La Vie des émotions et l’attachement dans la famille
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La Vie des émotions et l’attachement dans la famille

  1. 288 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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La Vie des émotions et l’attachement dans la famille

À propos de ce livre

Comment les émotions se vivent-elles et sont-elles régulées dans un couple ? Dans les relations entre parents et enfants ? Entre frères et sœurs ? Ou encore quand la famille éclate ou se recompose ? Comment l'attachement évolue-t-il quand les enfants grandissent et s'engagent, à leur tour, dans une vie de couple ? Que deviennent les liens d'attachement, et les émotions qui les accompagnent, quand les parents vieillissent et deviennent grands-parents ? Et si, à l'opposé de cet espace figé qu'on a longtemps décrit, la famille était ce lieu complexe où chacun de nous apprend que ce sont les émotions qui nous lient les uns aux autres pour le meilleur, parfois pour le pire, mais toujours pour la vie ? Une perspective originale et éclairante pour mieux comprendre comment les émotions se vivent, se partagent et se régulent dans cet espace de plus en plus mouvant qu'est la famille. Michel Delage est psychiatre, ancien professeur du service Santé des armées, ancien chef de service à l'Hôpital d'instruction des armées Sainte-Anne à Toulon. Thérapeute familial, il travaille actuellement à l'intégration de la théorie de l'attachement et du modèle systémique dans la thérapie familiale. Il a notamment publié La Résilience familiale et dirigé, avec Boris Cyrulnik, Famille et résilience. 

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2013
Imprimer l'ISBN
9782738129451
ISBN de l'eBook
9782738176776
CHAPITRE 1
Les données de base
de l’attachement

John Bowlby, psychanalyste britannique né en 1907, mort en 1990, a beaucoup étudié la séparation d’avec la mère chez le tout jeune enfant. En rapprochant ses observations cliniques de certaines données issues de l’éthologie, et en se référant à la théorie de l’évolution, Bowlby considère l’attachement animal et humain comme régulateur de la distance des petits à leur « base de sécurité », c’est-à-dire à une figure d’attachement capable d’assurer leur protection : le petit, lorsqu’il émet des signaux de détresse, obtient le rapprochement de cette figure d’attachement ; quand il est apaisé, il est disponible pour explorer son environnement. Construit dans la petite enfance avant l’apparition du langage, l’attachement connaît un développement et des aménagements tout au long de l’existence – « du berceau à la tombe », disait Bowlby.
Beaucoup de travaux ont été consacrés à la construction de ce lien visant à satisfaire le besoin de sécurité1 dont on a pu montrer qu’il est sous-tendu par des bases biologiques. La vasopressine et surtout l’ocytocine sécrétées par l’hypothalamus sont, en effet, les substances impliquées dans les liens d’attachement ; elles sont connectées via la dopamine au « système de récompense », système cérébral qui procure le sentiment de satisfaction.
Nous allons rapidement examiner les données de base de la théorie de l’attachement. Ces données découlent de ce qui a été observé dans les interactions précoces des enfants avec leurs figures de soins. Il va néanmoins nous falloir complexifier le modèle, dès lors que le sujet de notre travail concerne non pas ce qui se passe entre un enfant et un parent, mais ce qui se vit dans la réalité des relations avec l’ensemble des partenaires qui composent une famille.
L’attachement dans la dyade
Examinons d’abord l’attachement tel qu’il se forme à partir du lien qu’un parent et un enfant développent entre eux. Les interactions constituent des processus d’échanges que l’on peut observer dans l’ici et maintenant de la rencontre mère-bébé. Sur ce point, l’apport de l’éthologie a été fondamental. C’est Lorentz qui a en effet montré chez les oiseaux un comportement d’approche et de suivi d’un objet saillant en mouvement à proximité de l’animal. À l’état naturel, cet objet saillant, objet d’attachement, est constitué par les parents et les frères et sœurs. Le comportement de suivi se développe dans une période de temps propice, de quelques heures chez le caneton et le poussin. On parle alors de « période critique ». Cela signifie que, dans une fenêtre temporelle bien déterminée s’acquiert un apprentissage qui n’a besoin d’aucun renforcement et qui est irréversible, acquis une fois pour toutes. On peut donc en supposer la détermination génétique. L’attachement a, par la suite, été étudié chez les mammifères et, plus précisément, chez les primates, avant que Bowlby ne s’y intéresse chez l’être humain.
Pour Bowlby, la « période critique » au cours de laquelle se construit l’attachement chez l’enfant se situe entre 6 mois et 1 an ou plus. C’est dans la proximité relationnelle avec la mère ou, plus largement, avec une figure maternelle que se construit cet attachement. Cette manière de voir pose deux problèmes. D’abord, elle fait de la mère une figure privilégiée, et les féministes ne manqueront pas de critiquer cette vision très materno-centrée. La critique peut être levée devant le constat que l’attachement peut se construire en dehors de ce lien d’amour bien particulier que constitue ce que Winnicott a nommé la « préoccupation maternelle primaire » : il suffit en effet qu’une personne, vivant à proximité de l’enfant, soit attentive à ses besoins et lui assure des soins. D’ailleurs, dans cet ouvrage, quand seront évoquées les interactions mère-enfant, il s’agira toujours d’un raccourci : le terme de mère, pris en son sens générique, pourra toujours être remplacé par « figure maternelle » ou « figure de soins » (caregiver). Passons ensuite à la notion de « période critique » avec l’idée d’irréversibilité qui lui est associée. Elle conduit à une vision très déterministe et laisse penser que nous gardons toute notre vie les caractéristiques d’attachement que nous avons construites dans notre petite enfance. En fait, les observations cliniques conduisent plutôt à retenir l’idée de « périodes sensibles ». En effet, l’extraordinaire plasticité cérébrale et la créativité inhérente à l’être humain permettent de décrire des périodes au cours desquelles des évolutions, des changements, des remaniements de l’attachement sont possibles. C’est le cas lors de certaines situations ou rencontres – la rencontre amoureuse ou lors d’une psychothérapie, par exemple. C’est le cas aussi dans les différentes phases du cycle de vie. De ce point de vue, l’adolescence, la crise du milieu de la vie, l’entrée dans la vieillesse sont des « périodes sensibles ».
Pour l’heure, retenons que c’est dans les relations dyadiques mère-enfant que se spécifie l’attachement, c’est-à-dire dans la succession des séquences interactionnelles au cours desquelles la figure de soins répond aux signaux que l’enfant émet en vue d’établir la proximité nécessaire à sa protection. Cela suppose que la mère développe des qualités de disponibilité (ce qui aide l’enfant à avoir confiance), de sensibilité (ce qui permet à l’enfant de réguler ses émotions et son comportement) et de coopération (ce qui permet à l’enfant d’établir des objectifs, de s’orienter vers des buts, de soutenir des choix)2. Ces qualités caractérisent le système du caregiving. La mère ou son substitut développe des compétences l’amenant à porter attention à son enfant et à répondre à ses attentes (lesquelles constituent le careseeking). L’enfant construit ainsi un attachement au sein d’un ensemble relationnel asymétrique, selon lequel il exprime des besoins et reçoit des réponses.
Un lien se met donc en place, vectorisé par les besoins de l’enfant et le désir de la mère d’y répondre en raison de l’affection qu’elle lui porte. Dans ces conditions, il est constitué par les intériorisations progressives des qualités relationnelles expérimentées. Au-delà de la réalité interactionnelle se construit ainsi un modèle interne opérant (MIO), une représentation du soi de l’enfant en relation avec sa figure de soins. Le lien implique par conséquent que les réponses maternelles orientent l’enfant vers une compréhension, vers un sens donné aux stimulations qui lui viennent de son monde interne comme du monde externe qui l’environne. Autrement dit, la mère a une capacité de transformation psychique des émotions brutes que l’enfant lui adresse. L’attachement est ici associé à une capacité maternelle plus ou moins contenante3. Cette capacité contenante dépend de plusieurs éléments, mais notamment de la qualité de l’attachement que la mère a elle-même construit avec ses propres figures d’attachement, celles de son enfance, mais aussi celles plus actuelles – avec, par exemple, son conjoint. Elle a ainsi pu développer une plus ou moins grande empathie, qui la rend plus ou moins capable de décoder les messages, au début non verbaux, de son enfant.
Le parcours rapide que nous venons d’effectuer nous indique qu’interactions, relations et liens ne sont pas des termes équivalents. La mère est en lien avec son enfant, car elle est unie avec lui, de sorte qu’il y a toujours dans cette union elle, lui et le lien formé ensemble par l’un et l’autre. Dans cette union du lien, il y a toujours quelque chose d’indifférencié, de non limité entre soi et l’autre. Le lien est par conséquent toujours plus que l’addition du 1 + 1. Ce « plus que l’addition » contextualise, contient le 1 + 1 ; il assure une contenance au 1 + 1. Et cette contenance est composée de plusieurs éléments.
Les uns sont identitaires, car l’enfant est inscrit dans un lien de filiation, qui résulte de l’union affiliative4 de ses deux parents et le situe dans des rapports de parenté. Il est donc symboliquement dans les représentations que cette mère se fait de cette filiation, attribuant à son enfant telle ou telle caractéristique, ou qualité « héritée » de son père, de sa grand-mère ou d’un autre membre de sa famille. L’enfant occupe déjà dans l’esprit maternel telle ou telle place qui tient à l’histoire de la famille et de cette mère. Toutefois, à côté de cette dimension identitaire plutôt liée à elle, d’autres éléments sont affectifs et inscrivent cet enfant dans l’amour de cette mère pour lui, mais aussi dans l’amour, le désir et la sexualité que cette mère vit avec le père.
Les liens affectifs caractérisent l’existence humaine de différentes façons, par exemple dans la vie d’un couple (amour, sexualité), dans les relations parents-enfants (soins, éducation) ou dans les relations fraternelles ou amicales. Tous ces liens prennent un style particulier lié à leurs connexions avec l’attachement, le premier lien5. Celui-ci, en somme, donne le ton à partir duquel les enfants, comme les adultes, jouent la partition de leurs sentiments et la danse de leurs comportements. L’attachement est la matière première, psychobiologique des liens affectifs. Reprenons donc le modèle de la dyade mère-enfant sur laquelle se sont concentrés les travaux des spécialistes de l’attachement6.
Les caractéristiques de l’attachement
L’attachement permet la régulation de la distance relationnelle. L’enfant apprend à avoir confiance, car il sait pouvoir compter sur la base de sécurité que constitue la mère comme figure d’attachement. Il peut, au début de son existence, disposer de sa proximité physique, puis, plus tard, savoir sa mère suffisamment disponible et accessible pour ne plus avoir besoin de sa présence physique à ses côtés. Cette confiance acquise le rend libre de s’intéresser à son environnement, de s’ouvrir au monde, puis aux relations sociales.
L’attachement permet la modulation de la vie émotionnelle. Dans la continuité des interactions, l’enfant vit des expériences positives, agréables, stimulantes, ainsi que le réconfort et l’apaisement quand il est confronté à des expériences négatives. Ainsi, son niveau général de stress est habituellement bas dans les conditions ordinaires de la vie quotidienne.
L’attachement, d’abord physique, permet le passage à un mode représentationnel. Au fur et à mesure qu’il grandit, l’enfant passe de besoins d’attachements exprimés sur un mode corporel et comportemental à un mode représentationnel. Au début, la manière dont l’enfant perçoit les attitudes de la mère comme donneuse de soins organise le comportement de l’enfant et commence à donner sens à son environnement. Dès que ses capacités cognitives le permettent, c’est-à-dire assez tôt dans son développement (au cours de la première année), l’enfant s’engage dans un processus d’évaluation, d’ébauches réflexives qui aboutissent à des représentations de lui en relation avec sa mère dans les modèles internes opérants.
La façon dont l’attachement a été exploré à partir des interactions dyadiques mère-enfant a conduit à le comprendre comme un système de protection. Toutefois, la protection vaut autant dans l’apaisement que dans une stimulation, dans un encouragement à l’exploration. L’ouverture au monde n’est pas seulement liée à un sentiment de sécurité que confère la proximité de la figure d’attachement. Cette figure d’attachement est aussi source d’excitations agréables, de surprises stimulantes. C’est vrai du côté de la mère, lors des premiers jeux corporels auxquels elle se livre avec l’enfant (chatouillis, grattouillis, etc.). C’est encore plus vrai du côté du père, spécialement activateur d’expériences nouvelles pour l’enfant.
Il nous faut comprendre l’attachement selon ces deux composantes – plus ou moins harmonieusement modulées par les figures d’attachement de l’enfant – que sont l’apaisement et l’excitation, le réconfort et l’activation exploratoire. Le modèle de la dyade mérite donc d’être complété. Un enfant, en effet, ne s’attache pas qu’à une seule figure. Sa mère constitue le plus souvent sa figure principale d’attachement, mais il s’attache aussi à son père – que, dès l’âge de 6 mois, il différencie de sa mère – et il peut aussi s’attacher à des figures secondaires, comme un grand-parent, un grand frère, une grande sœur, un professionnel référent dans une crèche7. De cette manière, un enfant établit des représentations diversifiées.
Il existe alors plusieurs manières de considérer les choses. On peut penser que les liens d’attachement s’organisent selon une structure hiérarchique. Dans ce cas, il existe une figure d’attachement primaire, le plus souvent maternelle, qui influence la sécurité de toutes les relations ultérieures ou bien qui exerce une plus grande influence que les relations ultérieures. On peut aussi penser à une structure indépendante selon laquelle les relations d’attachement sont indépendantes les unes des autres. C’est sans doute ce qui se passe dans les premières années de l’existence. Plus vraisemblablement, on peut penser qu’au cours du développement les liens d’attachement s’organisent selon une structure intégrative, de sorte que se dégage une tendance dominante au sein d’un ensemble où différents liens d’attachement sont mis en perspective les uns par rapport aux autres. On peut évoquer l’image d’un réseau dans lequel les représentations « sécures » compenseraient dans certains domaines ou dans certains contextes des attachements « insécures ».
Au fur et à mesure de l’accès à la conscience réflexive et grâce à ses capacités empathiques complexifiées, il est possible à un enfant qui grandit de se représenter la manière dont les autres autour de lui sont attachés entre eux. Ainsi, il construit plusieurs modèles internes opérants et il peut se penser dans la relation avec sa mère, dans la relation avec son père ; il parvient aussi à se représenter dans la relation avec l’un et l’autre ensemble – ce qui n’est pas la même chose qu’avec chacun séparément – et même à se représenter la manière dont sa mère et son père sont attachés entre eux. Il faut toutefois qu’il ait atteint l’adolescence pour que s’opèrent de telles distinctions8. Cela signifie qu’il est alors parvenu à une synthèse, à une intégration en un modèle unique de ses diverses représentations d’attachement. Cela lui confère un style relationnel, une manière d’être qui lui est propre, une façon d’envisager le monde. Remarquons que, de ce fait, l’attachement devient dimensionnel. Lorsqu’on l’étudie à travers le comportement d’un enfant d’âge préverbal, on peut définir diverses catégories ou divers styles d’attachement. Lorsqu’on explore les représentations, on met en évidence diverses composantes résultant des modalités relationnelles plus ou moins sécures que l’enfant a développées avec les personnes de l’entourage qui comptent pour lui. Il se dégage de ces composantes, de ces dimensions, une tendance dominante qui permet de positionner l’attachement comme une manière d’être en relation, plus ou moins sécure ou insécure.
Au bout du compte, les modèles internes opérants constituent une grille de lecture qui organise le comportement et l’expérience vécue, de l’adulte comme de l’enfant. Selon le principe de circularité, les modèles internes opérants se construisent dans les relations. Le monde est perçu et prend naissance à travers le codage que réalisent ces modèles internes opérants. Toutefois, ce codage influence à son tour, de manière automatique, les sentiments et pensées qui naissent dans les conditions environnementales, et, par conséquent, les comportements qui s’y développent. Différents cas de figure se présentent alors :
Les relations de l’enfant avec des figures d’attachement ouvertes, accessibles, suffisamment soucieuses de répondre à ses besoins et d’apaiser sa détresse, le conduisent, ainsi que l’adulte qu’il deviendra, à construire des représentations mentales ...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Sommaire
  5. Introduction
  6. CHAPITRE 1 - Les données de base de l’attachement
  7. CHAPITRE 2 - Au cœur de l’humain
  8. CHAPITRE 3 - L’attachement dans le partage social des émotions
  9. CHAPITRE 4 - La régulation des émotions dans la vie du couple
  10. CHAPITRE 5 - L’enfance et les attachements familiaux
  11. CHAPITRE 6 - Le système familial comme groupe d’attachement
  12. CHAPITRE 7 - La différenciation du soi au sein des liens familiaux
  13. CHAPITRE 8 - Quand l’adolescence s’en mêle
  14. CHAPITRE 9 - Les attachements lors du vieillissement
  15. CHAPITRE 10 - La régulation des émotions sociales et morales dans les liens
  16. Conclusion
  17. Notes et références bibliographiques
  18. Remerciements
  19. Du même auteur chez Odile Jacob