
- 176 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
Il faut sauver le droit du travail !
Ă propos de ce livre
Ce livre est un plaidoyer en faveur du droit du travail. Sans nier ni son coĂ»t ni sa complexitĂ©, il montre que la subordination est aujourd'hui encore au cĆur des relations de travail et qu'il importe, dans l'intĂ©rĂȘt de tous, qu'elle soit encadrĂ©e. Il dĂ©crypte les multiples stratĂ©gies des entreprises pour contourner les contraintes du droit et souligne que celles-ci sont souvent contrĂ©es avec succĂšs par le recours croissant du juge aux droits fondamentaux. Car la santĂ© et la qualitĂ© du travail sont loin de s'opposer Ă la productivitĂ© de l'entreprise. Et de cela le droit du travail est bien le garant. Pascal Lokiec est agrĂ©gĂ© des facultĂ©s de droit et professeur Ă l'universitĂ© Paris Ouest-Nanterre-La DĂ©fense. SpĂ©cialiste des questions de droit social, il est l'auteur de plusieurs ouvrages de rĂ©fĂ©rence sur le sujet.Â
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Informations
TROISIĂME PARTIE
Le transfert des risques
Construit sur une logique industrielle, le droit du travail est aujourdâhui plongĂ©, sur fond de mondialisation et de tertiarisation de lâĂ©conomie, dans lâĂšre marchande. La grande entreprise intĂ©grĂ©e, dotĂ©e dâune unitĂ© de direction et capable dâexercer lâensemble des fonctions nĂ©cessaires Ă son fonctionnement, par le biais de contrats de travail, est sur le dĂ©clin. Ă la place se dĂ©veloppe une entreprise plus poreuse, permĂ©able au marchĂ©, qui repose davantage sur des relations commerciales que salariales.
Pour le droit du travail, cette logique est corrosive, par la pression quâelle exerce sur le travail, et sur ceux qui lâeffectuent.
PremiĂšrement, les pĂ©rimĂštres du droit du travail sont perturbĂ©s. Lâentreprise est aujourdâhui Ă©clatĂ©e, en perpĂ©tuelle restructuration, dominĂ©e par des actionnaires institutionnels qui conçoivent les salariĂ©s, quâils nâont jamais vus ni ne verront probablement jamais, comme de simples variables dâajustement. Cette figure de lâentreprise nâest pas imaginaire mĂȘme si, bien entendu, toutes les entreprises ne fonctionnent pas sur ce modĂšle. Difficile aujourdâhui de savoir qui gouverne lâentreprise, des dirigeants ou des actionnaires. Difficile dâidentifier le lieu oĂč sont prises les dĂ©cisions. Autant dâĂ©lĂ©ments pourtant indispensables pour dĂ©terminer les interlocuteurs des salariĂ©s, le lieu dâimplantation des instances reprĂ©sentatives du personnel, la loi applicable au contrat de travail, le champ dâapplication des obligations de reclassementâŠ
DeuxiĂšmement, les outils du droit du travail sont contestĂ©s, en tant quâentraves au libre jeu du marchĂ©. On voit rĂ©guliĂšrement des institutions fondamentales du droit du travail mises en cause sur le fondement du droit de la concurrence et des libertĂ©s Ă©conomiques, que ce soient les conventions collectives, les syndicats, la grĂšve ou les rĂšgles sur le temps de travail, et des problĂšmes de compatibilitĂ© surgir entre la protection des salariĂ©s et le fonctionnement des marchĂ©s, par exemple entre lâinformation du comitĂ© dâentreprise et les interdictions de divulgation Ă©dictĂ©es par le droit boursier.
TroisiĂšmement, et surtout, les valeurs qui lĂ©gitiment le droit du travail sont remises en cause. Une sociĂ©tĂ© dont les valeurs sont celles du marchĂ© et de lâĂ©change, avec une dĂ©fiance Ă lâĂ©gard de lâĂtat et de tout ce qui est susceptible dâentraver le libre jeu du marchĂ©, peut-elle encore faire une place au droit du travail ? Une place qui paraĂźt pourtant plus que jamais nĂ©cessaire, alors quâon peut de moins en moins compter sur des dirigeants dont la mission premiĂšre est de satisfaire le dĂ©sir dâenrichissement des actionnaires, pour prendre en compte des intĂ©rĂȘts autres quâactionnariaux1. Sortir du primat du marchĂ©, câest interdire un plan de rĂ©duction des effectifs uniquement destinĂ© Ă augmenter la rentabilitĂ© de lâentreprise, câest proscrire les cadences infernales destinĂ©es Ă augmenter coĂ»te que coĂ»te la productivitĂ©, câest ne pas geler les salaires alors quâon distribue des dividendes aux actionnaires. Câest, en somme, faire de lâintĂ©rĂȘt des apporteurs de capitaux une valeur parmi dâautres, et enrayer ce mouvement contraire au pacte qui fonde la relation de travail, consistant Ă transfĂ©rer les risques, du capital vers le travail2. De ce point de vue, la crise financiĂšre qui a frappĂ© nos Ă©conomies devrait aider, par les dĂ©rives quâelle a rĂ©vĂ©lĂ©es, Ă prendre conscience des dangers dâune financiarisation Ă lâextrĂȘme, qui laisse lâHomme sur le bord de la route.
Les suppressions dâeffectifs
LE SALARIĂ NâEST PAS UNE VARIABLE DâAJUSTEMENT
Licencier pour augmenter les profits ? Depuis plusieurs annĂ©es se rĂ©pand une idĂ©e mortifĂšre : les suppressions dâeffectifs auraient un impact positif sur le cours de lâaction. On se souvient que, en 1999, la direction de Michelin annonçait simultanĂ©ment des bĂ©nĂ©fices semestriels en hausse de 20 % et 7 500 suppressions dâemplois. MalgrĂ© dâimportants bĂ©nĂ©fices, Danone annonçait deux ans plus tard une restructuration de son pĂŽle biscuit avec la fermeture de deux sites, 816 suppressions dâemploi en France et 1 780 en Europe. Un certain nombre dâaffaires, parmi lesquelles lâaffaire VivĂ©o, ont Ă©clatĂ© depuis et assurĂ© le succĂšs dâune expression qui fait rĂ©guliĂšrement la une de lâactualitĂ© : les licenciements boursiers.
MalgrĂ© son succĂšs mĂ©diatique, lâexpression est en rĂ©alitĂ© peu convaincante, et nâa sans doute pas aidĂ© au traitement dâune question qui, pourtant, est de grande importance. Peu convaincante dâabord par le lien, trĂšs discutĂ©, y compris parmi les Ă©conomistes, quâelle introduit entre les suppressions dâemploi et le cours de la Bourse3. Si lâon reprend les exemples ci-dessus, le cours de lâaction Michelin, en forte hausse les deux premiers jours, a baissĂ© ensuite pour retrouver au bout de cinq jours son niveau initial ; quant au cours de lâaction Danone, il a flĂ©chi Ă chacune des annonces de suppressions de postes. Peu convaincant ensuite parce quâil ne vise que les licenciements prononcĂ©s par les entreprises cotĂ©es, ce qui revient Ă exclure une large proportion des licenciements pour motif Ă©conomique. Peu convaincant enfin car il oblige Ă crĂ©er une nouvelle catĂ©gorie de licenciements aux contours trĂšs flous. Qui peut prĂ©tendre dĂ©finir de maniĂšre indiscutable ce quâest un licenciement boursier ? Le critĂšre le plus souvent avancĂ©, qui tient Ă la distribution de dividendes au titre du dernier exercice comptable Ă©coulĂ©, nâest pas irrĂ©prochable en raison de nombreuses zones dâombre. Les dividendes sont-ils ceux versĂ©s par lâentitĂ© qui licencie ou par le groupe auquel elle appartient ? Sont-ils seulement ceux distribuĂ©s en France ? Comment apprĂ©hender les entreprises comme Google, Amazon ou Apple qui ont pour politique de ne distribuer quâexceptionnellement des dividendes4 ?
Les avatars de la notion de licenciements boursiers ne doivent cependant pas occulter le dĂ©bat, essentiel, sur la lĂ©gitimitĂ© des suppressions dâeffectifs. Au fond, ce que traduit lâattention portĂ©e Ă ces licenciements, qui ont fait rĂ©agir jusquâau sommet de lâĂtat puisque le prĂ©sident Hollande a fait de leur limitation une promesse de campagne, câest la crainte de voir la personne rabaissĂ©e au rang de variable dâajustement. On rompt un contrat de travail comme on romprait un contrat de fourniture, parce quâil ne rentre plus dans les plans de financement ! Rappelons que le licenciement, quelle quâen soit la cause, nâest pas la rupture dâun contrat comme les autres. Câest la perte dâun statut, avec tout ce quâil vĂ©hicule en termes dâindĂ©pendance financiĂšre, de dignitĂ©, de sĂ©curitĂ© pour la famille⊠Câest pour les grands licenciements collectifs un impact sur la collectivitĂ© Ă travers la prise en charge des indemnitĂ©s de chĂŽmage, mais aussi sur les territoires et les commerces locaux. Un impact auquel lâobligation de revitalisation des territoires, insĂ©rĂ©e dans le Code du travail en 2002, ne peut, seule, remĂ©dier. Câest aussi, comme lâillustre lâaffaire Metaleurop, des incidences possibles sur lâenvironnement, lorsque sont laissĂ©s Ă lâabandon des sites lourdement polluĂ©s.
Aux entreprises qui licencient dans le seul but dâaugmenter les profits, sans considĂ©ration aucune pour les individus concernĂ©s, le droit français rĂ©pond sans Ă©quivoque. Seuls quatre motifs Ă©conomiques de licenciement sont admis : les difficultĂ©s Ă©conomiques, la sauvegarde de la compĂ©titivitĂ© de lâentreprise, les mutations technologiques et la cessation dâactivitĂ©. Les licenciements Ă finalitĂ© strictement marchande nâen font pas partie.
Pourquoi, dĂšs lors, tant de bruit autour de licenciements qui sont manifestement illĂ©gaux ? En raison dâun important dĂ©calage, qui dĂ©passe trĂšs largement le champ des licenciements dits « boursiers », entre le droit et les faits. Un dĂ©calage qui correspond Ă un phĂ©nomĂšne bien connu de ceux qui sâintĂ©ressent Ă lâanalyse Ă©conomique du droit : la violation efficace.
LA VIOLATION EFFICACE
La violation efficace, câest lâidĂ©e que la violation de la loi ou du contrat peut ĂȘtre Ă©conomiquement justifiĂ©e, lorsque les coĂ»ts liĂ©s Ă une possible condamnation pĂ©cuniaire sont infĂ©rieurs aux bĂ©nĂ©fices escomptĂ©s. Câest autrement dit lâidĂ©e que la rĂšgle de droit peut ĂȘtre lĂ©gitimement mĂ©connue Ă la condition de payer. Une idĂ©e particuliĂšrement choquante dans le champ des rapports de travail alors que lâemploi nâest Ă©videmment pas un bien comme les autres. Accepterait-on de sanctionner lâautomobiliste qui roule Ă 220 km/h, en Ă©tat dâĂ©briĂ©tĂ©, par une simple amende, alors que des vies sont en jeu ?
La violation efficace explique, par exemple, quâun certain nombre dâemployeurs choisissent la forme de contrat (CDD/CDI) en fonction, non pas des cas de recours admis par le Code du travail, mais de calculs Ă©conomiques qui, entre autres, intĂšgrent la probabilitĂ© dâune action en requalification. Le rĂ©gime de la requalification rend ces calculs dâautant plus rĂ©alisables quâelle se rĂ©sout en principe en dommages et intĂ©rĂȘts, non par la rĂ©intĂ©gration du salariĂ©. Chacun sait que dans des secteurs comme le sport, le spectacle ou lâaudiovisuel, la pratique des CDD dâusage ne se rĂ©sume pas aux emplois par nature temporaires, mais que cette pratique reste financiĂšrement intĂ©ressante eu Ă©gard Ă la proportion dâactions en requalification diligentĂ©es par des salariĂ©s qui, de surcroĂźt, savent quâils auront les pires difficultĂ©s Ă retrouver un CDD sâils ont par le passĂ© engagĂ© des actions en requalification.
AppliquĂ© au droit du licenciement, le risque est de voir une entreprise prospĂšre prĂ©fĂ©rer au respect de la lĂ©gislation sur les licenciements Ă©conomiques le paiement de dommages et intĂ©rĂȘts. Elle aura, trĂšs en amont, procĂ©dĂ© Ă un bilan coĂ»t/avantages entre les gains attendus de la rĂ©duction dâeffectifs et les coĂ»ts dâune Ă©ventuelle action prudâhomale, sachant quâen lâĂ©tat actuel du droit, lâabsence de motif Ă©conomique se rĂ©sout par des dommages et intĂ©rĂȘts. Que pĂšse le coĂ»t des prudâhommes dans une dĂ©localisation aux enjeux financiers colossaux ? Il pĂšse dâautant moins que les Ă©conomistes commencent, calculs Ă lâappui, Ă ĂȘtre capables de dĂ©terminer Ă partir de quel montant la violation de la rĂšgle devient avantageuse, et que certaines entreprises ont pris lâhabitude de provisionner, en toute lĂ©galitĂ©, le coĂ»t des Ă©ventuels contentieux.
Limiter les stratĂ©gies de violation efficace constitue un enjeu majeur. Une premiĂšre piste consiste Ă renchĂ©rir le coĂ»t de la violation de la loi, par exemple Ă renchĂ©rir les licenciements injustifiĂ©s Ă un niveau suffisant pour rendre la violation inefficace. MalgrĂ© les progrĂšs de lâanalyse Ă©conomique du droit, il reste difficile, sinon impossible, de dĂ©terminer une fois pour toutes Ă quel niveau placer le curseur pour quâune dĂ©localisation Ă lâĂ©tranger devienne financiĂšrement moins intĂ©ressante que la poursuite de lâactivitĂ© en France avec maintien des contrats de travail. La rĂ©ponse est identique pour le recours aux CDD. Entre le petit entrepreneur qui nâest pas en capacitĂ© de rĂ©aliser des provisions et pour qui le spectre dâune action prudâhomale de son unique salariĂ© est souvent dissuasif Ă lui seul, et le grand groupe pour qui ces actions, gĂ©rĂ©es par son service contentieux ou ses cabinets dâavocats, sont quasiment indolores, la situation est Ă©videmment diffĂ©rente et interdit toute systĂ©matisation.
Sans aller, pour prolonger le parallĂšle avec le conducteur automobile, jusquâĂ la suspension du permis de licencier, lâautre piste consiste Ă sortir de la logique indemnitaire et Ă empĂȘcher purement et simplement la violation de la loi. Câest ce quâavait admis la cour dâappel de Paris en mai 2011 dans la trĂšs remarquĂ©e affaire VivĂ©o en annulant le plan de sauvegarde de lâemploi dâune entreprise qui sâĂ©tait engagĂ©e dans une procĂ©dure de licenciement Ă©conomique alors quâil Ă©tait manifeste, rapport dâexperts Ă lâappui, quâelle ne disposait dâaucun motif Ă©conomique. Seuls des dommages et intĂ©rĂȘts sont encourus, estimait la Cour de cassation un an plus tard, soulignant que le Code du travail ne prĂ©voit pas de nullitĂ© en cas dâabsence de motif Ă©conomique. Depuis 2013, la donne a changĂ©. Les « grands » licenciements Ă©conomiques (10 salariĂ©s au moins dans une entreprise de 50 salariĂ©s et plus) ne sont plus du ressort du juge judiciaire mais de lâadministration qui doit donner son aval au plan de sauvegarde de lâemploi. Acceptera-t-elle de bloquer en amont les procĂ©dures de licenciement engagĂ©es alors que lâentreprise ne disposait manifestement dâaucun motif Ă©conomique ? Ă premiĂšre vue, rien nâest moins ...
Table des matiĂšres
- Couverture
- Titre
- Copyright
- Avant-propos
- Introduction
- PREMIĂRE PARTIE - Le salariat en danger
- DEUXIĂME PARTIE - Lâemploi Ă Â tout prix
- TROISIĂME PARTIE - Le transfert des risques
- Conclusion
- Table
- Dans la mĂȘme collection