L' Iconomie pour sortir de la crise
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L' Iconomie pour sortir de la crise

  1. 176 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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L' Iconomie pour sortir de la crise

À propos de ce livre

Pour sortir de la crise, Christian Saint-Étienne propose la seule solution viable pour la France : entrer dans l'iconomie qui est une économie de l'innovation et du numérique portée par une grande vague entrepreneuriale. Nous sommes en train de rater cette troisième révolution industrielle qui se déploie sous nos yeux en modifiant les équilibres du monde. Que recouvre cette mutation du système technique ? Comment va-t-elle changer nos vies ? En serons-nous les acteurs ou bien les victimes ? Il est temps de réagir. Il ne tient qu'à nous de saisir nos chances, qui sont réelles. Auteur notamment de France : état d'urgence, Christian Saint-Étienne, après avoir enseigné vingt ans à l'université Paris-Dauphine et travaillé au FMI, est depuis 2009 professeur titulaire de la chaire d'économie industrielle au Conservatoire national des arts et métiers. Il a reçu de nombreux prix universitaires et académiques, notamment le prix Grammaticakis-Neumann de l'Académie des sciences morales et politiques en 2012. 

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2013
Imprimer l'ISBN
9782738130006

Chapitre 1

L’iconomie entrepreneuriale


Le monde est en train de connaître trois mutations majeures qui redessinent les rapports de force au sein de l’économie mondiale et en Europe. Comment ces mutations bouleversent-elles notre environnement politique, économique et social ?
Ces trois mutations majeures, à l’œuvre depuis les années 1980, connaissent une forte accélération depuis une quinzaine d’années. D’abord émerge un nouveau système technique, le troisième en un peu plus de deux siècles. Puis un nouveau système de financement de l’économie se met en place. Enfin, la métropolisation de la croissance bouleverse l’organisation des territoires.

L’émergence d’un nouveau système technique

L’analyse des deux premières mutations techniques peut nous guider pour comprendre celle qui est en cours.

Les deux premières révolutions industrielles

Il y a trente ans, la triade, constituée de l’Amérique du Nord, de l’Europe de l’Ouest et du Japon, représentait 60 % du produit intérieur brut mondial (PIB) en parité des pouvoirs d’achat (PPA). Aujourd’hui, ces mêmes pays ont un PIB inférieur à la moitié du PIB mondial. Dans vingt ans, cette proportion sera tombée à moins de 40 %. Ainsi, la triade, qui a maintenu son poids relatif dans le PIB mondial autour de 60 % de 1910 à 1980, devrait perdre un tiers de cette puissance relative entre 1980 et 2030. Plus de la moitié de cette régression est déjà accomplie, et le rythme du recul s’accélère.
Comment expliquer ces évolutions et leur rapidité ? Nous sommes entrés, depuis le début des années 1980, dans un monde marqué par la troisième révolution industrielle.
La première est apparue dans les années 1780 avec la mécanisation rendue possible par la transformation de la chaleur en énergie motrice et grâce à l’invention de l’entreprise personne morale pouvant accumuler du savoir et du capital.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la machine à vapeur de James Watt, perfectionnée entre 1765 et 1785, améliore l’invention de Denis Papin et permet de pomper l’eau des mines. Elle va avoir de multiples autres usages grâce à des innovations ultérieures. On pourra développer l’industrie textile, les chemins de fer, puis les bateaux à vapeur. En ce qui concerne le textile, la mule-jenny de Samuel Crompton, inventée en 1779 au Royaume-Uni et introduite en France et aux États-Unis dans les années 1790, est une machine à filer fonctionnant à l’énergie hydraulique, puis à la vapeur qui donne un fil à tisser solide et fin. Cette innovation conduit à l’industrialisation du tissage. Parallèlement, une série d’améliorations techniques donne à la fonte et au fer une qualité et une résistance suffisante, après 1775, pour qu’on en utilise dans les ouvrages d’art (premier pont métallique en 1779) et la construction navale (premier navire métallique construit en 1787). La mécanisation du monde peut s’enclencher.
Maîtrisée en 1815, la locomotive permet la construction de lignes de chemin de fer dont le rythme s’accélère après 1830. Les chemins de fer contribuent à la diffusion des technologies et à l’accélération des échanges. Aux États-Unis, les premières lignes transcontinentales sont achevées vers 1880. Le « modèle économique » du chemin de fer, qui se généralise de 1830 à 1880, permet de consolider la première révolution industrielle en obligeant la sidérurgie et la construction de machines à des progrès techniques permanents tandis que la nature et l’organisation de l’espace-temps économique et social sont bouleversées. Au lieu de parcourir trente à cinquante kilomètres par jour, on couvre cette distance en une heure. Les élites européennes commencent à voyager à travers le continent, tandis que les industriels se font une concurrence directe de pays à pays qui les force à innover sans cesse. De nouveaux biens et services apparaissent et favorisent l’amélioration des conditions de vie par la baisse du prix des objets de consommation.
L’organisation du travail permet une spécialisation des travailleurs et des progrès considérables de la productivité des hommes. Les demandes pour une main-d’œuvre formée favorisent la généralisation de l’éducation primaire dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Deux phases de la première révolution industrielle apparaissent nettement. De 1780 à 1830, une série d’innovations de rupture enclenchent cette révolution. De 1830 à 1880, elle se déploie grâce à la montée en puissance du « système métallurgique » (extraction industrielle du minerai et production croissante de fer et de fonte puis d’acier avec la mise au point du procédé Bessemer en 1856) et du modèle économique du chemin de fer.
En un siècle, de 1780 à 1880, la société industrielle a remplacé la société rurale sous l’effet de la première révolution industrielle. Les échanges intranationaux et internationaux se multiplient, tandis que le développement de la finance rend possible l’accumulation de capital nécessaire à l’essor de l’industrie. Le capitalisme industriel et financier se renforce, alors même que les États démocratiques mettent progressivement en place la législation sociale qui contribue à l’émergence de la classe ouvrière et à l’apparition d’une classe moyenne dans les villes et les bourgs.
L’urbanisation s’accélère, et le logement s’améliore. L’exode rural alimente la poussée des villes à mesure que les campagnes accueillent les nouvelles machines agricoles.
La révolution industrielle se déploie car la science a pris le relais des intuitions des inventeurs pour systématiser le progrès accompli. Elle a été rendue possible par la création de l’État de droit moderne au XVIIIe siècle en Angleterre, puis en France. Les droits de propriété sont codifiés, et les États-nations investissent dans les infrastructures et l’éducation. La première révolution industrielle a donc été préparée par une mutation culturelle, philosophique et politique dans l’Europe de l’Ouest qui a facilité la mutation du système technique. En retour, cette dernière a accéléré les évolutions des systèmes culturels et politiques.
Cette première révolution industrielle est dominée par les petites et moyennes entreprises (PME). La division du travail dans la PME est une invention organisationnelle majeure tandis que se développe la division internationale du travail basée sur l’échange.
Avec la deuxième révolution industrielle à partir des années 1880 (électricité et moteur à explosion, téléphone, chimie, utilisation du pétrole) apparaissent les grandes entreprises en Allemagne et les entreprises géantes aux États-Unis (sidérurgie, pétrole, électricité, transports, etc.). L’acier favorise l’essor de la métallurgie tandis que la chimie de synthèse bouleverse la production d’engrais et les industries textiles. De nouveaux rapports de force et de nouvelles régulations sociopolitiques s’affirment au cours de la deuxième révolution industrielle avec le salariat et la montée des syndicats, puis sous l’effet de l’émergence de l’État providence après la Seconde Guerre mondiale. Les sciences du management apparaissent au début du XXe siècle pour administrer les grandes entreprises qui résultent de la deuxième révolution industrielle.
Si cette dernière est propulsée par un grand nombre d’innovations techniques et scientifiques, c’est l’électricité qui est le facteur majeur de transformation du système économique et des conditions de vie. Les lois scientifiques d’Ampère et de Faraday sont établies dans le premier quart du XIXe siècle, et les inventions suivent, avec la dynamo de Gramme et la lampe d’Edison dans les années 1870. Le transformateur est mis au point vers 1890, et les premières lignes à haute tension apparaissent vers 1910.
Le moteur électrique apparaît vers 1880. Les machines peuvent alors fonctionner indépendamment les unes des autres alors que, auparavant, elles devaient être reliées à la machine à vapeur centrale par des systèmes de transmission complexes. La combinaison de l’électricité et du moteur électrique permet une réorganisation complète de la production à la fois dans sa localisation et dans son organisation dans les années 1880-1930. La distribution et la commercialisation sont tout autant affectées avec l’apparition, à partir de 1880, des grands magasins et des réseaux d’éclairage public qui transforment les conditions de vie et de consommation.
La sidérurgie progresse également avec la forte baisse des prix de l’acier – division par dix entre 1870 et 1910 – grâce aux nouveaux procédés de fabrication, tandis que les alliages et les aciers spéciaux font leur apparition avec les applications de l’électricité (fours à arc et électrolyse). La construction de tours et d’immeubles de grande taille devient possible. La marine à vapeur et l’automobile se développent à grande allure. Les voitures à vapeur dominent longtemps, et il faut attendre 1906 pour que le moteur à explosion s’impose définitivement au début du XXe siècle. Avec l’invention du dérailleur en 1889, la bicyclette commence à ressembler à celle d’aujourd’hui. La même année apparaît la rotative couleur et la presse à sensation. Toujours au début du XXe siècle, Charles Pathé et Léon Gaumont industrialisent le cinématographe des frères Lumière et proposent les films à la location plutôt qu’à la vente1.
En un demi-siècle, les conditions de vie et de travail sont encore plus massivement transformées que sous l’effet de la première révolution industrielle entre 1780 et 1830. Le déploiement de la deuxième révolution industrielle de 1880 à 1930 et le progrès scientifique et technique qui la permet et qu’elle engendre transforment :
– les systèmes politiques en consolidant la démocratie dans les États de droit et en favorisant la séparation de l’Église et de l’État ;
– les conceptions culturelles, le progrès étant élevé au rang de mythe philosophique et politique, et considéré comme le moteur des transformations historiques ;
– les conditions sociales avec une affirmation de la dignité de l’homme indépendamment de sa place dans la société, ainsi que les relations entre les individus et les modes de vie.
La deuxième révolution industrielle est donc provoquée par des innovations de rupture au cours de la période 1880-1930 qui verront leur déploiement au bénéfice du grand public freiné par la grande crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale. De 1945 à 1980, cette révolution prend son essor et se généralise dans les pays de la Triade grâce à la montée de la consommation de masse portée par une distribution généreuse des fruits de la croissance aux travailleurs.
L’essor de la deuxième révolution industrielle est stimulé par le couple économie de marché-démocratie, qui favorise l’entrepreneuriat et la consommation de masse, au point que les régimes qui ne s’appuient pas sur lui perdent leur légitimité politique. Le régime soviétique s’épuise dans les années 1970-1980 en comparaison des succès de la société de consommation et de liberté qui s’épanouit, malgré les difficultés économiques récurrentes et les inégalités, dans les pays de la Triade. Il tombe comme un fruit gâté en 1989-1991. Dans le même temps, la plupart des pays du tiers-monde adoptent des réformes visant à copier plus ou moins complètement et efficacement le système institutionnel démocratique avec une économie de marché et se transforment en pays émergents. Seule la Chine essaie de concilier économie de marché et dictature politique, au point de prétendre faire de ce régime particulier un modèle à partir des années 2000. Toutefois, une forme de « démocratie numérique partielle » se met en place depuis une dizaine d’années que le pouvoir chinois essaie de contrôler tout en prêtant une grande attention aux demandes de transparence et de liberté qui se manifestent sur les réseaux sociaux numériques.
Il faut noter le rôle central de l’entrepreneur et du lien inventeur-entrepreneur-financeur (lien IEF) dès le début de la première révolution industrielle. La phase de la grande entreprise au cours de la deuxième révolution industrielle, dans des économies qui sont surtout nationales jusqu’en 1980, a semblé marginaliser le rôle du trio IEF avant qu’il ne retrouve un rôle clé à partir de la troisième révolution industrielle qui a pris son essor dans les années 1980.
Les grandes entreprises et organisations de la deuxième révolution industrielle facilitent l’action de l’État et le développement du colbertisme industriel. L’État contribue à développer les grandes infrastructures et les grandes entreprises qui sont la marque du régime économico-social français de 1945 à 1990, avant que la pression des marchés financiers et l’accélération du changement technologique ne conduisent à des vagues de privatisation, les grands groupes ainsi créés tournant leur attention hors de France. Au point que les trente-cinq entreprises industrielles du CAC 40 font les deux tiers de leur activité et les trois quarts de leurs profits hors de France dans les années 2010.
Le retour de l’entrepreneur et son rôle clé comme catalyseur de la troisième révolution industrielle se sont imposés aux yeux des décideurs politiques et sociaux dans la plupart des pays depuis la fin des années 1990, qu’ils soient développés ou émergents. En France, la figure de l’entrepreneur reste toutefois problématique car elle ne se laisse pas manipuler comme la grande entreprise de la deuxième révolution industrielle et semble contester la légitimité de l’État colbertiste.
Le rôle précis de l’entreprise comme unique producteur de valeur marchande ne s’est pas imposé comme une évidence dans les mondes culturel, éducatif et sociopolitique alors même que le produit intérieur brut (PIB) est la somme, pour les quatre cinquièmes, des valeurs ajoutées marchandes des entreprises – le dernier cinquième étant le fruit d’une estimation de la valeur ajoutée non marchande produite essentiellement par les administrations. Si le rôle de l’entreprise est mal perçu dans sa nature et dans ses effets par la société française et ses dirigeants, celui de l’entrepreneur l’est encore moins. C’est un acteur socio-économique dont l’utilité reste d’autant plus contestée qu’il dérange l’ordre étatique dominé par une haute administration dont la légitimité est remise en cause par la demande entrepreneuriale et dont la capacité à tout décider semble tout à coup inopérante.

Le troisième système technique industriel

Les deux premières révolutions industrielles, dans les années 1780 puis 1880, ont été précédées par une série d’innovations souvent isolées les unes des autres au cours des deux décennies précédant la décennie au cours de laquelle elles se sont conjuguées pour provoquer le début d’une mutation technique. Elles se sont ensuite déployées sur un demi-siècle avant de se consolider au cours du demi-siècle suivant. Dans le premier demi-siècle, les évolutions techniques ont été spectaculaires et ont transformé les appareils de production et de distribution des biens et services, mais c’est au cours du second que leurs bienfaits ont bénéficié aux populations des pays à la pointe de ce progrès industriel. Bien sûr, cette césure n’est pas aussi nette selon les grappes d’innovation, et les classes supérieures ont bénéficié rapidement des innovations lors du premier demi-siècle, mais la diffusion des deux premières révolutions industrielles aux grandes masses de la population s’est accentuée à partir des années 1820-1830 pour la première et 1920 pour la deuxième. La crise de 1929 a ralenti ce processus, mais il a repris d’autant plus fortement après la guerre.
D’une manière générale, la longueur des phases de déploiement et de consolidation tient à un ensemble de facteurs liés aux interactions entre sciences et techniques, à la dissémination des avancées techniques et aux stratégies des entreprises, à l’éducation et à la formation de tous les acteurs de ces révolutions techniques, à l’intégration des révolutions techniques dans les systèmes culturels, juridiques et politiques, aux régulations sociales et aux rapports de force prévalant dans le partage de la valeur ajoutée. L’extrême complexité des interactions entre tous ces facteurs ne permet pas de prévoir si ces durées de déploiement et de consolidation doivent nécessairement se répéter à l’avenir.
Toutefois, trente ans après le début de la troisième révolution industrielle au cours des années 1980, il n’est pas déraisonnable de supposer que ces phases et durées peuvent se reproduire. On peut ainsi considérer que la troisième révolution industrielle pourrait se déployer sur la période 1980-2030 avant de se consolider au cours du demi-siècle suivant. Si cette hypothèse devait se v...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Sommaire
  5. Introduction
  6. Chapitre 1 - L’iconomie entrepreneuriale
  7. Chapitre 2 - La France tourne le dos à l’iconomie entrepreneuriale
  8. Chapitre 3  - Quelle stratégie politique et économique pour la France ?
  9. Conclusion
  10. Du même auteur chez Odile Jacob