Le Voile sur le divan
eBook - ePub

Le Voile sur le divan

Ce qu'il révèle, ce qu'il cache

  1. 304 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Le Voile sur le divan

Ce qu'il révèle, ce qu'il cache

À propos de ce livre

« Le voile des femmes musulmanes ne cesse de susciter depuis trente ans de violentes polémiques qui expriment une angoisse profonde. Cette angoisse témoigne d'une incompréhension mutuelle des parties en présence, enfermées dans un véritable dialogue de sourds. Nous avons tenté de comprendre et de donner à comprendre les sources de conflit que représentent le voilement pour les uns et le dévoilement pour les autres, en invitant les protagonistes sur notre divan de psychiatres à l'écoute de l'inconscient. Il est, en effet, important de décoder le langage latent porté par le voile dit "islamique", comme par tout vêtement. Quelles vérités laisse-t-il transparaître, à l'insu même de ceux qui en revendiquent le port comme de ceux qui le condamnent et qui alimentent les résistances farouches de part et d'autre ? » Pr S. D. D. – Dr H. K. Les enjeux visibles ou cachés du voile expliqués par deux femmes, psychiatres et psychanalystes, qui, en dévoilant son histoire et ses sens multiples, montrent son poids sur le statut et la santé mentale des femmes, de son origine à nos jours. Saïda Douki Dedieu est professeure émérite de psychiatrie à la faculté de médecine de Tunis, professeure associée à la faculté de médecine de Lyon. Elle a notamment écrit Les Femmes et la Discrimination. Hager Karray est médecin psychiatre et psychanalyste au Centre hospitalier de Savoie. 

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2020
Imprimer l'ISBN
9782738152060
ISBN de l'eBook
9782738152077

PARTIE II

Ce que le voile révèle



CHAPITRE 5

La France a peur !


« Je ne comprends pas cette phobie du voile. »
CHERAZADE1.
« Pourquoi un tel drame pour cinquante centimètres de tissu sur les cheveux ? »
MELAAZ2.
« Outre que beaucoup de gens dans l’histoire sont morts pour un “bout de tissu”, un drapeau, par exemple, c’est négliger la force des symboles. »
Laurent JOFFRIN3.
Après la promulgation de la loi de 2004, la France a été très sévèrement condamnée, dans le monde musulman comme dans le monde occidental, où l’on dénonçait « cette loi d’exception et d’exclusion » visant l’islam. Aujourd’hui encore, elle est dénoncée par la presse étrangère pour son « obsession sur l’islam ». Mais le refus du voile ne s’arrête pas à son interdiction légale. Si l’on en croit le nombre d’articles publiés sur la question, il faut bien se résoudre à penser que personne n’est indifférent au débat. Et c’est moins la répression législative que le rejet populaire massif qui affecte les musulmanes voilées et compromet le bien-vivre ensemble, disent-elles.

Un rejet à peine déguisé

En effet, le voilement des femmes a suscité en France (comme en Tunisie, d’ailleurs) non seulement la condamnation des autorités, mais surtout une violente réprobation sociale qui n’a cessé de s’étendre parallèlement à sa propagation4 : ils n’étaient, ainsi, jusqu’en 2003, que 49 % à être favorables à une interdiction totale du voile à l’école, et 45 % à s’y opposer. Seulement un Français sur trois estimait que porter le foulard c’était faire de la propagande et deux sur trois (68 %) estimaient par ailleurs que ce n’était ni plus ni moins choquant que de porter une croix ou une kippa. L’opinion va basculer au lendemain de l’« affaire Lévy », comme le montre un sondage de l’institut CSA, réalisé le 29 octobre 2003 pour Le Figaro. Suite à l’exclusion des sœurs Lévy, 55 % des personnes interrogées s’affirment favorables à ce qu’« une loi interdise le port de tout insigne religieux apparent à l’école », qu’il s’agisse d’une croix, d’une kippa ou d’un voile islamique. L’hostilité au voile ne se démentira plus, sans compter qu’elle sera fortement alimentée par les multiples entorses à la laïcité et à la coexistence pacifique, qui culmineront avec les attentats terroristes qui ensanglanteront le pays. Les sondages successifs ne cesseront d’enregistrer la montée du rejet dans la population majoritaire. En octobre 2012, ils seront 89 % à se déclarer opposés au port du voile dans les écoles publiques. En août 2013, huit Français sur dix se disent défavorables au port du voile ou du foulard islamique dans les salles de cours des universités, selon un sondage IFOP pour Le Figaro. Quant à leur refus de voir le voile porté dans la rue, il atteint les 63 %. C’est dire que nous atteignons une quasi-unanimité, saluant, de fait, la loi du 15 mars 2004. La récente polémique concernant la responsable voilée de l’UNEF, Myriam Pougetoux, est venue réaffirmer l’opposition de l’opinion publique à 71 % au port du voile à l’université.
Les effets de ce rejet sont douloureusement ressentis au quotidien par les femmes voilées qui subissent des réactions hostiles allant du regard assassin à l’agression physique en passant par les insultes verbales, les invites à « rentrer chez elles » ou « dans leurs cuisines », sans parler des vexations et discriminations de tous ordres5. Même Latifa Ibn Ziaten, mère de l’un des soldats tués par Mohammed Merah à Toulouse en 2012, a été huée à l’Assemblée nationale en marge d’une rencontre sur la laïcité, le mardi 8 décembre 2015. Selon une journaliste présente6, des membres de l’assistance ont quitté la salle « suite à l’intervention de Latifa Ibn Ziaten venue voilée ». Elle se vit même dans l’obligation de se justifier en expliquant que son foulard était un signe de deuil. Les organisations féministes ne sont pas en reste. La majorité d’entre elles ont ouvertement condamné ce symbole d’oppression des femmes et se sont désolidarisées de la lutte des femmes voilées contre la loi de 2004, quand elles ne les ont pas franchement désavouées, les excluant de leurs réunions et manifestations, comme celles du 8 mars. L’humiliation des musulmanes de France est d’autant plus grande qu’elle se double d’une totale incompréhension, étant donné que, dans d’autres pays européens, leurs coreligionnaires ont toute latitude pour arborer leurs voiles tant dans l’espace public que dans l’exercice professionnel d’enseignante, d’agente de l’ordre ou de… députée !
Alors, nous allons essayer de donner à comprendre à ces femmes pourquoi le voile dit islamique suscite autant de rejet et de condamnation en France. Il est nécessaire qu’elles prennent conscience de la menace à peine voilée (c’est le cas de le dire) que leur tenue vestimentaire représente aux yeux de leurs concitoyens « de souche ».

Une menace à peine voilée

Le voile dit « islamique » porte atteinte à bien des fondements de la République, acquis de haute lutte et c’est au nom de ces valeurs que les Français s’opposent aussi farouchement à son port dans l’espace public.

Au nom de la laïcité

La laïcité institutionnelle, dont la France est le représentant emblématique, consiste à ne reconnaître aucun culte tout en assurant à chacun la liberté d’exister. Sa constitution stipule, en son article 2, qu’elle est une « République laïque qui respecte toutes les croyances ». Bien que la pratique du culte soit autorisée dans l’espace public, l’idéal laïque serait de la confiner à la sphère privée pour faire du domaine public un lieu idéologiquement neutre, commun à tous les citoyens. Et les Français restent très attachés à la laïcité. Selon une enquête BVA pour La Dépêche du Midi du 29 avril 2003, la laïcité reste une valeur d’actualité pour les trois quarts des Français (74 %). C’est sans doute parce qu’elle ne s’est imposée qu’au terme d’un combat des plus virulents. Cette liberté arrachée à l’Église n’allait pas être sacrifiée sur l’autel des mosquées, si l’on ose dire ! En effet, quand on a réussi, au prix d’une véritable « exculturation catholique » à évacuer les soutanes et les cornettes de l’espace public, serait-ce pour y admettre des « foulards islamiques » ? ! Ainsi, sœur Maria Rosangela, supérieure générale italienne de l’Institut des sœurs de l’Immaculée, confie-t-elle au Monde des religions7 : « J’ai aussi été provoquée et contestée, marginalisée. Aujourd’hui, être une religieuse catholique et le montrer peut aussi irriter certains. » Par ailleurs, faut-il rappeler que les musulmans ne sont pas les mieux placés pour donner des leçons de tolérance, quand, en Arabie saoudite, aucune pratique religieuse non musulmane n’est autorisée en public et est même très difficile en privé ? Quand, en mars 2012, le grand mufti d’Arabie saoudite, appelait à « détruire toutes les églises de la région » ? Une carmélite philippine, sœur Fabiola Gusmao8, en a fait l’amère expérience : « En Indonésie, où la majorité de la population est musulmane, appartenir visiblement à l’Église catholique n’aide pas. En 2006, lors du séisme sur l’île de Java, des religieuses de ma congrégation sont parties secourir les populations. Mais elles ont dû renoncer à porter l’habit ; elles ont aussi fait ce choix par respect ; si les musulmans touchent notre habit, ils considèrent cela comme “impur”. »
C’est dire que ce signe ostentatoire d’appartenance religieuse ne pouvait que heurter une société dont la laïcité gagnée de haute lutte était garante du bien-vivre ensemble et des droits des femmes. C’est bien la laïcité, en effet, qui a libéré les femmes du joug de l’Église, ouvrant la voie à la contraception, au divorce, à la libération sexuelle, à l’avortement, etc. Car la question du foulard n’est pas seulement celle de l’infraction au principe fondamental de laïcité, mais aussi celle de la menace qu’elle fait peser sur le statut et les droits des femmes.

Au nom de l’égalité des sexes

UN SIGNE D’INFÉRIORITÉ DES FEMMES
Ce qui dérange, dans le port du foulard dit islamique, c’est qu’il symbolise la condition inférieure de la femme et sa soumission à l’homme. Là encore, le foulard dit « islamique » va à l’encontre d’une évolution très récente en France, fruit d’un combat difficile et loin d’être achevé pour l’émancipation des femmes, et manifeste l’adhésion à des valeurs inverses ; est-il besoin de rappeler que monsieur Erdogan, chantre de l’islamisme sunnite, répète à l’envi que « l’égalité des sexes est contre-nature » et qu’une femme sans enfant est « incomplète » ? Et c’est bien pour cette raison qu’en France ce sont surtout les femmes qui se sentent agressées par la vue d’un symbole qui les renvoie à leur ancienne condition d’infériorité et de soumission, dont elles ne se sont qu’à peine affranchies. Car si toutes les religions prônent l’infériorité de la femme par rapport à l’homme, l’islam est la seule qui connaisse, actuellement, une poussée intégriste qui consacre la traditionnelle hiérarchie des sexes légitimée par l’interprétation exclusivement masculine du texte sacré.
« SE VOILER, C’EST INSULTER CETTE FEMME LIBRE9 »
Tel était le titre d’un article paru sur un site tunisien, rappelant l’histoire de la jeune Amel Zouani, égorgée en Algérie, en 1997, parce qu’elle ne portait pas le hidjab. Car le voile est aussi une question de vie et de mort. Il ne faut pas douter que les premières affaires du voile (1989 et 1994) n’aient été profondément influencées par les violences faites aux femmes, en Iran, ou en Algérie, pour l’imposer. « Ainsi, chaque fois que nous croisons une femme voilée dans la rue, nous ressentons confusément le sentiment qu’elle insulte celles qui se font martyriser en terre d’Islam, pour ne pas le porter. Chaque fois que l’on dénonce ces lois “islamophobes”, les images de femmes assassinées, fouettées, vitriolées, défigurées, parce que dévoilées, reviennent en force à nos yeux », écrit Benoît Rayski10. Et l’on ne peut s’empêcher de penser avec lui « que les femmes voilées en France sont d’une certaine façon complices des bourreaux imbéciles à Sanaa, Lahore, Riyad, Khartoum, etc. ».
L’IMPUDEUR DU VOILE
C’est aussi paradoxalement l’impudeur du voile qui choque profondément les femmes qui se voient renvoyer une image d’elles-mêmes réduite à leur seul sexe ! Le paradoxe n’est qu’apparent, car le voile révèle ostensiblement ce qu’il est censé cacher ! Il découvre ce corps qu’il prétend couvrir. Si la vue d’une femme voilée nous agresse aussi, c’est qu’elle fait de nous toutes un pur objet sexuel d’autant plus convoité qu’il s’affiche comme interdit. L’effacement des limites du corps sous le voile peut traduire la pudeur. Par contre, la visibilité du voile dans l’espace public peut être perçue comme aussi obscène que le corps partiellement dénudé des Femen. Les unes comme les autres confortent les clichés sexistes. À un ancien président tunisien, proche des islamistes, et père de deux filles, qui distinguait trois catégories de femmes : « les voilées, les niqabées et les séfirates [dévoilées] », une blogueuse répliqua dans une adresse cinglante : « Vous qui êtes père de deux filles, comment osez-vous dresser un apartheid textile ? […] Ne voyez-vous pas que vos filles, aussi séfirates que je le suis, sont plus qu’un corps à couvrir ou découvrir11 ? » Et la féministe Wassila Tamzali d’enfoncer le clou : « Du voile de dissimulation, on est passé à un voile à forte connotation sexuelle. Ce qu’on va cacher, ce n’est pas la femme, mais son sexe, auquel elle est réduite. Aujourd’hui, pour certaines jeunes filles, se voiler est presqu’un moyen d’exhiber leur sexualité. »
L’apartheid textile se dresse entre hommes et femmes, entre femmes voilées et dévoilées, et surtout, en France, entre les musulmans et la population majoritaire. Ce manque d’adhésion à des valeurs chères à la société française, comme la laïcité ou l’égalité des sexes, est perçu comme un refus délibéré d’intégration à la communauté nationale.

Au nom de l’intégration

Un sondage effectué par l’Institut Montaigne12 en 2016, auprès d’un échantillon représentatif des musulmans de France, a identifié un groupe de 28 %, qualifié de « sécessionniste », critique de la laïcité et plus soucieux de la loi religieuse que des lois de la République. Il confirme la perception selon laquelle le foulard dit islamique n’est pas le simple signe d’appartenance à une religion comme une autre, mais un indice de communautarisme et de radicalisation, qui fracture la France « une et indivisible ». Et ce d’autant que le voilement des femmes n’est pas la seule manifestation de la visibilité nouvelle des musulmans. Cinquante ans en arrière, rappelle Élie Arié13, il était impossible, en croisant des immigrés d’origine maghrébine, de savoir s’ils étaient musulmans croyants ou pratiquants – on ignorait tout de leurs sentiments religieux ; « mais ils sont les seuls à être plus nombreux qu’autrefois à afficher leur religion, à s’“habiller en musulmans”, à vouloir être perçus comme musulmans » ; l’auteur fait remarquer qu’il y a toujours eu quelques juifs habillés en « juifs pieux », mais leur nombre reste stable et confiné à quelques quartiers pittoresques, où les touristes de passage les photographient comme une curiosité locale. De fait, observe Camille Lacoste-Dujardin14, ces jeunes femmes ne cessent de rappeler leur islamité et non leur origine algérienne ou tunisienne. En vérité, « pour l’opinion, la nationalité importait peu, leur identité la plus évidente, et par elles-mêmes proclamée par le port du fichu islamiste était l’identité religieuse. Elle autorisait ainsi les commentateurs à qualifier les Maghrébins comme “musulmans avant tout”, vite assimilés par amalgame tout à fait abusif aux musulmans militants intégristes, potentiellement fanatiques, subversifs, terroristes, par conséquent “inintégrables” en France ». Plus grave encore, les femmes voilées sont suspectes de prosélytisme et menaceraient l’identité même de la nation française vouée, selon les nombreuses Cassandre, à une inéluctable « soumission » à l’ordre musulman. N’oublions pas que c’est l’affaire Lévy, quinze ans après l’apparition des premiers voiles à l’école, qui a mis le feu aux poudres, provoquant la réaction répressive des autorités largement soutenue par l’opinion publique. En effet, la redoutable efficacité du prosélytisme avait fait ses preuves en convertissant des adolescentes élevées par un père juif et une mère catholique ! Le fantasme de l’islamisation rampante et du grand remplacement va se mettre en place. Ce n’est pas seulement le bien-vivre ensemble qui est malmené et menacé, mais l’identité même de la France et son devenir.

Au nom de l’identité nationale

Le voilement des femmes incarne, aux yeux de nombreux observateurs et citoyens, une radicalisation religieus...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Ce livre est dédié
  5. Quelques citations instructives
  6. Du revoilement des femmes et du nouvel ordre islamiste mondial
  7. PARTIE I - La danse des sept voiles
  8. PARTIE II - Ce que le voile révèle
  9. PARTIE III - Ce que le voile cache
  10. PARTIE IV - Pour une communauté de destin, par-delà le voile
  11. Parier sur les femmes
  12. Le bonnet phrygien, seul voile de la République
  13. Postface - par le docteur Patrick Lemoine
  14. Postface - par Mohamed-Chérif Ferjani
  15. Notes
  16. Table
  17. De Saïda Douki Dedieu chez Odile Jacob
  18. Du même auteur