Il faut sauver le droit du travail !
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Il faut sauver le droit du travail !

  1. 176 pages
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Il faut sauver le droit du travail !

À propos de ce livre

Ce livre est un plaidoyer en faveur du droit du travail. Sans nier ni son coĂ»t ni sa complexitĂ©, il montre que la subordination est aujourd'hui encore au cƓur des relations de travail et qu'il importe, dans l'intĂ©rĂȘt de tous, qu'elle soit encadrĂ©e. Il dĂ©crypte les multiples stratĂ©gies des entreprises pour contourner les contraintes du droit et souligne que celles-ci sont souvent contrĂ©es avec succĂšs par le recours croissant du juge aux droits fondamentaux. Car la santĂ© et la qualitĂ© du travail sont loin de s'opposer Ă  la productivitĂ© de l'entreprise. Et de cela le droit du travail est bien le garant. Pascal Lokiec est agrĂ©gĂ© des facultĂ©s de droit et professeur Ă  l'universitĂ© Paris Ouest-Nanterre-La DĂ©fense. SpĂ©cialiste des questions de droit social, il est l'auteur de plusieurs ouvrages de rĂ©fĂ©rence sur le sujet. 

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2015
Imprimer l'ISBN
9782738132222

TROISIÈME PARTIE

Le transfert des risques


Construit sur une logique industrielle, le droit du travail est aujourd’hui plongĂ©, sur fond de mondialisation et de tertiarisation de l’économie, dans l’ùre marchande. La grande entreprise intĂ©grĂ©e, dotĂ©e d’une unitĂ© de direction et capable d’exercer l’ensemble des fonctions nĂ©cessaires Ă  son fonctionnement, par le biais de contrats de travail, est sur le dĂ©clin. À la place se dĂ©veloppe une entreprise plus poreuse, permĂ©able au marchĂ©, qui repose davantage sur des relations commerciales que salariales.
Pour le droit du travail, cette logique est corrosive, par la pression qu’elle exerce sur le travail, et sur ceux qui l’effectuent.
PremiĂšrement, les pĂ©rimĂštres du droit du travail sont perturbĂ©s. L’entreprise est aujourd’hui Ă©clatĂ©e, en perpĂ©tuelle restructuration, dominĂ©e par des actionnaires institutionnels qui conçoivent les salariĂ©s, qu’ils n’ont jamais vus ni ne verront probablement jamais, comme de simples variables d’ajustement. Cette figure de l’entreprise n’est pas imaginaire mĂȘme si, bien entendu, toutes les entreprises ne fonctionnent pas sur ce modĂšle. Difficile aujourd’hui de savoir qui gouverne l’entreprise, des dirigeants ou des actionnaires. Difficile d’identifier le lieu oĂč sont prises les dĂ©cisions. Autant d’élĂ©ments pourtant indispensables pour dĂ©terminer les interlocuteurs des salariĂ©s, le lieu d’implantation des instances reprĂ©sentatives du personnel, la loi applicable au contrat de travail, le champ d’application des obligations de reclassement

DeuxiĂšmement, les outils du droit du travail sont contestĂ©s, en tant qu’entraves au libre jeu du marchĂ©. On voit rĂ©guliĂšrement des institutions fondamentales du droit du travail mises en cause sur le fondement du droit de la concurrence et des libertĂ©s Ă©conomiques, que ce soient les conventions collectives, les syndicats, la grĂšve ou les rĂšgles sur le temps de travail, et des problĂšmes de compatibilitĂ© surgir entre la protection des salariĂ©s et le fonctionnement des marchĂ©s, par exemple entre l’information du comitĂ© d’entreprise et les interdictions de divulgation Ă©dictĂ©es par le droit boursier.
TroisiĂšmement, et surtout, les valeurs qui lĂ©gitiment le droit du travail sont remises en cause. Une sociĂ©tĂ© dont les valeurs sont celles du marchĂ© et de l’échange, avec une dĂ©fiance Ă  l’égard de l’État et de tout ce qui est susceptible d’entraver le libre jeu du marchĂ©, peut-elle encore faire une place au droit du travail ? Une place qui paraĂźt pourtant plus que jamais nĂ©cessaire, alors qu’on peut de moins en moins compter sur des dirigeants dont la mission premiĂšre est de satisfaire le dĂ©sir d’enrichissement des actionnaires, pour prendre en compte des intĂ©rĂȘts autres qu’actionnariaux1. Sortir du primat du marchĂ©, c’est interdire un plan de rĂ©duction des effectifs uniquement destinĂ© Ă  augmenter la rentabilitĂ© de l’entreprise, c’est proscrire les cadences infernales destinĂ©es Ă  augmenter coĂ»te que coĂ»te la productivitĂ©, c’est ne pas geler les salaires alors qu’on distribue des dividendes aux actionnaires. C’est, en somme, faire de l’intĂ©rĂȘt des apporteurs de capitaux une valeur parmi d’autres, et enrayer ce mouvement contraire au pacte qui fonde la relation de travail, consistant Ă  transfĂ©rer les risques, du capital vers le travail2. De ce point de vue, la crise financiĂšre qui a frappĂ© nos Ă©conomies devrait aider, par les dĂ©rives qu’elle a rĂ©vĂ©lĂ©es, Ă  prendre conscience des dangers d’une financiarisation Ă  l’extrĂȘme, qui laisse l’Homme sur le bord de la route.

Les suppressions d’effectifs

LE SALARIÉ N’EST PAS UNE VARIABLE D’AJUSTEMENT

Licencier pour augmenter les profits ? Depuis plusieurs annĂ©es se rĂ©pand une idĂ©e mortifĂšre : les suppressions d’effectifs auraient un impact positif sur le cours de l’action. On se souvient que, en 1999, la direction de Michelin annonçait simultanĂ©ment des bĂ©nĂ©fices semestriels en hausse de 20 % et 7 500 suppressions d’emplois. MalgrĂ© d’importants bĂ©nĂ©fices, Danone annonçait deux ans plus tard une restructuration de son pĂŽle biscuit avec la fermeture de deux sites, 816 suppressions d’emploi en France et 1 780 en Europe. Un certain nombre d’affaires, parmi lesquelles l’affaire VivĂ©o, ont Ă©clatĂ© depuis et assurĂ© le succĂšs d’une expression qui fait rĂ©guliĂšrement la une de l’actualitĂ© : les licenciements boursiers.
MalgrĂ© son succĂšs mĂ©diatique, l’expression est en rĂ©alitĂ© peu convaincante, et n’a sans doute pas aidĂ© au traitement d’une question qui, pourtant, est de grande importance. Peu convaincante d’abord par le lien, trĂšs discutĂ©, y compris parmi les Ă©conomistes, qu’elle introduit entre les suppressions d’emploi et le cours de la Bourse3. Si l’on reprend les exemples ci-dessus, le cours de l’action Michelin, en forte hausse les deux premiers jours, a baissĂ© ensuite pour retrouver au bout de cinq jours son niveau initial ; quant au cours de l’action Danone, il a flĂ©chi Ă  chacune des annonces de suppressions de postes. Peu convaincant ensuite parce qu’il ne vise que les licenciements prononcĂ©s par les entreprises cotĂ©es, ce qui revient Ă  exclure une large proportion des licenciements pour motif Ă©conomique. Peu convaincant enfin car il oblige Ă  crĂ©er une nouvelle catĂ©gorie de licenciements aux contours trĂšs flous. Qui peut prĂ©tendre dĂ©finir de maniĂšre indiscutable ce qu’est un licenciement boursier ? Le critĂšre le plus souvent avancĂ©, qui tient Ă  la distribution de dividendes au titre du dernier exercice comptable Ă©coulĂ©, n’est pas irrĂ©prochable en raison de nombreuses zones d’ombre. Les dividendes sont-ils ceux versĂ©s par l’entitĂ© qui licencie ou par le groupe auquel elle appartient ? Sont-ils seulement ceux distribuĂ©s en France ? Comment apprĂ©hender les entreprises comme Google, Amazon ou Apple qui ont pour politique de ne distribuer qu’exceptionnellement des dividendes4 ?
Les avatars de la notion de licenciements boursiers ne doivent cependant pas occulter le dĂ©bat, essentiel, sur la lĂ©gitimitĂ© des suppressions d’effectifs. Au fond, ce que traduit l’attention portĂ©e Ă  ces licenciements, qui ont fait rĂ©agir jusqu’au sommet de l’État puisque le prĂ©sident Hollande a fait de leur limitation une promesse de campagne, c’est la crainte de voir la personne rabaissĂ©e au rang de variable d’ajustement. On rompt un contrat de travail comme on romprait un contrat de fourniture, parce qu’il ne rentre plus dans les plans de financement ! Rappelons que le licenciement, quelle qu’en soit la cause, n’est pas la rupture d’un contrat comme les autres. C’est la perte d’un statut, avec tout ce qu’il vĂ©hicule en termes d’indĂ©pendance financiĂšre, de dignitĂ©, de sĂ©curitĂ© pour la famille
 C’est pour les grands licenciements collectifs un impact sur la collectivitĂ© Ă  travers la prise en charge des indemnitĂ©s de chĂŽmage, mais aussi sur les territoires et les commerces locaux. Un impact auquel l’obligation de revitalisation des territoires, insĂ©rĂ©e dans le Code du travail en 2002, ne peut, seule, remĂ©dier. C’est aussi, comme l’illustre l’affaire Metaleurop, des incidences possibles sur l’environnement, lorsque sont laissĂ©s Ă  l’abandon des sites lourdement polluĂ©s.
Aux entreprises qui licencient dans le seul but d’augmenter les profits, sans considĂ©ration aucune pour les individus concernĂ©s, le droit français rĂ©pond sans Ă©quivoque. Seuls quatre motifs Ă©conomiques de licenciement sont admis : les difficultĂ©s Ă©conomiques, la sauvegarde de la compĂ©titivitĂ© de l’entreprise, les mutations technologiques et la cessation d’activitĂ©. Les licenciements Ă  finalitĂ© strictement marchande n’en font pas partie.
Pourquoi, dĂšs lors, tant de bruit autour de licenciements qui sont manifestement illĂ©gaux ? En raison d’un important dĂ©calage, qui dĂ©passe trĂšs largement le champ des licenciements dits « boursiers », entre le droit et les faits. Un dĂ©calage qui correspond Ă  un phĂ©nomĂšne bien connu de ceux qui s’intĂ©ressent Ă  l’analyse Ă©conomique du droit : la violation efficace.

LA VIOLATION EFFICACE

La violation efficace, c’est l’idĂ©e que la violation de la loi ou du contrat peut ĂȘtre Ă©conomiquement justifiĂ©e, lorsque les coĂ»ts liĂ©s Ă  une possible condamnation pĂ©cuniaire sont infĂ©rieurs aux bĂ©nĂ©fices escomptĂ©s. C’est autrement dit l’idĂ©e que la rĂšgle de droit peut ĂȘtre lĂ©gitimement mĂ©connue Ă  la condition de payer. Une idĂ©e particuliĂšrement choquante dans le champ des rapports de travail alors que l’emploi n’est Ă©videmment pas un bien comme les autres. Accepterait-on de sanctionner l’automobiliste qui roule Ă  220 km/h, en Ă©tat d’ébriĂ©tĂ©, par une simple amende, alors que des vies sont en jeu ?
La violation efficace explique, par exemple, qu’un certain nombre d’employeurs choisissent la forme de contrat (CDD/CDI) en fonction, non pas des cas de recours admis par le Code du travail, mais de calculs Ă©conomiques qui, entre autres, intĂšgrent la probabilitĂ© d’une action en requalification. Le rĂ©gime de la requalification rend ces calculs d’autant plus rĂ©alisables qu’elle se rĂ©sout en principe en dommages et intĂ©rĂȘts, non par la rĂ©intĂ©gration du salariĂ©. Chacun sait que dans des secteurs comme le sport, le spectacle ou l’audiovisuel, la pratique des CDD d’usage ne se rĂ©sume pas aux emplois par nature temporaires, mais que cette pratique reste financiĂšrement intĂ©ressante eu Ă©gard Ă  la proportion d’actions en requalification diligentĂ©es par des salariĂ©s qui, de surcroĂźt, savent qu’ils auront les pires difficultĂ©s Ă  retrouver un CDD s’ils ont par le passĂ© engagĂ© des actions en requalification.
AppliquĂ© au droit du licenciement, le risque est de voir une entreprise prospĂšre prĂ©fĂ©rer au respect de la lĂ©gislation sur les licenciements Ă©conomiques le paiement de dommages et intĂ©rĂȘts. Elle aura, trĂšs en amont, procĂ©dĂ© Ă  un bilan coĂ»t/avantages entre les gains attendus de la rĂ©duction d’effectifs et les coĂ»ts d’une Ă©ventuelle action prud’homale, sachant qu’en l’état actuel du droit, l’absence de motif Ă©conomique se rĂ©sout par des dommages et intĂ©rĂȘts. Que pĂšse le coĂ»t des prud’hommes dans une dĂ©localisation aux enjeux financiers colossaux ? Il pĂšse d’autant moins que les Ă©conomistes commencent, calculs Ă  l’appui, Ă  ĂȘtre capables de dĂ©terminer Ă  partir de quel montant la violation de la rĂšgle devient avantageuse, et que certaines entreprises ont pris l’habitude de provisionner, en toute lĂ©galitĂ©, le coĂ»t des Ă©ventuels contentieux.
Limiter les stratĂ©gies de violation efficace constitue un enjeu majeur. Une premiĂšre piste consiste Ă  renchĂ©rir le coĂ»t de la violation de la loi, par exemple Ă  renchĂ©rir les licenciements injustifiĂ©s Ă  un niveau suffisant pour rendre la violation inefficace. MalgrĂ© les progrĂšs de l’analyse Ă©conomique du droit, il reste difficile, sinon impossible, de dĂ©terminer une fois pour toutes Ă  quel niveau placer le curseur pour qu’une dĂ©localisation Ă  l’étranger devienne financiĂšrement moins intĂ©ressante que la poursuite de l’activitĂ© en France avec maintien des contrats de travail. La rĂ©ponse est identique pour le recours aux CDD. Entre le petit entrepreneur qui n’est pas en capacitĂ© de rĂ©aliser des provisions et pour qui le spectre d’une action prud’homale de son unique salariĂ© est souvent dissuasif Ă  lui seul, et le grand groupe pour qui ces actions, gĂ©rĂ©es par son service contentieux ou ses cabinets d’avocats, sont quasiment indolores, la situation est Ă©videmment diffĂ©rente et interdit toute systĂ©matisation.
Sans aller, pour prolonger le parallĂšle avec le conducteur automobile, jusqu’à la suspension du permis de licencier, l’autre piste consiste Ă  sortir de la logique indemnitaire et Ă  empĂȘcher purement et simplement la violation de la loi. C’est ce qu’avait admis la cour d’appel de Paris en mai 2011 dans la trĂšs remarquĂ©e affaire VivĂ©o en annulant le plan de sauvegarde de l’emploi d’une entreprise qui s’était engagĂ©e dans une procĂ©dure de licenciement Ă©conomique alors qu’il Ă©tait manifeste, rapport d’experts Ă  l’appui, qu’elle ne disposait d’aucun motif Ă©conomique. Seuls des dommages et intĂ©rĂȘts sont encourus, estimait la Cour de cassation un an plus tard, soulignant que le Code du travail ne prĂ©voit pas de nullitĂ© en cas d’absence de motif Ă©conomique. Depuis 2013, la donne a changĂ©. Les « grands » licenciements Ă©conomiques (10 salariĂ©s au moins dans une entreprise de 50 salariĂ©s et plus) ne sont plus du ressort du juge judiciaire mais de l’administration qui doit donner son aval au plan de sauvegarde de l’emploi. Acceptera-t-elle de bloquer en amont les procĂ©dures de licenciement engagĂ©es alors que l’entreprise ne disposait manifestement d’aucun motif Ă©conomique ? À premiĂšre vue, rien n’est moins ...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Avant-propos
  5. Introduction
  6. PREMIÈRE PARTIE - Le salariat en danger
  7. DEUXIÈME PARTIE - L’emploi à tout prix
  8. TROISIÈME PARTIE - Le transfert des risques
  9. Conclusion
  10. Table
  11. Dans la mĂȘme collection