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Le Neveu de Pasteur
ou la Vie aventureuse d'Adrien Loir, savant et globe-trotter (1862-1941)
- 320 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
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Le Neveu de Pasteur
ou la Vie aventureuse d'Adrien Loir, savant et globe-trotter (1862-1941)
À propos de ce livre
Adrien Loir est peu connu du public, pourtant il a joué un rôle fondamental, d'abord auprès de Pasteur, dont il fut l'assistant personnel, puis comme acteur de la création du réseau des Instituts Pasteur. Ainsi, quand Louis Pasteur répond à l'appel du gouvernement australien pour éradiquer les lapins qui prolifèrent sur son sol, il ne se rend pas à Sydney en personne : il envoie Adrien, qui va créer sur place un Institut, après bien des tribulations. Là, il croise Sarah Bernhardt, s'occupe des bovins à défaut des lapins, photographie les Aborigènes, etc. Sa vie se confond avec l'expansion mondiale de la vaccination. Raconter l'histoire d'Adrien Loir, c'est éclairer des aspects souvent méconnus de l'action de Pasteur et de son influence dans le monde. Annick Perrot est conservateur honoraire du musée Pasteur. Maxime Schwartz est biologiste moléculaire. Il a été directeur général de l'Institut Pasteur. Il a publié Comment les vaches sont devenues folles (2001), Des microbes ou des hommes, qui va l'emporter ? (avec François Rodhain, 2008) et La Découverte du virus du sida (avec Jean Castex, 2009). Ensemble, ils ont publié Pasteur et ses lieutenants, Pasteur et Koch et Le Génie de Pasteur au secours des Poilus, qui ont été de grands succès.
Foire aux questions
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Informations
CHAPITRE 1
La fin ? Déjà ?
20 octobre 1868, rue d’Ulm, au premier étage du bâtiment de l’École normale, dans une atmosphère d’angoisse, on chuchote au chevet de Louis Pasteur. Le Dr Godelier, un ami intime de la famille, appelé d’urgence, a diagnostiqué une attaque, une hémorragie cérébrale. Peu à peu tout le côté gauche se paralyse. « Froid intense, agitation anxieuse, traits affaissés, yeux languissants », vient d’écrire le médecin vers 2 heures du matin. La veille, une première alerte, fourmillements à la joue, dans les orteils gauches. Inquiète, Mme Pasteur a accompagné son mari à l’Académie pour la séance qu’il ne voulait pas manquer. Elle a confié à Balard et à Sainte-Claire Deville le soin de le raccompagner. Il a dîné légèrement, il s’est couché à 21 heures. Peu après, saisi de malaise, il a appelé. Tout est allé très vite. Pasteur semble perdu. Parcouru de frissons, sa voix s’arrête, il s’agite puis sombre dans un profond assoupissement, qui « semble le sommeil de la mort ». À 15 heures on envoie chercher le Dr Andral, médecin de l’empereur, qui prescrit la pose de trois sangsues derrière l’oreille.
Et si c’était la fin ? Déjà ? À 46 ans ? Trop tôt ! Marie Pasteur le redoute. Pasteur le dit : « J’ai tant à faire encore ! » Il murmure. Marie a le temps de noter : « Tu diras à M. Dumas de dire à l’empereur que je suis mort avec le regret de n’avoir pas assez fait pour honorer son règne. » La mort rôde.
La nouvelle de l’attaque s’est répandue. Durant ces 36 heures d’angoisse, ses amis de l’École, ses proches élèves et collaborateurs le veillent, se relaient auprès de Marie, scrutent les phases de calme, de paralysie, d’agitation, de lucidité, pris entre espoir et anxiété. Un émissaire de l’empereur et de l’impératrice se présente chaque matin pour prendre des nouvelles. Si des marques de sollicitude se manifestent, certains doutent du rétablissement de Pasteur. Entre rue et appartement avaient commencé des travaux pour édifier le grand laboratoire rêvé. Or, soudain, le chantier est bien silencieux. Pourquoi poursuivre une telle dépense si le décès est probable ! Un silence qui n’échappe pas au malade, lequel s’en plaint auprès du général Favé, aide de camp de Napoléon III, lors d’une de ses visites presque quotidiennes. Ce qui déclenche dans l’heure une intervention de l’empereur auprès du ministre de l’Instruction publique : « Mon cher monsieur Duruy, j’ai appris que, sans doute à votre insu, on avait retiré les ouvriers qui travaillaient au laboratoire de M. Pasteur, le jour même où il est tombé malade. Cette circonstance l’a vivement affecté, car elle semblait laisser entrevoir son non-rétablissement. Je vous prie de donner des ordres pour que le travail entrepris soit continué. Croyez à ma sincère amitié. Napoléon. » L’injonction retombe en cascade… jusqu’à la direction des bâtiments civils. Les travaux reprennent. On ne saura qui les avait suspendus.
Le 21 octobre Pasteur sort de sa torpeur. Le corps est foudroyé, la pensée toujours active, précise. Si bien qu’il « causerait volontiers de science ». Si bien que, 8 jours plus tard, il dicte à son préparateur Désiré Gernez, qui le veillait la nuit, une note qui paraît dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences.
Quelle était la cause de cette attaque cérébrale ?
On a beaucoup accusé sa vie laborieuse jusqu’à l’excès, le surmenage. Ces dernières années étaient consacrées à l’étude de la maladie des vers à soie. Ce qui lui imposait des allers-retours fréquents dans le Gard, à Pont-Gisquet, pour regarder de plus près le cycle de ces bestioles et tenter de percer le mystère de ces taches noires qui parsemaient leur corps, semblables à des grains de poivre. Leur apparition précédait l’hécatombe. Il était sur le point de trouver le remède, du moins une méthode de prévention qui sauverait les élevages. Non sans luttes. Des luttes et des critiques auxquelles il doit répondre, opposer des preuves, et qui provoquent chez lui « un état de souffrance », comme le constatait son élève Émile Duclaux. Le travail, « le feu sacré », le tenait en une perpétuelle tension. « L’amour du travail l’affolait au risque de sa vie », disait son ami et confrère Sainte-Claire Deville.
On a avancé le facteur héréditaire. Sa mère, sa sœur n’avaient-elles pas également été victimes de ce qu’on nomme aujourd’hui un AVC ? Mais aussi, sans doute, les drames qui l’ont frappé il y a peu. La mort de son père Joseph en 1865 suivie de celle de sa fille Camille, âgée de 2 ans, puis encore, un an plus tard, la disparition de sa fille chérie, Cécile. Une fièvre typhoïde l’avait emportée à 12 ans comme l’aînée de ses enfants, Jeanne, en 1859. Des deuils si rapprochés, quel père sensible n’en serait-il pas durement affecté ? De ses cinq enfants, il ne lui restait que Jean-Baptiste et Marie-Louise.
Tout se cumulait pour provoquer une extrême tension !
Effets des sangsues ? L’amélioration est progressive, mais sûre. La ronde des visiteurs toujours présente, vigilante, voit Pasteur se déplacer mieux, sans appui. La pensée reste intacte, puissante. Mais le côté gauche à jamais condamné, le bras contracté, la jambe raide, la marche difficile.
Le 18 janvier 1869, soit 3 mois après son attaque, il reprend son travail sur la maladie des vers à soie. Il prend le train gare de Lyon qui le conduit à Alès, puis à Saint-Hippolyte-du-Fort. Flanqué de sa femme Marie, de sa fille Marie-Louise et de son préparateur Gernez pour l’assister. Un moment très difficile pour lui. Il prend alors pleinement conscience du handicap résultant de son attaque. Comment va-t-il poursuivre ses travaux ? Certes, son épouse Marie est auprès de lui. Elle écrit sous sa dictée le texte de ses communications ou de ses conférences. Une manière d’être plus proche encore de l’évolution des travaux de son cher Louis qu’elle encourage depuis si longtemps, depuis leur mariage, 20 ans plus tôt. Et puis, bien entendu, il ne travaille pas seul. Cependant, même s’il a des collaborateurs, ses « lieutenants », Pasteur veut continuer à travailler lui-même, à faire SES expériences. Malheureusement, son handicap ne lui permet plus de les faire de ses propres mains. Lors de son séjour dans le Gard, à Alès, il s’est attaché Eugène Viala, petit frère de l’une des magnanarelles, pour l’aider. Il va assurer son éducation tout en l’utilisant à son service au laboratoire. Mais, au cours des années, après le départ de Gernez, il comprendra que ce n’est pas suffisant. Il va alors regarder autour de lui, parmi ses proches. Et il va trouver. L’un des fils d’une sœur de son épouse, son neveu par alliance, pourrait bien faire l’affaire.

Louis Pasteur dictant à Mme Pasteur une note pour l’Académie des sciences sur les maladies des vers à soie, à la magnanerie de Pont-Gisquet dans les Cévennes près d’Alès, en 1868.
CHAPITRE 2
Le petit Adrien
1868. Il est sage et calme, le petit garçon de 6 ans qui arpente les rues bordées de solides immeubles pour se rendre à l’école, dans le nouveau quartier des Brotteaux, à Lyon. Il est curieux, facilement enthousiaste et aussi obéissant. Un sourire en perpétuelle esquisse aux lèvres qui hésite entre l’ironie de sa mère et la bienveillance de son père. Le regard brillant aussi sombre que le cheveu raide coiffé en brosse. Voilà le neveu dont le destin est scellé à ce moment par une attaque cérébrale de son oncle Louis Pasteur : Adrien Loir.
Chez les Loir, on se prénomme Adrien de père en fils. Adrien Joseph, le père de notre Adrien (Charles Marie), est le sixième enfant d’un autre Adrien aussi nommé Germain Toussaint. Celui-ci avait été marié par le général Bonaparte à Élisabeth Giraud. Une histoire ! Que les descendants se plaisent à transmettre. En 1798, à 27 ans, le futur grand-père de notre Adrien s’embarquait pour l’Égypte dans les troupes du général Bonaparte. Comme aide-vétérinaire sous les ordres de Giraud, vétérinaire en chef de l’armée d’Égypte. Bonaparte, qui s’intéressait aux chevaux et aux hommes, passait souvent au bivouac. Un matin, il interpelle Giraud et, d’une voix habituée au commandement, mi-enveloppante, mi-sèche, il lui dit : « Quand nous rentrerons en France, il faudra marier votre fille, la petite Babet, avec ce jeune homme. » Le général était un marieur qui, avec clairvoyance, avait trouvé le fringant aide-vétérinaire et la jolie, spirituelle et charmante Élisabeth très assortis et promis à une belle descendance. Le mariage se fit à Marseille où habitaient les Giraud. Devenu chef des grandes écuries du roi à Versailles, Adrien Germain Toussaint eut six enfants, Napoléon, Clotilde, Eugène, Émile, Joséphine et enfin Adrien Joseph, appelé à devenir le père de notre Adrien Charles.
D’une certaine façon, Adrien Charles devait donc son existence à Bonaparte ! L’Empereur décidément comptait chez les Loir comme chez les Pasteur. En effet, Louis Pasteur avait grandi dans l’évocation des grandes heures vécues par son père le sergent-major Joseph Pasteur pendant la guerre d’Espagne et la campagne de France. Il en avait rapporté la Légion d’honneur, conservée par Louis. Alors que les Loir gardaient dans leurs reliques l’un des chapeaux de Bonaparte, rapporté d’Égypte par le grand-père Giraud.

Adrien Charles Loir enfant (© Philippe Loir).
Comment Adrien Joseph va-t-il rencontrer Amélie, la sœur de Marie, laquelle vient de s’unir à Louis Pasteur ? En ce cas, le « marieur », si l’on peut dire, fut Aristide Laurent, recteur de l’académie de Strasbourg. Avec son épouse Amélie Huet, il avait pris l’habitude d’accueillir chez eux les jeunes professeurs fraîchement nommés. Ainsi avait été reçu, début 1849, le nouveau professeur de chimie à la faculté des sciences, Louis Pasteur. Les Laurent ont trois filles, dont deux, Marie et Amélie (nommée donc comme sa mère), sont encore à marier. Dès les premiers instants de la présentation, celles-ci exercent une certaine attirance chez Louis. Il observe l’une, l’autre. Touché par Marie qui pose sur lui son beau regard bleu, avec sérieux et gaieté. Attendri par la cadette Amélie, bien jeunette, un peu frivole, plus jolie, dira-t-on plus tard dans sa famille. Le cœur a parlé, ce sera Marie. Coup de foudre ? Ou bien animé par de vastes ambitions que cette union peut servir ? D’évidence l’homme est pressé. Demande en mariage en février, noces en mai.
Peu après, Adrien Joseph Loir, un autre normalien, licencié ès sciences mathématiques et physiques, agrégé de toxicologie de l’École de pharmacie de Paris, vient occuper la chaire de pharmacie à Strasbourg. Pasteur lui ouvre son laboratoire, le guide dans le choix d’une thèse de doctorat ès sciences. Entre les collègues Louis Pasteur et Joseph Adrien Loir (pour éviter la confusion avec son fils Adrien, on inversera désormais l’ordre des prénoms), l’entente est parfaite. Joseph Adrien, par l’entremise ou – qui sait ? – la complicité de Pasteur, est admis à fréquenter la maison des Laurent où il rencontre Amélie, la dernière des filles à marier. Les collègues et amis vont devenir beaux-frères.
Si Pasteur a rondement mené ses épousailles. Joseph Adrien prend le temps de la réflexion. On le sait sérieux, rigoureux, sans grande fantaisie, aussi ne s’emballe-t-il pas dans des déclarations auprès d’Amélie qu’il juge « pas très grande, assez gentille. De plus assez spirituelle » et confie à sa sœur qu’il n’est pas « amoureux fou, non, je me marie, je crois du moins, par raison, et là j’ai cru trouver chance de bonheur ». « Et puis, il en est des femmes comme de beaucoup de choses, c’est à l’usage qu’on apprend à les connaître. » Ce grand raisonneur sceptique apprendra. Et il aimera tendrement sa femme, moins sérieuse que lui, mais si malicieuse, et comme lui si empressée à faire plaisir… Joseph Adrien Loir et Amélie se marient en 1851.

Adrien Joseph Loir (1816-1899), père d’Adrien Charles (© Philippe Loir).

Amélie Laurent (1830-1925), mère d’Adrien Charles et sœur de Marie Pasteur (© Philippe Loir).
D’une faculté des sciences à l’autre, après Strasbourg, Joseph Adrien Loir est successivement nommé à Lille, à Besançon, puis à Lyon où il se pose. Dans le même temps, Pasteur est nommé doyen de la faculté de Lille, puis en 1857, à Paris, administrateur de l’École normale supérieure et chargé de la direction des études scientifiques. L’éloignement géographique aurait pu user et rompre les liens. Il n’en est rien. Les Pasteur et les Loir forment un clan, qui restera soudé par une forte affection. Les beaux-frères sont collègues et s’entendent à merveille. Les sœurs Amélie et Marie ont autant de spontanéité, de verve et d’humour. Leur connivence se nourrit de réparties piquantes. Et tous, les Laurent, Pasteur et Loir, partagent le culte des mêmes valeurs morales, famille, science, patrie.
Adrien Charles, notre Adrien, fils de Joseph Adrien et d’Amélie, est...
Table des matières
- Couverture
- Titre
- Copyright
- Dédicace
- Prologue
- CHAPITRE 1 - La fin ? Déjà ?
- CHAPITRE 2 - Le petit Adrien
- CHAPITRE 3 - Recruté par le maître !
- CHAPITRE 4 - Mal rouge des porcs dans le Vaucluse
- CHAPITRE 5 - Michel Peter, un encombrant cousin
- CHAPITRE 6 - Adrien et la rage
- CHAPITRE 7 - Vie des grands-ducs à Saint-Pétersbourg
- CHAPITRE 8 - Guerre bactériologique contre les lapins, de Reims à Sydney
- CHAPITRE 9 - Pasteur et Loir mis en échec à Sydney
- CHAPITRE 10 - Le Cumberland disease et l'Institut Pasteur d'Australie
- CHAPITRE 11 - Sarah Bernhardt
- CHAPITRE 12 - Au secours des bovins d'Australie
- CHAPITRE 13 - Docteur et marié
- CHAPITRE 14 - Good bye Australia
- CHAPITRE 15 - Les Aborigènes
- CHAPITRE 16 - Paris-Tunis
- CHAPITRE 17 - Vers l'Institut Pasteur de Tunis
- CHAPITRE 18 - La variole, formation du premier docteur en médecine tunisien musulman
- CHAPITRE 19 - Adrien Loir, le Tunisien
- CHAPITRE 20 - La Tunisie à l'Exposition universelle de 1900
- CHAPITRE 21 - La belle Hélène
- CHAPITRE 22 - L'attentat
- CHAPITRE 23 - Le bannissement
- CHAPITRE 24 - Cap sur l'Afrique australe
- CHAPITRE 25 - L'Institut Pasteur de Bulawayo
- CHAPITRE 26 - L'Amérique du Sud
- CHAPITRE 27 - Chevaux dans l'Ouest canadien
- CHAPITRE 28 - Professeur à l'Université Laval de Montréal
- CHAPITRE 29 - Canadiens français, mormons, Doukhobors, juifs, Peaux-Rouges et Asiatiques
- CHAPITRE 30 - Installation au Havre
- CHAPITRE 31 - La guerre
- CHAPITRE 32 - L'océan, les chats et les deux familles
- CHAPITRE 33 - À l'ombre de Pasteur
- Épilogue
- Sources et remerciements
- Table
- Des mêmes auteurs chez Odile Jacob
- Du même auteur