Les Mondes de la drogue
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Les Mondes de la drogue

Usages et trafics dans les quartiers

  1. 400 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Les Mondes de la drogue

Usages et trafics dans les quartiers

À propos de ce livre

La drogue est-elle un marché comme les autres ? Qui consomme quoi ? Dans quel contexte ? Avec quels effets ? Quelles en sont les retombées économiques et sociales, en particulier dans les quartiers pauvres ? Lieux et réseaux de sociabilités, règles d'organisation et de fonctionnement du marché, positions des différents acteurs du processus pénal : en évitant toute généralisation hâtive sur les "banlieues", deux sociologues ont mené une enquête de terrain et une réflexion approfondie sur l'usage et le trafic de drogues dans les cités populaires. Ils mettent en relief la diversité des carrières dans ce monde social. L'analyse des pratiques observées de la police, des douanes et de la Justice aide à comprendre les impasses de la criminalisation. Dominique Duprez est chargé de recherche au CNRS. Michel Kokoreff est maître de conférences à l'université de Lille I. Sociologues, tous deux sont membres du Clersé-Ifresi et appartiennent au groupement de recherche "Psychotropes, politique et société" du CNRS.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2000
Imprimer l'ISBN
9782738107763

DEUXIÈME PARTIE

Des produits aux carrières



CHAPITRE 4

Les carrières de consommation


L’usage de drogues illicites est moins un comportement qu’un processus dont la signification varie selon les divers moments qui le constituent. Tel est le postulat de départ de l’analyse de ce que nous appellerons des « carrières de consommation ». Par là il s’agit de prendre pour objet des cheminements dans le monde de l’illicite plutôt que d’analyser cet ensemble de gestes et de sensations, de normes et de valeurs, plus ou moins définis socialement selon les groupes, qui sont constitutifs des usages1.
Ce point de départ implique de marquer une double rupture avec les représentations dominantes de la « toxicomanie » : d’une part, celles qui tendent à réduire l’usage de drogues à une pathologie du comportement sans prendre en compte sa construction sociologique dans des contextes sociaux spécifiques ; d’autre part, celles qui font de la déchéance le destin obligé des usagers en méconnaissant la multiplicité des positions et des carrières. Ces deux aspects s’articulent pour faire de la notion de dépendance la cause efficiente d’un « parcours » qui conduirait de façon inéluctable du cannabis à l’héroïne ou à la cocaïne, de la délinquance à la prison, jusqu’à la mort. La théorie de l’escalade tient généralement lieu d’explication pour rendre compte du franchissement de ces paliers. Mais obnubilée par une vision déterministe des produits, elle est inapte à saisir les dynamiques internes et externes des carrières déviantes. Il en va de même du discours qui s’est répandu parmi les acteurs sociaux à propos du développement d’une « toxicomanie de la misère ». Au fatalisme social, qui conduit au transfert des représentations pathogènes du « milieu », au sens du XIXe siècle, vers les « banlieues », vient s’opposer le psychologisme, lequel conduit à ne voir dans l’histoire des usagers que l’expression d’itinéraires différents puisque individuels.
Au-delà de l’idée de parcours type, notre enquête conduit à mettre en relief des familles de carrières présentant un caractère typique et d’évoquer les traits plus singuliers de certaines biographies, pour paraphraser une formule d’Olivier Schwartz (Schwartz, 1990, 56-57). Autrement dit, si une partie des matériaux recueillis atteste de l’identité des carrières, elle ne doit pas gommer les singularités biographiques. C’est cette tension qu’il nous paraît fondamental de restituer, et qui constituera le fil directeur des analyses qui suivent. On le verra plus avant, les carrières de consommation se déroulent moins telle une suite continue d’événements ou un cycle qu’elles ne dessinent des spirales, ponctuées par des commencements successifs, une alternance de « chutes » (« tomber dedans ») et de rétablissements (« décrocher »), d’échecs et d’avancées. C’est bien cette temporalité singulière qui caractérise en partie l’expérience des usagers de drogues dures qui, de ce fait, sera privilégiée.
Dans cette perspective, nous commençons par mettre l’accent sur les effets d’âge qui influent sur le déploiement des carrières et présenter quelques biographies exemplaires afin de donner un premier aperçu de la complexité des itinéraires. Puis, c’est la diversité des modes d’entrée dans la consommation qui est soulignée en distinguant trois formes : les ruptures biographiques, l’engrenage et les socialisations. Nous insistons par la suite sur les « effets de seuil », ou ce que l’on peut appeler aussi les « effets cliquets », c’est-à-dire les moments qui symbolisent un saut qualitatif dans les carrières dans le rapport à soi et aux autres, ce qui nous conduira à préciser les mécanismes qui favorisent l’installation dans les carrières de consommation. Enfin, on abordera la question des sorties du monde des drogues en distinguant différentes modalités.

Identités de carrière et singularités biographiques

La construction sociale de l’usage de drogues conduit à considérer comme une évidence la relation entre « drogue » et « jeunesse ». Le discours récurrent depuis une trentaine d’années qui dénonce la juvénilisation de la consommation, comme celui stigmatisant la délinquance des mineurs, sont à cet égard particulièrement révélateurs. Mais déconstruire les représentations collectives de la « jeunesse en danger » ne doit pas masquer la question sociologique posée par la variation des pratiques sociales selon les âges de la vie. Dans quelle mesure les effets d’âge et les effets de génération jouent-ils sur la constitution des carrières ? Plusieurs types de données permettent d’apporter quelques éléments de réponse : données épidémiologiques, statistiques policières, enquêtes sur les détenus récidivistes.

Les effets d’âge

Des enquêtes épidémiologiques réalisées sur les adolescents en population générale (Choquet, Ledoux, 1994), on peut retenir plusieurs constats : la place plus grande, parmi les 11-19 ans, des produits licites (tabac, alcool) par rapport aux produits illicites2 ; l’augmentation sensible des consommations de drogues avec l’âge, particulièrement entre 14-15 ans (12 %) et 16-17 ans (31 %) ; les conduites différentielles des garçons, pour qui alcool et tabac prédominent, comparées aux filles, pour qui tabac et drogues illicites arrivent en tête. Si le haschich ou la marijuana sont les drogues illicites les plus consommées, alors que la cocaïne et l’héroïne restent exceptionnelles, il ressort qu’il n’existe pas de différence entre le niveau de consommation des jeunes urbains, des ruraux ou des jeunes de banlieue. De plus, l’usage de drogues n’est pas lié à la nationalité ou à l’origine ethnique, contrairement à ce qui est observé pour le tabac et l’alcool. Une enquête du CADIS sur un échantillon de 9 919 lycéens en 1997, révélait que près du tiers de la population enquêtée avait consommé au moins une fois du cannabis au cours de l’année, 1,7 % de l’héroïne, 3,4 % de l’ecstasy (Baillon, 1998). Une analyse secondaire de l’enquête CADIS permet de distinguer les zones d’éducation prioritaires (ZEP). Elle montre que la consommation de cannabis, d’alcool et de tabac est nettement moins forte dans les lycées situés en ZEP que dans les autres lycées ; ainsi le taux de consommation de cannabis est-il de 19 % contre 31 % dans les autres. Toutefois, pour les autres produits illicites, c’est parmi les élèves des ZEP qu’on trouve le pourcentage le plus élevé d’usagers fréquents (au moins dix fois au cours de l’année).
Les statistiques policières permettent de préciser la distribution des catégories d’âge parmi les personnes interpellées pour infractions à la législation sur les stupéfiants (OCRTIS, 1998). Si le nombre d’usagers interpellés de moins de 15 ans est négligeable, il croît fortement entre 18 et 25 ans, avant de retomber après 26 ans, pour devenir minime après 30 ans3. Notons au passage que l’on retrouve des écarts plus accentués encore en ce qui concerne les autres catégories d’infractions (usage-revente, revente, trafic local). En revanche, en termes de produits, et notamment si on s’en tient au cannabis et à l’héroïne qui représentaient 80 % et 14 % des interpellations effectuées par les services de police en 1997, on constate le phénomène suivant : plus on avance dans les classes d’âge jusqu’à 35 ans et moins sont présents les usagers de cannabis, alors qu’entre 26 et 40 ans augmente le nombre d’héroïnomanes interpellés (autour de 30 %). Le vieillissement de cette sous-population est un fait largement confirmé par ailleurs au travers de données sanitaires et sociales pour qu’on n’y insiste pas ici. Ces données sont susceptibles de nuancer les rumeurs alarmistes sur la juvénilisation des usages. Mais si on considère les activités par catégories d’âge, on constate que 78 % des 16-20 ans sont classés simples usagers contre 70 % des 21-25 ans et 65 % des 26-30 ans. Là encore, la trentaine semble être un cap puisque 48 % des plus de 31 ans sont usagers. Quant aux activités de revente, il apparaît que le taux d’usagers-revendeurs des 21-25 ans et des 26-30 ans oscille entre 12 et 16 %, alors que celui des revendeurs augmente de façon plus constante selon l’âge (de 11 % pour les 21-25 ans à 20 % pour les plus de 31 ans).
Une troisième source est constituée par les données d’une enquête menée par questionnaire à la maison d’arrêt de Loos-lez-Lille (Duprez et al., 1995b), auprès d’un échantillon de 179 personnes représentant la totalité des récidivistes incarcérés sur la période (mai-juillet 1995). Parmi cette population, la répartition entre usagers déclarés et non-usagers est quasi identique (47 contre 53 %). La consommation de drogue baisse de façon évidente avec l’âge : il existe un pic, correspondant aux 18-21 ans (70 %), puis la tendance est à la baisse (49 % des 22-25 ans, 43 % des 26-30 ans, et encore 22 % des 41-50 ans). Avant leur incarcération, le principal produit consommé était l’héroïne, mais la plupart consommaient aussi du cannabis. Il est intéressant de souligner que si une grande majorité d’entre eux déclare avoir consommé avant 21 ans, l’« entrée » avant 21 ans se fait significativement plus jeune aujourd’hui : 85 % des 22-25 ans ont commencé le haschich étant mineurs contre 43 % des 26-30 ans, la même proportion ayant débuté entre 18 et 21 ans et plus de 15 % entre 22 et 30 ans. Mais on notera que ce phénomène n’est pas linéaire : la classe d’âge située entre 31 et 40 ans, qui correspond aux personnes ayant eu 18 ans dans les années 1970 (1973-1982), marque une remontée significative (66 %). Les mêmes questions ont été posées à propos des « drogues dures ». On retrouve un fait établi par ailleurs selon lequel l’« entrée » se fait de façon plus échelonnée dans le temps : un tiers commence mineur, un autre tiers entre 18 et 21 ans, et un dernier entre 21 et 30 ans. Le phénomène de rajeunissement de l’entrée est plus manifeste encore que précédemment (voir tableaux ci-après).
Quand avez-vous commencé l’héroïne ? (en %)
Mineur
18-21
22-25
26-30
31-40
41-50
Total
Mineur
100
66,6
46,4
8
11,1
34,9
18-21
33,3
32,1
44
22,2
50
34,9
22-25
21,4
28
50
16,8
26-30
20
44,4
10,8
31-40
22,2
2,4
Total
100
100
100
100
100
100
100
Source : Duprez, Kokoreff, Verbeke, 1995.
Le commencement de la consommation d’héroïne selon les classes d’âge et les modalités (en %)
Mineur
18-21
22-25
26-30
31-40
Total
Injection
51,6
31,4
35,7
40
39,1
Sniff
3,2
22,8
28,5
20
50
17,3
Fumette
45,1
45,7
35,7
40
50
43,4
Total
100
100
100
100
100
100
Source : Duprez, Kokoreff, Verbeke, 1995.
Bien que ces données ne soient pas homogènes, elles montrent bien que les consommations de drogues varient selon l’âge. Si elles permettent de donner consistance à l’hypothèse d’une diversité des modes d’entrée dans la consommation selon l’âge et les produits, elles ne disent rien des processus sociaux qui les rendent possibles et permettent d’en rendre compte. C’est en cela que les entretiens constituent un élément essentiel de l’analyse.

La complexité des itinéraires

Afin d’aborder ces processus, nous avons choisi de présenter trois carrières considérées comme exemplaires. Elles illustrent bien, tout d’abord, les interactions qui résident entre l’inscription forte des sociabilités juvéniles dans des logiques territoriales, le poids des logiques institutionnelles dans le repérage de ces territoires et des groupes considérés comme « déviants », les situations individuelles et familiales rencontrées. Elles donnent aussi un premier aperçu des seuils qui ponctuent les carrières en ce qui concerne tant les produits consommés et leurs modalités d’usage que les effets induits par les séjours en prison ou la fréquentation de structures d’aides et de soins4. Retraçant, pour deux d’entre elles, des destins parallèles qui se sont rejoints dans la formation d’un couple, elles permettent d’interroger la question de l’identité et/ou de la spécificité des carrières en terme de genre.
Les transformations « vécues » de la délinquance : le cas d’Hubert. – Nous avons rencontré Hubert au hasard des rencontres dans un quartier d’Asnières. Réputé être un délinquant de la « vieille école », toxicomane notoire, il est aussi un personnage dont les interventions en public ne passent pas inaperçues. Né au Congo, arrivé en France à l’âge de 13 ans, il avait 35 ans au moment de l’entretien que nous fîmes dans son studio dévasté, suite à un cambriolage.
Hubert a commencé à prendre de l’héroïne à 16 ans. « La drogue pour moi, c’était un suicide », dira-t-il d’entrée. Elle ne commence pas quelque chose, elle résulte d’une ligne biographique faite de déceptions et de vides : « J’étais complètement déçu de la vie surtout de mon père qui m’a ramené ici » ; « ma grand-mère était morte » ; « je savais qu’en Afrique j’avais plus rien et qu’ici j’étais pris dans une machine qu’on appelle la DDASS ». Loin du monde des cités, Hubert commence à prendre de l’héroïne dans des centres d’éducation surveillée. Après avoir essuyé quelques refus de la part de ses copains qui en consomment, il « essaie » ; il prend une petite quantité mais directement par injection ; il se sent bien, et « c’est là le piège ».
Et le lendemain, j’ai remis ça. Après moi-même j’ai commencé à aller chercher ma propre dose. Voilà. Et là c’était l’enfer. Mais il était trop tard déjà pour faire machine arrière. C’est cette sensation de bien-être… c’est le piège. Parce que bon, quand les mecs sont…, j’sais pas moi un artiste, un musicien, il est adulte, il a envie de prendre du cannabis ou de la schnouf pour avoir de l’inspiration, voilà. Ça c’est autre chose. Qu’un type qui est complètement paumé dans sa tête qui prend ça et qui se sent bien, tu vois ? Moi, c’était ça la rencontre avec la drogue. J’étais complètement paumé dans la tête.
On voit ce qui sépare les premiers contacts avec l’héroïne de « paumés » de la recherche de l’inspiration ou de sensations nouvelles qui anime des « artistes ». La variation des usages sociaux de la drogue se concrétise, ici, par la confrontation entre le monde de la galère et le modèle de la contre-culture, à une époque – la fin des années 1970 – où l’un n’est pas encore ce qu’il va devenir, et l’autre n’est déjà plus ce qu’il était.
Là où le cannabis renvoie à tout un délire (c’est « quelque chose d’enfantin »), l’héroïne introduit une autre dimension (« C’est un peu comme si tu rentrais dans la cour des grands »). Elle implique un rituel (« un truc étranger dans son corps, l’injection, l’aiguille, le sang… »), une violence par rapport à soi et à l’autre (« je voulais me faire du mal à moi et en même temps faire du mal à mon père »). D’une consommation ludique, on passe ainsi à une consommation tragique avec la découverte du manque. « L’héroïne est une menteuse ! », nous répétera Hubert. Accroché aux plaisirs qu’elle procure, l’usager prend le produit pour ne plus être malade. En même temps, cette carrière de consommation en devenir est inséparable d’une trajectoire délinquante.
C’est quand je suis entré dans la délinquance qu’o...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Dédicace
  5. Introduction - Politiques et usages de drogues
  6. Première partie - Des bidonvilles aux cités HLM : genèse et structure des quartiers
  7. Deuxième partie - Des produits aux carrières
  8. Troisième partie - Logiques d’ordre public et processus pénal
  9. Conclusion - Une société sans drogues ?
  10. Annexes
  11. Table