
- 240 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
À propos de ce livre
" Peut mieux faire ", " manque de méthode ", " intelligent mais dissipé "… Le problème vient-il de votre enfant, de vous, de l'école ? Les solutions sont souvent simples : - Comment remotiver votre enfant ? - Comment le revaloriser dans son travail ? - Comment l'aider à s'organiser ? - Comment calmer ses éventuelles angoisses ? - Comment lui apprendre à aimer l'école ?Ce livre propose des réponses adaptées et une méthode efficace pour lever les blocages et réconcilier votre enfant avec l'école. " Pour l'aider à réussir, les techniques qui marchent ! " Top famille. "Un guide complet pour faire face au manque de motivation des enfants à l'école. " Psychologies magazine. "Face au problème angoissant de la démotivation, voire de la phobie scolaire, l'auteur présente des solutions originales et nouvelles. " L'École des parents. Didier Pleux est docteur en psychologie du développement, psychologue clinicien et directeur de l'Institut français de thérapie cognitive. Il est également l'auteur de De l'enfant roi à l'enfant tyran.
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Informations
1
Votre enfant est-il démotivé ?
Les parents savent bien évaluer la démotivation de leur enfant. Ils sont conscients de ce que nous appelons sa non-performance, c’est-à-dire qu’ils mesurent parfaitement l’écart entre ses résultats scolaires ou sa performance et le potentiel qu’ils soupçonnent chez lui. En revanche, ils ne comprennent pas ses attitudes de démotivation : pourquoi l’évitement, le refus, le découragement ? Tout cela a de quoi surprendre, agacer ou agresser n’importe quel parent.
Des tentatives de réponses...
Quelles sont nos réactions habituelles ? Nous tentons d’abord le soutien scolaire, l’accompagnement à la maison ou par un tiers, l’aide d’enseignants, puis l’appel aux « spécialistes », sans trop connaître leurs priorités. Entre nos attitudes parentales et l’envoi chez l’orthophoniste ou le psychologue, que n’avons-nous tenté ! C’est le fameux : « Nous avons tout essayé ! » La plupart du temps, ces tentatives se résument en attitudes contradictoires : de l’encouragement disproportionné aux sanctions inadéquates. Qui n’a pas « craqué » lors d’un soutien scolaire familial ? Combien de témoignages de parents dont la volonté de départ s’inscrivait dans l’aide de l’enfant et se terminait dans le rejet le plus complet !
Grégory ou la vraie « tête à claques... »
Le thérapeute : Vous l’aidiez ?
La mère : Dès le CP, il fallait tout revoir à la maison... Il ne disait trop rien, j’avais l’impression que nos révisions étaient utiles... et puis cette année de CM1, c’est l’enfer !
Le thérapeute : L’enfer ?... (ton de reformulation empathique).
La mère : Oui... l’enfer (ton antipathique). Il y a des fois où il a l’air complètement idiot... l’autre samedi, il ne savait même plus sa table des 2, alors vous comprenez...
Le thérapeute : ...
La mère : Eh bien, il s’est pris une bonne gifle !...
Le thérapeute : Ils ont l’art de nous faire craquer, surtout quand plus rien ne semble rentrer... on a l’impression de ne rien pouvoir faire... et surtout que l’enfant le fait exprès...
La mère : Vous me comprenez... (ton sympathique).
Ce n’est pas si facile d’aider nos enfants quand il s’agit de corriger leurs difficultés scolaires. Comment s’y retrouver dans leurs blocages ? Est-ce l’instrumental (les instruments de l’intelligence) qui ne fonctionne pas bien, ou est-ce l’affectif (l’émotionnel) qui est en jeu ?
La démotivation scolaire ou la non-performance
La non-performance se définit par l’écart entre un résultat scolaire attendu et ce qui est obtenu en réalité. Lorsque vous nous consultez, lorsque les enseignants nous interrogent, nous entendons ces mêmes remarques : « C’est incroyable de le voir agir dans ses loisirs ou à la maison et de le regarder devant une tâche scolaire, ce n’est plus le même ! » « Dans les matières qu’il aime, il peut obtenir d’excellents résultats. » « Il lui arrive de bien apprendre la veille et tout semble disparaître de retour à l’école... » « Si vous le voyiez travailler... il met dix fois plus de temps que ses frères et sœurs ! » « Il n’arrive pas à se concentrer... » « C’est pour le mettre au travail que c’est le plus dur... » « Vous devriez voir l’état de son cartable, et sa chambre ! » « Pour lui, il n’y a que le jeu qui compte. » « Rien n’y fait, ni les sanctions, ni les récompenses, nous avons tout essayé ! » « Faut dire que les enseignants l’ont vite catalogué ! » « On en arrive à se demander s’il est fait pour les études... »
Arthur voulait « jouer »
Arthur, 7 ans, élève de CE1, lors de notre première rencontre au cabinet de consultation : « J’arrive pas à apprendre... mon père dit que j’ai pas de mémoire, j’apprends bien pourtant, mais j’oublie quand je suis en classe... » Il passe un test de mémorisation immédiate et le faible score traduit une mauvaise performance et surtout une non-classification des mots à apprendre. Après une intervention où nous lui demandons de ne pas apprendre n’importe comment, mais lui proposons d’organiser, de regrouper les mots « en famille », Arthur obtient un score au-dessus de la moyenne attendue « dans son échantillonnage de population ». Nous lui donnons un autre test, mais cette fois-ci de résolution de problème : il doit retrouver une figure cachée parmi d’autres (test proche du GEFT, Guilford Embedded Figure Test, épreuve des figures mélangées), il regarde à peine les figures et déclare : « Je ne vois rien, c’est trop dur... » Nous insistons et observons sa manière de faire : Arthur regarde vaguement le problème, nous dévisage, tourne souvent la tête vers le bureau et différents objets, ne se concentre pas sur l’énoncé du test. À notre question : « Comment pourrais-tu t’y prendre ?... » nous n’obtenons qu’un : « Mais j’en sais rien, moi ! » L’agitation augmente, nous devons lui demander de rester assis et de nous écouter attentivement... Notre hypothèse est qu’il appréhende tout problème de façon trop globale, il n’analyse pas du tout les données, n’intègre pas toutes les informations... Nous l’aidons à prendre des points de repère, des indices et à retrouver ainsi les figures et ses résultats s’améliorent.
Dès qu’il y a du nouveau ou du « difficile », nous nous heurtons au même problème, il essaie d’éviter la difficulté en répondant n’importe quoi, ou refuse en prétextant qu’il est trop petit ou menace de le dire aux parents et qu’il ne reviendra jamais... « Je croyais qu’on allait faire des jeux... »
Cet exemple signe une forte impulsivité cognitive et une faible résistance aux frustrations avec un refus typique de ce que nous appelons le « conflit cognitif » : en clair, la volonté première de l’enfant est d’éviter le déséquilibre et le déplaisir qu’engendre inévitablement tout savoir nouveau à un moment donné.
Il était « bon » jusque-là !
Rémi, 12 ans, élève de 6e : ses parents ont pris rendez-vous après un premier bulletin trimestriel particulièrement catastrophique. Les parents introduisent le problème avec un habituel : « Nous sommes d’autant plus surpris qu’il avait de très bons résultats jusqu’ici... C’est vrai qu’on leur demande tant de choses en 6e !... » Lorsqu’il est seul avec nous, Rémi reprend certains thèmes « parentaux » favoris : « Il y a trop de profs, on est perdu... et puis le prof d’anglais, il m’a pris en grippe parce que je parle des fois..., de toute façon, l’anglais, je ne vois pas à quoi ça sert, c’est des listes de mots à apprendre par cœur et j’aime pas ça... Le français c’est pareil, elle nous fait lire des trucs qui ne m’intéressent pas. Papa le dit souvent, ce serait mieux de lire des romans d’aventure ou de science-fiction comme les séries à la télévision... sinon c’est pas marrant et ça sert à rien... » Aux questions concernant la gestion de son temps de travail à la maison, nous obtenons les classiques : « On nous donne tout au dernier moment, il y a trop de travail, on peut pas tout faire... » Une investigation plus sérieuse nous montre que tout est toujours fait à la dernière minute et que les devoirs annoncés à l’avance seront réalisés eux aussi dans l’urgence, « la veille, comme ça je suis plus concentré et je me rappelle mieux ce que j’ai appris... » Lorsque nous évoquons le « quotidien », les tâches à la maison, l’argent de poche ou les éventuelles récompenses, nous avons droit au « ils me donnent de l’argent de temps en temps, mais ça n’a rien à voir avec l’école !... » Nous apprenons qu’il n’y a jamais de récompenses attribuées pour tel ou tel résultat, mais au contraire des gratifications désormais « dues » comme la télévision dès le matin, des séances de cinéma selon le marketing nord-américain, des anniversaires toujours somptueux, mais rien de tout cela n’est lié à la qualité du travail scolaire. En revanche, comme le soulignent la plupart des enfants, « faut voir comment ils (les parents) crient quand j’ai une mauvaise note ! »... avant d’ajouter pour certains « mais j’y suis habitué, ça finit par passer ! »
Sans proposer un diagnostic clinique précis, ce dernier exemple du petit Rémi traduit, à mon avis, une absence de lien scolarité-réalité, donc pas d’objectifs, une gestion du temps déficiente et une attribution de ses problèmes scolaires aux enseignants et matières enseignées. Quant aux attitudes parentales, elles semblent osciller de la permissivité à la critique verbale sans qu’il y ait cohérence entre l’attitude de leur enfant et sa propre responsabilité d’élève. Nous trouvons là aussi des caractéristiques de la « non-performance » telles que nous les définissons ci-dessous.
Comment évaluer la démotivation scolaire ?
Les critères d’évaluation que nous proposons ne sauraient définir un quelconque nouveau « syndrome de la démotivation scolaire ». Ils n’ont pas besoin de tous exister pour traduire un trait spécifique de la non-performance. Une seule certitude, si les difficultés scolaires, les problèmes d’apprentissage et de démotivation ressemblent à ce que nous décrivons dans le chapitre suivant, vous pouvez faire l’hypothèse que votre enfant n’a pas de problème psychologique grave.
Une absence de pathologie
Existe-t-il des troubles ou dysfonctionnements graves en dehors de l’école, des « symptômes » éloignés du contexte scolaire ? Le retrait de toute communication avec les parents et la fratrie, des angoisses nocturnes répétées, le refus d’alimentation, des « moments de coupure » avec la réalité sont autant d’indices sérieux qui méritent une intervention spécialisée. La pathologie ou un problème psychologique et psychiatrique grave envahissent en général tous les domaines de vie de l’enfant : l’école, la vie à la maison, les loisirs, la santé. Notre définition n’est aucunement exhaustive, l’essentiel est que vous compreniez qu’une difficulté scolaire est le plus souvent reconnaissable par des caractéristiques éloignées d’un trouble de la personnalité plus profond.
Est-ce grave ?
Non, si nous observons...
De l’énergie quand il s’agit de jouer. Il n’a aucune difficulté pour comprendre un jeu vidéo. Il aime changer fréquemment de loisirs. Il excelle dans ce qu’il aime. Il existe des matières scolaires où il est « motivé ». Il est sociable, a des copains. Il a bon appétit (même s’il est difficile). Il dort normalement.
Un peu plus si nous remarquons...
Une grande léthargie dans ses loisirs ou centres d’intérêt. Il peine pour apprendre tout ce qui est nouveau. Il reste en retrait de toute activité. Il ne s’investit dans rien. Les mauvais résu...
Table des matières
- Couverture
- Titre
- « Guide pour s’aider soi-même »
- Copyright
- Introduction
- 1 - Votre enfant est-il démotivé ?
- 2 - Pourquoi votre enfant a des difficultés scolaires
- 3 - Dédramatiser
- 4 - Mieux connaître votre enfant
- 5 - Ce que la démotivation de votre enfant a de particulier
- 6 - Comment réagir face à la démotivation de votre enfant
- 7 - Des projets, des objectifs, des rêves pour être motivé
- 8 - Comment votre enfant peut apprendre à gérer son temps
- 9 - L’élève anxieux
- 10 - L’élève qui se dévalorise
- 11 - L’enfant intolérant aux frustrations
- 12 - Non-performance scolaire et autres attitudes...
- 13 - Si c’est plus sérieux...
- Conclusion
- Bibliographie
- Adresses utiles
- Remerciements
- Du même auteur chez Odile Jacob