Histoire de France
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Histoire de France

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Histoire de France

À propos de ce livre

Oui, l'Histoire est une force, comme il existe des forces Ă©conomiques ou des croyances religieuses : elle exerce une action sur la sociĂ©tĂ©. Mais de quelle Histoire s'agit-il ? Celle, hĂ©roĂŻque, des Bourgeois de Calais, tragique de la Saint-BarthĂ©lemy ou de la Commune de Paris, glorieuse ou honteuse pour tel Ă©pisode passĂ©, mais qui recouvre combien de mythes, de querelles, de silences et de mensonges... Or, il est une autre histoire, plus anonyme. Celle des habitants de ce pays, si semblables et si diffĂ©rents de leurs voisins, au travail comme Ă  table, et si portĂ©s Ă  la guerre civile
 Comment expliquer ces traits, ces diffĂ©rences ? Marc Ferro confronte ici l'analyse de la sociĂ©tĂ© aux Ă©vĂ©nements de cette histoire : n'est-ce pas rĂ©aliser le vieux rĂȘve de Fernand Braudel ? Aujourd'hui oĂč la souverainetĂ© de l'État-nation est mise en cause, il est urgent de revisiter l'histoire de ce pays pour mieux comprendre comment elle a Ă©tĂ© vĂ©cue et comment on l'analyse maintenant. Marc Ferro est directeur d'Ă©tudes Ă  l'EHESS. Il est notamment l'auteur de La RĂ©volution de 1917, La Grande Guerre, de CinĂ©ma et Histoire, d'un PĂ©tain et de L'Histoire des colonisations. Il anime Histoire parallĂšle sur Arte.

Foire aux questions

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2001
Imprimer l'ISBN
9782738109279
PREMIÈRE PARTIE
LE ROMAN DE LA NATION


CHAPITRE PREMIER
Les temps de l’église

Chronologie
Des Gaulois aux Francs
600 avant J.-C.
Les Grecs fondent Massilia (Marseille) et d’autres colonies : Agde, Antibes

IVe s. avant J.-C.
Invasion de l’Italie par les « Gaulois », siĂšge de Rome.
IIe s. avant J.-C.
Rome fonde la province de Narbonnaise.
113-110
En Gaule : invasion des Cimbres et des Teutons.
57-50
ConquĂȘte de la Gaule par les Romains — CĂ©sar et VercingĂ©torix.
96-180
Rùgne des Antonins — Pax romana.
258
Francs et Alamans franchissent le Rhin. Révolte de Postumus.
288
Révolte des Bagaudes.
303-312
Persécution des chrétiens sous Dioclétien.
325
Conversion de l’empereur Constantin.
364
Ammien Marcellin dĂ©crit l’arrivĂ©e des Barbares (Wisigoths, etc.).
395-430
Saint Augustin, Ă©vĂȘque d’Hippone.
406-409
Invasion de la Gaule et de l’Espagne par les Vandales.
445-451
Attila et les Huns en Gaule.
476
Fin de l’Empire d’Occident.
L’invention de la Gaule
Les Romains ont appelĂ© « Gaulois » les habitants d’un territoire qui se dĂ©nommaient eux-mĂȘmes Arvernes, ou Bituriges, ou VĂ©nĂštes, etc. Ils avaient procĂ©dĂ© de mĂȘme avec les HellĂšnes en les appelant Grecs. Plus tard, les Français ont agi de la mĂȘme façon en dĂ©nommant AlgĂ©rie un pays dont les habitants se disaient Arabes, ou Mozabites, ou Kabyles ; on multiplierait les exemples.
Il en a Ă©tĂ© de mĂȘme pour les frontiĂšres de la Gaule. Elles ont Ă©tĂ© inventĂ©es par CĂ©sar qui, vers 50 avant J.-C., a dĂ©limitĂ© ce pays aux territoires qu’il avait conquis : jusqu’aux PyrĂ©nĂ©es, au Rhin, aux Alpes Ce qu’on a appelĂ©, plus tard, des frontiĂšres « naturelles », ce qui est une autre histoire. Car, Ă  l’heure de sa conquĂȘte, cet espace n’était pas perçu comme tel par ses habitants, il Ă©tait divisĂ© en une soixantaine d’États ou de tribus.
Au plus, ces « Gaulois » se reconnaissaient comme Celtes, du nom que leur avaient donnĂ© les Grecs auparavant ; mais le monde celte dĂ©passait les frontiĂšres de la Gaule et lors de leur irruption en Occident une partie de ces « Gaulois » avaient envahi l’Italie et menacĂ© Rome autour du IVe siĂšcle avant J.-C. La lĂ©gende a contĂ© — on s’en souvient grĂące Ă  Tite-Live — comment cette citĂ© fut sauvĂ©e par les oies du Capitole qui, de nuit, rĂ©veillĂšrent ses dĂ©fenseurs

Pour ces siĂšcles obscurs — avant la conquĂȘte romaine — se mĂȘlent ainsi le mythe et la lĂ©gende. Les sources Ă©crites sont quasi inexistantes.
Aussi, il est significatif que, dans son Histoire de France, Georges Duby ait confiĂ© le chapitre sur la Gaule avant les Romains Ă  un archĂ©ologue et non pas Ă  un historien. On constate en effet qu’à part le texte de CĂ©sar, le De bello Gallico, on n’ait de tĂ©moignage sur la Gaule qu’à travers ce qu’aurait Ă©crit Posidonius, qui visita le pays un demi-siĂšcle avant lui et qu’ultĂ©rieurement a reproduit Strabon. Car, pour leur part, les Gaulois n’ont pas laissĂ© de trace Ă©crite de leur histoire avant les Romains.
On sait que les Gaulois Ă©taient divisĂ©s en tribus dont le nom se reconnaĂźt dans celui des villes et provinces de la France actuelle : tels les Andegavi, par exemple, qui avaient leur centre fortifiĂ© Ă  Angers, future capitale de l’Anjou ; les Pictavi Ă  Poitiers, en Poitou ; les Bituriges Ă  Bourges en Berry, etc. On a pu parler d’une poussiĂšre de peuples que CĂ©sar divisait en trois ensembles, l’Aquitaine, la Celtique et la Belgique, diffĂ©rant par la langue, les lois et les coutumes. Il mettait Ă  part la Narbonnaise, ouverte sur la MĂ©diterranĂ©e, et qui avait Ă©tĂ© sous l’influence des Grecs dĂšs le VIIe siĂšcle, lorsque ceux de PhocĂ©e avaient fondĂ© Massilia, mais aussi Nice, Antipolis (Antibes), Agathe (Agde). Ils avaient eu Ă  lutter contre les Ligures, les Volsques, etc. C’est sans doute grĂące aux Grecs de Marseille que les Gaulois apprirent Ă  Ă©crire avec des caractĂšres grecs ; surtout, se dĂ©veloppa le commerce tout au long du RhĂŽne et Ă  travers les Alpes de Provence. La « Province », Ă  laquelle fait allusion CĂ©sar, Ă©tait la Narbonnaise qui correspond Ă  la Provence, au Languedoc et au Roussillon actuels et qui avait Ă©tĂ© successivement hellĂ©nisĂ©e en partie, puis conquise par les Romains dĂšs le IIe siĂšcle avant J.-C.
Il semble que la description des Gaulois que Strabon et Diodore de Sicile ont laissĂ©e, Ă  partir de Posidonius ou de CĂ©sar, a Ă©tĂ© Ă  l’origine des stĂ©rĂ©otypes qu’ensuite les Gaulois ont pu intĂ©rioriser : irascibles, violents, vantards, irrĂ©flĂ©chis, faciles Ă  manier, assez simples et prĂȘts Ă  s’exposer au danger. Tite-Live reprend le trait, plus tard, en faisant des Gaulois des brutes, mais des brutes courageuses. Les caricatures des bandes dessinĂ©es d’AstĂ©rix reprennent quelques-uns de ces stĂ©rĂ©otypes : surtout, elles figurent une population gauloise plus proche de la prĂ©histoire que de la civilisation romaine, ce que l’état des sources met en cause.
Ainsi, la chasse ne tient qu’une faible part dans la nourriture, l’élevage est dĂ©veloppĂ© Ă  des fins diffĂ©renciĂ©es selon la taille des fermes, le porc arrivant en tĂȘte pour la viande, mais aussi les bƓufs, les moutons ; et les chiens, notamment en Picardie. La Gaule « chevelue » Ă©tait largement cultivĂ©e.
Le commerce Ă©tait beaucoup plus dĂ©veloppĂ© qu’on ne l’a cru, les citĂ©s et les tribus vendant des cuirs, de l’étain, mais plus encore des esclaves ; dans le Sud du pays, prĂšs de Marseille, on change d’étalon pour passer de l’or Ă  l’argent et aligner le poids des monnaies sur celles des Grecs ou des Romains. Ce qui tĂ©moigne de l’insertion du pays dans le monde mĂ©diterranĂ©en et va contre le stĂ©rĂ©otype de son isolement. De mĂȘme, on a portĂ© un regard caricatural sur les druides, caste sacerdotale, personnages Ă  la fois aristocrates et savants, et non simples membres d’un village. Seuls les chevaliers et les druides comptent chez les Gaulois, Ă©crit CĂ©sar, qui, lui, ne s’y trompe pas.
Toute tentative d’avoir une idĂ©e de la population de la Gaule se heurte Ă  cette difficultĂ© que pour l’évaluer on ne dispose que des Ă©crits de CĂ©sar sur les batailles qu’il a livrĂ©es. Or, dans La Guerre des Gaules, CĂ©sar donne en chiffres des forces adverses une soixantaine de fois. Apparemment, cela devrait permettre une Ă©valuation, mĂȘme grossiĂšre, et donner une idĂ©e de la population du pays.
S’appuie-t-on sur les chiffres qu’il donne ? Il se serait battu contre 263 000 HelvĂštes et 105 000 alliĂ©s, et autres Gaulois. À AlĂ©sia, CĂ©sar parle de 80 000 Gaulois, mais la superficie du camp est Ă©valuĂ©e Ă  140 hectares au plus, 47 au moins — ce qui rend ce montant improbable. En outre, comme pour Sulla auparavant, ses pertes dĂ©passent rarement deux chiffres. L’autre mĂ©thode a consistĂ© Ă  observer qu’il Ă©value le nombre des « nations », ou « tribus » Ă  une soixantaine. Juge-t-on que certaines avaient prĂšs de cinq cent mille habitants, d’autres dix fois moins
 Les corrĂ©lations entre le nombre de combattants et celui du nombre prĂ©sumĂ© des habitants de chaque nation coĂŻncide rarement.
De sorte que toute Ă©valuation globale apparaĂźt illusoire. Et si l’on s’arrĂȘte Ă  une quinzaine de millions d’habitants, c’est un chiffre qui correspond Ă  une moyenne des Ă©valuations, toutes contestables, et rien de plus

Il en va de la religion comme du reste : on ne la connaĂźt, tels les dieux de la Gaule, que par ce que CĂ©sar a dit ou par des inscriptions qui datent de l’époque romaine ; « tout un peuple de dieux prit corps alors subitement ». Une poussiĂšre de dieux a-t-on mĂȘme jugé  Toutefois, Ă  part quelques-uns — tel Lug qui donne son nom Ă  Lugdunum (Lyon), Laon et Lons, dieu forgeron, charpentier et poĂšte —, il semble qu’il est rare qu’un mĂȘme dieu se retrouve d’un bout Ă  l’autre du pays, puisque avant sa conquĂȘte ces territoires ne semblent pas constituer un ensemble dĂ©fini. Outre les dieux qui incarnent les forces naturelles et animales divinisĂ©es — le cheval, le serpent cornu, le taureau aux trois grues, dont on retrouve les reprĂ©sentations sur les monnaies —, la statuaire reprĂ©sente essentiellement des dĂ©funts hĂ©roĂŻsĂ©s.
CĂ©sar nous dit qu’en tĂȘte des dieux, les Gaulois honoraient Mercure — inventeur de tous les arts, chef des routes et des voyages, grand maĂźtre des gains et du commerce. Son contemporain, le poĂšte Lucain, parlant des peuples gaulois, cite les TrĂ©vises, les Ligures puis « ceux qui apaisent par un sang affreux le cruel Toutatis et l’horrible Esus aux autels sauvages, et Taranis, autel non moins cruel que celui de la Diane Scythigne ». À ces trois dieux de la guerre, de la forĂȘt, du tonnerre, une tradition atteste qu’on sacrifiait des humains, mais il semble bien que ce fut exceptionnel, et ce clichĂ© en nourrit d’autres, chez les Romains il s’entend : des crĂąnes rĂ©cupĂ©rĂ©s dans des sanctuaires Ă  Gournay-sur-Aronde par exemple, un ossuaire Ă  Ribemont-sur-Ancre contenant des corps de guerriers ficelĂ©s Ă  des poteaux, signifient que ces Gaulois joignaient Ă  leurs trophĂ©es enterrĂ©s le corps ou le crĂąne des guerriers vaincus.
POURQUOI LA CONQUÊTE ?
Il faut ainsi se rĂ©soudre Ă  admettre que la conquĂȘte de la Gaule elle aussi ne nous est connue qu’à travers le regard des vainqueurs. Mais si la vĂ©racitĂ© scientifique en souffre, cela n’a en rien diminuĂ© la force historique de ce rĂ©cit car la dĂ©faite de VercingĂ©torix a contribuĂ©, tout vaincu qu’il ait pu ĂȘtre, Ă  enraciner l’idĂ©e de nation dans ce passĂ© lointain et ainsi Ă  la consolider.
À l’origine — lointaine — de la conquĂȘte, dit CicĂ©ron, le souvenir de la descente de ces peuples qui arrivĂšrent jusqu’à Rome. « Malheur aux vaincus », se seraient-ils Ă©criĂ©s lorsque les Romains les accusĂšrent de fraude dans la pesĂ©e de leur rançon ; auraient pris leur relĂšve aux siĂšcles suivants des Ă©quipĂ©es ligures, Ă©galement l’équipĂ©e d’Hannibal qui, par l’Espagne, la Gaule et les Alpes, s’abat Ă  son tour sur la pĂ©ninsule italienne. La Gaule se situe ainsi, pour Rome, dans un contexte plus vaste, mĂ©diterranĂ©en.
Ces donnĂ©es n’excluent pas un autre regard : dans le De Republica, CicĂ©ron rappelle que « nous dĂ©fendons aux nations qui habitent au-delĂ  des Alpes de cultiver l’olivier et la vigne : nous voulons ainsi augmenter la valeur de nos oliveraies et de nos vignobles. On dit bien que cette conduite est sage, non qu’elle est juste. Vous comprenez par lĂ  que la sagesse est en dĂ©saccord avec l’équitĂ© ».
Pour les Romains victorieux en Espagne, l’espace qui sĂ©pare de l’Italie est une zone incertaine qu’il faut maĂźtriser, oĂč seule Marseille figure un alliĂ© sĂ»r. Or Marseille se pl...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Du mĂȘme auteur chez Odile Jacob
  4. Copyright
  5. Sommaire
  6. Histoire de la France et roman de la nation
  7. Quand commence l’histoire de la france ? - Clovis ou VercingĂ©torix ?
  8. L’apparition de la France
  9. PremiÚre partie - LE ROMAN DE LA NATION
  10. Deuxiùme partie - LES CARACTÈRES ORIGINAUX DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE
  11. Est-ce la fin de l’exception française ?
  12. Sélection bibliographique
  13. Index des noms
  14. Index thématique
  15. Chronologies
  16. Remerciements
  17. Épilogue
  18. Compléments bibliographiques 2003
  19. Du mĂȘme auteur