
eBook - ePub
Cancers du sein
Nouveaux traitements, Nouveaux médicaments
- 304 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
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Cancers du sein
Nouveaux traitements, Nouveaux médicaments
Ă propos de ce livre
En progrÚs régulier depuis des années, les nouveaux traitements du cancer du sein contribuent à améliorer la vie des femmes. Les docteurs Jacques Saglier et Joseph Gligorov ont, dans ce livre, regroupé les connaissances les plus actuelles, des expériences et des témoignages permettant de mieux appréhender cette maladie devenue plurielle. Les cancers du sein recouvrent des situations trÚs différentes et leur diagnostic ne peut plus déboucher sur une attitude unique. Le confort et la qualité de vie sont aussi devenus des objectifs primordiaux. Une information objective et des décisions partagées permettent de mieux vivre ce chemin vers la guérison. S'adressant aux patientes, mais aussi à leurs proches, ce livre répond à toutes les questions sur le dépistage et le diagnostic précoce, les progrÚs en chirurgie de la reconstruction, les derniÚres avancées dans les modalités de traitement, comme à celles sur les aspects pratiques de la prise en charge ou encore les retentissements psychologiques. Autant de messages d'espoir pour continuer le combat. Le docteur Jacques Saglier est chirurgien cancérologue et plasticien, spécialisé dans la chirurgie des cancers du sein et la reconstruction mammaire. Il exerce à Paris à la fondation Saint-Jean-de-Dieu et au centre de cancérologie des Peupliers. Il est l'auteur d'ouvrages et de référentiels sur la prise en charge de cette maladie. Le docteur Joseph Gligorov est cancérologue à l'hÎpital Tenon, intégré à l'Institut universitaire de cancérologie de l'université Paris-VI. Il y coordonne la recherche clinique sur les cancers du sein. Il contribue à l'établissement des bonnes pratiques cliniques dans la prise en charge de ces cancers auprÚs d'instances nationales et internationales.
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Informations
CHAPITRE 1
Les étapes du progrÚs
Un peu dâhistoireâŠ
Il y a Ă peine cinquante ans, la chirurgie du cancer du sein, tout en Ă©tant un peu le parent pauvre de la chirurgie dite « gĂ©nĂ©rale », reprĂ©sentait lâessentiel des armes que lâon pouvait opposer Ă cette maladie. Les diffĂ©rents traitements complĂ©mentaires non chirurgicaux Ă©taient Ă lâĂ©poque encore balbutiants et relativement inefficaces.
LA CHIRURGIE « RADICALE »
Depuis la fin du XIXe siĂšcle lâopĂ©ration de Halsted, du nom dâun chirurgien amĂ©ricain, Ă©tait le standard en matiĂšre de cancer du sein. CâĂ©tait une intervention lourde et mutilante et qui nâest plus aujourdâhui que trĂšs exceptionnellement pratiquĂ©e. Son principe Ă©tait basĂ© sur lâidĂ©e que la propagation de la maladie se faisait de proche en proche et que la seule voie curative possible Ă©tait une chirurgie trĂšs large.
Cette idĂ©e a longtemps prĂ©valu, et il fut un temps, encore rĂ©cent, oĂč toute femme prĂ©sentant un cancer du sein, quels que soient la taille, le type ou lâhistoire naturelle de sa tumeur, se voyait infliger cette intervention. Chirurgiens et cancĂ©rologues croyaient alors en toute bonne foi quâil sâagissait lĂ dâune pĂ©nible mais nĂ©cessaire façon de mettre les chances du bon cĂŽtĂ©.
Les rĂ©sultats de cette chirurgie Ă©taient cependant inconstants. Ils permettaient certes parfois une vĂ©ritable guĂ©rison, mais au prix de sĂ©quelles esthĂ©tiques et fonctionnelles devenues maintenant inacceptables, et qui Ă lâĂ©poque reprĂ©sentaient la norme. Mais, surtout, de nombreuses femmes rechutaient localement ou prĂ©sentaient des mĂ©tastases, sans quâune explication rationnelle puisse ĂȘtre fournie quant Ă la raison de ces Ă©checs. Les progrĂšs ont consistĂ© depuis :
- dâune part Ă optimiser la prise en charge locorĂ©gionale en diminuant drastiquement Ă la fois le risque de rechute et les complications liĂ©es au traitement ;
- dâautre part Ă prĂ©venir la survenue de mĂ©tastases Ă distance grĂące Ă des traitements par voie gĂ©nĂ©rale (chimiothĂ©rapie, traitements « ciblĂ©s »).
LES ĆSTROGĂNES : LA PREMIĂRE CIBLE
Sans que soit initialement remis en cause le dogme de la chirurgie large, les premiers progrĂšs sont venus de façon un peu empirique dâune approche multidisciplinaire du cancer.
Le premier pas fut celui de lâhormonothĂ©rapie (on devrait plutĂŽt dire antihormonothĂ©rapie). En 1896, Ă une Ă©poque oĂč la notion mĂȘme dâhormone Ă©tait inconnue, George Beatson, un chirurgien Ă©cossais, aprĂšs avoir Ă©mis lâhypothĂšse quâil existait une connexion non nerveuse entre les ovaires et les seins, eut lâidĂ©e de rĂ©aliser lâablation des ovaires chez une patiente jeune prĂ©sentant un cancer du sein. Lâintervention fut un succĂšs puisque la tumeur rĂ©gressa et resta plusieurs annĂ©es en rĂ©mission. Cet exploit visionnaire ouvrit par la suite la voie Ă lâĂ©tude du rapport entre les hormones et les tumeurs et donc Ă sa consĂ©quence moderne : les traitements antihormonaux.
Câest en 1905 que le Britannique Ernest Starling, Ă la suite de la dĂ©couverte dâune substance chimique sĂ©crĂ©tĂ©e dans le sang par lâestomac, utilisa le mot « hormone » pour la premiĂšre fois, dĂ©signant ainsi les messagers chimiques se dĂ©plaçant rapidement dâune cellule Ă lâautre par lâintermĂ©diaire du flux sanguin. En 1906, Edgar Allen dĂ©couvrit les ĆstrogĂšnes (hormones sĂ©crĂ©tĂ©es par les ovaires), mais ce nâest quâen 1958 quâElwood Jensen mit en Ă©vidence la prĂ©sence de rĂ©cepteurs aux ĆstrogĂšnes dans les noyaux de certaines cellules et en particulier des cellules de cancers du sein. PrĂšs de soixante ans aprĂšs lâexpĂ©rience de Beatson, dâautres approches antihormonales deviennent alors possibles, soit en utilisant des mĂ©dicaments qui vont venir empĂȘcher les ĆstrogĂšnes de se fixer sur leur rĂ©cepteur, soit en empĂȘchant purement et simplement leur production par lâorganisme, de façon temporaire ou dĂ©finitive.
LA RADIOTHĂRAPIE
Si la dĂ©couverte de la radioactivitĂ© date de la fin du XIXe siĂšcle, câest vers les annĂ©es 1920 que se dĂ©veloppa vĂ©ritablement son application mĂ©dicale : la radiothĂ©rapie utilisant des sources radioactives naturelles. Celle-ci nâa dĂšs lors plus cessĂ© dâaccompagner la chirurgie dans lâamĂ©lioration du traitement local du cancer du sein, tout en Ă©voluant rĂ©guliĂšrement en permettant des traitements de plus en plus prĂ©cis en ce qui concerne la dose de radioactivitĂ© dĂ©livrĂ©e au niveau des organes cibles mais Ă©galement Ă©pargnant de mieux en mieux les organes de voisinage.
Une premiĂšre rĂ©volution fut lâutilisation dâune Ă©nergie produite par des accĂ©lĂ©rateurs plutĂŽt que des sources radioactives externes, permettant ainsi un meilleur contrĂŽle des doses dĂ©livrĂ©es. Puis les progrĂšs en imagerie, et notamment les apports successifs du scanner, de lâIRM, du TEP-TDM ou PET-scan1 ont permis de dĂ©finir au mieux les volumes Ă traiter, les doses Ă dĂ©livrer et les organes Ă prĂ©server, permettant aujourdâhui des traitements plus efficaces et moins toxiques liĂ©s Ă cette modulation et guidĂ©s par lâimagerie. Dâautres avancĂ©es importantes en radiothĂ©rapie ont permis dâenvisager des traitements radiothĂ©rapeutiques internes, soit en injectant une molĂ©cule radioactive ciblant une structure anatomique bien prĂ©cise (radiothĂ©rapie mĂ©tabolique), soit en dĂ©posant des sources radioactives directement au niveau de lâorgane Ă traiter (curiethĂ©rapie).
LA CHIMIOTHĂRAPIE : UN ALLIĂ PUISSANT ET REDOUTĂ
Si de nos jours et dans le langage courant, le terme « chimiothĂ©rapie » est principalement utilisĂ© pour dĂ©signer les traitements systĂ©miques contre le cancer, ce terme dĂ©signe en fait toute substance chimique visant Ă traiter une maladie. Ă ce titre donc, un antibiotique, un antalgique, un antihypertenseur sont des chimiothĂ©rapies⊠La chimiothĂ©rapie au sens courant oĂč nous lâentendons de traitement contre le cancer est apparue aprĂšs la Seconde Guerre mondiale.
Les premiĂšres « chimios » utilisĂšrent des produits dĂ©rivĂ©s des gaz de combat de la guerre de 14-18. Elles furent administrĂ©es dans le traitement de leucĂ©mies notamment de lâenfant. Ces maladies Ă©taient alors si graves et sans ressources que les premiĂšres rĂ©missions constatĂ©es entraĂźnĂšrent un dĂ©veloppement considĂ©rable de la recherche de nouveaux agents chimiques susceptibles dâinteragir avec des cellules en division. Câest ainsi que, successivement, et dans le domaine du cancer du sein, furent dĂ©veloppĂ©s et utilisĂ©s le cyclophosphamide, le 5-fluoro-uracile, les anthracyclines, les taxanesâŠ
ParallĂšlement Ă la dĂ©couverte de ces traitements sâest mise en place une rĂ©flexion stratĂ©gique quant Ă leur utilisation. Dâabord rĂ©servĂ©e aux maladies Ă©voluĂ©es, aux mĂ©tastases, leur prescription est dĂ©sormais devenue courante dĂšs les phases initiales du cancer du sein, dĂšs lors quâon estime quâil existe un risque Ă©volutif Ă plus ou moins long terme.
Les recherches actuelles dans le domaine de la chimiothĂ©rapie portent sur de nouveaux traitements mais Ă©galement sur lâoptimisation des indications et des modalitĂ©s dâadministration visant Ă dĂ©livrer le meilleur traitement possible Ă la bonne personne et dans les conditions les moins toxiques.
LES THĂRAPIES CIBLĂES
On lâaura bien compris, le cancer est la cible des traitements, mais comme il est hĂ©bergĂ© au sein dâun hĂŽte quâest le patient, il est important de diriger au mieux les armes qui lui sont destinĂ©es afin de nâagir que sur la maladie et non sur le reste de lâorganisme. Nous pourrions dĂ©jĂ schĂ©matiquement dire que la chirurgie ou la radiothĂ©rapie sont des traitements ciblĂ©s, mais malheureusement, dans un certain nombre de cas, elles sont Ă elles seules insuffisantes pour contrĂŽler la maladie, notamment celle qui a pu Ă©ventuellement dĂ©jĂ essaimer Ă distance. DâoĂč lâintĂ©rĂȘt de traitements dits « systĂ©miques », câest-Ă -dire pouvant en thĂ©orie diffuser partout, lĂ oĂč il existe un risque que certaines cellules cancĂ©reuses se soient dĂ©jĂ installĂ©es. Mais qui dit partout dit risque Ă©galement de toxicitĂ© des traitements administrĂ©s. Câest pourquoi lâun des enjeux majeurs de la recherche en cancĂ©rologie est de comprendre les caractĂ©ristiques particuliĂšres des cellules cancĂ©reuses et de leur environnement, permettant de la sorte de les distinguer des cellules non cancĂ©reuses. Ainsi, il paraĂźt imaginable de « cibler » cette population cellulaire malade, tout en rĂ©duisant le risque de toxicitĂ© sur les autres cellules. Nous avons dĂ©jĂ Ă©voquĂ© la premiĂšre thĂ©rapeutique ciblĂ©e systĂ©mique du cancer du sein que sont les traitements antihormonaux. PrĂšs de 80 % des cancers du sein sont dits « hormonodĂ©pendants », car ils expriment au niveau du noyau des cellules cancĂ©reuses la prĂ©sence de rĂ©cepteurs spĂ©cifiques. Les progrĂšs trĂšs importants rĂ©alisĂ©s ces derniĂšres annĂ©es en biologie ont permis dâidentifier dâautres sortes de cibles. Parmi elles, un rĂ©cepteur nommĂ© HER2 est prĂ©sent dans prĂšs de 20 % des cas de cancer du sein. Il est associĂ© Ă des maladies souvent agressives. La recherche de nouveaux mĂ©dicaments a permis de mettre au point des traitements trĂšs actifs ciblant ce rĂ©cepteur HER2, et permettant ainsi de rendre lâĂ©volution de ce type de cancer du sein beaucoup moins mauvaise. Plusieurs autres sortes de cibles sont en Ă©valuation dans le cadre de la recherche clinique, portant soit sur les cellules cancĂ©reuses elles-mĂȘmes, soit sur lâenvironnement de ces cellules, soit encore sur les systĂšmes de dĂ©fense de lâindividu, lâobjectif Ă©tant ici encore le dĂ©veloppement de nouveaux traitements, toujours plus efficaces et le moins dĂ©lĂ©tĂšres possible pour les organes sains. On peut dire que ces thĂ©rapeutiques ciblĂ©es, quand elles sont possibles, constituent un traitement « sur mesure », adaptĂ© Ă chaque cas particulier, par opposition au « prĂȘt-Ă -porter » que reprĂ©sentent les traitements classiques.
LE DIAGNOSTIC : VOIR ET ANALYSER
Radiologie, biologie, anatomopathologieâŠ
Avant de pouvoir affirmer la prĂ©sence dâun cancer et de caractĂ©riser au mieux sa nature, le diagnostic aura Ă©tĂ© Ă©voquĂ© sur des arguments cliniques et de plus en plus sur des arguments radiologiques. Nous verrons comment les progrĂšs en imagerie ont permis aujourdâhui grĂące Ă la mammographie, Ă lâĂ©chographie et Ă lâIRM dâaffiner et dâaccĂ©lĂ©rer le dĂ©pistage et le diagnostic. Toutefois, ce diagnostic de cancer ne pourra ĂȘtre affirmĂ© quâaprĂšs une analyse microscopique dâun prĂ©lĂšvement de la tumeur ou des cellules la constituant. Câest le rĂŽle fondamental et incontournable de lâanatomopathologiste qui non seulement dĂ©finit la nature du cancer, mais Ă©galement ses caractĂ©ristiques biologiques. Il en donne en quelque sorte une carte dâidentitĂ© qui conditionnera la suite de la prise en charge. Dans un avenir proche, il est permis de penser quâune ou plusieurs parties de cette tumeur pourront ĂȘtre analysĂ©es en routine sur des plateformes de diagnostic molĂ©culaire biologique visant Ă caractĂ©riser au mieux les cibles utiles au choix des traitements systĂ©miques et ciblĂ©s que nous avons Ă©voquĂ©s ci-dessus.
Les progrÚs récents en chirurgie
LA CONSERVATION DU SEIN
LâidĂ©e de traiter le cancer tout en conservant le sein ne sâest pas imposĂ©e dâelle-mĂȘme. Il a fallu plusieurs dĂ©cennies de travail, dâessais thĂ©rapeutiques minutieux portant sur des milliers de femmes pour faire admettre que la conservation du sein pouvait, dans la majoritĂ© des cas, apporter un bĂ©nĂ©fice strictement Ă©quivalent Ă celui donnĂ© par lâablation totale. On peut notamment citer Ă lâorigine de ces travaux le nom de lâAmĂ©ricain Fisher et de son groupe de travail, le NSABP2, toujou...
Table des matiĂšres
- Couverture
- Titre
- Copyright
- Préface
- Avertissement et remerciements
- Chapitre 1 - Les étapes du progrÚs
- Chapitre 2 - Lâhistoire naturelle des cancers du sein
- Chapitre 3 - Le diagnostic
- Chapitre 4 - Le traitement
- Chapitre 5 - La surveillance aprÚs traitement
- Chapitre 6 - La reconstruction du sein
- Conclusion
- Comprendre
- Remerciements
- Index
- Du mĂȘme auteur chez Odile Jacob
- Table