13 Novembre
eBook - ePub

13 Novembre

Des témoignages, un récit

  1. 304 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub

13 Novembre

Des témoignages, un récit

À propos de ce livre

Il y a cinq ans, les attentats du 13 Novembre. Séisme et sidération dans tout le pays. Les plaies sont toujours à vif, l'émotion intacte. Cet ouvrage tisse en un récit saisissant des centaines de témoignages scrupuleusement recueillis, restituant de l'intérieur le déroulement des événements tels qu'ils ont été vécus, avec les mots des survivants, des témoins, des intervenants de toutes sortes (soignants, policiers, pompiers, organisations de secours – Croix-Rouge, Protection civile, etc. –, magistrats, politiques), mais aussi des proches de victimes. Pour tant de vies brisées ou marquées à jamais, il faut fixer les faits. Ce texte en est l'archive de référence. Une lecture dont on ne sort pas indemne. Ce livre est un monument à la mémoire des victimes et en l'honneur de tous ceux qui ont aidé. Laura Nattiez est docteure en sociologie de l'université Paris-V-Descartes et de l'Université autonome de Barcelone, chercheuse associée au laboratoire Cerlis (UMR 8070). Denis Peschanski est historien, directeur de recherche au CNRS, Centre européen de sociologie et de science politique (Paris-I, EHESS, CNRS). Il est coresponsable scientifique du Programme 13-Novembre et responsable de l'équipex MATRICE, auxquels sont rattachées L.?Nattiez et C.?Hochard. Cécile Hochard est docteure en histoire contemporaine de l'université Paris-VII-Diderot. Le bénéfice des ventes de cet ouvrage sera intégralement reversé au Programme 13-Novembre. 

Foire aux questions

Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramètres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptés aux mobiles peuvent être téléchargés via l'application. La plupart de nos PDF sont également disponibles en téléchargement et les autres seront téléchargeables très prochainement. Découvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
  • Essentiel est idéal pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large éventail de sujets. Accédez à la Bibliothèque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, développement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimité et une voix standard pour la fonction Écouter.
  • Intégral: Parfait pour les apprenants avancés et les chercheurs qui ont besoin d’un accès complet et sans restriction. Débloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres académiques et spécialisés. Le forfait Intégral inclut également des fonctionnalités avancées comme la fonctionnalité Écouter Premium et Research Assistant.
Les deux forfaits sont disponibles avec des cycles de facturation mensuelle, de 4 mois ou annuelle.
Nous sommes un service d'abonnement à des ouvrages universitaires en ligne, où vous pouvez accéder à toute une bibliothèque pour un prix inférieur à celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! Découvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'écouter. L'outil Écouter lit le texte à haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accélérer ou le ralentir. Découvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser l’application Perlego sur appareils iOS et Android pour lire à tout moment, n’importe où — même hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous êtes en déplacement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Oui, vous pouvez accéder à 13 Novembre par Laura Nattiez,Denis Peschanski,Cécile Hochard en format PDF et/ou ePUB. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.

Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2020
Imprimer l'ISBN
9782738153609
ISBN de l'eBook
9782738153784

CHAPITRE 1

Le Stade de France


Le 13 novembre 2015, le journal L’Équipe titre à sa une : « Parfum d’Euro » pour annoncer le match de football France-Allemagne qui se tiendra dans la soirée au Stade de France, rencontre amicale préparatoire à la compétition européenne qui doit avoir lieu en France du 10 juin au 10 juillet 2016. Les tribunes ont fait le plein alors que l’arbitre siffle le début de la rencontre à 21 heures. Cette confrontation, toujours particulière, est suivie, en tribune officielle, par nombre d’invités de marque, au premier rang desquels le président François Hollande, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, et le ministre des Affaires étrangères allemand, Frank-Walter Steinmeier. Le stade est rempli par près de 80 000 spectateurs ce soir-là et le match est diffusé en direct sur TF1.
Le public est venu de toute la France pour assister à la rencontre, en particulier un groupe de supporteurs qui a fait le déplacement depuis Metz : « Je suis fana de foot, je fais partie d’un club de supporters qui s’appelle – et ça ne s’invente pas – Les Irrésistibles Français. Donc avec Les Irrésistibles Français, je vais plusieurs fois par an dans différents stades, enfin essentiellement au Stade de France parce que c’est plus proche pour moi. […] Le principe c’est qu’on est groupés derrière un des deux buts parce que les places sont moins chères » (Régine). « Je suis partie au Stade de France avec mon fils et une association de supporters […] de l’équipe de France de football. Voilà, donc… c’était une journée, on va dire, ordinaire qui s’annonçait sous les meilleurs auspices, c’était vraiment une belle journée festive. […] C’était la première fois que je partais avec ce club de supporters et puis, vraiment, c’était bon enfant » (Éva).
Un père de famille caennais profite de cet événement pour rendre visite à ses deux filles étudiantes à Paris ; la famille se retrouve au stade : « Donc l’après-midi, je suis allé me promener au cimetière du Père-Lachaise, avec le copain de ma fille aînée. On est tombés par hasard sur l’enterrement d’André Glucksmann et puis après, on s’est préparés à prendre les transports en commun pour arriver au Stade de France. On s’est retrouvés sur le parvis. Bon, ça… il y avait beaucoup de monde, ça resquillait un peu dans la file d’attente. Il y avait beaucoup de monde. Après coup, on se dit que c’est là que ça aurait pu péter et ça aurait été un carnage ! » (Franck).
La majorité du public vient d’Île-de-France et s’apprête à suivre le match, une première pour certains jeunes enfants : « Pour nous, parce que c’était ma femme et mes deux enfants. Donc, j’ai deux enfants, le grand il a 8 ans aujourd’hui, le deuxième il a 5 ans. Donc, pour nous, c’était une journée de fête, puisqu’il y avait un match de foot, l’équipe de France contre l’Allemagne. […] On allait au stade pour vraiment prendre du plaisir, en famille. Et voilà, c’était un moment à partager. Pour nous, c’était ça l’objectif du 13 novembre. […] Arrivés au stade, bien accueillis : des stewards, des agents de sécurité, police, tout ce qu’il faut, on arrive au stade, on rentre. Bon, voilà, pour nous c’était un moment vraiment de joie ! Les deux gamins, le petit, c’était son premier, sa première fois qu’il va au stade. Le deuxième, il adore le foot, donc, pour lui équipe de France contre l’Allemagne, “On va gagner ! On va gagner !”, c’était un moment de plaisir » (Selim).
Pour le chef de l’État, la soirée s’annonce identique à celles qui se déroulent habituellement lors d’un événement tel que celui-ci, nous raconte Sophie Hatt, la cheffe du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) : « Cette rencontre devait se dérouler dans un climat normal. Le Président est arrivé, les hymnes devaient être joués cinq minutes avant le coup d’envoi. Donc, traditionnellement, le Président arrive entre dix minutes et un quart d’heure avant. Je pense qu’aux alentours de 20 h 30 ou 20 h 45, nous sommes arrivés au Stade de France. Le match a commencé à 21 heures, de manière tout à fait normale. »
« C’était un match amical – rappelle le président Hollande dans son témoignage. Rien ne laissait supposer qu’il puisse y avoir une attaque ce soir-là. Je n’avais aucune information laissant penser, au-delà des alertes que nous avions depuis les assassinats de Charlie et l’attaque de l’Hyper Cacher […], qu’il y avait un risque plus intense que les soirs précédents. Le match débute et très vite… une détonation. »
À 21 h 16, le score est toujours de 0 à 0, Patrice Évra marque un temps d’arrêt alors qu’il s’apprêtait à passer le ballon. Le son d’une explosion vient de retentir. Sur le moment, l’origine de la détonation suscite des interprétations variées de la part des spectateurs présents dans le stade. Certains n’y prêtent pas une attention particulière : « On l’a entendue, effectivement, mais c’est comme souvent dans les matchs de foot, il y a des détonations ; il y a […] des bombes agricoles qui pètent, le bruit était à peu près équivalent, donc je n’ai pas noté grand-chose » (Léopold). En revanche, pour d’autres supporteurs, habitués aux ambiances des matchs de football, le doute s’insinue : « Il s’est passé environ… je ne peux pas le quantifier en termes de minutes, mais peut-être un quart d’heure, peut-être un peu plus, un peu moins, un bon quart d’heure jusqu’à ce qu’on ait entendu, non pas une explosion mais une déflagration. Donc, avec mes copains, on s’est dit… on a l’habitude des pétards agricoles qui résonnent dans les stades, mais on s’est dit, enfin on ne s’est pas parlé, mais moi, je me suis dit intérieurement : “Ça, c’est fort pour un pétard.” » (Régine). « On était vraiment dans le match et puis, tout d’un coup, on entend cette première explosion qui est tout de suite glaçante et là il y a mon fils qui me saisit la main, qui me dit : “Maman, qu’est-ce que c’est ? J’ai peur.” Cette explosion, elle ne me rappelait rien que je connaissais, donc bon je lui dis : “Écoute on est à Paris, c’est une grande ville, ne t’inquiète pas il y a peut-être eu une explosion dans une maison…” » (Éva). « Le match a commencé et j’ai entendu une explosion, enfin c’était un bruit sourd en fait, comme une détonation. Et au départ, personne n’a fait attention, mais moi si, parce que je suis un peu stressée sur les bords. Et comme je connais très bien les stades et les ambiances dans les stades et le bruit des pétards, des bombes agricoles, des fumigènes, pour moi ça n’avait rien de rien à voir avec tout ça. Donc je me suis posé des questions, je me suis dit : “Qu’est-ce que ça peut bien être ?” J’ai vu qu’il y avait des personnes qui regardaient derrière, au-dessus parce qu’on était en haut, pour voir ce qui se passait dehors. Et puis, dans un premier temps, on a pensé que c’était peut-être l’explosion d’une guinguette ou quelque chose qui vendait des sandwiches. Voilà, on s’est dit : “C’est peut-être ça.” » (Claudia). « Pendant le match, dix minutes… dix minutes, je crois, un quart d’heure après, on entend une… un bruit assez important. Moi qui ai l’habitude des stades, ça m’a un petit peu inquiété, parce que le bruit était fort, très fort. Et surtout, je n’ai pas vu de petit nuage, parce que quand c’est des pétards dans le stade, on voit toujours un petit nuage, une petite fumée blanche. Ma femme, elle me pose la question : “Mais, qu’est-ce qui se passe ?” J’ai dit : “Non, c’est sûrement des gens à l’extérieur, ils n’ont pas pu entrer, et puis, ils ne vont pas gâcher le match !” » (Selim).
Un journaliste, spécialiste des faits divers, venu à titre personnel au stade ne réagit pas différemment et ne parvient pas non plus à identifier la nature exacte de l’explosion : « Donc il y a cette première explosion qui retentit, en tout cas pour moi, nettement, même si j’ai l’impression que, autour de moi, les gens ne réagissent pas plus que ça. Moi je sursaute. Je vois, je me rappelle la personne qui est devant moi, qui est une jeune femme aux couleurs de l’Allemagne, puisque comme c’est un match amical, il n’y a pas de répartition précise des supporters ; tout le monde est un petit peu mélangé puisqu’il n’y a pas d’enjeu […]. Je vois cette jeune femme qui se retourne avec un regard inquiet. Effectivement, moi en tant que journaliste spécialisé dans les faits divers […] forcément on a cette espèce de réflexe de dire : “Tiens qu’est-ce qu’il se passe ? C’est forcément quelque chose d’anormal.” La première explosion, je me retourne, je me dis que peut-être les gens qui sont fans de football, qui eux ont l’habitude de ce qu’on appelle les… je ne sais plus comment, c’est un nom assez technique, ce genre de pétards qu’on fait péter lors des matchs, donc peut-être qu’eux ont moins réagi parce qu’ils sont habitués à ce genre de manifestations-là pendant les matchs. Mais, moi, en tout cas […] qui ne connais pas très bien le football, je m’interroge et je me dis qu’il y a peut-être quelque chose qui a explosé dans les environs, une bouteille de gaz, une voiture, enfin quelque chose d’accidentel » (Gaston).
Le son entendu par Sophie Hatt (GSPR) la rend perplexe mais elle non plus ne peut imaginer ce qu’il vient de se passer : « Cette explosion m’a fait penser à une explosion d’un engin artisanal que je connaissais très bien pour avoir été en Corse, quelques années auparavant et c’est à peu près le genre d’engin explosif artisanal que font les nationalistes corses et qu’ils utilisent. En fait, […] ces bombes agricoles sont faites pour dessoucher les arbres et les nationalistes les utilisent dans les manifestations, pour les lancer sur les forces de l’ordre. Donc c’était vraiment le bruit caractéristique d’une bombe agricole, et ça m’a surpris parce que je n’en avais jamais entendu à Paris. »
La deuxième explosion survient quatre minutes après la première, soit à 21 h 20 ; elle renforce l’inquiétude et les officiels présents prennent alors conscience de la gravité de la situation. Gaspard Gantzer, alors conseiller chargé des relations avec la presse, chef du pôle communication de la présidence, précise : « Là on a compris qu’il se passait quelque chose de pas normal, et je me souviens que le Président s’est retourné vers Nathalie Iannetta et moi : “Non ça, ce n’est pas normal.” Et, très vite, son officier de sécurité est arrivé en disant qu’il y avait une explosion à côté du stade. »
Dans les tribunes, certains spectateurs, selon leur emplacement dans le stade, ressentent plus nettement encore la déflagration : « Et arrive donc cette deuxième explosion qui… là, très nettement fait trembler la partie du stade dans laquelle je me trouve. […] Mon siège tremble à ce moment-là, et les soubassements du stade aussi. Donc, là, pour le coup… d’expérience, je sais que c’est quelque chose de hors-norme, sans forcément penser tout de suite à une attaque terroriste mais je sais que c’est une explosion de forte ampleur ; […] en tout cas c’est anormal » (Gaston).
Claudia décide, face à cette situation qu’elle ne contrôle pas, de se fier au comportement des animaux alentour : « J’ai entendu, je ne pourrais pas dire combien de minutes après, pour moi ça m’a semblé vraiment très proche, ça m’a semblé quasiment à deux minutes d’intervalle, mais je pense que c’est plus, une deuxième explosion qui, cette fois-ci, dans mes souvenirs, avait lieu un tout petit peu plus loin, mais sensiblement le même bruit. Et à ce moment-là, en fait, j’ai levé la tête et j’ai vu les oiseaux voler. Donc je sais que quand les oiseaux se déplacent en troupe, c’est qu’il y a un souci, c’est qu’il y a quelque chose : une explosion, quelque chose de grave. Et là je me suis dit : “Bon, c’est pas possible. Une fois d’accord, ça peut arriver, mais deux fois, il y a un problème ! Il y a vraiment un problème !” »
Du côté de la tribune officielle, François Hollande est informé des événements en cours. Il quitte sa place pour rejoindre le PC de sécurité du stade où les caméras de vidéosurveillance diffusent les premières images des deux explosions. La directrice adjointe de son cabinet se souvient : « Je me retourne vers le Président pour voir ce qui se passe, et là je vois ses officiers de sécurité qui lui parlent, et qui ont l’air de chercher à le faire sortir. Donc je me lève et l’on se retrouve au PC sécurité du Stade de France. Une fois au PC sécurité on a les informations sur ce qui s’est passé ; sur l’explosion des kamikazes avec, a priori, une ou deux victimes mais on est en train d’essayer de savoir ce qui se passe exactement. Et la seule chose dont je me souvienne bien c’est l’insistance du Président pour éviter tout mouvement de panique dans le stade et donc qu’il ne faut absolument pas que les gens qui sont présents dans le stade puissent céder à un mouvement de foule, de panique et risquer là de faire un nombre de victimes bien plus important. »
Gaspard Gantzer précise : « Et, donc il a compris tout de suite que c’était très grave ; il est sorti de la tribune, on a décidé de monter dans le PC de sécurité. Et là les choses se sont enchaînées vraiment à une très, très grande vitesse ! On a vu les images des terroristes se faisant exploser à l’extérieur. [Le Président] a demandé à Bernard Cazeneuve [le ministre de l’Intérieur] de venir le rejoindre au Stade de France, parce que, en fait, notre peur, c’était qu’il y ait des terroristes dans le stade et qu’il y ait une panique terrible et qu’on se retrouve avec une foule effrayée à gérer et qu’il y ait de nombreuses victimes liées à cela, parce qu’on pensait que la scène était sur place. » De son côté, Sophie Hatt (GSPR) ajoute : « J’étais dans la salle de commandement à ce moment-là. Donc, j’ai donné des informations, via un officier de sécurité, au président de la République, et j’ai dit à l’officier de sécurité de proposer au président de la République de monter dans la salle de commandement, parce que de la salle de commandement, on a la synthèse de tous les événements dans un même lieu au même moment et surtout l’“immédiateté” des informations. Et le Président a accepté très rapidement de monter dans le PC sécurité. Et de ce PC sécurité, on a, en plus, une vue, puisqu’il est vitré, sur tout le stade qui permet donc d’avoir les informations et de constater […] que le match continuait à se dérouler. »
François Hollande échange rapidement au téléphone avec son Premier ministre, Manuel Valls, et son ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui raconte : « Le 13 novembre 2015, je suis en train de dîner en famille lorsque le président de la République m’appelle du Stade de France en m’indiquant qu’il a entendu deux explosions et qu’il s’interroge sur les causes de ces explosions. À peine ai-je raccroché que le préfet de Police de Paris m’appelle pour m’indiquer que deux explosions viennent d’intervenir mais qu’on n’en connaît pas la nature. Il n’est pas exclu qu’il s’agisse d’engins agricoles utilisés parfois par ...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Dédicace
  5. Introduction
  6. Chronologie des attentats terroristes du 13 novembre 2015
  7. Chapitre 1 - Le Stade de France
  8. Chapitre 2 - Le Carillon-Le Petit Cambodge
  9. Chapitre 3 - À la bonne bière
  10. Chapitre 4 - La Belle Équipe
  11. Chapitre 5 - Comptoir Voltaire
  12. Chapitre 6 - Bataclan (I) L'attaque
  13. Chapitre 7 - Bataclan (II) Terroristes contre forces de l'ordre. Passage Saint-Pierre-Amelot
  14. Chapitre 8 - Bataclan (III) L'assaut
  15. Chapitre 9 - Les proches
  16. Aux sources du livre
  17. POSTFACE - Le Programme 13-Novembre
  18. Index des noms, des lieux et des organisations
  19. Sommaire