La Liberté nous aime encore
eBook - ePub

La Liberté nous aime encore

  1. 336 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub

À propos de ce livre

Elle est journaliste, historienne, romancière. Lui est philosophe et mathématicien. Ils vivent ensemble depuis plus de soixante ans, en s'efforçant d'être libres. Leur traversée du siècle les a conduits de la Résistance au Parti communiste, du soutien au FLN aux effervescences de Mai 68, de la chute du mur de Berlin aux attentats de septembre 2001. Ils ont croisé aussi bien Sartre et Simone de Beauvoir qu'Aragon, Lacan et bien d'autres. Leurs mémoires intellectuels et politiques, composés avec Roger-Pol Droit, ignorent la nostalgie. Ils tentent de comprendre pourquoi, malgré les erreurs, les illusions ou les aveuglements propres à chaque époque, on a toujours raison de se révolter. Dominique Desanti est écrivain. Jean-Toussaint Desanti est professeur émérite à l'université Paris-I. Roger-Pol Droit est chercheur au CNRS en philosophie et chroniqueur au journal Le Monde.

Foire aux questions

Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramètres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptés aux mobiles peuvent être téléchargés via l'application. La plupart de nos PDF sont également disponibles en téléchargement et les autres seront téléchargeables très prochainement. Découvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
  • Essentiel est idéal pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large éventail de sujets. Accédez à la Bibliothèque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, développement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimité et une voix standard pour la fonction Écouter.
  • Intégral: Parfait pour les apprenants avancés et les chercheurs qui ont besoin d’un accès complet et sans restriction. Débloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres académiques et spécialisés. Le forfait Intégral inclut également des fonctionnalités avancées comme la fonctionnalité Écouter Premium et Research Assistant.
Les deux forfaits sont disponibles avec des cycles de facturation mensuelle, de 4 mois ou annuelle.
Nous sommes un service d'abonnement à des ouvrages universitaires en ligne, où vous pouvez accéder à toute une bibliothèque pour un prix inférieur à celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! Découvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'écouter. L'outil Écouter lit le texte à haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accélérer ou le ralentir. Découvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser l’application Perlego sur appareils iOS et Android pour lire à tout moment, n’importe où — même hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous êtes en déplacement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Oui, vous pouvez accéder à La Liberté nous aime encore par Dominique Desanti,Jean-Toussaint Desanti,Roger-Pol Droit en format PDF et/ou ePUB ainsi qu'à d'autres livres populaires dans Philosophie et Histoire et théorie de la philosophie. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.

Informations

1

AU TEMPS DU FRONT
POPULAIRE



La rencontre. Éducations dissemblables. 1937.
Surréalistes. Scène avec chat rue d’Ulm.
« On se marie peut-être pour deux mois. »

PROPOS DE JEAN-TOUSSAINT

Elle ou personne d’autre


J’ai rencontré Dominique pour la première fois au printemps 1937. J’étais alors élève de l’École normale supérieure, où j’étais entré en octobre 1935. Nous nous sommes rencontrés à une garden-party sur les toits de l’École. J’avais déjà entrevu Dominique : elle était très amie avec certains de mes copains qu’elle avait connus en hypokhâgne, notamment Pierre Kaufmann, Pierre Castex et d’autres encore. Ce sont eux qui l’avaient fait venir à l’École. Je l’avais donc déjà vue. C’est beaucoup dire : j’avais tout juste aperçu sa silhouette.
Peut-être, malgré tout, ce que j’avais aperçu était-il beaucoup plus qu’une silhouette. J’avais été frappé par son aisance dans le rapport avec les autres, sa façon d’aborder les gens sans distance. Son aisance pouvait presque ressembler, parfois, à une certaine brutalité, tellement il lui était aisé d’attirer les gens dans son orbe. Elle était totalement directe, et cela m’avait beaucoup séduit, moi qui suis plutôt distancié à l’égard des autres. Oui, cela m’avait beaucoup séduit, parce qu’elle était au plus loin de mes habitudes et de mes façons d’être. Pour ma part, je ne parlais jamais à quelqu’un. Si quelque inconnu me parle, je réponds par monosyllabes. Elle, elle parlait, pas moi. Mais sans agressivité, même pas par curiosité : par désir de voir, de voir l’autre se manifester, se déclarer. Elle avait un désir de voir l’autre se déclarer devant elle, comme si elle parvenait d’emblée à faire sortir l’autre de la place où il s’était retranché. Cela m’avait paru tout à fait séduisant. Mais enfin, on ne se voyait pas.

Toujours armé

Il est vrai qu’à ce moment-là je me trouvais comme retranché des autres. Je regardais tout le monde avec suspicion. J’étais méfiant comme tout, et toujours armé. L’habitude d’avoir toujours une arme sur moi venait de mon éducation corse. Quand on avait seize ans, on allait chez l’armurier. À partir de cet âge-là, on avait le droit de porter une arme. C’était tout à fait illégal, bien entendu. Mais tout le monde le faisait. Quand j’ai eu l’âge, on m’a donc emmené chez l’armurier. On avait longtemps cherché, on avait choisi. Il m’avait trouvé une arme qui convenait, c’était un M.A.B. fabriqué à Bayonne. C’était bon. Et puis, après plusieurs essais, j’ai vu qu’elle s’enrayait facilement. Alors, je l’ai changée, moyennant finance. J’ai donné mon arme à un autre copain qui, lui, m’a donné une arme très bien, un Herstal, que j’ai toujours porté. Mes amis de l’École savaient que j’étais armé, ils considéraient ça comme une excentricité, une sorte de folie. Je n’étais pas tout à fait le seul, d’ailleurs. Jean Cavaillès aussi avait une arme. Le bruit courait qu’il s’en servait parfois : il tirait, disait-on, des coups de pistolet pour chasser les erreurs qu’il avait faites dans des calculs !
C’est donc à ce moment de ma vie que j’ai rencontré Dominique. Très vite, j’ai su que ce serait elle ou personne. L’année suivante, en 1938, nous nous sommes mariés. Elle était tout à fait contre le mariage. Moi, je n’étais pas non plus très pour. Seulement, son père ne supportait pas qu’elle sorte. Il fallait qu’à dix heures du soir elle soit rentrée, ce qui était vraiment très incommode. Alors, je lui ai dit : « On va se marier. Comme ça, tu seras émancipée, tu ne seras plus sous l’autorité paternelle. Et comme tu ne seras pas sous la mienne, tu seras toujours libre ! » Elle me disait : « On se marie peut-être pour deux mois, pour trois mois, peut-être qu’on ne continuera pas. Si on ne dit rien, ce sera une tacite reconduction et on continuera comme ça. » Et malgré beaucoup de difficultés, on a continué !
Le plus étonnant, c’est qu’il y avait une telle différence entre nos éducations que rien ne nous prédisposait à nous entendre. C’est ça qui est extraordinaire. Pour ma part, jusqu’à dix-huit ans, je n’ai jamais quitté la Corse, sauf une fois. J’étais en quatrième et je suis allé sur le continent parce que mon oncle colonel m’avait invité chez lui, à Bourges, pour me récompenser de mon prix d’excellence. J’y avais passé trois semaines. Mais c’est le seul voyage que j’avais jamais fait avant mon départ pour Marseille, à dix-huit ans, pour suivre l’enseignement de la khâgne.

Un milieu très clos

Mon père était répétiteur au collège d’Ajaccio. Son père, lui aussi, avait été professeur au collège d’Ajaccio, avant d’être nommé à Carpentras. C’est donc une famille d’universitaires, si l’on peut dire. Mon grand-père était un fort bon helléniste, et mon père était à la fois latiniste et helléniste. C’est ce qui m’a permis de lire le latin assez jeune et le grec assez jeune aussi. Ma mère était issue d’une famille d’artisans paysans. Son père était ouvrier pâtissier, comme on l’est dans les villages corses : il faisait des gâteaux pour les fêtes. Il vivait donc très chichement. Ma mère a été orpheline très jeune : sa mère est morte lorsqu’elle avait cinq ans. Elle a été élevée par une tante, la sœur de sa mère, et elle a toujours vécu à Vico, un village de la Corse du Sud, jusqu’au moment de son mariage. Une fois mariée, elle n’a jamais quitté Ajaccio.
Mon père était un homme fort intelligent et par certains côtés remarquable. Seulement, il buvait du pastis, et parfois, quand j’avais treize ou quatorze ans, j’allais le chercher dans les bars d’Ajaccio pour le ramener à la maison. Ma mère était alors très mécontente. Cela provoquait parfois des scènes violentes. Il y avait entre mon père et moi une sorte de complicité qui essayait de circonvenir l’autorité maternelle. Le plus clair de mon temps, dans ma jeunesse, je le passais dans les rues d’Ajaccio. Je sortais avec des copains de plusieurs sortes, souvent avec des gens que l’on pouvait considérer comme peu recommandables. Des histoires corses, somme toute…
Il faut bien comprendre qu’à cette époque, Ajaccio, où j’ai donc passé toute ma jeunesse, était un champ culturel vide. Il y avait deux cinémas, pas de théâtre, pas de concerts, rien. Pour avoir un livre, il fallait le commander chez le libraire du coin et cela mettait un mois, deux mois, trois mois pour l’obtenir ! Il n’y avait pas de nouveautés, vraiment rien. Qu’est-ce que je savais lorsque je suis sorti du collège d’Ajaccio pour aller en khâgne à Marseille ? Du latin. Ça, absolument, je pouvais lire tout en latin. Du grec évidemment. Je pouvais lire du grec. Les mathématiques, oui, je faisais des mathématiques. Mais au point de vue littéraire, cela s’arrêtait à Leconte de Lisle !
Toute la littérature moderne était absente. À Marseille, la même situation s’est prolongée. Je lisais beaucoup de choses, mais j’étais interne. J’étais lié à des copains qui venaient de Corse. Deux ou trois seulement étaient en khâgne, la plupart étaient en taupe ou préparaient l’École coloniale ou Saint-Cyr. Ils n’étaient pas spécialement orientés vers l’actualité de l’art ou de la littérature. Comme on était internes, on sortait une fois par semaine, deux au maximum. Le jour où il y avait une manifestation, on soudoyait le concierge, qui était corse, pour aller voir. Voilà. C’était un milieu très clos !
Les choses avaient commencé à changer quand j’étais arrivé à Lakanal, à côté de Paris, près du parc de Sceaux, pour ma deuxième khâgne. J’ai trouvé là des gens absolument épatants, Cuzin et d’autres encore. J’ai vu à quoi ils s’intéressaient et j’ai commencé à m’y intéresser moi-même, mais encore très modérément. C’est avec Dominique que je m’y suis intéressé vraiment, c’est elle qui m’a ouvert au monde de la culture contemporaine, de la culture vivante. J’avais une culture tout à fait ancienne et classique. J’avais même appris le sanskrit, par exemple, parce que plus les choses étaient vieilles, plus elles me paraissaient respectables. Même si je l’ai oublié depuis, j’ai toujours entre les mains la vieille grammaire du sanskrit de Bergaigne !
Quand j’ai commencé à découvrir à quel point j’étais enfermé dans le latin, le grec et les mathématiques, et combien j’étais ignorant de tout ce que lisaient et pensaient mes contemporains, je me suis dit : « Je suis peut-être un idiot ! J’ai tout manqué ! » Alors, je me suis emparé de tous ces auteurs que je n’avais jamais rencontrés auparavant. Mais au premier contact, je me suis dit : « C’est un autre monde ! Desanti, tu es vraiment dans un autre monde. » Alors, j’ai appris ce monde, ce monde effectif, qui cependant était autre que le monde politique. Avec le monde politique, je connaissais mon affaire, il n’y avait pas de problème.
En effet, j’étais déjà, à cette époque, un militant politique. Je militais dans une organisation qu’on appelait l’« Union fédérale des étudiants ». Elle était dirigée, en fait, par le Parti communiste, mais nous l’ignorions. Cette Union regroupait des étudiants de tendances différentes, de toutes les mouvances antifascistes. Il y avait là une petite mouvance trotskiste avec laquelle je me trouvais en sympathie. Et c’est avant le Front populaire que j’ai participé à mes premières manifestations. Au moment du 6 février 1934, je me trouvais à Marseille. Le 12 février, on avait entendu dire qu’il y aurait de grandes manifestations contre les ligues fascistes, des manifestations unitaires, socialistes-communistes. C’était un jour de semaine. Je suis allé à cette manifestation parce que j’étais déjà antifasciste et que la nouvelle du 6 février à Paris nous avait vraiment beaucoup frappés.
Nous nous étions arrangés, avec quelques copains, pour quitter l’internat et nous retrouver sur la Canebière où, comme on disait, « ça castagnait un peu dur ». Alors, nous essayions évidemment d’éviter les coups, et nous enfuyions en courant. C’est ce jour-là, d’ailleurs, que j’ai découvert par hasard le livre d’Emmanuel Levinas, La Théorie de l’intuition dans la phénoménologie de Husserl. Nous courions sur la Canebière, et puis, à un moment donné, nous nous sommes dit, mon copain et moi : « On va se réfugier dans la librairie ! » C’était une très grande librairie, aujourd’hui disparue : elle comportait plusieurs salles en enfilade. Nous sommes allés jusqu’au fond, dans la dernière salle. Là, on s’est mis à regarder les livres et je suis tombé sur Levinas. « Husserl, qui c’est ce type-là ? Je n’en ai jamais entendu parler ! » Je n’avais jamais entendu parler ni de Husserl ni de Levinas. Il faut dire que dans les khâgnes, en ce temps-là, on ne s’occupait pas de phénoménologie. Comme je n’avais pas d’argent pour l’acheter, j’ai laissé le livre, mais c’est là que j’ai découvert le titre, et donc le nom de Husserl. C’était une curieuse conjonction de la politique et de la philosophie.
À cette époque, je n’étais pas communiste, mais j’appartenais à une gauche assez radicale. En 1935, avait eu lieu ce fameux congrès de l’Internationale communiste où Dimitrov a fait abandonner complètement la tactique classe contre classe et pousser à une alliance avec toutes les forces antifascistes. La suite en a été la création, par l’Internationale communiste, du mouvement qu’on appelait le « Front d’Amsterdam-Pleyel », mouvement contre le fascisme et la guerre. J’ai atterri dans ce mouvement Amsterdam-Pleyel. Au moment des procès de Moscou, l’année suivante, j’ai milité contre ces procès, parce que j’étais indigné, j’étais absolument contre. Mais cela ne m’empêchait pas de mener la lutte antifasciste sous la houlette, si je puis dire, de membres de l’Internationale communiste que je ne connaissais pas.

La révolution d’Octobre

À cette période, je lisais Marx, surtout la Contribution à la critique de l’économie politique. J’avais lu tout cela très soigneusement. J’avais également lu Lénine, en particulier L’État et la Révolution. Même si je n’étais rattaché à aucun mouvement véritablement organisé, l’horizon était défini pour moi par la révolution d’Octobre. C’était l’événement qui me servait de pivot, de centre de référence. Cette révolution d’Octobre était évidemment un peu mythifiée !
L’année suivante, j’ai quitté Marseille, puisque j’étais admissible en deuxième année à l’École normale. Alors, on a transféré ma bourse à Paris. Fort heureusement pour moi, on ne m’a pas envoyé dans une de ces usines à concours qu’étaient Louis-le-Grand ou Henri-IV, où je me serais abruti, mais à Lakanal, qui était un lycée beaucoup plus humain. Notre professeur de lettres s’appelait Jean Guéhenno. C’était un homme extrêmement attirant, qui savait très bien faire vivre un texte. Nous étions vraiment très emballés par son enseignement. Il était de gauche, mais c’était une gauche très inorganique, si je puis dire. Son appartenance à la gauche était organique, de son point de vue, au sens où elle était inscrite dans son corps, dans sa chair, mais elle n’était pas organisée. Il y avait dans cette khâgne un noyau de gens qui sont devenus des amis. Nous formions un ensemble de sensibilités politiques différentes. François Cuzin, philosophe, était tout à fait socialiste, intégré dans le Parti socialiste. Moi, pas du tout, j’étais inorganisé. Il y avait des gens tout à fait communistes comme Pierre Hervé. Sur une classe de trente-cinq ou quarante khâgneux, il y en avait bien vingt-cinq qui se retrouvaient dans un groupe d’action antifasciste.

Bagarres à Mouffetard

Le dimanche, nous partions à Paris par le tramway pour aller en bas de la rue Mouffetard, devant l’église Saint-Médard, vendre L’Avant-garde, le journal des étudiants communistes. Les étudiants communistes n’étaient pas des membres du Parti. Évidemment, il y avait des bagarres homériques avec les Camelots du roi, avec les Croix-de-Feu, les volontaires nationaux, etc., les gens de toutes les ligues. Cette année, au moins une fois par semaine, le dimanche, a été une période de luttes de rue. J’ai fait l’apprentissage de la violence dans la lutte politique. Car il y avait la violence dans la rue, et il fallait bien l’affronter. Une fois, en 1935, Cuzin s’est fait méchamment matraquer devant l’École de médecine par des Camelots du roi en vendant les journaux. Il fallait affronter ça, il n’y avait pas moyen de faire autrement. C’était donc violence contre violence. C’était inévitable. On ne le faisait pas de gaieté de cœur, mais on le faisait quand même.
À partir de 1936 j’ai milité plus sérieusement, dans la per...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Introduction - Question de trajectoires
  5. Pourquoi ce livre ?
  6. 1 - AU TEMPS DU FRONT POPULAIRE
  7. 2 - SOUS LA BOTTE
  8. 3 - RÉSISTANTS À VICHY
  9. 4 - UN COUPLE PAS COMME LES AUTRES
  10. 5 - AGIR EN STALINIENS
  11. 6 - GUERRE D’ALGÉRIE, MATHÉMATIQUES ET TIERS-MONDISME
  12. 7 - MAI 68 DURE TOUJOURS
  13. 8 - NOUS AVONS AUSSI FAIT DES LIVRES
  14. 9 - UN VIEUX MUR TOMBE À BERLIN
  15. 10 - CE NOUVEAU SIÈCLE QUI COMMENCE VIOLEMMENT
  16. Index
  17. Remerciements
  18. Des mêmes auteurs
  19. Table