Qu'est-ce que les technologies ?
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Qu'est-ce que les technologies ?

(Volume 5)

  1. 940 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Qu'est-ce que les technologies ?

(Volume 5)

À propos de ce livre

Les plus grands spĂ©cialistes sont rĂ©unis dans ce cinquiĂšme volume. Ils Ă©clairent les grandes questions que posent les nouvelles technologies dans l'Ă©ducation et la formation, l'informatique, l'exploration de l'espace, l'Ă©nergie, les matĂ©riaux, les pollutions et leurs remĂšdes, la sociĂ©tĂ© du risque et de l'extrĂȘme. Contributions de Jean-François Abramatic, Paul Acker, CĂ©cile Alvergnat, ArlĂšne Ammar-IsraĂ«l, François Anceau, Jean-Louis Aucouturier, Jean-Pierre Balpe, Bertrand BarrĂ©, GĂ©rard Berry, Hugues Bersini, Pierre BĂ©tin, Jacques Blamont, Pierre Caspar, Sophie Cluet, Laurent Cohen-Tanugi, Hubert Curien, Walid Dabbous, Jean-Jacques Duby, Alain Ehrenberg, François Ewald, Olivier Faugeras, Jean-François Fauvarque, GĂ©rard Gallas, Pierre-Gilles de Gennes, Jean-Paul Haton, Jean-Yves Helmer, Didier Houssin, Bernard Lahire, Jacques Lanxade, Jean-Claude Laprie, Pierre Lascoumes, Dominique Lecoq, Jean-Claude Lehmann, Jacques Livage, Annick Loiseau, Mauricio Lopez, Gilles J. Martin, Thomas-Xavier Martin, GĂ©rard MĂ©gie, Philippe Meirieu, Roland Moreno, Pierre Morlier, Yves Mottot, François Orivel, Guy Ourisson, Émile Pefferkorn, Jacques PĂ©ping, AndrĂ© Pineau, Jacques Prost, JoĂ«l de Rosnay, Laurent Sedel, Jean-Claude Serrero, Michel Sotton, Walter R. Stahel, Jacques Stern, Michel Vivant, Lothaire Zilliox.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2006
Imprimer l'ISBN
9782738109354

VII

MATÉRIAUX EN TOUS GENRES :
L’ANCIEN ET LE NOUVEAU



Les matériaux biomimétiques :
de la nacre aux muscles artificiels*1


par PIERRE-GILLES DE GENNES

Le dĂ©sir de retour Ă  la nature touche la sociĂ©tĂ© occidentale Ă  intervalle rĂ©gulier. Celui que nous connaissons actuellement dĂ©passe sans doute les prĂ©cĂ©dents par son intensitĂ©, mais il a la mĂȘme chaleur et la mĂȘme naĂŻvetĂ© qu’au temps de Jean-Jacques Rousseau. Ainsi lorsque nous souhaitons remplacer les sacs en plastique des supermarchĂ©s par des sacs de papier en oubliant qu’il faudrait y sacrifier des forĂȘts entiĂšres et surtout que la production du papier requiert de grandes quantitĂ©s de produits toxiques.
Cependant, ce retour Ă  la nature offre aussi la possibilitĂ© d’apprendre un certain nombre de leçons de la nature. On dĂ©couvre en particulier que les matĂ©riaux du vivant ont des propriĂ©tĂ©s extraordinaires, trĂšs souvent bien supĂ©rieures Ă  ce que nous savons faire avec nos procĂ©dĂ©s industriels, aussi perfectionnĂ©s soient-ils : par exemple le collagĂšne dont sont faits les tendons, les ligaments, ou les disques vertĂ©braux qui nous permettent de nous tourner Ă  peu prĂšs dans tous les sens, tout en supportant des contraintes physiques importantes.
Il y a lĂ  un enseignement important pour ceux qui essayent d’élaborer des matĂ©riaux nouveaux. Nous commençons Ă  comprendre les usines du vivant.
Cette compréhension dans toute sa complexité et ses approches est illustrée dans la conférence à travers quelques exemples :
  • L’architecture de la carapace de petites algues, les diatomĂ©es.
  • La rĂ©sistance particuliĂšre de la nacre des huĂźtres ou des ormeaux, cette pellicule assez mince constituĂ©e principalement d’un carbonate de calcium structurĂ© sous forme de lamelles trĂšs bien cristallisĂ©es entre lesquelles est intercalĂ©e une couche organique contenant principalement des sucres et des protĂ©ines. De lĂ  la rĂ©sistance Ă  la fracture de ce matĂ©riau.
  • Le mucus de l’escargot fait d’eau et de certains polymĂšres qui forment gel quand il n’y a pas d’agitation ou redeviennent liquides quand on exerce une traction et permettent ainsi le dĂ©placement de l’animal.
  • Les actionneurs (quartz piĂ©zo-Ă©lectrique, caoutchouc, actionneurs mous divers) dont certains pourraient reproduire de maniĂšre approchĂ©e le comportement des muscles naturels (dĂ©formations importantes dans un temps court avec transformation de l’énergie chimique en Ă©nergie mĂ©canique et retour final Ă  l’état de dĂ©part).

*1. RĂ©sumĂ© d’aprĂšs la 273e confĂ©rence de l’UniversitĂ© de tous les savoirs donnĂ©e le 29 septembre 2000 Ă©tabli par l’équipe de l’Utls.

Silice et verre*1


par JEAN-CLAUDE LEHMANN

Un peu de physique : qu’est-ce qu’un verre ?

Comment peut-on se reprĂ©senter, au niveau des atomes ou molĂ©cules qui le constituent, un gaz, un liquide ou un solide ? Un gaz est un ensemble d’atomes ou de molĂ©cules qui se dĂ©placent librement au sein de l’enceinte qui les contient (Fig. 1a). Lorsqu’on refroidit un gaz et que l’on atteint la tempĂ©rature de condensation (par exemple pour la vapeur d’eau 100 °C), le gaz se transforme en liquide. Dans le liquide, les atomes ou molĂ©cules sont au contact les uns des autres, mais sans liaison entre eux, ce qui permet au liquide de se dĂ©former, un peu comme le ferait le contenu d’un sac de billes (Fig. 1b). Si enfin l’on refroidit le liquide, il se fige en un solide cristallisĂ© : cette fois-ci, non seulement les atomes ou molĂ©cules sont liĂ©s les uns aux autres par des liaisons chimiques, donc ne peuvent plus glisser les uns sur les autres comme les billes du sac, mais ils sont rangĂ©s dans un ordre donnĂ© (Fig. 1c). Cet ordre est imposĂ© par la taille des atomes et la nature des liaisons chimiques. C’est ce que l’on nomme une structure de « cristal ».
Figure 1a
Figure 1b
Figure 1c
Cette derniĂšre transition du liquide au solide peut se dĂ©crire comme sur la figure 2a par la diminution brutale, Ă  la tempĂ©rature de solidification (appelĂ©e ici Tf pour « tempĂ©rature de fusion », la fusion Ă©tant le phĂ©nomĂšne inverse, de passage du solide au liquide, qui se produit Ă  la mĂȘme tempĂ©rature lorsqu’on chauffe le solide), d’un paramĂštre thermodynamique appelĂ© l’entropie. L’entropie est en quelque sorte une mesure du degrĂ© d’ordre d’un milieu : une foule dĂ©sordonnĂ©e a une entropie plus grande qu’une troupe qui marche au pas. Sur la figure 2a on voit qu’aprĂšs soli dification l’entropie du cristal continue Ă  dĂ©croĂźtre jusqu’à ĂȘtre nulle au zĂ©ro absolu : cela est dĂ» Ă  de petits mouvements d’agitation thermique des atomes autour de leur position d’équilibre. Au zĂ©ro absolu, les atomes sont devenus immobiles au sein d’un cristal parfaitement ordonnĂ© : l’entropie est nulle. Pourtant, si ce processus de solidification est le plus frĂ©quent, les choses peuvent se passer diffĂ©remment. Tout d’abord, il peut arriver qu’un liquide trĂšs pur ne se solidifie pas Ă  la tempĂ©rature Tf. Le liquide continue Ă  se refroidir au-dessous de Tf, ce qui constitue le phĂ©nomĂšne de surfusion. Puis Ă  une certaine tempĂ©rature, dĂ©pendant des conditions expĂ©rimentales, on observe une brusque solidification, le milieu passant alors de la courbe d’entropie du liquide, Ă  celle du solide. (Fig. 2b)
Enfin un troisiĂšme cas est possible : l’entropie du liquide part sur la courbe de fusion, mais au lieu de « tomber » vers le cristal, le milieu devient visqueux et Ă©volue de façon continue vers un solide, selon une courbe d’entropie plus Ă©levĂ©e et qui ne tend pas vers zĂ©ro ou zĂ©ro absolu (Fig. 2c) ! Que s’est-il passĂ© ? Le liquide s’est progressivement figĂ© sur place. Des liaisons chimiques se sont Ă©tablies entre les atomes, mais ceux-ci ne se sont pas ordonnĂ©s pour former un cristal. On peut considĂ©rer que la phase solide obtenue est identique Ă  un liquide, mais avec des atomes fixĂ©s les uns aux autres, comme si les billes de notre sac Ă©taient maintenant collĂ©es les unes aux autres. C’est cette structure solide dĂ©sordonnĂ©e qu’on appelle un verre ou de façon plus savante un solide amorphe (par opposition Ă  un solide cristallisĂ©).
Figure 2a
Figure 2b
Figure 2c
La figure 3 montre de façon schĂ©matique la structure d’un matĂ©riau qui, suivant le cycle de refroidissement, peut se trouver dans l’un ou l’autre des Ă©tats solides. Il s’agit de la silice de formule SiO2. Sur la figure 3a est schĂ©matisĂ©e la structure de la silice cris talline, le quartz. Les atomes de silicium et d’oxygĂšne sont parfaitement ordonnĂ©s. Sur la figure 3b est reprĂ©sentĂ©e la structure de la silice amorphe. On voit que les atomes sont bien liĂ©s entre eux, mais dans une structure dĂ©sordonnĂ©e. C’est un verre.
Figure 3a et 3b

De la silice au verre courant

La silice peut donc avoir la structure d’un verre. Cependant il ne s’agit pas d’un matĂ©riau d’usage courant, car sa tempĂ©rature de fusion, Tf, est Ă©levĂ©e : 1 850 °C. Un verre courant est une silice modifiĂ©e de la façon suivante :
Pour abaisser la tempĂ©rature de fusion jusque vers 1 100 Ă  1 300 °C, on mĂ©lange la silice (en fait du sable), Ă  un fondant. En effet on sait que l’ajout d’un second matĂ©riau a souvent l’effet d’abaisser la tempĂ©rature de fusion (c’est ainsi que l’eau salĂ©e reste liquide au-dessous de 0 °C). Ce second matĂ©riau, appelĂ© « fondant » est pour le verre Ă  base d’alcalin, le plus souvent de sodium Na, parfois de lithium Li ou de potassium K. L’ajout de soude, sous forme Na2O va donc permettre d’abaisser la tempĂ©rature de fusion du mĂ©lange.
Pour donner au verre des propriĂ©tĂ©s spĂ©cifiques de couleur, de transparence, de duretĂ©, de rĂ©sistance mĂ©canique, de rĂ©sistance aux attaques chimiques (ou simplement Ă  l’humiditĂ©), etc. On ajoute Ă  la composition verriĂšre (le mĂ©lange que l’on va fondre puis laisser refroidir pour former le verre), toutes sortes de constituants qui se retrouvent au sein du verre sous forme d’oxydes.
À titre d’exemple, la composition d’un verre courant pourra ĂȘtre la suivante :
SiO2 : 73 % NaO : 13,7 % K2O : 0,4 %
CaO : 10,6 % MgO : 0,3 % Al2O3 : 1,8 %
Il s’agit là d’un verre silico-sodo-calcique car ses trois principaux constituants sont la silice, la soude et la chaux.

Quelles sont alors les principales propriétés du verre ?

Tout d’abord l’existence de la phase visqueuse Ă©voquĂ©e plus haut : elle est trĂšs importante car elle a pour consĂ©quence que dans une plage de tempĂ©rature, certes Ă©levĂ©e, au-dessus de 1 000 °C, mais large de quelques dizaines de degrĂ©s, il est possible de donner au verre la forme que l’on veut, un peu comme de la pĂąte Ă  modeler. Les procĂ©dĂ©s verriers relĂšvent tous de cette mĂȘme approche : on chauffe vers 1 200 Ă  1 400 °C un mĂ©lange de matiĂšres premiĂšres (sable, soude, chaux etc.), Ă©ventuellement additionnĂ© de dĂ©bris de verre Ă  recycler (qu’on appelle du calcin). On forme ainsi un verre liquide. On laisse refroidir ce liquide jusqu’à la tempĂ©rature de formage, vers 1 100 °C, tempĂ©rature Ă  laquelle il forme une pĂąte visqueuse Ă  partir de laquelle on forme des bouteilles, des plaques pour les vitrages, des fibres etc. ; puis on laisse refroidir Ă  la tempĂ©rature ordinaire pour que l’objet ainsi formĂ© devienne un objet en verre solide.
Au-delĂ  de l’existence de cette phase visqueuse, le verre possĂšde de nombreuses propriĂ©tĂ©s. Il est gĂ©nĂ©ralement transparent et peut ĂȘtre colorĂ© en de nombreuses teintes. Il est dur, ce qui signifie que sa surface est difficile Ă  rayer. Au demeurant il est fragile, il se casse facilement. Cette fragilitĂ© du verre n’est pas due Ă  sa structure amorphe qui serait plutĂŽt rĂ©sistante, mais Ă  l’existence de microfissures Ă  la surface du verre, qui en se propageant conduisent Ă  la rupture du verre. On peut d’ailleurs rendre un verre trĂšs rĂ©sistant aux chocs en bloquant la propagation de ces fissures par un traitement physico-chimique approprié  mais cher ! Le verre est inerte chimiquement, ou plutĂŽt trĂšs faiblement attaquable. C’est ce qui fait notamment la qualitĂ© du verre en tant qu’emballage de produits alimentaires ou pharmaceutiques. C’est un matĂ©riau complexe, dont la nature chimique comprend souvent 10 Ă  12 constituants, et pourtant bon marchĂ©. Les produits verriers les plus simples (vitrage, bouteilles
) se vendent au kilo Ă  peu prĂšs au mĂȘme prix que la pomme de terre, soit quelques francs au kilo ! Enfin, et ce n’est pas la moindre de ses qualitĂ©s, ses propriĂ©tĂ©s optiques, son Ă©tat de surface, font que le verre est beau, et c’est ce qui fait de lui l’un des matĂ©riaux Ă  la fois les plus anciens et les plus modernes de notre usage quotidien.

Le verre, matériau traditionnel e...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Introduction
  5. I - Enjeux de l’éducation et formation de demain
  6. II - L’homme et l’informatique : machines, connexions et agents
  7. III - La société informatique : vers la société de la communication et la société de surveillance
  8. IV - Artifices
  9. V - Exploration et exploitation de l’espace : une aventure et ses enjeux
  10. VI - Batteries, piles, atomes et moteurs biologiques : quelles énergies ?
  11. VII - MatĂ©riaux en tous genres : l’ancien et le nouveau
  12. VIII - Les pollutions et leurs remÚdes
  13. IX - La sociĂ©tĂ© du risque et de l’extrĂȘme
  14. Les auteurs
  15. Table