
- 240 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
Les Neurones miroirs
Ă propos de ce livre
Ă l'Ă©vidence, faire quelque chose et imaginer le faire ne reviennent pas au mĂȘme. Et pourtant ! Il se pourrait bien que, pour notre cerveau, la pensĂ©e et l'action soient une seule et mĂȘme chose. VoilĂ ce que rĂ©vĂšlent Giacomo Rizzolatti et son Ă©quipe, qui ont dĂ©couvert des neurones Ă©tonnants : ils s'activent lorsqu'on effectue une action, mais aussi lorsqu'on voit quelqu'un d'autre la rĂ©aliser lui-mĂȘme. Ce livre dĂ©crit les stupĂ©fiantes propriĂ©tĂ©s de ces « neurones miroirs », explique leur mĂ©canisme et souligne leur importance. Ils sont les promoteurs du langage, ils expliquent pourquoi nous parlons aussi avec nos mains. Ils rendent compte de l'expression des Ă©motions ; ils sont le mĂ©canisme de notre comprĂ©hension d'autrui. Au terme de ce parcours inĂ©dit dans le cerveau, une interrogation surgit : et si ces neurones miroirs Ă©taient Ă la base de nos comportements sociaux ?Giacomo Rizzolatti, professeur de physiologie humaine, dirige le dĂ©partement de neurosciences de l'UniversitĂ© de Parme. Corrado Sinigaglia est professeur de philosophie des sciences Ă l'UniversitĂ© de Milan.
Foire aux questions
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Informations
Chapitre 1
Le systĂšme moteur
Prendre une tasse à café
Commençons par un exemple. Rien ne paraĂźt plus simple que prendre en main une tasse Ă cafĂ©. Pourtant, ce geste si naturel comporte une multiplicitĂ© de processus tellement enchevĂȘtrĂ©s quâĂ premiĂšre vue ils nous semblent indistincts. Tout dâabord, nous devons identifier la tasse en la choisissant parmi les autres objets Ă©ventuels qui nous entourent et qui se disputent notre attention. Pour ce faire, nous devons tourner la tĂȘte et les yeux de telle sorte que lâimage de la tasse tombe exactement sur la fovĂ©a, la zone oĂč lâacuitĂ© visuelle est maximale, nous permettant ainsi dâen apprĂ©cier au mieux les diffĂ©rents aspects (sa forme, lâorientation de son anse, sa couleur, etc.). Si nous voulons la prendre, nous devons ensuite la localiser par rapport Ă notre corps : ce nâest quâalors que nous pourrons allonger la main et lâatteindre. Dans le mĂȘme temps, nous devons en prendre, pour ainsi dire, les mesures, afin de pouvoir la saisir de la façon que nous considĂ©rons comme la plus opportune.
La tasse nous dicte un ensemble de mesures et de modalitĂ©s de prĂ©hension : câest Ă nous de rĂ©pondre et de dĂ©cider comment bouger et nous y conformer, en choisissant parmi toutes les prises possibles la plus adaptĂ©e Ă lâutilisation que nous voulons en faire ou Ă©ventuellement la plus conforme Ă nos habitudes. Bien que, dâordinaire, nous ne nous en apercevions pas, avant mĂȘme de lâatteindre, les doigts et la paume de notre main ont dĂ©jĂ commencĂ© Ă se reprĂ©senter la configuration gĂ©omĂ©trique de la portion de la tasse qui nous intĂ©resse et les Ă©ventuels types de prĂ©hension qui lui sont corrĂ©lĂ©s. DĂšs que nous lâatteignons, notre main reçoit des informations venant de la peau, des articulations et des muscles qui lui permettent dâaffiner sa prise et de porter la tasse Ă la bouche.
MĂȘme sans considĂ©rer les ajustements de posture â qui anticipent la rĂ©alisation de chacun des mouvements dĂ©crits ci-dessus, en en prĂ©voyant les consĂ©quences et en contrĂŽlant lâĂ©quilibre dynamique du corps dans les diffĂ©rentes situations oĂč il agit â, et indĂ©pendamment du rĂŽle jouĂ© par lâapprentissage et lâexpĂ©rience dans les diffĂ©rentes phases dâidentification, de localisation, de dĂ©placement de la main et de prĂ©hension de lâobjet, un geste aussi Ă©lĂ©mentaire que saisir une tasse Ă cafĂ© rĂ©vĂšle un entrelacement complexe de sensations (visuelles, tactiles, olfactives, proprioceptives, etc.), de motivations, de dispositions corporelles et de performances motrices qui interagissent entre elles et avec les objets qui nous entourent, en rĂ©alisant chaque fois des formes de syntonies plus ou moins subtiles.
Mais que se passe-t-il lorsque nous passons du plan descriptif au plan neurophysiologique ? Devons-nous nous attendre à ce que les différents processus énumérés ci-dessus soient réductibles à des circuits corticaux distincts du point de vue anatomique et fonctionnel ? DÚs lors, quels systÚmes neuronaux sont concernés au niveau cortical lorsque nous nous décidons à prendre une tasse à café, et comment ces systÚmes coopÚrent-ils entre eux ?
Lâorganisation des aires motrices frontales
Il se peut que le lecteur soit surpris par la simplicitĂ© de notre exemple, et du fait quâil ressortit aux neurosciences, voire aux sciences cognitives. Pourtant, ces vingt derniĂšres annĂ©es, lâanalyse des mĂ©canismes neuronaux qui sous-tendent un acte aussi Ă©lĂ©mentaire que la prĂ©hension (ou que les nombreux autres actes de notre vie quotidienne) nous a conduits Ă reconsidĂ©rer bien des aspects essentiels de notre façon traditionnelle de concevoir le fonctionnement du cerveau â en particulier, concernant lâorganisation du systĂšme moteur et les relations fonctionnelles quâil entretient avec les autres systĂšmes (sensoriels, mais pas seulement), oĂč se dĂ©ploie lâactivitĂ© cĂ©rĂ©brale.
On a longtemps considĂ©rĂ© que les phĂ©nomĂšnes sensoriels, perceptifs et moteurs Ă©taient rĂ©partis dans des aires corticales nettement distinctes : dâun cĂŽtĂ©, les aires sensorielles, Ă savoir les aires visuelles (localisĂ©es dans le lobe occipital), somato-sensorielles (cortex somato-sensoriel), auditives (circonvolutions temporales supĂ©rieures), etc. ; de lâautre, les aires motrices, situĂ©es dans la partie postĂ©rieure du lobe frontal, connue Ă©galement sous le nom de cortex frontal agranulaire. Entre les premiĂšres et les deuxiĂšmes se situent de vastes rĂ©gions corticales, souvent dĂ©finies comme aires associatives : Ă celles-ci (en particulier aux aires temporo-pariĂ©tales) serait impartie la tĂąche de « rassembler » les informations qui proviennent des diffĂ©rentes aires sensorielles et de former des « percepts » dâobjets spatiaux qui doivent ĂȘtre transmis aux aires motrices pour lâorganisation des diffĂ©rents mouvements (figure 1.1).
Selon ce modĂšle, lorsque nous prenons un objet avec la main, notre cerveau effectuerait un ensemble de processus organisĂ©s de façon sĂ©rielle, au cours desquels les informations provenant des aires corticales postĂ©rieures (sensorielles) seraient intĂ©grĂ©es par les aires associatives ; le rĂ©sultat de lâĂ©laboration de ces derniĂšres serait ensuite transmis au cortex moteur pour la rĂ©alisation de mouvements appropriĂ©s, dont lâexĂ©cution effective dĂ©pendrait de lâintention explicite du sujet.
Le systĂšme moteur aurait donc un rĂŽle pĂ©riphĂ©rique et Ă©minemment exĂ©cutif â comme le montrent, du reste, les cartographies fonctionnelles qui figurent dans la plupart des manuels de neurologie encore en vogue aujourdâhui. Ainsi, par exemple, il suffit de penser au classique simiunculus de Clinton Woolsey, ou au non moins cĂ©lĂšbre homunculus de Wilder Penfield (figure 1.2), datant de la moitiĂ© du XXe siĂšcle, obtenus par une stimulation Ă©lectrique du cortex moteur Ă lâaide de macro-Ă©lectrodes disposĂ©es Ă sa surface1. Tant C. Woolsey que W. Penfield distinguaient deux aires motrices : lâaire motrice primaire (AMP) et lâaire motrice supplĂ©mentaire (AMS), caractĂ©risĂ©es par une reprĂ©sentation complĂšte des mouvements, plus dĂ©taillĂ©e dans lâaire motrice primaire, plus grossiĂšre dans lâaire motrice supplĂ©mentaire.Toutefois, les cartographies obtenues par une stimulation Ă©lectrique de surface ne correspondaient pas totalement Ă lâorganisation cytoarchitectonique de la partie postĂ©rieure du lobe frontal (cortex moteur) des primates qui avait Ă©tĂ© dĂ©crite au dĂ©but du XXe siĂšcle par Korbinian Brodmann2. Il divisait cette rĂ©gion du lobe frontal en deux aires distinctes (aire 4 et aire 6), sur la base de la distribution des cellules pyramidales de la couche V (figure 1.3). Lâaire AMP incluait, en effet, la totalitĂ© de lâaire 4 et une grande partie de lâaire 6, placĂ©e sur la face latĂ©rale de lâhĂ©misphĂšre, tandis que lâaire AMS coĂŻncidait avec la portion de lâaire 6 situĂ©e sur la face mĂ©siale. Pour remĂ©dier Ă cette difficultĂ©, Clinton Woolsey suggĂ©ra que la diffĂ©rence cytoarchitectonique entre lâaire 4 et lâaire 6 ne correspondait Ă aucune distinction fonctionnelle, mais uniquement Ă une reprĂ©sentation somato-topique diffĂ©rente. Selon Clinton Woolsey, les mouvements de la main, les mouvements fins de la bouche et du pied (mouvements distaux) Ă©taient localisĂ©s dans lâaire 4, tandis que les mouvements des bras, des jambes (mouvements proximaux) et du tronc (axiaux) le seraient dans lâaire 6.

Fig. 1.2. En haut Ă gauche : vision mĂ©siale et latĂ©rale du cerveau du singe ; les lignes en tirets indiquent la localisation de lâaire motrice primaire et de lâaire motrice supplĂ©mentaire selon la neurologie classique. En haut, Ă droite : les deux demi-homoncules correspondant, respectivement, Ă la reprĂ©sentation somato-topique des mouvements dans le cortex moteur primaire et dans le cortex moteur supplĂ©mentaire, selon la description de Clinton Woolsey. En bas, Ă gauche : lâhomoncule moteur de Wilder Penfield.

Fig. 1.3. Cartes cytoarchitectoniques du cortex dâun singe (cercopithĂšque, Ă gauche) et dâun homme (Ă droite). Ces cartes ont Ă©tĂ© obtenues par K. Brodmann grĂące Ă des mĂ©thodes histologiques qui permettaient de colorier sĂ©lectivement les Ă©lĂ©ments cellulaires et, donc, de distinguer les diffĂ©rentes aires du cortex cĂ©rĂ©bral sur la base du nombre de couches corticales (typiquement six), de leur grandeur, de la quantitĂ© de neurones contenus et de la distribution de trois types fondamentaux de neurones corticaux (cellules pyramidales, Ă©toilĂ©es et fusiformes). Si nous comparons la carte corticale du singe Ă celle de lâhomme, nous pouvons remarquer quâil existe une similitude de fond. Les mĂȘmes sillons principaux (sillon central, sillon latĂ©ral, sillon temporel supĂ©rieur) sont prĂ©sents dans les deux cartes et, Ă quelques exceptions prĂšs, les mĂȘmes aires cytoarchitectoniques. Cependant, il existe aussi des diffĂ©rences importantes. Par exemple, la rĂ©gion pariĂ©to-temporo-occipitale est beaucoup plus grande chez lâhomme que chez le singe, ce qui a induit un dĂ©placement des aires visuelles : dans le cortex de lâhomme, elles occupent la face mĂ©siale de lâhĂ©misphĂšre, tandis que, dans celui du singe, elles occupent une grande partie du pĂŽle caudal des hĂ©misphĂšres cĂ©rĂ©braux sur la surface latĂ©rale (aire 17). En outre, le cortex humain rĂ©vĂšle un dĂ©veloppement important du lobe frontal. En revanche, il existe chez le singe un sillon qui ne se retrouve pas chez lâhomme : le sillon arquĂ©. Il divise le lobe frontal en deux portions cytoarchitectoniquement et fonctionnellement diffĂ©rentes. La portion postĂ©rieure, formĂ©e par les aires 4 et 6, est caractĂ©risĂ©e par une absence quasi totale de cellules Ă©toilĂ©es (dites Ă©galement « granules ») et par lâabsence de la quatriĂšme couche (couche granulaire interne) dâoĂč son nom de cortex agranulaire. Bien que lâexamen macroscopique ne rĂ©vĂšle pas chez lâhomme une subdivision du lobe frontal si marquĂ©e, des Ă©tudes cytoarchitectoniques et des analyses fonctionnelles ont montrĂ© que, dans ce cas aussi, il est possible de distinguer une partie postĂ©rieure et une partie antĂ©rieure, la premiĂšre (aires 4 et 6) est dĂ©volue principalement Ă lâactivitĂ© motrice, la seconde (souvent dĂ©signĂ©e comme lobe prĂ©frontal) a des fonctions de type cognitif.
MalgrĂ© les nombreuses critiques de ce qui fut jugĂ© par certains comme une solution ad hoc, le schĂ©ma gĂ©nĂ©ral des deux simi-homoncules constitua pendant des annĂ©es un des points incontournables de la neurologie. Et cela pour au moins deux raisons : tout dâabord, ce schĂ©ma fournissait une explication immĂ©diate et facilement applicable sur le plan clinique des problĂšmes de la localisation des mouvements dans le cortex moteur ; en outre, il reflĂ©tait lâidĂ©e, aujourdâhui comme alors trĂšs rĂ©pandue, de lâunitĂ© fonctionnelle du systĂšme moteur cortical, vĂ©ritable point dâarrivĂ©e de lâinformation sensorielle Ă©laborĂ©e par les aires associatives et qui, en soi, serait privĂ© de toute compĂ©tence perceptive et cognitive.
Pour reprendre les termes dâElwood Henneman, ce systĂšme au fond nâexisterait dans le cerveau que « pour traduire des pensĂ©es et des sensations en mouvement3 ». Mais comment et oĂč se produit une telle traduction ? Autrement dit, Ă quel moment la pensĂ©e et la perception cessent-elles dâĂȘtre telles pour se transformer en mouvement ? Et Elwood Henneman dâajouter : « Pour lâheure, les premiers pas de ce processus demeurent hors de portĂ©e de notre analyse4. » Toutefois, Ă peine quelques annĂ©es plus tard (1984), on a commencĂ© Ă comprendre que le systĂšme moteur nâest pas seulement connectĂ© anatomiquement aux aires corticales responsables des activitĂ©s cĂ©rĂ©brales impliquĂ©es dans les « pensĂ©es et les sensations », mais quâil possĂšde de multiples fonctions, lesquelles ne sauraient ĂȘtre enfermĂ©es dans le cadre dâune cartographie purement exĂ©cutive.
Loin dâĂȘtre organisĂ© uniquement en deux aires (AMP et AMS), le cortex moteur est formĂ© dâune constellation de rĂ©gions diffĂ©rentes5. Si nous comparons la parcellisation anatomico-fonctionelle actuelle du cortex agranulaire, telle quâelle est reprĂ©sentĂ©e dans la figure 1.4 avec les cartographies proposĂ©es dans les figures 1.2 et 1.3, nous pouvons remarquer que, contrairement aux hypothĂšses de Clinton Woolsey, le cortex moteur primaire (AMP, Ă partir de maintenant F1), coĂŻncide avec lâaire 4 de Brodmann. Quant Ă lâaire 6, elle apparaĂźt divisĂ©e en trois rĂ©gions principales (mĂ©siale, dorsale, ventrale), lesquelles sont Ă leur tour subdivisĂ©es en une partie rostrale (antĂ©rieure) en une partie caudale (postĂ©rieure) : la rĂ©gion mĂ©siale est formĂ©e par les aires F3 (AMS) et F6 (prĂ©-AMS) ; la rĂ©gion dorsale (cortex prĂ©moteur dorsal) par les aires F2 (P...
Table des matiĂšres
- Couverture
- Titre
- Introduction
- Chapitre 1 - Le systÚme moteur
- Chapitre 2 - Le cerveau qui agit
- Chapitre 3 - Lâespace autour de nous
- Chapitre 4 - Agir et comprendre
- Chapitre 5 - Les neurones miroirs chez lâhomme
- Chapitre 6 - Imitation et langage
- Chapitre 7 - Le partage des émotions
- Bibliographie
- Remerciements
- Cahier photo
- Index