
- 192 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
J’ai même rencontré des adoptions heureuses
À propos de ce livre
L'adoption n'est jamais une histoire simple. Dans ce livre, deux psychanalystes de renom s'intéressent aux enjeux psychiques de l'adoption auxquels sont confrontés les enfants adoptés et leurs parents. Comment intervient la question du vrai dans la filiation ? De qui l'enfant est-il le fils ou la fille ? Comment s'inscrit-il dans une histoire familiale ? Quelle est la place des grands-parents ? De quoi a-t-on peur dans l'adoption d'un enfant par un couple homosexuel ? Toutes les questions que pose l'adoption au plan symbolique sont examinées avec une grande profondeur afin de cerner au plus près la singularité de cet engagement. Pour que chaque parcours d'enfant adopté soit et demeure une aventure heureuse. Nazir Hamad est docteur ès lettres en psychologie clinique, psychanalyste et ancien directeur de CMPP en région parisienne. Il a notamment travaillé avec Françoise Dolto. Charles Melman est psychanalyste. Il est le fondateur de l'Association freudienne inter-nationale (AFI) en 1982, de l'Association lacanienne internationale (ALI) en 1987 et de l'École pratique des hautes études en psychopathologie (EPhEP).
Foire aux questions
Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramètres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptés aux mobiles peuvent être téléchargés via l'application. La plupart de nos PDF sont également disponibles en téléchargement et les autres seront téléchargeables très prochainement. Découvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
- Essentiel est idéal pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large éventail de sujets. Accédez à la Bibliothèque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, développement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimité et une voix standard pour la fonction Écouter.
- Intégral: Parfait pour les apprenants avancés et les chercheurs qui ont besoin d’un accès complet et sans restriction. Débloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres académiques et spécialisés. Le forfait Intégral inclut également des fonctionnalités avancées comme la fonctionnalité Écouter Premium et Research Assistant.
Nous sommes un service d'abonnement à des ouvrages universitaires en ligne, où vous pouvez accéder à toute une bibliothèque pour un prix inférieur à celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! Découvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'écouter. L'outil Écouter lit le texte à haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accélérer ou le ralentir. Découvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser l’application Perlego sur appareils iOS et Android pour lire à tout moment, n’importe où — même hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous êtes en déplacement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Oui, vous pouvez accéder à J’ai même rencontré des adoptions heureuses par Nazir Hamad,Charles Melman en format PDF et/ou ePUB. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.
Informations
Éditeur
Odile JacobAnnée
2014Imprimer l'ISBN
9782738131911ISBN de l'eBook
9782738169006CHAPITRE V
Le registre symbolique
Notre humanité relève d’un pari
NAZIR HAMAD – Le réel nous échappe toujours. L’enfant donné à l’adoption n’arrive pas sans histoire, ou plutôt sans préhistoire. Seulement, cette préhistoire est condamnée à rester comme un savoir dans l’inconscient qui peut faire symptôme et jouer le rôle de l’anguille sous roche.
Je voudrais à cet endroit reprendre la question de la « vraie » mère : est-ce la mère génitrice ?
Pour moi, mère et génitrice peuvent se confondre certes, mais en aucun cas la génitrice ne peut empêcher une autre femme de venir occuper la place de mère auprès de son bébé. Cela n’est pas possible chez les animaux. Un bébé animal qui perd sa génitrice est normalement voué à la mort. C’est la règle, bien que quelques espèces comme vous l’avez signalé, soient capables d’adopter un bébé au sein de leur propre groupe, voire en dehors de leur groupe.
La spécificité du bébé humain réside dans le fait que son humanité est un pari. Ce pari est d’abord celui de deux géniteurs, mais pas seulement. Il est le pari de tous ceux qui sont amenés à s’occuper de lui, que les parents soient là, à ses côtés, ou pas.
La mère, première adresse de l’Autre
Dire pari ne signifie pas que le petit d’homme subit passivement son destin. Les enfants confiés aux pouponnières nous apprennent qu’ils sont capables d’envoyer et de recevoir des signes vers et de leur entourage qui sont la marque de leur désir précoce. Un exemple type est représenté par le choix que ces bébés font au sein du groupe des maternantes qui s’occupent d’eux. Certains élisent une maternante autre que celle qui leur a été désignée comme référente, simplement parce que quelque chose d’elle, qui lui échappe à elle-même, fait signe à l’enfant. L’enfant le reçoit comme un message qui lui est adressé et intègre ce signe comme un langage.
À ce propos, je me souviens encore de la réponse de Françoise Dolto à une de mes questions quand j’étais psychologue dans un service de l’ASE. J’écrivais à l’époque ma thèse d’État sur les placements familiaux et l’adoption, et j’allais voir Françoise Dolto chaque fois que je me trouvais en difficulté dans mon travail clinique ou théorique. Je lui ai demandé quels critères nous permettent de choisir un couple, une mère nourricière ou une mère adoptive, et d’être sûrs qu’ils pourront assurer une fonction maternelle et paternelle auprès de l’enfant. Dolto m’a répondu qu’une femme assure une fonction maternelle à partir du moment où elle sait s’adresser à l’enfant, lui parler, lui raconter une histoire, lui chanter une berceuse ou encore se signaler à lui grâce à sa présence singulière avec lui. Dès lors que l’enfant la cherche des yeux, l’écoute, cesse de pleurer ou lui sourit, on peut dire sans se tromper qu’une rencontre a eu lieu et que la femme et le bébé se sont autorisés à faire un pas vers l’adoption mutuelle.
Cependant, avancer ces arguments n’empêche pas l’enfant adoptif de continuer à se poser la question de la vraie mère. Est-ce la génitrice ? Si oui, qu’est-ce que la mère adoptive ne peut pas lui donner ? Je pose cette question et je voudrais suggérer une réponse. L’enfant donné à l’adoption subit deux pertes fondamentales qui le marquent de façon durable. Je pense à la voix et à l’odeur.
La voix, l’odeur : deux pertes fondamentales
L’enfant donné à l’adoption perd sa génitrice et avec elle tous les liens qui spécifiaient son rapport à elle. Nous savons que le bébé est dans le lien à sa mère avant son arrivée au monde.
In utero, il entend la voix de sa mère et réagit à ses états d’âme. Quelques heures après sa naissance, le bébé tourne sa tête vers la voix qui s’adresse à lui, d’autant plus quand il s’agit de la voix de sa mère ou de son père. Il réagit encore quand on l’appelle par son prénom. À partir de quelques semaines, il est capable de distinguer les consonnes des voyelles, et cette capacité à distinguer les sons tend à grandir et à devenir de plus en plus sophistiquée avec le temps. Dire capacité à distinguer implique « des possibilités de perception » : « Entre deux et quatre mois, les bébés commencent à réagir (de façon adaptée) au sens de différents tons de la voix, comme la colère, l’apaisement ou les jeux. À partir de six mois, ils sont capables de faire le lien entre les manières de dire les choses et les situations conséquentes. » (D. Chrystal, How Language Works, Penguin Books, Allen Lane, 2005, p. 80). Ils savent, par exemple, que dire « au revoir » implique le départ de la personne qui prononce ces mots.
Pendant la première année, les bébés ne cessent d’apprendre. C’est un fait constant et mystérieux à la fois que les mères ont toujours compris qu’il leur faut tenir leur bébé devant elles, lui parler, bien qu’elles sachent qu’il n’a pas encore le langage. Les mères semblent savoir d’instinct la nécessité de promouvoir la communication langagière le plus tôt possible, utilisant le moindre bruit ou la plus infime réaction du corps de leur bébé pour stimuler l’échange. Les cris, les rots, les éternuements et toute autre vocalisation sont saisis par les mères pour les interpréter. Les mères sont toujours enclines à prêter des intentions à leurs bébés et à construire une vraie conversation à partir d’un simple babillement de l’enfant. Dans une étude menée en Angleterre, on a compté plus de cent expressions utilisées par une mère pour accompagner son bébé afin de l’amener à faire un rot. À croire qu’il est possible d’en compter autant dans chaque langue…
On peut affirmer sans se tromper que les odeurs font partie de notre identité. Les parfumeurs et les industriels le savent parfaitement. Les produits ne sont pas fabriqués de la même façon selon qu’ils sont destinés aux Allemands, aux Anglais ou aux Japonais. Un Blanc ne sent pas comme un Noir et un Européen ne sent pas comme un Asiatique. Une femme brune n’a pas les mêmes odeurs qu’une femme blonde. Le film Parfum de femmes nous a présenté cette réalité avec beaucoup d’humour. Le héros du film, un homme aveugle, savait dire l’âge et la couleur de la peau de chaque femme qui le croisait à sa seule odeur.
Les spécialistes de la petite enfance nous révèlent qu’un bébé posé sur le ventre de sa mère tout de suite après son arrivée au monde s’oriente au bout de quelques minutes vers le sein maternel. La mère sécrète une odeur qui lui sert de signal d’identification et tisse un lien indélébile entre mère et enfant. Myriam Szejer, dans son livre Si les bébés pouvaient parler, paru chez Bayard en 2009, nous dit justement : « Mettre le bébé sur le ventre de sa mère n’a de sens que si on lui laisse le temps de crapahuter jusqu’à son sein, justement grâce à cette odeur de liquide amniotique qui s’apparente à l’odeur du mamelon de la mère, si on lui laisse le temps d’attraper ce sein, comme les autres mammifères, ce qui peut prendre quarante-cinq minutes. Aujourd’hui on veut que toutes les femmes allaitent, on recommande de ne pas trop laver les bébés afin de ne pas brouiller les odeurs. »
À ce propos, Françoise Dolto affirme que le bébé né par césarienne n’a pas la reconnaissance de l’odeur maternelle. Elle fait de la naissance par le passage naturel une vraie entrée dans l’odeur de la mère et dans ce lien qui se renforce par la suite. On peut donc imaginer le registre de la rupture et de la perte que subit un enfant destiné à l’adoption, d’autant plus quand il vient de l’étranger.
Françoise Dolto, attentive à ce qui fait lien précoce entre le bébé et sa mère comme au maintien de ce lien, avait trouvé la première l’idée géniale qui consistait à donner aux bébés hospitalisés et séparés de leur mère un linge imprégné de son odeur. Les bébés ont tendance à se calmer chaque fois qu’ils se retrouvent dans l’odeur maternelle.
Sur ce plan-là, le bébé est un mammifère comme les petits animaux. Le petit d’animal reconnaît sa mère à son odeur, et vice versa. Un bébé animal qui tombe dans la boue le couvrant d’une couche qui camoufle son odeur « se perd à sa mère ». Celle-ci n’est plus en mesure de le reconnaître comme son bébé. Il n’a plus d’identité reconnaissable pour les membres de son groupe.
Cette référence à l’odeur, vue pour le bébé humain, nous la retrouvons désignant un réel pour un groupe. L’odeur est aussi un signe de ce lien indélébile à l’Origine. Jahvé fait une double alliance avec son peuple, avec un signe de reconnaissance spécifique à chacune de ces alliances. La circoncision et l’odeur. Voici comment ce deuxième signe apparaît dans la Bible : « Jahvé dit à Moïse : “Prends des aromates : storax, onyx, galbanum aromates et pur encens et tu en feras un parfum à brûler comme en opère le parfumeur, salé, pur, saint. Tu en broieras finement une partie et tu en mettras devant le Témoignage, dans la tente du Rendez-vous, là où je te donnerai rendez-vous.” »
Que fait la fumée de l’encens, sinon entretenir le dialogue entre Dieu et l’homme ? Elle contente le premier, assure le passage des prières vers le ciel, chasse les mauvaises émanations des corps enterrés dans l’église et procure, par son effet sédatif, un état second propre à rapprocher les fidèles de leur Créateur. Le parfum n’est pas une simple invention, il est l’âme des peuples, un de leurs éléments identitaires, leur richesse, leur salut et leur secret.
Si les sens participent à notre façon d’appréhender le monde qui nous entoure, c’est grâce au langage parlé que l’humain se dégage de l’univers des sens. Le chien y reste. Il sent l’odeur de son maître bien avant que ce dernier n’arrive à l’endroit où il se trouve. L’odorat du chien ne le trompe jamais, il ne se trompe jamais de maître.
Les humains camouflent leurs odeurs. L’humanité dépense des milliards d’euros annuellement pour camoufler les odeurs naturelles et le goût des choses.
L’homme n’a plus ce rapport au réel qui le guide sans le tromper. L’homme se trompe parce que le langage parlé s’est substitué à la « chose » et, ce faisant, il l’a définitivement perdue. La culture humaine est l’émanation de cette perte. Elle est d’autant plus fragile qu’elle se base sur ce rien, ce trou qui fait horreur à l’homme. Et pourtant c’est ce trou-là qui inscrit l’homme dans le lien en tant qu’individu unique dans la mesure où il a rencontré un Autre maternel qui a levé son anonymat de mammifère.
CHARLES MELMAN – Il est sûr qu’il est des mères adoptives qui prennent l’enfant comme s’il était cette partie d’elle-même, cédée pour revenir magnifiée, chair de leur chair, et il est des bébés qui se prêtent au jeu, puisque la place est à prendre. Et, dans ce cas, où pourrait donc se situer le clivage entre vrai et faux ?
J’avancerais qu’il s’agirait alors d’une adoption réussie, faisant tomber dans un sommeil sans rêve voix et odeur qui furent celles de la génitrice. Leur souvenir en effet serait privé de toute nourriture, mais c’est vraisemblablement lié à l’âge de l’adoption et il est possible qu’après, disons, six mois (mais ce doit être variable selon les bébés), la plasticité nécessaire soit perdue. On connaît néanmoins le cas de ces enfants confiés dans leur maison à une nounou après un premier élevage maternel et qui s’attachent à elle comme à leur vraie mère, l’autre devenant « madame ». Mais des facteurs plus complexes et sans doute œdipiens entrent alors en jeu.
La question des odeurs est plus délicate. Il est vérifiable qu’il peut y avoir des incompatibilités d’odeur dans le cas de l’adoption, sans qu’on sache si elles sont primitives ou secondairement élaborées par un « je ne peux plus le (la) sentir ». Et il est vrai qu’on ne les rencontre jamais dans la filiation naturelle. Il faut la hardiesse crue de Françoise Dolto pour attribuer cette compatibilité au passage à la naissance par les voies naturelles. Voilà bien une poésie qui ne fait de mal à personne. En ce qui concerne la voix, on connaît la sensibilité auditive du fœtus par ses réactions motrices ; mais on peut soupçonner que les déformations que subissent les sonorités maternelles du fait de leur passage dans le liquide amniotique ne les rendent pas forcément identifiables à la naissance.
Des recherches à venir éclaireront sans doute ces points.
L’impossible nouage pour les enfants adoptés
Revenons à l’essentiel, autour de quoi nous tournons depuis le départ. Il nous faut reconnaître trois dimensions à l’adoption.
L’une, réelle : c’est le réel de l’organisme de cet enfant, voire sa couleur, parfois son histoire quand il est grand. C’est aussi le réel de la mère adoptive, celui également de son organisme et des motifs de sa stérilité, mais aussi le réel de ce qui se passe dans sa tête, son histoire et particulièrement son rapport au sexe, à sa propre mère, ses haines et élections, etc. Ces items se rassemblent dans l’évaluation générale de sa capacité à être, pour l’enfant d’une autre génitrice, sa vraie maman, qu’elle le soit pour des raisons aussi bien égoïstes qu’oblatives – et le plus souvent les deux.
Ensuite, il y a une dimension symbolique qui concerne l’inscription dans la lignée de sa nouvelle famille. Il en résulte un effet d’identification qui, par compensation, peut être massif et sans appel, une sorte de patriotisme exacerbé, comme chez certains immigrés. Cette dimension est malheureusement plus compliquée pour une fille, parfois plus encline encore à vouloir remercier ses parents adoptifs en refusant de s’en séparer.
Enfin, il y a la dimension imaginaire, sans doute proche de celle qui est à l’œuvre pour tout enfant qui se trouvera chargé des craintes et des vœux de ses parents et, surtout, de satisfaire leur narcissisme, sa réussite devant illustrer la qualité de sa famille, et encore plus dans le cas d’une famille d’accueil.
N. H. – J’avance ici trois repères freudo-lacaniens qui pourraient nous aider à mieux comprendre comment ces trois registres s’agencent pour la mère.
Je me réfère à l’observation de Freud au sujet de l’enfant jouant à la bobine1, et je dirais que l’enfant a appris à commander à la mère, symbolique, comme le dit Lacan. L’enfant est capable dans ce jeu symbolique de la faire venir comme de la faire disparaître. Dans ce va-et-vient de la mère symbolique, l’enfant apprend à faire avec l’absence mais aussi avec la frustration. Il est d’autant plus capable de le faire que son développement lui a permis d’accéder au maniement du langage et à sa valeur métaphorique.
Pour en arriver là, l’enfant a eu affaire à la mère réelle, celle qui vient en personne. Cette mère-là répon...
Table des matières
- Couverture
- Titre
- Copyright
- Préface - par Nazir Hamad
- CHAPITRE I - Les trois registres de la filiation
- CHAPITRE II - De qui l’enfant est-il le fils ou la fille ?
- CHAPITRE III - Désir de grossesse et désir d’enfant chez la femme
- CHAPITRE IV - Le réel de l’adoption
- CHAPITRE V - Le registre symbolique
- CHAPITRE VI - Comment l’enfant s’inscrit dans une histoire familiale
- CHAPITRE VII - La fonction du récit familial et la question de l’origine
- CHAPITRE VIII - Gamètes, adoption et homosexualité
- CHAPITRE IX - Adoption et homosexualité
- CHAPITRE X - Difficultés ou questions actuelles liées à l’adoption
- Épilogue - Une expérience allemande
- Conclusion - Adopter, c’est donner un nom - par Charles Melman
- Table
- Dans la même collection