
- 160 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
L' École en question
À propos de ce livre
L'institution, les acteurs, les contenus et les méthodes, l'égalité des chances, l'enseignement professionnel, l'école et son environnement social : tous les grands aspects de l'école dont on attend tout et qu'on critique tant. Depuis son financement et son organisation jusqu'aux rythmes scolaires, aux pédagogies, à l'orientation des élèves ou à la formation des maîtres, en passant par la laïcité, l'ouverture sur la société et le monde économique : une radiographie complète. Débattre en étant informé ; débattre sur les enjeux ; débattre avec des arguments : voilà ce que permet chaque volume de cette collection consacrée aux grandes questions sociales et politiques qui agitent notre pays. Brigitte Perucca est rédactrice en chef du Monde de l'éducation. Elle a également publié La République des enseignants.
Foire aux questions
Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramètres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptés aux mobiles peuvent être téléchargés via l'application. La plupart de nos PDF sont également disponibles en téléchargement et les autres seront téléchargeables très prochainement. Découvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
- Essentiel est idéal pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large éventail de sujets. Accédez à la Bibliothèque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, développement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimité et une voix standard pour la fonction Écouter.
- Intégral: Parfait pour les apprenants avancés et les chercheurs qui ont besoin d’un accès complet et sans restriction. Débloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres académiques et spécialisés. Le forfait Intégral inclut également des fonctionnalités avancées comme la fonctionnalité Écouter Premium et Research Assistant.
Nous sommes un service d'abonnement à des ouvrages universitaires en ligne, où vous pouvez accéder à toute une bibliothèque pour un prix inférieur à celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! Découvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'écouter. L'outil Écouter lit le texte à haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accélérer ou le ralentir. Découvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser l’application Perlego sur appareils iOS et Android pour lire à tout moment, n’importe où — même hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous êtes en déplacement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Oui, vous pouvez accéder à L' École en question par Brigitte Perucca en format PDF et/ou ePUB ainsi qu'à d'autres livres populaires dans Pedagogía et Educación general. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.
Informations
Chapitre 1
L’institution
Le système éducatif
1. Depuis quand l’école primaire est-elle obligatoire et gratuite ?
Grande bataille républicaine, la gratuité de l’école primaire est instaurée par la loi Ferry du 16 juin 1881, mais elle existait déjà dans six communes sur dix. En 1889, une autre loi confie à l’État la charge des traitements des instituteurs, qui deviennent alors des fonctionnaires. Le principe de gratuité s’étend en 1886 à la maternelle et aux écoles primaires supérieures (ancêtres des collèges). Parallèlement, une autre voie, celle des petits lycées qui accueillent des classes de la 11e à la 7e, reste payante. Cette école payante est celle de la bourgeoisie, qui mène au baccalauréat et qui ne se mélange pas avec l’école gratuite concédée au peuple. Le combat des progressistes, sous la bannière de Ferdinand Buisson, directeur de l’enseignement primaire de Jules Ferry, fut d’unifier ces deux systèmes. Cette école unique, lente à réaliser, déboucha sur la gratuité des études secondaires à partir de 1930. Supprimée sous Vichy, la gratuité fut rétablie à la Libération.

2. Comment s’organise l’école obligatoire en France ? Cette question fait-elle débat ?
L’école est obligatoire à partir de 6 ans et jusqu’à 16 ans depuis 1959. Prenant acte du fait que plus de 90 % des enfants fréquentent l’école maternelle, certains défendent désormais la scolarisation obligatoire à partir de 3 ans. Dans la même mouvance, d’autres voix souhaitent l’allongement de la scolarité jusqu’à 18 ans. Les défenseurs de cette mesure, qui n’est appliquée dans aucun pays de l’Union européenne pour l’instant, arguent de l’allongement de la durée de scolarisation. Cette dernière s’établissait en 1994-1995 (dernier chiffre connu) à 19 ans (18,8 exactement), en légère diminution par rapport au milieu des années 1980, du fait du moindre nombre des redoublements. De même, la situation économique et sociale influe sur cette durée, certains élèves – notamment dans l’enseignement professionnel – étant tentés de prolonger leurs études pour décrocher un emploi de meilleure qualification ou pour échapper au chômage.
3. Quand a-t-on créé les zones d’éducation prioritaire (ZEP) et pourquoi ?
Les zones d’éducation prioritaire sont nées officiellement en 1981, de la volonté du premier gouvernement socialiste mis en place après l’élection de François Mitterrand et de celle de son ministre de l’Éducation nationale, Alain Savary. Mais leur inspiration remonte à une source militante : celle d’enseignants qui, confrontés dans les années 1960 à la scolarisation d’enfants en grande difficulté sociale, cherchèrent des solutions nouvelles. L’un d’eux, Alain Bourgarel, militant au SGEN-CFDT, popularisa notamment auprès des socialistes en France le concept britannique des Education Priority Areas, bien résumé par le slogan « donner plus à ceux qui ont moins ».
En fonction de différents critères (pourcentage d’élèves en retard dans leur scolarité, d’élèves non francophones, etc.), il est décidé d’accorder aux établissements scolaires présents en ZEP des moyens supplémentaires : effectifs réduits dans les classes, moyens financiers complémentaires, notamment pour des sorties scolaires, etc. De 363, le nombre des zones d’éducation prioritaire est passé à 557 en 1990, 869 en 1999, 911 en 2003. Au point que, dans certaines académies, jusqu’à 25 % des écoliers, collégiens et lycéens sont scolarisés en ZEP.
Vingt-cinq ans après leur création, les ZEP doivent encore convaincre de leur efficacité. Trois relances ont tenté d’enrichir un dispositif sommaire au départ. En 1990, une première relance vise à mettre en relation les ZEP avec la politique de la ville. Une deuxième, en 1992, insiste sur les objectifs pédagogiques et le pilotage de ces zones. L’année 1999 voit la création des Réseaux d’éducation prioritaire. L’idée cette fois est d’estomper les frontières entre les établissements ZEP et ceux qui sont situés dans leur entourage, de les inciter à « mutualiser leurs ressources pédagogiques et éducatives ». Enfin, en 2006, une troisième relance donne naissance aux établissements « ambition-réussite ». Une liste nationale de 249 réseaux « ambition-réussite », dont chacun regroupe plusieurs établissements et écoles, est arrêtée sur la base de trois critères : un critère social (plus des deux tiers des élèves doivent être issus de catégories socioprofessionnelles défavorisées) ; deux critères scolaires, l’un prenant en compte l’évaluation des résultats à l’entrée en classe de 6e, l’autre la part d’élèves ayant un retard supérieur à deux ans à l’entrée au collège.
4. Depuis quand l’école est-elle mixte ?
Les garçons et les filles se sont mélangés dans les écoles de France avant qu’une circulaire, datée de 1969, ne pousse les recteurs à accélérer le mouvement. La mixité s’est imposée dans les écoles en douceur au début des années 1960, à mesure que les programmes destinés aux écoliers et aux écolières ne se distinguaient plus qu’en travaux manuels. Dans les collèges et les lycées, alors qu’on ouvre de nouveaux collèges, le gouvernement décide, en 1959, de ne construire que des établissements mixtes sans pour autant contraindre les établissements existants à accueillir des élèves de l’autre sexe. D’où une période assez longue de coexistence entre établissements mixtes et non mixtes.
5. Combien le secteur privé scolarise-t-il d’élèves ?
À la rentrée 2006-2007, l’enseignement catholique (soit 97,7 % de l’enseignement privé sous contrat) scolarisait 878 796 enfants dans les écoles et 1 122 600 jeunes dans les collèges et lycées, soit plus de deux millions d’inscrits. Ses effectifs sont en progression depuis plusieurs années. Le secrétariat général de l’enseignement catholique a fait état, à la rentrée 2007, de 35 000 dossiers d’inscription en liste d’attente. Ce qui n’empêche pas le secteur privé d’être affecté, comme le secteur public d’enseignement, par une baisse de ses effectifs dans plus des deux tiers des départements. Néanmoins l’engouement en faveur du privé, là où il s’exprime, met ses responsables dans l’embarras car il ne peut répondre à la demande, faute de postes d’enseignants en nombre suffisant. L’augmentation des effectifs se fait donc en partie au détriment de la qualité de l’enseignement : les classes y sont de plus en plus surchargées, les créations de poste ne permettant pas d’absorber cette demande grandissante.
6. De plus en plus d’élèves de tous milieux sociaux rejoignent l’école privée ; pour quelles raisons ?
Le succès de l’école privée se nourrit en partie des déboires et des manques de l’école publique. Là où les Français ont le sentiment, à tort ou à raison, que le niveau scolaire est trop bas, la violence trop prégnante, lorsque l’encadrement leur semble insuffisant, l’absentéisme des professeurs trop important ou le suivi scolaire mal assuré, alors ils tendent à opter pour le privé. Et ce d’autant plus que le caractère religieux de ces établissements s’est fortement estompé. Un grand mouvement social dans le public est presque toujours suivi par un afflux d’inscriptions dans le privé. À ces raisons bien identifiées est venue s’ajouter, récemment, celle de l’appartenance religieuse. Un certain nombre de parents musulmans se sont détournés des établissements publics où le port du voile est interdit.
7. Y a-t-il débat autour de l’école privée en France ?
L’exigence de laïcité est forte en France, et tous les éléments risquant de la menacer provoquent invariablement des conflits majeurs. Ce fut le cas en 1984, lorsque Alain Savary, ministre de l’Éducation sous François Mitterrand, lança son projet de service public unifié de l’éducation ou quand François Bayrou envisagea, en 1993, presque dix plus tard, la révision de la loi Falloux1 afin que les collectivités locales soient autorisées à financer librement les investissements des établissements privés sous contrat.
Cependant, l’existence d’une école privée sous contrat ne fait pas débat. La société française, dans ses choix, n’oppose plus vraiment les deux écoles. Le temps n’est plus où les familles pouvaient se diviser entre les laïques et les adeptes de l’école catholique. À preuve : près d’un enfant sur deux passera, à un moment de sa scolarité, par le privé. Le pragmatisme – ainsi qu’une réelle banalisation du caractère religieux des établissements privés – a eu raison de cette opposition.
8. Quelles sont les grandes étapes d’orientation des élèves dans le système éducatif français ?
Dans la logique du collège unique, la première grande étape d’orientation des élèves se situe en fin de classe de 3e. Le choix s’établit alors entre enseignement général (65 % des élèves environ), enseignement professionnel sous statut scolaire ou apprentissage (32 %), environ 6 % des élèves de 3e étant redoublants. L’entrée dans l’enseignement supérieur représente la deuxième grande étape de l’orientation scolaire. Avec 63,6 % d’une génération détentrice du baccalauréat en 2007, l’objectif de 80 % d’une classe d’âge atteignant ce niveau reste cependant à concrétiser. Outre ces deux grands moments, la classe de seconde, dite classe de « détermination », vise à retarder, pour les élèves ayant opté pour des études longues, le temps du choix, essentiellement entre la filière générale (L, ES et S) et la filière technologique (STG, SMS et STI). En réalité, et par le biais des options, ce choix s’opère généralement dès la seconde.
9. Qui prend les décisions d’orientation ?
Dans le système éducatif français, on est orienté plus que l’on ne s’oriente. Bien que l’orientation, au collège, soit censée reposer sur un « projet », elle obéit le plus souvent à une logique d’exclusion : le conseil de classe propose telle filière à tel élève car il ne le considère pas capable de suivre dans telle autre. D’où la connotation négative qui entoure le mot même d’orientation.
À deux reprises seulement dans la scolarité, les parents peuvent s’opposer à une décision d’orientation – en classe de 5e et en classe de 1re. Dans tous les autres cas, le mot de la fin revient à l’équipe éducative. La loi d’orientation sur l’avenir de l’école adoptée en 2005 a même renforcé le pouvoir professoral dans ce domaine, stipulant « qu’il appartient aux enseignants d’apprécier, au terme de chaque année scolaire, si les élèves ont acquis les connaissances et les compétences leur permettant de suivre l’enseignement dispensé au niveau supérieur ».
Les moyens de l’école
10. Combien coûte l’école ? Qui paie ?
La France a dépensé en 2005 118 milliards d’euros (dernier chiffre connu) pour son système éducatif, toutes dépenses confondues. Le second degré (collèges et lycées) absorbe la part la plus importante de la dépense (52,5 milliards), suivi du premier degré (32,1 milliards), tandis que l’enseignement supérieur, qui a accumulé des retards, se place en queue de peloton (20,6 milliards).
Comparée à ses voisins, la France dépense plus pour ses collégiens et lycéens mais beaucoup moins pour ses étudiants. Ainsi, le coût moyen d’un élève du secondaire en France s’établit à 6 686 euros, une somme nettement plus élevée que celles consenties par l’Allemagne ou le Royaume-Uni, tandis qu’avec 5 663 euros la dépense hexagonale par étudiant est bien moindre que celle affichée par nos voisins. Avec au total 6,9 % de son PIB consacré à l’éducation, la France se situe au-dessus de la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (5,9 %), soit plus que le Japon mais moins que les États-Unis.
L’État est le plus gros contributeur, qui assure 63,6 % de ces dépenses. Rien d’étonnant à cela puisque les trois quarts de ce budget sont consacrés à la rémunération des personnels, fonctionnaires à la charge de l’État. De 47 milliards d’euros en 2000, le budget de l’enseignement scolaire a atteint 58,3 milliards d’euros en 2007. Pourtant la part de l’État n’a cessé de diminuer ces vingt dernières années tandis que celle des collectivités territoriales a progressé, passant de 14,2 % en 1980 à 21,2 % en 2005. Les ménages assurent tout de même 7,6 % du financement de la dépense tandis que les entreprises y contribuent à hauteur de 6,3 %.

11. Y a-t-il une corrélation entre accroissement des moyens et résultats de l’école ?
Sans aucun doute. La France consacre actuellement environ 6,9 % de son PIB à l’éducation, ce qui équivaut à plus de 100 milliards d’euros, soit un doublement, en euros constants, en vingt-cinq ans2. Parallèlement, les sorties sans qualification sont de l’ordre de 60 000 par an alors qu’en 1970, un élève sur trois était considéré comme sans qualification. On peut donc dire que l’effort budgétaire et, au-delà, l’effort de la Nation en faveur de l’école ont porté leurs fruits et élevé le niveau de qualification de la population française. Cependant, un accroissement des moyens n’entraîne pas en soi une amélioration de l’égalité des chances et une démocratisation du système scolaire. Ainsi, toujours sur les vingt-cinq dernières années, le nombre des bacheliers s’est fortement accru. Mais qu’en est-il de la probabilité d’obtenir le baccalauréat selon l’origine sociale ? Au début des années 1980, 75 % des enfants de cadres supérieurs obtenaient le bac contre 20 % des enfants d’ouvriers non qualifiés. Actuellement, ces taux s’établissent à 87 % pour les premiers et à 45 % pour les seconds, ce qui laisse supposer a priori une forte réduction des inégalités. Pourtant ces chiffres donnent une vision tronquée de la réalité, car les uns et les autres ne passent pas le même examen : tandis que les fils et filles de cadres supérieurs obtiennent à 71 % un bac général, les enfants d’ouvriers non qualifiés ne sont que 16 % à en être diplômés. En France, la mobilité sociale due à l’augmentation des moyens alloués à l’école reste donc faible.
12. Comment maintenir les écoles et les collèges en zone rurale ?
Un clocher, une école : la loi Ferry de 1886 l’exigeait, les aléas de la démographie n’ont pas toujours permis le respect de ce principe. Pourtant, l’école rurale connaît aujourd’hui un regain. Outre que plusieurs moratoires – en 1993, puis en 2005 – lui ont sauvé la mise, la démographie est repartie à la hausse et des regroupements pédagogiques intercommunaux ont rendu possible le maintien de nombre d’écoles, notamment des maternelles. De plus, des études ont attesté que les résultats scolaires obtenus dans les classes à plusieurs niveaux, fréquentes dans ces écoles, sont au moins aussi bons, voire meilleurs, que ceux des établissements primaires urbains. Actuellement on dénombre en France quelque 6 000 écoles à classe unique, accueillant 12 % des écoliers.
École et décentralisation
13. Quelles compétences en matière d’éducation la décentralisation a-t-elle confiées aux collectivités territoriales ?
Le paysage n’avait pour ainsi dire pas bougé depuis la création de l’école communale en 1833 quand ont été votées, au début des années 1980, les lois de décentralisation initiées par Gaston Defferre, sous le premier gouvernement Mauroy. Ces lois – principalement celles de juillet 1983 – ont profondément modifié l’organisation des établissements scolaires en transférant aux communes, aux départements et aux régions les charges de fonctionnement des équipements scolaires. Sous l’effet de la décentralisation, les collèges et les lycées ont embelli, les conseils généraux et régionaux ayant à cœur de rénover, de construire de nouveaux locaux et de rattraper le r...
Table des matières
- Couverture
- Titre
- Copyright
- Introduction
- Chapitre 1 - L’institution
- Chapitre 2 - Les acteurs
- Chapitre 3 - Les contenus et les méthodes
- Chapitre 4 - Égalité des chances
- Chapitre 5 - L’enseignement professionnel
- Chapitre 6 - L’école et son environnement
- Repères bibliographiques
- Index des sigles