes2. Cela suggère en passant que le temps physique existe sans nous, que les choses du monde, astres ou particules, se le transmettent et se le partagent, que nous sommes pris dans cette ronde depuis notre arrivée récente et que, puisque ça se raconte (et dans la langue originale raconter a la même racine que le livre), nous sommes appelés à « lire » ces écritures. Notre lecture du monde, par exemple à travers ces astres, est une certaine mise en acte de notre rapport avec le temps. Et peut-être qu’en retour, notre temps serait un effet de notre couplage avec telle réalité, dans notre effort de lecture donc aussi d’écriture ; notre temps serait la mise en acte de ce rapport et le questionnement sur ce qu’il produit.
Pour fixer les idées qui ont tendance à errer, posons ce repère minimal : le temps, c’est la durée et l’événement. La durée, chacun en a l’intuition, et l’événement apparaît comme éclat du temps, pincement de nos histoires, singularité chronique dans la trame de nos vies ; son irruption fait craquer la chape du présent, et lorsqu’on le pense et qu’on en fait un événement de pensée, il nous aide à retrouver d’autres niveaux de la présence, de ce temps mystérieux entre le passé et l’avenir, à la fois actuel et distinct du présent3.
Mais revenons au déroulement. Il suppose un sens, le temps implique l’orientation. Disons alors qu’il y a du temps parce qu’il y a de l’ordre, qu’on est forcé de parler de l’avant et de l’après, de la succession, de la différence, de la répétition. Il y a du temps humain parce que deux sujets veulent parler et ne peuvent le faire à la fois, il faut un écart qui lui-même demande du temps, par exemple celui de l’écoute ou du refus (le refus d’entendre « prend » beaucoup de temps, donc il le révèle). Il y a du temps parce qu’on ne voit pas tout d’un seul coup, il faut parcourir d’un bout à l’autre le paysage ou la page. Il y a du temps parce qu’il n’y a pas tout. L’idée que deux êtres ne peuvent pas parler à la fois comme s’ils ne faisaient qu’un est peut-être un fondement du temps humain, et curieusement, c’est une propriété que l’on réservait à l’espace : deux corps différents ne peuvent pas occuper le même espace, ici l’espace de la parole, ils ne peuvent apparaître à la fois dans le champ de la parole ou dans celui de la vision ; on ne peut pas les superposer. (Or nous verrons que dans le quantique la superposition des états est un principe essentiel ; dans le champ du vécu aussi, en témoigne la musique.)
2. La relativité d’Einstein, découverte il y a plus d’un siècle (1905), nous envoie ce message énorme : si deux personnes dans un lieu sont synchronisées et si l’une d’elles va faire un tour et revient au même lieu, la durée écoulée n’est pas la même pour les deux, et l’écart est d’autant plus grand qu’elles se meuvent à des vitesses non négligeables devant celle de la lumière. Comme ce n’est pas le cas pour nous autres qui n’allons pas à ces vitesses, loin de là, l’écart en question est infime et ce message ne nous force pas à balayer nos pratiques usuelles du temps, puisqu’elles sont à un niveau d’approximation acceptable. L’idée relativiste torpille l’idée d’un temps pour tous ou plutôt d’une durée qui serait la même pour tous, mais de fait elle ne touche pas nos pratiques ordinaires, lesquelles seraient bouleversées si nous nous déplacions à très grande vitesse. C’est donc notre pensée du temps que l’idée relativiste nous force à revoir, elle nous dit que si deux personnes prises dans le même événement (disons la même heure) se séparent un certain temps puis se retrouvent, cette expression « un certain temps » n’a pas de sens précis car leurs temps vécus sont différents, donc les deux personnes n’ont plus la même histoire. L’idée d’Einstein montre les limites d’une réflexion intuitive sur le temps.
Cela indique aussi que la physique, dans ses plus grandes acuités, peut toucher au réel plus que bien des spéculations philosophiques. Il ne s’ensuit pas que seuls les physiciens ont le droit de parler du temps, la plupart ont l’élégance de ne pas faire taire les autres, puisque tout le monde est empêtré dans un temps éclaté qui croise « de temps à autre » celui que repèrent les horloges, soit le point t sur la droite ou sur un cercle. Ce qui nous passionne, c’est le dialogue avec le temps que mènent d’un côté la physique, de l’autre notre psychisme, nos vécus, nos histoires (notre Histoire ? Mais s’il n’y a pas de temps global, y a-t-il une histoire globale ?).
Entre ces dialogues ça communique, le temps banal des montres (ou plutôt la durée qu’il mesure), qui est celui de la physique newtonienne est parlant pour chacun. Galilée qui l’introduisit est parti d’une question qui touche tout le monde, la gravité : « Au bout de combien de temps ça tombe ? » Il se trouve que tous les corps tombent en même temps à partir de la même hauteur quand on néglige les frottements avec l’air. Tous les humains sont concernés poétiquement par cette question. Résonance inconsciente de cette chute des corps : au bout de combien de temps notre corps tombe ? La tombée de la vie comme la tombée de la nuit, ça « prend » du temps, du temps à vivre. Sachant qu’en outre nous tombent dessus des événements qui sont d’abord des blocs de temps accumulé.
La relativité elle-même est partie de l’idée simple que si deux êtres se synchronisent par un signal lumineux, ça « prend » du temps. Cette « prise » de temps minimale est décisive, c’est elle qui crée le décalage de leurs durées et fait que si l’un d’eux bouge par rapport à l’autre, ils n’auront pas vécu la même durée une fois qu’ils se retrouvent. À chacun son temps propre, et s’ils vivent un événement, il faut qu’ils y soient pareillement, totalement pour que ce soit le même, sinon, s’ils sont à distance ou désynchronisés, l’événement sera changé par le « récit » pour se le transmettre (pour se le signaler4).
3. Comment « sortir » de la ligne du temps qui semble pauvre pour décrire nos rapports au temps ? Cette question m’a passionné et j’y répondrai plus loin avec la notion de fibre. Pour l’instant, voici comment m’est venue la notion d’objet-temps. J’ai assisté à la naissance de mon premier enfant, et ce fut pour moi un choc de temps : ce corps qui jaillit semble prendre son envol comme un bloc de temps nouveau qui se déplie, comme un « objet » porteur de temps, qui offre aussitôt des filons narratifs, des fils de temps « hétérogènes » qu’on va tirer de mainte façon pour faire des histoires. La femme pousse longtemps et soudain il y a un jet, bref ou long (en l’occurrence il fut bref) ; ce jet donne la sensation qu’une nouvelle temporalité se projette, se propulse ; j’ai senti qu’il y avait un autre temps qui arrivait, et pas seulement un événement qui m’arrivait. De ce point de vue, la femme enceinte, surtout quand elle accouche, est l’image parfaite de ce que j’appelle un objet-temps, un objet porteur de temps. Présent à cette naissance, j’ai vraiment cru voir le jaillissement du temps. Ce n’était pas simplement le début d’une histoire, d’une durée vivante, cela me semblait être un corps de temps dont dériveraient toutes sortes de fibres à venir. J’ai aussitôt écrit un texte appelé « Temps5 » et j’y ai mis cette notion : l’enfant qui jaillit est un objet-temps ; ensuite, les parents courent après lui pour harmoniser les « tempos », lui inculquer les leurs et trouver de bons équilibres. La vue de cet objet qui se projette avec sa temporalité, sa circulation, sa batterie pulsionnelle évoque sans doute un temps biologique mais l’essentiel est global, corporel, c’est cette giclée charnelle qui se déploie. Plus généralement, on verra que les objets-temps sont des « objets » dont on peut « extraire du temps », ou à partir desquels du temps « émerge ». En fait, chacun d’entre nous a une histoire en gestation, celle qui après coup sera la sienne, et ses fragments, bizarrement connectés, sont souvent dormants ou en sourdine, mais par à-coups ça jaillit, « ça se produit », et le sujet se révèle être un objet-temps, porteur d’instants et de durées qui se placent dans la trame connective.
D’où l’idée que le temps est un déploiement de lectures possibles, un ensemble de déroulements qui s’ordonnent tout en laissant place au désordre comme pour permettre que d’autres temps apparaissent6. Peut-être que le temps « c’est » tous les déroulements possibles : on l’a dit, avant que nous soyons sur terre, ça se déroulait, on en a une vague idée mais grâce à la physique on le sait : quand elle reproduit les conditions initiales du cosmos, elle convoque et assiste à un déroulement qui a bien existé, et elle vient après quelques milliards d’années (13,7), déchiffrer ces temps lointains en les voyant se dérouler.
La vue de l’enfant qui naît en criant est aussi le début d’un déroulement, un Big Bang humain dont on tire à chaque moment les conséquences en les voyant se dérouler ou en les provoquant. Un Big Bang précédé par d’autres aux origines indécises et suivi par ses répliques jusqu’à ce qu’on nomme très bizarrement la « fin des temps ».
Dans la recherche mathématique, le problème qu’on explore sert de source temporelle d’où il faudra tirer des fils, et pour qu’il y ait du passage et du temps signifiant, on perturbe les données en essayant de « séduire » le corpus mathématique pour qu’il se passe quelque chose, on cherche des résonances entre nos traces et les réactions du corpus, disons même du « corps » de lettres, à coups de simulations, histoire d’établir un contact et de produire un petit événement. Le but est de faire en sorte que la réalité mathématique soit sensible à nos façons de la questionner, et d’ajuster ces façons pour que la réponse soit productive.
Des « objets-temps », on en trouve aussi dans l’art, où l’œuvre, si elle est prise dans un mythe, relève du temps de ce mythe ; et si elle n’y est pas prise, elle le construit et fonctionne comme objet-temps : elle porte à la fois le temps qu’on a mis à la créer et le temps qu’elle raconte à l’intérieur. Exemple, le film : on y est dans deux temps, dans sa durée (près de deux heures) et dans son temps interne qui connaît des remous par lesquels il diverge vers d’autres temporalités, avec des cycles, des retours, des retournements ; ce qui nous attire, ce sont les retours qui rassemblent toutes ces durées. Bien sûr, on peut dire que « tout ça, c’est une illusion », que même le temps est peut-être une illusion, mais le rapport à cette illusion est bien réel : des gens s’entre-déchirent réellement autour d’elle.
Mieux vaux ne pas dire que le passage du temps est une illusion, car cela implique de dire que la vie est une illusion, puis de distinguer les illusions intéressantes, porteuses de fortes différences de celles qui le sont moins ou qui sont improductives. Supposons donc que nous soyons dans l’« illusion intéressante » où, quoi qu’il se passe, c’est signe que le temps passe, et inversement. Un tableau de Jasper Johns (expressionniste américain) acheté dix mille dollars est revendu trente ans plus tard cent millions ; entretemps, il s’est passé que des foules aiment cet art et que des critiques les y incitent ainsi que les lois du marché ; certains objets se valorisent « avec le temps » parce qu’on ne peut pas les répéter dans ce qu’ils ont d’original, quel que soit le temps qu’on y mette. C’est ainsi que les œuvres d’art deviennent sources de profit. L’immobilier aussi : le prix d’un logement acheté il y a trente ans à Manhattan a décuplé ; en l’occurrence, le facteur temps qui contient « tout ce qui s’est passé » se renforce par le fait que l’espace est rare, confirmant que le temps et l’espace sont indissociables.
4. Autre exemple, la croyance est un objet-temps, mon travail sur les religions le suggère fortement. En un sens tout le monde croit, c’est-à-dire investit sur un objet ou une idée une part de son narcissisme qui exige de ne pas être gardé pour soi, pas tout entier, de sorte qu’on en délègue une partie en attendant que ça produise ou que ça capte une énergie. Mais quand une croyance se fixe, cela produit un objet porteur de temps dont on peut tirer des fils narratifs, des récits réalistes ou fantasques que la croyance a retenus et dont elle se nourrit. Les religions ont travaillé cette veine e...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Avant-propos
  5. Préface d'Alain Connes
  6. 1. Premier survol temporel
  7. 2. La durée
  8. 3. Le présent
  9. 4. La tension et le va-et-vient
  10. 5. Les fibres
  11. 6. Intermède musical
  12. 7. Passage du temps, entropie, transmission
  13. 8. Il y a partout du présent
  14. 9. Le présent se « casse »
  15. 10. Si rien ne passe, rien ne se passe
  16. 11. Le passé
  17. 12. Le futur n'est pas commandé
  18. 13. Proust, un feuilletage du passé
  19. 14. Temps vécu ou invivable
  20. 15. Nostalgie
  21. 16. Le symptôme bloque du temps
  22. 17. L'attente et l'identité
  23. 18. Sentir le temps
  24. 19. Avoir du temps
  25. 20. Existence du temps
  26. 21. Le temps se compte et se raconte
  27. 22. Temps et création
  28. 23. Intermède pictural : le temps de l'œuvre, le moment Picasso
  29. 24. Temps et variabilité
  30. 25. L'irrépétable
  31. 26. Temps et inconscient
  32. 27. Clinique du temps
  33. 28. Le temps de la cure
  34. 29. La fin de l'analyse
  35. 30. Les objets-temps
  36. 31. L'œuvre d'art est un objet-temps
  37. 32. L'autre temps n'est pas le temps apparent
  38. 33. Intermède sur le vieillissement
  39. 34. Déroulement héraclitéen
  40. 35. Coïncidences et hasard
  41. 36. Surréalisme
  42. 37. Grillage de temps et institution
  43. 38. Gens pressés et temps obsessionnel
  44. 39. Arrêt du temps et angoisse
  45. 40. L'après-coup
  46. 41. Rituels, mythe et création
  47. 42. Temps d'être
  48. 43. Deux gestes temporels
  49. 44. Le temps comme forme de l'être
  50. 45. Le voyage et le temps
  51. 46. Prises du temps
  52. 47. Origine, coupure et loi
  53. Conclusion
  54. Annexe mathématique
  55. Sommaire
  56. Du même auteur