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Histoire naturelle du plaisir amoureux
À propos de ce livre
Encore aujourd'hui, la sexualité animale reste une énigme. Pourquoi est-elle assortie de pareilles incertitudes?? A-t-elle seulement pour objectif d'assurer efficacement la reproduction?? Et que vient faire le plaisir dans cette histoire qu'il complique assurément?? Et pourtant, 95?% des espèces animales ne pensent qu'à ça, et même la mouche jouit… Suivant le fil de l'évolution, Thierry Lodé nous raconte dans ce nouveau livre la félicité du poulpe, l'extase du moineau et la volupté du capucin. On y découvre que dauphins, perruches et écureuils sont adeptes de masturbations intempestives. On y apprend que le tapir et le canard détiennent le plus long des organes, mais que le vagin et le clitoris des femelles font de leur mieux pour rester sur le terrain de jeu des amants. Ici, les oiseaux perdent leur pénis, là, les gorilles s'adonnent aux étreintes lesbiennes… Et si le plaisir sexuel était bien davantage qu'un simple produit de l'évolution, s'il en était le propulseur, contribuant, dans les faits, à la mise en place d'interrelations originales et à la biodiversité animale ? Thierry Lodé est professeur d'écologie évolutive et directeur de recherches à l'université Rennes-I. Grand spécialiste des sexualités animales, il a notamment publié La Guerre des sexes chez les animaux, La Biodiversité amoureuse et Pourquoi les animaux trichent et se trompent.
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Informations
CHAPITRE 1
Comme le ver luisant tient son corps enflammé*1
Où l’on s’aperçoit que se dessine le plaisir animal

Tortue terrestre des Seychelles Aldabrachelys gigantea.
Autant commencer par ce qui semble en être la fin. Car, à n’en pas douter, ce qui établit le sel de la sexualité, c’est l’exultation des corps. Mais d’où vient cette apparente extase, quelle histoire naturelle nous raconte-t-elle ? Pourquoi donc l’amour, « noyant mes sens, mon âme et ma raison » comme l’assure Verlaine, conduit-il à une expérience de plaisir intense ?
Cette étonnante question scientifique est restée longtemps sans réponse. Il est vrai que les recherches biologiques ont largement négligé cet étrange prodige relégué parmi les tabous de l’humanité. Rappelons-nous, il fallut attendre les années 1960 pour que les sexologues américains William Masters et Virginia Johnson1 réussissent à faire émerger la délicate question de la jouissance humaine, présentée sous sa forme médicale. Et, cependant, combien il fut scandaleux de s’intéresser aux corps et à ses malaises, que n’a-t-on pas reproché à cette description sacrée d’une sexualité humaine inviolable.
La biologie ne se donne pas facilement. Il faut y dénicher les anomalies qui l’accompagnent et, quand la sexualité intervient, il est possible d’y toucher l’évolution. Mais cette exception est volatile. Car si l’orgasme chez l’homme semble irrévocablement accompagner l’émission des spermatozoïdes, il en va tout autrement chez la femme dont le climax paraît entièrement découplé de toute fonction reproductive2.
Et la question tient d’abord dans cette constatation-là. L’être humain Homo sapiens n’est pas un animal simple. Avec le contentement charnel, le sexe ne semble plus du tout se réduire à une fonction reproductive, ce qui déplut aux inquisiteurs médiévaux jusqu’aux puritains du grand siècle et qui, à l’époque de Masters et Johnson encore, constituait une suspicion défendue. Quand, en outre, cette énigme concerne le genre confiné par la moralité au rôle maternel, le monde préfère s’en tenir à la cécité puritaine de la grande époque victorienne. Ce fut longtemps aussi le cas des biologistes. L’explication scientifique en était trop secrète. En effet, et bien que l’orgasme puisse constituer l’apogée de la relation sexuelle, il n’existe rien qui indiquerait qu’un orgasme, même magnifique ou répété, puisse promouvoir une meilleure progéniture.
Et tel est bien le problème : le plaisir sexuel présente une invraisemblable variabilité et peut même parfois manquer complètement aux femmes. Comment dès lors comprendre l’intérêt sélectif de ce trait phénotypique, dirait Darwin, si l’orgasme s’avère à la fois si variable et si peu efficace ? Quelle signification adaptative peut-on attendre d’une manifestation biologique aussi divergente entre les deux sexes ? Car, pour entraîner le maintien d’un trait biologique, pour en faire un caractère sélectif, la théorie évolutionnaire néodarwinienne implique nécessairement que les individus qui arborent ce trait produisent une plus grande progéniture. C’est là l’exact sens de la sélection naturelle : la valeur sélective, ou fitness biologique, s’énonce dans la quantité de la descendance obtenue. Car l’évolution n’existe que par le flux de gènes qui envahit et change les populations animales.
Le néodarwinisme ajoute que certains disposent de meilleurs gènes que d’autres, et les propagent avec plus d’efficacité que leurs propres congénères, mais il s’agit déjà d’une autre conviction intellectuelle. Une forme de tautologie préside ainsi à la théorie sélective : la présence d’un caractère dans une population est la preuve incontestable que toutes les formes de vie successives, qui ont conduit à son apparition, ont été viables et sélectionnées. En dépit de ce raisonnement circulaire, il reste que toute la biologie l’affirme : sans succès reproducteur, impossible de parler de trait évolutif. L’orgasme enracine donc une composante particulièrement étrange dont la fonction évolutive ne peut exister sans constituer une bonification biologique. Il lui faut un avantage.
Or ce dividende reproducteur paraît bien difficile à trouver dans l’enthousiasme des alcôves. Les chercheurs se sont employés à en dénicher le secret, mais voilà qu’au fur et à mesure des pérégrinations scientifiques, se développe encore ce mystère toujours repoussé dans l’occulte thaumaturgie d’une jouissance confidentielle. S’il n’est pas reproducteur, quel est donc l’avantage de l’orgasme, ce caractère phénotypique, manifestement inoubliable de l’évolution ?
Revenons. S’il est bien un animal doué pour la volupté et le plaisir, c’est monsieur le chat Felis catus, lui qui associe à la fois la plus tendre des sensualités, la plus chaleureuse des paresses et le plus exaspéré des désirs quand il miaule, insupportable dès le soir. Pourtant, en regardant le chat se frotter sur les pieds d’une chaise, on ne peut qu’être surpris par le ravissement lascif qu’il semble éprouver. Comme une jouissance infinie obtenue par lui-même, fermant les yeux et se laissant gagner par un bien-être résolu. Le chat semble n’avoir besoin de personne pour atteindre ce prélude à une satisfaction charnelle3, bercée par ce ronronnement grave et guttural d’un chant de gorge, ce grunt rauque d’un interprète diphonique de musique metal. Pourtant, la sexualité est plus complexe que la sensualité féline. Elle a besoin d’une construction plus décidée encore et plus longue à obtenir. Car si la douleur reste irréductiblement une expérience individuelle, le plaisir peut être solitaire ou partagé. La jouissance sexuelle s’avère couramment une expérience commune, composée à deux, mais après la construction progressive d’une excitation exubérante, la montée en puissance d’une inexorable submersion.
Mais que fait ce moment dans l’évolution des corps ?
Les animaux ressentent-ils le plaisir ? Si la jouissance sexuelle reste une préoccupation humaine encore fondamentale, il n’apparaît pas aisé de répondre à cette curieuse devinette tellement sujette à controverse. Qui pourrait raconter la félicité de l’écrevisse, l’extase du grillon ou la volupté du ver de terre ? Et quand bien même serait mesurée une satisfaction, qui oserait la décrire ?
Pourtant à interroger les éleveurs depuis la nuit des temps, la réponse semble évidente. Des chevaux aux chiens, l’art de la satisfaction charnelle semble étonnamment répandu dans le monde des animaux. Le terme de « chaleur » justement choisi pour désigner cette frénésie du désir laisse lui-même supposer son apaisement dans un apogée jubilatoire. Mais que se cache-t-il derrière l’air ahuri des copulations animales ? Car si les brebis manifestent bruyamment leur délice, nombre de scientifiques doutent de leur disposition à atteindre l’acmé de leur sexualité. Il est vrai que les observateurs se sont contentés d’affirmer leur conviction intime et que leur regard a d’abord porté sur des mammifères. Et cependant, loin de faire une simple figuration, même l’accouplement de la tortue terrestre des Seychelles Aldabrachelys gigantea paraît s’accompagner d’une béatitude inimaginable. L’œil vague, pattes tenues et bouche ouverte renvoient à une plénitude inattendue. Au cours de l’acte sexuel, les tortues expriment leur bien-être en tirant la langue et en poussant des cris. On observa aussi cette félicité chez les singes vervets, les macaques et les babouins, avant la révélation de la sexualité débridée des bonobos, ces cousins dévergondés des chimpanzés. Il fallait en convenir, le sexe le plus animal semble activer toutes les zones du plaisir.
Très vite, cette lubricité simiesque prit un éclairage particulier puisque nos bonobos semblaient renvoyer la sexualité humaine à un puritanisme invraisemblable. Imaginez combien cette découverte impressionna le monde des sciences. Des singes, génétiquement si proches de nous, exprimaient une libido si effrénée que même les mœurs apparemment dissolues de nos hippies faisaient presque figure d’un austère ascétisme. Car chez les bonobos Pan paniscus, tout semble prétexte à se choyer4. Aux moindres occasions, ces compères s’adonnent à des accouplements, souvent très brefs, mais répétés des dizaines de fois tout au long de la journée.
Pour ajouter au trouble de notre pudibonderie, ces actes sensuels concernent des partenaires souvent différents. Non seulement les bonobos multiplient les copulations à chaque rencontre, mais ils se prodiguent également des caresses homosexuelles aussi bien entre dames qu’entre messieurs. Ces derniers ajoutent ici à l’exercice une dimension un rien comique puisqu’ils semblent croiser leur pénis dans une joute câline, à la manière d’un duel d’escrime. Les femelles excitées crient et retroussent leurs babines, jetant un sourire béat tandis qu’elles frottent, l’une contre l’autre avec ferveur, leurs vulves et leurs clitoris échauffés. Chez les bonobos, nous le savons maintenant, la sexualité ne concerne pas seulement l’acte reproducteur puisque toutes sortes de câlins accompagnent les moindres sollicitations et l’étendue sociale de leur sexualité s’exprime sans tabou. Les bonobos utilisent tellement leur sexualité que cette pratique réitérée quotidiennement apaise singulièrement la plupart des tensions au sein du groupe. Mais la pratique masturbatoire reste cependant si fréquente qu’elle n’aurait sans doute aucun sens si chaque individu n’en tirait du plaisir. Quelle que fût l’ampleur de ces observations, l’interprétation de la vie rêvée des bonobos offrit aux chercheurs un vertigineux voyage derrière l’autre côté de la dimension animale.
Alice avait découvert le pays des merveilles.
La sexualité des bonobos permit d’aborder enfin d’une manière différente la question sexuelle des animaux. Toutefois, de nombreux scientifiques avaient déjà prudemment avancé sur le problème. Après avoir guetté le plaisir des lionnes et des chevrettes, on surprit l’exultation des canaris, puis celle des oies. De fait, si les observations ont fait émerger des constatations surprenantes, la question fondamentale de l’orgasme animal intéressait les scientifiques depuis au moins les années 1960. Cependant, l’interprétation de ces contorsions sexuelles et de ces apparentes extases pouvait dépendre du point de vue du spectateur et ne révéler qu’un puissant mais discret anthropomorphisme.
L’anthropocentrisme et l’anthropomorphisme constituent deux des facettes les plus incorrectes de l’observation scientifique et il est de bon ton de montrer qu’un scientifique s’efforce d’en repousser les écueils. La première est une idéologie naïve qui consiste à considérer l’humain comme le centre de toute chose et que, à ce titre, toute réalité ne peut être fixée que par rapport à l’être humain seul et à ses propres besoins. Ainsi, dans une dérisoire tentative pour donner un sens à ce qui est malaisé à concevoir et à contrôler, l’anthropocentrisme justifie notre rapport au monde et à l’exploitation de la planète en marquant l’ineffable singularité de l’espèce humaine. L’humain est si seul au monde qu’il doit regarder derrière les étoiles pour trouver une raison d’être, voire un petit cousin à lui, le monde vivant n’étant qu’un désert sans esprit ni intérêt. L’anthropocentriste s’ignore, comme il méconnaît la faune et la planète autrement qu’à travers son service. Il peut difficilement changer son opinion fallacieuse sur ce monde, dont il se prétend seul héritier valide pour en juger l’intérêt.
Quant à l’anthropomorphisme, il s’agit seulement d’un raisonnement, apparemment erroné, qui prête aux animaux des intentions ou des comportements identiques à ceux des êtres humains. En personnifiant les êtres vivants, l’anthropomorphiste projette sa perception propre sur ce qui l’entoure et affuble de sa sensibilité particulière les interactions que les espèces exercent entre elles. L’écologie lui est donc aussi une nuance assez difficile et l’animal est conçu comme un humain un peu défaillant.
Ces obstacles ne sont pourtant que des distorsions légères de nos pensées et peuvent, à travers la métaphore, apporter parfois des réflexions intrigantes. L’éthologue Jonathan Balcombe5 ajoute que « nous anthropomorphisons inéluctablement parce que nous sommes des singes anthropoïdes ». Ce ne sont pas des profanations tant que nous formulons des hypothèses raisonnables, appuyées par de solides données scientifiques et critiques. Car c’est au cours d’une longue phylogenèse que les espèces ont progressivement modifié leurs caractéristiques évolutives, et on ne peut nier la grande parenté des vertébrés entre eux, par exemple. Leur système nerveux présente tant d’homologies, si semblables d’une espèce à l’autre, que ces similarités démontrent leur proximité du point de vue structurel. L’anthropomorphisme peut alors déverrouiller l’éclairage des émotions incomprises et donner accès à l’étendue de la subjectivité des animaux. En outre, comment appréhender l’univers sensoriel et cognitif des autres espèces sans se référer implicitement à nos propres sensations ?
Mais il en sort évidemment que la seule observation de la faune sauvage ne permettait guère d’en tirer plus d’informations, en dépit du nombre de plus en plus impressionnant d’espèces dont l’acmé jouissive était décrite. Il fallait par conséquent étudier expérimentalement l’avènement de la satisfaction animale. Ce fut accompli. On convoqua le macaque dès 1968. Puis en 1971, l’anthropologue Frances Burton6 plaça des séries d’électrodes sur des macaques rhésus femelles Macaca mulatta, et, usant d’une machine à mouvements répétitifs, entreprit la masturbation des petits singes. On ne sait comment, mais nos macaques surent tirer assez de plaisir de ces stimulations vaginales artificielles qu’on put alors quantifier et enfin analyser cet aspect des choses.
Et à y regarder de plus près, il sembla très vite que tous les mammifères étaient dotés de la capacité physiologique d’atteindre l’orgasme7.
Bien que la définition de l’orgasme reste encore assez incertaine, cette manifestation organique peut être décrite comme « un état motivé par l’expérience du plaisir sexuel8 ». Chez l’être humain, l’orgasme est associé à l’éjaculation et aux contractions musculaires rythmiques des muscles périnéaux, à la rétraction du clitoris, aux constrictions saccadées du périnée et du vagin. Le climax sexuel constitue donc une manifestation biologique assez curieuse qui implique un vaste ensemble d’éléments organiques, dirigé par le système nerveux autonome, c’est-à-dire qu’il ne fonctionne pas vraiment avec conscience et lucidité. Un brouillard d’émotions vient noyer les protagonistes. Il convient d’ajouter que cet événement biologique nécessite le cumul d’une grande excitation avant de se façonner et reste, de ce point de vue, l’une des rares manifestations organiques qui exige, pour se produire, d’être submergée par cet embrasement volontaire. Complété par l’éjaculation chez l’homme, l’orgasme se manifeste par une décharge soudaine de l’enfièvrement sexuel accumulé et se caractérise par des changements dans la tension artérielle, une augmentation de la fréquence cardiaque, une altération du rythme respiratoire, des mouvements involontaires du corps et, chez les...
Table des matières
- Couverture
- Titre
- Copyright
- Préface d'André Langaney
- Introduction - Le bateau ivre
- Chapitre 1 - Comme le ver luisant tient son corps enflammé - Où l'on s'aperçoit que se dessine le plaisir animal
- Chapitre 2 - Il faut bien que le corps exulte - Où émerge une histoire naturelle de l'orgasme
- Chapitre 3 - Car ce mien feu, malgré vous, reluira - Où la reproduction reprend inévitablement ses droits
- Chapitre 4 - Ainsi s'imposa la fortune imaginée des êtres malfaisants - Où l'on imagine la force dissimulée des canailles
- Chapitre 5 - Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant des pendants d'oreilles - Où l'on découvre comment chacun s'espère et se scrute
- Chapitre 6 - En fait d'amour, vois-tu, trop n'est pas même assez - Où l'on voit que le charme curieusement opère
- Chapitre 7 - Car l'alliance se fit telle, par un doux baiser que j'eus d'elle - Où l'on devine ce que tous les amants savent
- Chapitre 8 - Les fées font leur lessive dans une bulle de savon - Où le sexe montre qu'il n'est pas une solution à la reproduction
- Chapitre 9 - Et puis attendre que l'oiseau se mette à chanter - Où l'on découvre que le plaisir mène le monde
- Conclusion - Il fit ce que je voudrais faire, si j'avais quatre dromadaires…
- Notes et références bibliographiques
- Remerciements
- Table des illustrations
- Du même auteur chez Odile Jacob
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- Table