Le Gaullisme
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Le Gaullisme

Une solution pour demain

  1. 224 pages
  2. French
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  4. Disponible sur iOS et Android
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Le Gaullisme

Une solution pour demain

À propos de ce livre

« Notre ambition dans ce livre n'est pas celle de la commémoration. Tournée vers l'avenir, elle vise, au contraire, à cerner ce qu'est l'actualité – au service de l'action qu'exigent les circonstances de notre temps – de cet ensemble singulier de valeurs et de postures qu'est le gaullisme.  « Parmi ces caractéristiques majeures figurent le refus du déclinisme, le primat de l'action et de l'audace, la globalité de l'analyse, la synthèse de l'ordre et du mouvement, l'esprit d'ouverture, l'exigence d'équité. Ce sont elles qui dictent les réponses concrètes que nous proposons. » G. L. Une redéfinition forte du gaullisme, qui transcende tous les clivages politiques. Gérard Larcher est sénateur des Yvelines. Président du Sénat (2008-2011), ancien ministre, il préside l'Amicale gaulliste. Avec les contributions de Roger Karoutchi et Jacques Legendre, Patrice Gélard, Jean-René Lecerf, Josselin de Rohan, Jean Bizet, Philippe Leroy, Robert del Picchia, Jacques Gautier, Philippe Marini, Isabelle Debré, Alain Gournac, Dominique de Legge et Philippe Dallier, Pierre Frogier, Michel Magras, Étienne Garau, Charles Guené. 

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Préambule
Des solutions gaullistes
dans un monde en crise :
nostalgie, utopie ou exigence ?
par Gérard Larcher
Pour ceux qui se sont engagés en politique pour servir les valeurs du gaullisme, une réflexion sur l’actualité de ces valeurs semble s’imposer face à la crise et devant les exigences de mutation auxquelles notre pays est confronté. Une telle démarche comporte un double risque : celui de la sanctuarisation et celui d’une lecture figée des valeurs supérieures qui sont devenues la marque du gaullisme. Sans, bien sûr, rien renier, notre ambition n’est pas celle de la commémoration. Tournée vers l’avenir, elle vise, au contraire, à essayer de cerner ce que pourrait être l’actualité – au service de l’action qu’exigent les circonstances de notre temps – de cet ensemble singulier de valeurs et de « postures » que l’on a appelé le « gaullisme ».
L’exercice n’est pas aisé, car ces valeurs et ces « postures » ont une globalité, une cohérence, une forte interactivité, mais aussi une transcendance. Il peut donc paraître malaisé d’identifier chacun de ces éléments et de tenter de les définir dans leur pérennité novatrice. Mais faire face aux difficultés n’est-il pas l’une des marques premières du gaullisme ?
Notre démarche commune a pour ambition que ce parcours de relecture, d’interrogations et de propositions puisse contribuer, secteur par secteur, à renouveler et à dynamiser un débat politique national et européen, souvent figé dans des postures traditionnelles et dépassées. Un tel débat ne correspond manifestement pas aux attentes des citoyens. Cette situation est à la fois normale et grave. Elle sollicite cependant un renouveau de la réflexion et de l’action politiques. Notre ambition commune est d’y contribuer de manière aussi concrète que possible.
Un contexte nouveau et incontournable : « la crise »
Au-delà des références idéologiques, des ambitions et des propositions concrètes, tout projet politique de gouvernement s’inscrit nécessairement dans un contexte international et national. Ce contexte en conditionne la réalisation et, donc, son appréciation par les électeurs. Celui qui subordonne actuellement les projets politiques proposés aux Français est marqué par des circonstances exceptionnelles.
Ces circonstances sont exceptionnelles sur le fond, car elles affectent brutalement les fondements mêmes des systèmes économiques et financiers dans le monde. Elles appellent, à l’échelon national comme aux échelons internationaux, des réformes structurelles et comportementales de grande ampleur. Ces circonstances sont également exceptionnelles en ce que les mutations économiques, commerciales et financières en cours dans le monde ne sont pas de nature conjoncturelle. Leurs conséquences appellent des réponses d’une ampleur telle que, tout en exigeant souvent une réactivité rapide, elles ne pourront être mises en œuvre que dans la durée.
Le diagnostic
La « crise » qui a frappé les États-Unis1, puis l’Europe2, est une crise mondiale, durable et systémique. Plus qu’une « crise » au sens étymologique de ce terme3, il s’agit de l’émergence systémique de diverses manifestations structurelles de l’inadaptation de la finance, de l’économie et des gouvernances dans le monde à des mutations profondes.
Les causes
L’essentiel des dysfonctionnements constitutifs de cette « crise » a pour cause profonde l’inadaptation de la finance et du commerce international à la césure entre les pays émergents et les « vieilles nations industrielles ». Alors que les premiers – avec un énorme différentiel de coût – produisent, vendent et épargnent massivement, les secondes consomment et s’endettent dans une économie dont la financiarisation croissante, ajoutée au monopole international de la devise américaine, a longtemps masqué les fragilités (déclin de la production industrielle et des exportations ; déficits publics et, parfois, privés résultant des coûts du soutien à la consommation4).
Les pays émergents eux-mêmes ne sont pas exempts de fragilités : monnaies parfois sous-évaluées ; risques d’inflation ; lacunes dangereuses dans les domaines de l’écologie, du social et des infrastructures. Quant au tiers-monde, il n’est, bien sûr, pas épargné par cette fragilité globale : dépendance à l’égard du coût des matières premières ; perspectives de croissance affaiblies ; cycle surpopulation-pauvreté-dépendance à l’égard d’autres États/radicalismes/terrorismes/économies parallèles ou mafieuses…
Les manifestations
Les manifestations les plus essentielles de cette situation peuvent aisément être identifiées :
– Désordre monétaire caractérisé notamment par le rôle excessif d’un dollar fragilisé, par l’ampleur excessive des dettes qui le gagent, par une monnaie chinoise sous-évaluée et par un euro surévalué dont les bases économiques sont appréciables, mais qui est décrédibilisé par une absence de gouvernance commune qui est le propre de toute monnaie.
– Désordres économiques et commerciaux résultant de cette absence d’ordre monétaire international dans le contexte d’une économie de plus en plus financiarisée.
– Apparition croisée de phénomènes de puissance étatique et de spéculations financières qui sapent les fondements de toute perspective équilibrée et durable de croissance dans le monde.
Le caractère obligé de ce contexte
L’ampleur, la globalité, la durée et la dangerosité de l’inadaptation du monde aux mutations en cours constituent un contexte obligé et urgent pour toute politique nationale ou internationale. Toute action politique, nationale ou internationale, qui contournerait, sous-estimerait ou ignorerait cette exigence contribuerait inévitablement à aggraver une situation éminemment dangereuse pour toutes les nations et pour tous les peuples du monde. Il s’agit là d’une exigence et d’un critère de choix politique. Or le gaullisme est une référence particulièrement appropriée aux périodes de bouleversement.
Le refus du « déclinisme »
Le postulat de l’intégration de toute action politique dans le contexte de la « crise » ou, plus précisément, des conséquences encore non maîtrisées d’une mondialisation largement spontanée procède du simple réalisme.
Ce postulat induit une exigence de clairvoyance, d’audace et de volonté. Les dysfonctionnements structurels produits par une mondialisation spontanée et désordonnée que les marchés, notamment financiers, n’ont pas pu ordonnancer pour le bien du plus grand nombre ne sont pas une fatalité. Des solutions existent. Elles sont connues, parfois contradictoires, parfois complémentaires. Leur indispensable mise en œuvre exige des vertus difficilement conciliables : la prise en compte de la force des situations existantes, une volonté, des initiateurs tenaces, clairvoyants et crédibles
Actuellement les plus frappées, les vieilles nations industrialisées et, notamment, l’Europe ne sont pas démunies d’atouts : infrastructures ; connaissance ; situation géostratégique ; maîtrise de technologies de pointe ; déficits budgétaires finalement moins graves que d’autres ensembles continentaux ; monnaie appréciée et, d’ailleurs, surévaluée ; réserves monétaires diversifiées et significatives ; part prégnante dans le commerce mondial ; premier PIB du monde ; ébauche inachevée et fragile d’une gouvernance perfectible.
Une influence mondiale substantielle, désormais inaccessible pour chacun des États qui compose l’Union, semble devoir l’être dans le cadre de l’Union. Il convient de saisir cette opportunité tant qu’il est encore temps, c’est-à-dire dans les mois à venir.
Un appel au renouveau
La crise et les défis provoqués par les conséquences des mutations liées à la mondialisation constituent un appel au renouveau. Les caractéristiques et les conséquences de ces mutations sollicitent, en effet, la définition de propositions et d’ambitions nouvelles. Elles appellent des « postures » rénovées de gouvernance.
S’agissant de la France, l’augmentation des replis abstentionnistes lors des consultations électorales, la montée – à droite comme à gauche – des thèmes de campagne privilégiant le radicalisme, le refus ou la démagogie sur la crédibilité des projets, les réticences enfin de nos concitoyens à l’égard des propositions des partis traditionnels, semblent des signaux d’autant plus inquiétants que l’ampleur des changements à conduire ne pourra être durablement réalisée qu’avec un large soutien populaire.
Une relecture des principes de ce que l’on a appelé le gaullisme peut-elle contribuer à remédier à ce défi supplémentaire ? Certains éléments incitent à le penser, sur la forme comme sur le fond. Le gaullisme n’est-il pas une mobilisation des atouts pour servir le refus de l’adversité et du déclin ?
Une nécessité actuelle : le volontarisme éclairé
L’ampleur, la globalité et la durée prévisible du cumul de situations nouvelles qui résultent de l’état du monde confèrent une obligation ardente et urgente de bousculer les compromis partiels et de court terme au profit d’un volontarisme éclairé par des ambitions à la hauteur des enjeux, cohérentes et réalistes. Cette ambition s’impose à l’ordre national comme à l’ordre international. Le gaullisme, une fois encore, ne constitue-t-il pas un élément moteur dans la réponse à ce défi majeur ?
L’appel à la volonté, à la globalité de l’analyse, à l’audace des solutions semble répondre à un besoin profond – et actuellement déçu – qui sommeille chez un grand nombre de nos concitoyens. Ces ressorts ont connu leur apogée dans la belle histoire de ce que l’on appelle le gaullisme. Notre conviction est que, même s’il y ressemble, le gaullisme n’est pas qu’une épopée limitée à une réponse appropriée à certains défis circonstanciés de notre histoire, une épopée paradoxalement limitée par la stature exceptionnelle de son principal initiateur, le général de Gaulle. Le gaullisme est aussi une transcendance, à la fois intemporelle et latente, organisée autour de quelques principes structurants qui lui confère sa cohérence, sa richesse et sa singularité.
Est-il utopique ou suranné de rechercher dans le gaullisme certaines postures et certaines références susceptibles de rassembler le plus grand nombre pour agir de manière globale sur l’essentiel, en réponse à des défis mondiaux qui ne menacent rien de moins que l’harmonie et la pérennité de notre existence nationale ?
Les limites inhérentes au gaullisme ?
L’intemporalité et la pérennité du gaullisme sont, naturellement et tout d’abord, limitées par la stature et la personnalité uniques de son initiateur et principal animateur. Le gaullisme est d’abord assimilé à la posture historique d’un homme d’exception. C’est sa première limite.
Le gaullisme est également circonstancié par les conditions de son insertion dans l’histoire de la France et c’est sa deuxième limite.
– Il y a d’abord eu la fulgurante et improbable réaction à la cataclysmique défaite de 1940, à l’Occupation, à la perte par la France de son statut de grande puissance, à la collaboration du gouvernement de l’État français à l’hérésie nazie.
– Il y a eu, dans la victoire, la tentative de reconstruction, tout à la fois politique, institutionnelle, économique et sociale du pays dans une ambitieuse et parfois contradictoire aspiration à l’union nationale, à la démocratie et à l’accélération de l’évolution sociale.
– À partir de 1958, il y a eu, à partir d’une vision globale et particulièrement lucide du monde tel qu’il était alors, le renforcement des institutions et l’affermissement dans tous les domaines du statut de la France dans un contexte de décolonisation, de guerre froide et de perspectives ouvertes de développement économique et social, dont la construction de la communauté européenne était partie intégrante.
La franchise consisterait à ajouter que, depuis 1969, la référence au gaullisme a été animée – et parfois disputée – par des hommes différents et que le gaullisme a, en conséquence, hébergé des politiques différentes, globalement pertinentes, tirant le meilleur du libéralisme éclairé, comme d’une certaine forme de social-démocratie ambitieuse pour le rôle de la France dans le monde, mais sans originalité particulière. C’est la troisième limite du gaullisme en tant que doctrine.
La pérennité du gaullisme
Les périodes fondatrices du gaullisme peuvent-elles constituer une référence intemporelle ? Ces moments de notre histoire sont marqués par une singularité essentielle5 qui en limite forcément l’intemporalité : circonstances historiques exceptionnelles ; homme exceptionnel ; lucidité prospective exceptionnelle ; volonté exceptionnelle…
Les périodes fondatrices du gaullisme présentent cependant des éléments intemporels, essentiels et dynamiques. La référence nationale est omniprésente dans le gaullisme, ce qui n’est pas une singularité dans l’histoire politique et idéologique des nations. Toutefois, la singularité du gaullisme réside dans le fait que la référence permanente et essentielle à la Nation et à l’énergie nationale se veut scrupuleusement apurée de toute considération idéologique, catégorielle, de classe ou de référence à des traditions susceptibles de fragiliser les trois ressorts principaux de la Nation qui semblent, pour le gaullisme, être l’unité, le dynamisme et l’expression démocratique.
Les contours d’une posture gaulliste intemporelle et fédératrice existent-ils ?
L’objectif du groupe de réflexion que nous avons ensemble l’ambition de fonder est de montrer, au fil de nos travaux et de nos propositions, qu’on peut répondre par l’affirmative à cette légitime interrogation. Plus encore, notre ambition est de faire apprécier ce qu’une approche collective inspirée des principes intemporels du gaullisme peut apporter aux défis existentiels et, donc, exceptionnels auxquels une crise exceptionnelle confronte notre pays dans son existence même. Incontestablement, le contexte de notre réflexion s’inscrit ainsi dans un contexte gaulliste : celui de l’exceptionnel et de l’essentiel.
Une posture cohérente et singulière
Le gaullisme n’est pas une idéologie. Il n’est pas un système de pensée sanctuarisé autour de principes figés par une dimension doctrinale, de type « messianique » et intemporelle. Les principes fondateurs du gaullisme sont contingents. Ils sont tributaires des circonstances, des moments de leur rencontre avec l’histoire.
Le gaullisme est peut-être avant tout une attitude, une posture éclairée de l’action. Il est indissociable de la volonté, de l’action et de l’audace. Ce critère semble essentiel pour le choix des acteurs appelés à déterminer et à conduire la politique de la France.
Je serais tenté d’ajouter aux éléments constitutifs de la « posture gaulliste » une exigence de richesse de l’analyse. L’une des caractéristiques de l’épopée gaullienne a été le caractère visionnaire des analyses qui ont marqué son action dans l’histoire. N’est évidemment pas visionnaire qui veut, mais une approche visionnaire peut être favorisée par une méthode. Au-delà de l’intelligence singulière qui était celle d’un homme d’exception, la globalité de l’analyse ne constitue-t-elle pas la caractéristique majeure – en quelque sorte, la méthode – du gaullisme historique ? Cette référence méthodologique – que l’on est loin de retrouver dans le paysage politique français – ne doit-elle pas être l’une des ambitions contemporaines de toute posture gaulliste ? Ne peut-elle pas constituer une différence valorisante ? L’ambition est exigeante.
Plus que jamais, l’impératif de globalité doit viser l’espace :...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Introduction
  5. Préambule
  6. Première partie - Fondements et références
  7. Deuxième partie - Les institutions de la Ve république
  8. Troisième partie - Affaires étrangères, europe, défense
  9. Quatrième partie - Économie, société, fiscalité
  10. Cinquième partie - Les territoires
  11. Sixième partie - Regards outre-mer
  12. Libre propos
  13. En guise de conclusion
  14. Liste des contributeurs
  15. Présentation de l’Amicale gaulliste